Le guide suprême iranien promet une “riposte cinglante” à Israël et aux Etats-Unis

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis samedi qu’Israël et les Etats-Unis subiraient une “riposte cinglante” pour leurs actions contre l’Iran et le “front de la résistance”, selon un communiqué publié sur son site officiel.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis samedi qu’Israël et les Etats-Unis subiraient une “riposte cinglante” pour leurs actions contre l’Iran et le “front de la résistance”, selon un communiqué publié sur son site officiel.

S’exprimant devant des étudiants à Téhéran, M. Khamenei a averti qu’Israël et son principal soutien, les Etats-Unis, seraient punis pour leurs actions militaires contre l’Iran et les “groupes de résistance” en Asie de l’Ouest. “Les ennemis… recevront sans aucun doute une riposte cinglante”, a-t-il affirmé.

Selon M. Khamenei, l’Iran est pleinement préparé à prendre des mesures militaires, politiques et logistiques pour contrer “l’arrogance mondiale”, terme que les responsables iraniens utilisent pour désigner les États-Unis et leurs alliés. Il a également exhorté le peuple iranien à lutter résolument et sans hésitation contre cette “arrogance mondiale”.




Israël affirme avoir tué un haut responsable militaire du Hezbollah dans une frappe aérienne

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé samedi avoir tué Jaafar Khader Faour, le commandant qui supervisait les opérations de missiles et de roquettes du Hezbollah au sein de son unité Nasser.

Selon les FDI, le responsable du Hezbollah a été pris pour cible et tué lors d’une frappe aérienne de précision menée par un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne dans le village de Jouaiyya, dans le sud du Liban, sans préciser l’heure de l’opération.

L’armée israélienne a ajouté que Jaafar Khader Faour était responsable du premier ordre de tir du Hezbollah le 8 octobre de l’année dernière, ainsi que de multiples attaques menées depuis l’est du Liban contre des civils et des soldats israéliens.

Il était également responsable de nombreuses attaques à la roquette vers le plateau du Golan annexé par Israël, notamment celle contre la ville druze de Majdal Shams, qui a entraîné la mort de 12 enfants et adolescents en juillet, selon l’armée israélienne.




La COP16 s’achève sur une reconnaissance historique des communautés autochtones et d’ascendance africaine

La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) s’est achevée tôt samedi à Cali avec une reconnaissance historique du rôle essentiel des communautés autochtones et d’ascendance africaine dans la protection de la biodiversité.

Après deux semaines de discussions, la session finale de la COP16 a approuvé un plan de travail visant à intégrer de manière permanente les communautés autochtones et locales dans la Convention sur la diversité biologique.

La présidente de la COP16, Susana Muhamad et le ministre colombien des Affaires étrangères, Luis Gilberto Murillo, ont salué cette décision, affirmant que l’événement était devenu une “COP des peuples”, en particulier pour faire progresser les droits des communautés d’Amérique latine et des Caraïbes.

“Nos terres, riches en ressources naturelles, abritent depuis longtemps des communautés indigènes et afro-descendantes dont les pratiques durables sont essentielles pour relever les défis environnementaux mondiaux”, a déclaré M. Murillo.

Camila Paz Romero, dirigeante des populations autochtones, a salué cette décision “sans précédent dans l’histoire des accords mondiaux sur la biodiversité”, garantissant qu’elle obligera les pays à respecter, à préserver et à maintenir les connaissances traditionnelles détenues par les communautés autochtones et locales.

Placée sous le thème “La paix avec la nature”, la COP16 a abouti à plusieurs résultats majeurs, dont un accord mondial visant à identifier et à protéger les zones marines écologiquement vitales dans les eaux internationales et la création d’un fonds mondial pour les ressources dérivées des séquences génétiques numériques.

La Colombie assurera la présidence de la COP16 jusqu’à ce que l’Arménie accueille la Conférence en 2026.




En route vers la Ligue des Champions Féminine : Le Tout Puissant Mazembe 

Pour la deuxième fois de leur histoire, les Congolaises du TP Mazembe figurent dans le tableau final de la Ligue des Champions Féminine.

Comment l’équipe s’est qualifiée

Le Tout Puissant Mazembe a dominé le tournoi qualificatif de l’UNIFFAC, s’assurant une place pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF grâce à une série de performances marquantes. Sous la direction de l’entraîneuse Lamia Boumehdi, les Congolaises ont remporté deux victoires et concédé un match nul, totalisant 7 points. Leur première rencontre s’est soldée par un impressionnant 7-0 contre le CSM Diables Noires du Congo, suivi d’une victoire de 4-0 contre Atlético Malabo de la Guinée Équatoriale. Lors du dernier match, elles ont fait match nul 1-1 face aux Lekie Football Filles du Cameroun, confirmant leur première place au classement avec une différence de buts de +11.

La joueuse : Esther Diskisa

Parmi les joueuses phares du TP Mazembe, Esther Diskisa s’est imposée comme la meilleure buteuse du tournoi avec un total de 4 réalisations. Attaquante redoutable et leader sur le terrain, Diskisa a été essentielle dans les succès offensifs de l’équipe. Sa rapidité et son sens du but ont été des atouts cruciaux, mettant en difficulté les défenses adverses et permettant au TP Mazembe de dominer ses rencontres.

L’entraineure : Lamia Boumehdi

Lamia Boumehdi, l’entraîneure talentueuse et expérimentée, a su insuffler une dynamique de succès à cette équipe du TP Mazembe. Avec un style de jeu structuré et axé sur une forte cohésion d’équipe, Boumehdi a su tirer le meilleur de ses joueuses tout au long des qualifications. Sous sa direction, le TP Mazembe a su non seulement se qualifier mais également se positionner comme une équipe redoutable sur le continent, prête à relever le défi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.




J-6 avant la Ligue des Champions Féminine : Mamelodi Sundowns, à jamais les premières

En attendant le début de la Ligue des Champions Féminine le 9 novembre, la CAF vous propose de revivre 7 grands moments de l’histoire dans la compétition.

La finale inaugurale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2021, qui s’est déroulée, le 19 novembre 2021 au stade du 30 Juin au Caire, Égypte, a été bien plus qu’un simple match de football ; c’était un moment historique pour le football féminin africain.

Pour la première fois de l’histoire du football africain, les meilleures écuries féminines se sont affrontées pour bien plus qu’un titre, une place dans l’histoire du beau jeu continental.

Les Mamelodi Sundowns Ladies, représentantes de l’Afrique du Sud, sont arrivées en finale après avoir dominé leur groupe et battu Malabo Kings en demi-finale. Ce club avait montré une défense de fer tout au long du tournoi, sans concéder un seul but. De leur côté, les Hasaacas Ladies du Ghana étaient également en grande forme, avec une attaque redoutable. Elles avaient impressionné tout au long de la compétition, battant ASFAR Club en demi-finale grâce à une brillante performance d’Evelyn Badu.

Le match a débuté avec une forte intensité des deux côtés. Les Mamelodi Sundowns Ladies ont rapidement imposé leur style de jeu, avec une défense compacte et une organisation tactique rigoureuse. Dès les premières minutes, elles ont pressé haut, essayant de limiter les mouvements créatifs des Hasaacas Ladies, connues pour leur jeu offensif fluide.

Le premier but des Mamelodi Sundowns est arrivé grâce à Chuene Morifi, qui a marqué dans la première mi-temps. Ce but a permis aux Sud-Africaines de prendre l’avantage et de dicter le rythme du match. Les Hasaacas Ladies ont tenté de réagir, mais la solidité défensive des Sundowns, dirigée par leur gardienne Andile Dlamini, a empêché toute incursion dangereuse.

En seconde période, Andisiwe Mgcoyi a scellé le sort du match avec un deuxième but pour les Mamelodi Sundowns, consolidant leur domination. Ce but a permis aux Sundowns de se placer dans une position confortable, leur permettant de jouer en contrôle jusqu’au coup de sifflet final.Ce match s’est conclu sur une victoire 2-0 des Mamelodi Sundowns Ladies, qui sont devenues les premières championnes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

La finale inaugurale de 2021 entre les Mamelodi Sundowns Ladies et les Hasaacas Ladies a été un moment décisif pour le football féminin africain. Elle a ouvert la voie pour d’autres équipes féminines africaines, en renforçant l’enthousiasme et la reconnaissance de ce sport à travers tout le continent.




En route vers la Ligue des Champions Féminine : University of Western Cape

Cette formation universitaire, qui évolue en SAFA Women’s League, s’est récemment illustrée en décrochant sa place pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 après avoir remporté le tournoi COSAFA, marquant une première historique pour un club universitaire dans cette compétition.

Comment l’équipe s’est qualifiée

L’University of Western Cape (UWC) Ladies a obtenu sa qualification pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 en remportant le tournoi COSAFA. Pour leur première participation à cette compétition, les UWC Ladies ont affronté plusieurs équipes lors des phases de groupes. Bien qu’elles aient subi une défaite initiale contre Green Buffaloes, elles ont rebondi avec une victoire décisive de 3-0 contre Ongos FC et ont continué à progresser, se qualifiant pour les demi-finales. En finale, après un match intense qui s’est terminé sur un score de 1-1 contre Gaborone United, les UWC Ladies ont triomphé lors de la séance de tirs au but (9-8), leur permettant ainsi de faire leurs débuts dans la Ligue des Champions Féminine.

La joueuse : Siphesihle Dlamini

Siphesihle Dlamini, la gardienne de l’University of Western Cape (UWC) Ladies, a été l’une des joueuses clés de l’équipe lors du tournoi COSAFA. Son agilité et ses réflexes exceptionnels ont été déterminants pour maintenir la solidité défensive de l’équipe. Dlamini a fait preuve d’un sang-froid remarquable, notamment lors des tirs au but en finale, où elle a effectué des arrêts cruciaux qui ont permis à son équipe de remporter le titre. Son rôle en tant que gardienne ne se limite pas seulement aux performances sur le terrain, mais elle est également une leader inspirante pour ses coéquipières, apportant une confiance précieuse à l’équipe.

L’entraineure : Thinasonke Mbuli

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’University of Western Cape (UWC) Ladies, est à la tête de l’équipe depuis plusieurs années et a joué un rôle essentiel dans leur succès récent. Sous sa direction, l’équipe a non seulement développé un style de jeu compétitif, mais elle a également promu un environnement où les jeunes talents peuvent s’épanouir. Mbuli a su tirer le meilleur de ses joueuses en les motivant à donner le meilleur d’elles-mêmes, tant sur le plan technique que mental. Son approche tactique astucieuse et sa capacité à lire les matchs ont été cruciales lors des différentes étapes du tournoi COSAFA, contribuant à l’accession de l’équipe à la Ligue des Champions Féminine.

Parcours en Ligue des Champions

2024 : Première participation




Mardi 5 novembre à Shanghai : La 7ème édition de l’Exposition internationale d’importation de la Chine ouvre ses portes 

La ville de Shanghai va abriter, du mardi 5 novembre au 10 novembre, l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE). Il s’agit d’un événement annuel qui facilite la connexion des marchés, l’intégration industrielle, la promotion de l’innovation et l’harmonisation des règles entre la Chine et le reste du monde.

La 7ème édition de la CIIE sera principalement composée d’une exposition commerciale d’entreprises, d’une exposition nationale, du Forum Hongqiao, d’activités professionnelles et des échanges culturels.

De nombreuses délégations à savoir, les représentants des gouvernements, les communautés d’affaires, les exposants et les acheteurs du monde entier sont attendues dans la plus grande ville chinoise afin d’explorer les marchés en Chine, de partager les opportunités de développement et de bénéficier d’avantages mutuels et de résultats gagnant-gagnant.

En 2023, cette exposition avait réuni plus de 3.400 exposants, dont 289 entreprises. Elle a ainsi donné lieu à des transactions commerciales d’une valeur de 78.410.000.000 dollars américains, selon les chiffres livrés par le ministère chinois du commerce.

Décision majeure

Planifiée, proposée, déployée et promue par le président chinois Xi Jinping, l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) constitue une décision majeure de ce pays visant à promouvoir une ouverture de haut niveau dans cette nouvelle ère mais aussi une mesure importante pour ouvrir son marché au monde. Elle couvre divers secteurs, tels que les services commerciaux, la technologie médicale, les produits alimentaires, l’électroménager, l’automobile et la mode.

Organisée conjointement depuis 2018 par le Ministère du Commerce et le Gouvernement municipal de Shanghai, en collaboration avec le Bureau international d’importation de Chine et National Exhibition and Convention Center (Shanghai), l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) sert de point de rencontre pour stimuler le commerce international et encourager les accords d’achat entre fournisseurs et acheteurs.

Derick Katola depuis la Ville de Shanghai 




Diplomatie parlementaire : Le premier vice-président José Kalala wa Kalala représente le Sénat au Forum parlementaire mondial antifasciste DE Caracas

La République Démocratique du Congo sera présente au Forum Parlementaire Mondial Antifasciste qui se déroulera, du lundi 4 au mardi 5 Novembre 2024 à Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela. L’honneur de représenter notre pays échoit au Sénat qui a favorablement répondu à l’invitation du Président de l’Assemblée vénézuélienne, Dr Jorge Rodríguez Gomez.

La délégation du Sénat congolais conduite par le Premier Vice-Président, Honorable José Kalala wa Kalala, qui a quitté Kinshasa, le samedi 2 novembre matin, est arrivée à Caracas le dimanche 3 novembre 2024 où elle a été accueille par la Deuxième Vice-Présidente de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Honorable America Perez Davila, accompagnée de la Présidente du Groupe Parlementaire d’amitié République Bolivarienne du Venezuela-République Démocratique du Congo, la Députée Roraima Gutierrez.

Durant quarante-huit heures, les délégués des Parlements mondiaux présents à Caracas auront d’abord une séance plénière pour suivre le discours d’ouverture qui sera prononcé par le Président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Dr Jorge Rodríguez Gomez, travailleront ensuite en sept panels à savoir la diplomatie pour la paix, la défense des droits de l’homme et le droit international, l’impérialisme et le fascisme, les formes de lutte contre le fascisme, l’organisation antifasciste internationale, les réseaux sociaux, la technologie et la guerre cognitive ainsi que la législation contre le fascisme et les expressions similaires. La plénière interviendra le mardi 5 novembre 2024.

Le Forum Parlementaire Mondial Antifasciste connaîtra aussi des interventions des représentants de la Russie, de l’Iran, du Cuba, du Liban, d’Afrique, de l’Europe, du Venezuela et d’autres pays.

Deux thèmes spéciaux sont également inscrits à l’ordre du jour des travaux notamment le blocus comme mécanisme d’agression de l’impérialisme contre les peuples; et le réseau parlementaire ALBA comme espace de lutte pour la dignité de l’Amérique.

Par ailleurs, au programme, il est prévu des visites de quelques sites culturels de Caracas.

La participation historique du Sénat congolais à cette rencontre diplomatique parlementaire par le biais du Premier Vice-Président du Sénat, Honorable José Kalala wa Kalala, est la concrétisation de sa promesse de faire du Sénat congolais un acteur incontournable de la diplomatie parlementaire qui s’inscrit dans la droite ligne de la diplomatie agissante du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Crise au sein de l’Udps : Le professeur J.C Tshilumbayi invite les deux camps à s’effacer pour laisser la place à l’existence du Parti

L’union pour la démocratie et le progrès social continue à traverser la zone des turbulences à cause de la crise de leadership qui la caractérise depuis un certain temps. Les deux camps opposés, celui de Augustin Kabuya d’une part et de l’autre de Deo Bizibu se regardent toujours en chien de faillence et aucun d’eux ne veut pas mettre de l’eau dans son vin pour que ce parti politique retrouve son unité d’antan. C’est dans ce cadre que l’autorité de référence du parti, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a confié au sein même du parti une personnalité très écoutée, pacifiste et doté d’un sens élevé des techniques de médiation , la mission de bons offices pour racoler les morceaux déchirés et faire revenir les uns et les autres au bon sens pour l’interêt   supérieur du parti. Il s’agit de professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de la commission électorale du parti. Pour réussir sa mission, ce dernier a réussi à rencontrer les deux camps opposés pour  leur expliquer le sens de sa démarche qui visent un seul objectif : réunifier le parti de Sphinx de Limete et mobiliser les cadres et combattants à soutenir les actions du Président de la République, Félix Tshisekedi et l’accompagner au développement du pays. C’est dans ce contexte qu’arrivé au terme de sa mission, le premier vice-président de l’Assemblée nationale s’est fait le devoir de restituer auprès des différentes bases  du parti les actions menées  quant à ce. Le week-end dernier, le président a.i de la C.E.P de l’Udps était à la rencontre de la base de la fédération de Tshangu. Cadre choisi, l’espace Talitha Rénové dans la commune de N’djili.

Mission de bons offices pour l’unité du parti

Devant les combattants et cadres du parti de cette fédération et en bon père de famille, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a prêché l’amour et l’unité du parti, des valeurs héritées de fondateur du parti, le docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire qui ne cessait de répéter à ses combattants que l’Udps n’appartient à personne car elle est un patrimoine commun. Voilà pourquoi il a invité l’assistance à tout faire pour que le parti qui se meurt, demeure debout au-delà des divergences des points de vue qui peuvent subvenir en son sein. Pour ce faire, il a invité les deux camps qui s’opposent à s’effacer pour laisser la place à l’existence du parti qui n’est pas un bien privé. C’est d’ailleurs la motivation de la mission de bons offices lui confié par l’autorité de référence du parti, le Président de la République Felix Tshisekedi, auprès de deux camps qui se déchirent au détriment des intérêts de l’Udps. Outre les rencontres avec chaque camp de manière séparée, Isaac Jean Claude Tshilumbayi est déjà , dans son actif,  parvenu à obtenir à ce que Félix Tshisekedi s’entretienne avec chaque camp. Ce qui est déjà fait. Et au terme de sa mission , il lui  a déjà présenté le rapport dont les conclusions reviennent au pouvoir discrétionnaire du Chef. C’est ce dernier qui devra se prononcer incessamment sur les orientations à donner pour que le parti recouvre son unité. Il a toutefois regretté que certaines personnes ont tenté de vouloir lui faire certaines choses contre son idéologie, ce qu’il a refusé catégoriquement. C’est ce qui lui vaut d’ailleurs des critiques et des tirs de la part de ses détracteurs.

L’Udps et la gouvernance du pays sous l’ère Félix Tshisekedi

L’occasion était donnée aussi au premier vice-président de l’Assemblée nationale d’évoquer la gouvernance du pays sous le régime de Felix Tshisekedi qui est à son deuxième mandat à la tête du pays. Par des faits concrets , l’orateur a démontré les différentes réalisations de Félix Tshisekedi depuis son avènement au pouvoir. La révision à  hausse du budget de l’Etat qui est passé de 4 milliards de USD à 16 milliards, la construction et la modernisation de plusieurs infrastructures au pays, la mise en place de programme de développement local  des 145 territoires, la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire, la mise en œuvre de la couverture de santé universelle avec le gratuité de la maternité, la mécanisation des centaines des milliers des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que l’amélioration des conditions de leur travail , etc …sont autant des réalisations évoquées par le professeur Tshilumbayi pour qui jamais le pays n’a connu une telle avancée vers son développement comme sous le règne de Félix Tshisekedi. Cependant, il a déploré que toutes ses réalisations sont en passe de ne pas être connues de la population à cause de la crise au sein du parti. C’est ainsi qu’il leur a recommandé d’être des messagers auprès de la population en ce qui concerne toutes ces réalisations. “C’est nous, les combattants, qui devons dire aux gens tout ce que le Président est en train de réaliser pendant son mandat. Notre parti doit être uni”,  leur a-t-il  lancé.

Une autre question d’actualité soulevée par le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, c’est le débat autour de la révision ou du changement de la constitution, une démarche évoquée par le Président de la République, Félix Tshisekedi lors de son adresse à la population de Kisangani. Pour le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, la constitution de la RDC qui contient beaucoup de faiblesses devra être réécrite par les Congolais eux-mêmes car elle ne garanti pas leurs intérêts . Il a invité la base de Tshangu à accompagner le Président de la République à qui revient aussi l’initiative de modification de la constitution, dans cette démarche.

RSK

 




A Kinshasa : Muyaya insiste sur la responsabilité du journaliste dans le traitement de l’information 

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a participé à la Journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, ce samedi 2 novembre 2024 dans la matinée à la salle St Pierre Claver à Kinshasa.

 

À l’occasion de cette commémoration, l’ONG Journaliste en Danger (JED) a publié son rapport intitulé “Nouvelle loi sur la presse, nouveaux abus contre les journalistes” et bien accueilli par le rapporteur adjoint du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), ainsi que par de nombreux professionnels des médias. JED a également présenté les divers cas d’atteinte à la liberté de la presse et à l’expression en l’endroit des journalistes enregistrés en 2024. Malgré le nombre élevé de violations documentées, JED a noté des avancées pour la République Démocratique du Congo comparé aux années précédentes.

Le ministre Muyaya a souligné la responsabilité des journalistes dans le traitement de l’information, tout en mentionnant les défis posés par le contexte sécuritaire actuel. Il a également encouragé les journalistes à pratiquer l’autocensure.

“Il y a malheureusement dans notre contexte, des journalistes qui ne les sont pas au sens strict du terme, mais qui bénéficient de la couverture du métier et qui s’adonnent malheureusement à la désinformation, à la diffamation et c’est connu de vous. Parce que vous aussi comme journalistes, vous avez un background dans le métier, vous savez aussi qu’il y a des cas qui malheureusement nécessitent des réactions, parce qu’il n’y avait peut-être pas une structure. Heureusement que nous avons un nouveau président de l’Union nationale de la presse du Congo qui devrait, dès que ces organes seront pleinement établis, nous aider à mettre de l’ordre dans la corporation, mais toutes ces personnes-là, qu’est-ce qu’on en fait ? Nous savons tous qu’ils dérapent”, a dit le ministre.

 

D’ajouter : “Nous avons ici dans la salle, un journaliste comme Patient Ligodi, non pas qu’il dit toujours des choses gentilles, mais parce que lui-même, s’auto-censure parce que lui-même fait le travail du recoupement. Il fait le travail de vérification que les autres ne font pas toujours. Je ne voudrais pas revenir sur certains cas qui nous touchent au sein même de la profession, mais ça, c’est un contexte global. Alors, fallait-il que le Journaliste en danger interroge les personnes qui sont désignées comme des bourreaux pour avoir leurs versions des faits, sûrement qu’on n’est pas devant une instance judiciaire, mais je pense que toutes ces structures ont trouvé fort malheureusement, sûrement de bonnes raisons pour justifier l’une ou l’autre décision qui a été prise.”

Se coaliser pour bannir l’impunité

Pour avoir un environnement médiatique salubre, le ministre Patrick Muyaya appelle toutes les structures concernées sur la question de la liberté de la presse ou de la liberté d’expression à se coaliser afin de bannir l’impunité qui se gangrène dans le milieu de la presse congolaise.

“C’est le principe de la liberté d’expression, mais une liberté pour laquelle, nous devons faire une coalition pour la protéger. C’est pour ça qu’il est important et c’est pour ça que c’était un objectif majeur pour nous, dans le cadre du gouvernement de la première ministre Judith Suminwa, d’accompagner l’installation d’une nouvelle UNPC et d’entrevoir avec JED notamment, comment cette fois-ci, nous allons travailler pour une meilleure compréhension de ce que dit la loi. Parce que le journaliste professionnel, je suis désolé, ce n’est pas des journalistes qui aiment des droits de réponse parce que cela suppose qu’en amont, ils ont pris toutes les précautions parce que moi, je reçois des journalistes et d’autres qui m’écrivent, ils disent, non… Il y a des plaintes contre nous, monsieur le ministre, est-ce que vous ne pouvez pas intervenir ? Est-ce que qu’ils n’ont pas violé votre loi, la loi qui porte votre nom ? Je suis désolé. Certains de ces journalistes ont volontairement agi en propageant ce qu’ils savaient être des fake news. Mais comment on réagit face à ce cas précis ?”, regrette-t-il.

S’agissant de la diffusion des informations de guerre ou de sécurité, le ministre de la Communication et Médias se joint à la position du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSA) qui, à travers une directive a demandé aux médias et journalistes de ne pas parler de la situation dans l’Est sans se référer aux autorités publiques ou militaires compétentes, au risque de diffamer ou de dérouter les consommateurs de leurs contenus.

Bientôt une plainte au CSAC contre TF1

“D’un point de vue, cela peut paraître comme vous le dites, une entrave, mais d’un autre point de vue, non. Parce que comment vous voulez couvrir une situation de sécurité sans que vous ne puissiez donner la parole à ceux qui sont censés en être le garant ? Vous faites un reportage, vous parlez de rébellion, vous parlez de tout ce qui s’y passe, nous sommes d’ailleurs dans un contentieux avec TFI. Je saisirai sûrement le CSAC dans un proche avenir parce que TFI a fait un reportage en RDC, il a donné la parole aux terroristes, sans donner la parole au gouvernement, ni aux services qui ont pourtant concouru à la protection des journalistes quand ils étaient dans l’exercice de leur reportage. Alors, pour des cas comme ça, que diriez-vous ? Est-ce que c’est un oubli ou ça procède d’une stratégie de liberté ?”, s’est-il interrogé.

De poursuivre : Alors, quand vous regardez toutes ces questions-là, c’est peut-être parce que sur les questions militaires qui engagent les troupes, qui engagent les moyens, qui engagent même le pays lui même mais lorsqu’on en parle parfois avec une certaine légèreté, lorsqu’on en parle parfois avec un certain amateurisme. Pourquoi ne voulez-vous pas que le CSAC rappelle aux journalistes ce qui devrait constituer le point minimum du travail. A savoir : croiser les sources et faire parler tout le monde.”

Cela a été suivi d’un panel sur les mécanismes à mettre en œuvre pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans le contexte actuel. Le premier intervenant, Kamanda Wa Kamanda, président de l’Union nationale de la presse du Congo, a dressé un état des lieux de la situation médiatique. Le deuxième intervenant, Poto Poto, consultant dans le secteur médiatique, a partagé son expérience de terrain pour proposer des mécanismes adaptés au contexte congolais. Enfin, le professeur et député Séverin Bamany a insisté sur la nécessité d’une co-responsabilité entre les différentes parties prenantes pour établir des mécanismes opérationnels sur le terrain.