Élections à Masimanimba et Yakoma : Denis Kadima lance la cascade de formation du niveau 1 des formateurs électoraux pour la reprise des élections législatives et provinciales

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a présidé la cérémonie d’ouverture de la formation des agents électoraux pour la reprise des élections à Masimanimba et Yakoma, prévue pour le 15 décembre 2024.

Le Rapporteur Adjoint, M. Paul Muhindo, et le Secrétaire Exécutif National de la CENI, Thotho Mabiku, ont également pris part à cette cérémonie qui s’est tenue au Centre Caritas à la Gombe.

Cette formation de cinq jours réunit 140 participants, dont 96 seront sélectionnés pour être déployés dans les deux circonscriptions. Ces formateurs électoraux auront pour mission d’encadrer les agents électoraux en vue d’assurer le bon déroulement des opérations dans ces deux circonscriptions, où les résultats avaient été annulés lors des scrutins du 20 décembre 2023.

Dans son discours, le Président de la CENI a exhorté les participants à faire preuve d’assiduité et de responsabilité :

“Aujourd’hui, je procède au lancement de la formation de niveau 1, étape fondamentale pour garantir la qualité de toutes les phases de cette cascade. Les formateurs électoraux formés au niveau 1 encadreront à leur tour les autres agents électoraux des antennes locales, notamment les chefs de Centre de Vote, les techniciens informatiques et les présidents formateurs. Cette formation comprendra des modules dédiés à l’encadrement des agents électoraux et à la supervision des opérations sur le terrain », a indiqué Denis Kadima.

Dans le même esprit, le Président de la CENI a exhorté les participants à corriger les erreurs du passé afin de renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral :

“J’aimerais attirer votre attention sur quelques points précis. J’attends de vous un sens élevé de professionnalisme dans l’exécution de la mission qui vous est confiée, ainsi qu’une grande résilience pour affronter les défis du terrain. Je vous rappelle que l’observation et l’application des valeurs de la CENI, regroupées dans l’éthique et la déontologie de l’agent électoral, sont essentielles. À travers cette rigueur dans le déploiement, la formation et la supervision, la CENI réaffirme sa détermination à promouvoir des élections transparentes, crédibles et fiables.”

Et de conclure : “Des défis majeurs persistent, notamment en matière de sécurisation du processus électoral. À cet effet, je lance un appel aux parties prenantes de ce processus pour garantir la sécurité des opérations dans les circonscriptions de Masimanimba et Yakoma. Celles-ci sont appelées à combler les carences en effectifs policiers, ainsi que le manque de moyens de transport et de communication mis en leur disposition. Une attention particulière doit également être portée à la porosité de la frontière avec la République centrafricaine, qui pourrait faciliter la transhumance électorale et compromettre l’intégrité du scrutin.”

En tant que superviseur managérial de la formation, M. Paul Muhindu a insisté sur l’importance de la ponctualité et a encouragé les participants à éviter le favoritisme et toute forme d’abus dans la pratique électorale. Il a rappelé que les faiblesses ayant conduit la CENI à annuler les résultats des scrutins à Yakoma et Masimanimba doivent être corrigées pour renforcer la confiance de la population dans les actions de la CENI.




KIM JONG UN: « Je réaffirme clairement que notre RPDC ne changera jamais sa ligne de conduite consistant à renforcer ses forces nucléaires!»

L’œuvre de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée de 123.214km2, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergé Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu ses capacités nucléaires
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

consistant à sauvegarder, avec sûreté en tant que Pays nucléarisé responsable, la paix et la sécurité dans la Région et le reste du monde, et à obtenir la prospérité globale de l’État et à améliorer le mieux-être du Peuple s’accompagne de défis scélérats des Etats les plus hostiles et les plus menaçants et d’un danger de guerre croissant.

 

Les adversaires les plus hostiles à la RPDC se sont érigés en alliance nucléaire et les impérialistes US et leurs fantoches de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre du rejet de la Résolution ou Entente 19/04/1948 intercoréenne – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR) effectuent, depuis peu plus que jamais, leurs manœuvres frénétiques d’augmentation de leurs forces et de provocation. De même, ils lancent, à toute heure, les propos menaçants contre la RPDC. Cela:

  • porte une grave atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la RPDC
  • fait frémir l’Armée Populaire de Corée et le Peuple d’une colère insupportable et d’une volonté de vengeance.

La dure réalité évoquant une leçon de l’histoire, selon laquelle le déséquilibre des forces entre ennemis conduit, justement, à une guerre:

  • prouve, plus clairement, la nécessité d’une force absolue à même de maîtriser, toujours, l’ennemi et de gérer la situation, et la justesse de son accroissement incessant
  • exige la création continue de meilleures armes stratégiques constituant la force de dissuasion qui permet de faire face, activement à toute menace militaire et de juguler et d’anéantir, à l’avance, les tentatives de provocation de l’ennemi et sa volonté de guerre.

Alors qu’il s’avère plus urgent de faire un choix stratégique visant à sauvegarder, efficacement, la sécurité de l’Etat et la paix de la Région contre les agissements militaires agressifs et aventuristes des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) et des forces à leur remorque, a vu le jour un nouveau missile démontrant la puissance absolue des forces nucléaires de la RPDC en essor au fil des jours (tout comme dans le communiqué -31/10/2024- du porte-parole du Ministère de la Défense Nationale de la RPDC, NDLR).

 

KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel le plus âgé du monde depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’État de la RPDC, a:

  • donné, à l’Administration des Missiles de la RPDC, son Ordre d’effectuer le tir d’essai du missile balistique intercontinental (ou ICBM ou intercontinental ballistic missile) dernier modèle Hwasongpho-19
  • dirigé, sur place ce jeudi 31 octobre au matin, cet essai d’importance cruciale qui poserait un jalon remarquable dans la pérennisation de la supériorité absolue des forces stratégiques de la RPDC.

L’arme absolue, fruit de la force de la RPDC, qui n’a cessé d’être augmentée pour la dignité et l’honneur de la grande Patrie et du grand Peuple, pour la sauvegarde de la paix et le droit à l’existence et pour un monde nouveau et juste, s’est déplacée sur la ligne de tir.

 

KIM JONG UN, investi de la mission la plus sublime et la plus lourde de sauvegarder, avec sûreté, la souveraineté, la sécurité absolue et le droit au développement de la RPDC, est allé, lui-même, à l’aire de lancement. Il s’y est renseigné sur l’état de préparation et le plan du tir d’essai avant d’entrer dans le poste de commandement central. L’aire de lancement où allait révéler son aspect l’ICBM perfectionné, un nouveau moyen d’attaque superpuissant de la RPDC, bouillonnait de la ferme détermination des hommes de sciences de défense nationale et des missiliers stratégiques de frapper, d’effroi, les adversaires les plus féroces, dévorés d’ambition d’affrontement nucléaire contre la RPDC, grâce à la manifestation de la force de dissuasion de l’Etat la plus puissante du monde. Le moment est, enfin, arrivé pour démontrer la force redoutable du missile stratégique le plus puissant du monde.

 

Quand, les préparatifs terminés, KIM JONG UN a approuvé le lancement d’essai, le Général d’armée JANG Chang Ha, Directeur Général de l’Administration des Missiles, a donné l’ordre de tir à la 2ème Compagnie Red Flag d’honneur. A l’instant, un bruit formidable a retenti, faisant trembler ciel et terre, et l’arme absolue chargée de volonté d’anéantir les ennemis est montée en crachant les flammes derrière elle (à partir d’un tracteur-érecteur-lanceur TEL à 11 axes, NDLR). L’ICBM a:

  • pris son altitude maximale de 7.687,5 km (sous un angle élevé, NDLR)
  • volé 1.001, 2 km pendant 5.156 secondes
  • atteint les parages-cible prévus dans les Eaux internationales aux environs de la Mer de l’Est de Corée.

Le lancement d’essai n’a exercé aucune influence négative sur la sécurité des Etats environnants (la Russie, la Chine, la ROK et le Japon, le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat hostile ou antagoniste par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: aucunes excuses présentées jusqu’ici en contraste avec le geste de quelques anciens colonisateurs européens, NDLR).

 

Le tir d’essai de la version finale de l’ICBM a:

  • mis à jour les récents (décembre 2023) records (dépassant les toute dernières données, NDLR) des capacité de missiles stratégiques de la RPDC
  • démontré, sans réserve, la modernité et la fiabilité de la force de dissuasion stratégique de la RPDC, la plus puissante au monde (distance Pyongyang-Washington DC: 10.858,5km, NDLR).

Très satisfait, KIM JONG UN a déclaré:

  • Grâce à la réussite incontestable dans le lancement d’essai, nous avons pu montrer devant le monde que la suprématie que nous avons acquise dans la mise au point et la fabrication des moyens de projection nucléaire du même genre est absolument irréversible. Le système de l’ICBM dernier modèle Hwasongpho-19, version finale, dont les forces stratégiques de notre RPDC feront l’usage avec le Hwasongpho-18 (décembre 2023, NDLR) conformément au plan prospectif d’édification des forces nucléaires de l’Etat, défini par le Congrès (8ème en janvier 2021, NDLR) du PTC s’acquittera de la mission et du devoir en tant que moyen essentiel №1 pour défendre la RPDC et juguler, complètement, les actes d’agression contre elle, et sauvegarder, avec sûreté, la sécurité de notre Etat.
  • Le lancement d’aujourd’hui est une action militaire appropriée qui répond, pleinement, à l’objectif d’afficher notre volonté de riposte chez nos adversaires qui ont, intentionnellement, aggravé la situation de la Région et nos rivaux qui ont, récemment, constitué une menace pour la sécurité de notre RPDC: et, cela constitue, également, un processus indispensable dans le cadre du perfectionnement constant des forces d’attaque stratégiques de notre État.
  • Comme nous le constatons ces jours-ci, le resserrement dangereux de l’alliance nucléaire de nos adversaires ou rivaux et diverses manœuvres militaires aventureuses soulignent ou mettent en évidence, encore davantage, l’importance du renforcement de nos forces nucléaires. Nous ne devrions jamais permettre toute menace accessible à la sphère de sécurité de notre État.
  • La situation sécuritaire de notre État et les menaces et défis potentiels de plus en plus aggravants nous obligent à continuer de renforcer nos forces d’attaque stratégiques modernes et à perfectionner la posture de riposte de nos forces nucléaires. Je réaffirme clairement que notre RPDC ne changera jamais sa ligne de conduite consistant à renforcer ses forces nucléaires.
  • Au nom du PTC, du Gouvernement et de tout le Peuple de la RPDC, j’adresse mes plus vifs remerciements aux hommes de sciences de défense nationale et aux ouvriers de l’industrie de guerre ayant apporté une contribution particulière à manifester, pleinement au monde entier, les capacités d’attaque nucléaire stratégique sans pareille de notre RPDC.
  • Seule la paix sauvegardée avec une puissante force capable de maîtriser et de juguler l’ennemi est une paix sûre et solide, et c’est là où réside la vraie garantie de la sécurité et de l’avenir de notre Etat et de notre Peuple (Il a précisé les tâches qui s’imposent, en permanence, dans le secteur des sciences de défense nationale pour l’application de la Ligne de renforcement des forces nucléaires de l’Etat.).
  • J’espère et suis certain que nos scientifiques et techniciens du secteur de la défense nationale, toujours et absolument fidèles aux exigences de la Révolution coréenne, remporteront de meilleurs succès en faveur du développement de la défense nationale pour s’acquitter, ainsi honorablement, de leur responsabilité et de leur devoir sacrés (Il s’est fait photographier avec les protagonistes du grand événement sur la place ayant vu se manifester, une nouvelle fois, la puissance absolue de l’Etat.).

Tous les hommes de sciences de défense nationale et les missiliers stratégiques se sont, farouchement, déterminés à se dévouer, avec plus de courage, à la lutte sacrée visant à renforcer la posture de riposte nucléaire de l’Etat.




Itinérance bien outillée au Sud-Oubangui: Mukoko Samba encourage les producteurs locaux

Le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a entamé le 28 octobre 2024, l’étape décisive d’observation des unités locales de production agro-industrielle nationale, dans le territoire de Budjala, province du Sud-Oubangui.

Cette visite de trois jours a dès lors permis d’examiner les modalités concrètes d’application du modèle économique nouveau, se basant sur les facteurs positifs qui s’offrent en grande disponibilité aux entrepreneurs de notre pays : ressources naturelles abondantes, ingénierie locale avisée, main-d’œuvre jeune et dynamique, marché intérieur garanti, etc.

Le premier site visité a été la concession des Plantations Miluna, située à 100 km de Gemena, chef-lieu de la province. Cette entreprise agro-industrielle a réussi depuis 2009 à reconvertir une des filières de l’ancien holding Unilever (Plantations et Huileries du Congo) en une nouvelle entreprise à production diversifiée, de culture et de transformation des produits de l’hévéa, du cacaoyer, du caféier et bien entendu aussi du palmier à huile, sur une superficie de 25.000 hectares. Cette diversification affirme sa rentabilité commerciale, parvenant ainsi de prévenir les baisses aléatoires des cours des produits agricoles sur le marché mondial.

Le Vice-Premier ministre Mukoko Samba a été convié à observer de près les espaces et usines de transformation conviés à chacune des quatre cultures de l’entreprise Miluna. Il a ainsi reçu les explications techniques des ingénieurs agronomes, dont l’associé-gérant, Michaël Hoolans, a loué le niveau d’adaptation des ingénieurs agronomes locaux.

Ils deviennent performants, après leurs formations de base reçues dans les différents établissements universitaires du pays, notamment l’Ifa-Yangambi, l’Unikis, l’Unikin, l’Isea-Mondongo, après que les Plantations Miluna les ait soumis à un stage de format professionnel de six mois. Ce sont eux qui sont à ce jour les responsables au plus haut niveau de l’entreprise.

 

Récolte de latex

La plus vaste étendue de la concession est attribuée à la culture de l’hévéa (4.800 ha), le produit initial de la concession. Cette production offre un latex naturel transformé sur place pour l’exportation dans des ballots de 111,11 kg, via les ports de Kinshasa et de Matadi.

La récolte de ce latex se pratique sur les arbres d’au moins sept ans d’âge. Cependant, la saignée demeure une opération délicate, devant respecter un angle d’écoulement et une profondeur sans failles afin de permettre une régénérescence rapide et naturelle de l’écorce, ce qui amène les ouvriers saigneurs à passer par une école d’apprentissage sur le champ lui-même. La délégation venue de Kinshasa a été invitée à s’exercer et en a tout de suite découvert les difficultés sans apprentissage préalable.

Le transport ainsi que la conservation du caoutchouc, sous forme de crêpe ou de feuille fumée, nécessitent des prudentes précautions, pour éviter que les pièces ne se collent. C’est pourquoi les produits de l’entreprise sont préservés dans un port dédié à Kinshasa, avant l’acheminement vers les cargaisons maritimes à Matadi et les destinataires finaux au niveau international. Les utilisateurs mondiaux du caoutchouc s’intéressent déjà aussi au latex venu du Congo

Quant à l’huile de palme, elle est extraite à partir des arbres qui couvrent une superficie de 1.650 ha. Les ingénieurs ont accordé un soin particulier au matériel et aux semences de culture, dans le but de remplacer les champs anciens par les nouveaux. A cet effet, les Plantations Miluna ont largement bénéficié de la diversité génétique variétale en provenance des laboratoires et du champ semencier de Yangambi.

Cependant, après échanges avec les responsables de cette étape importante décisive, le Vice-Premier ministre Mukoko Samba les a encouragés à entretenir des rapports réguliers d’information, qui permettront une évidente amélioration du matériel de semences régénérées et un plus grand rendement, d’autant plus que la vie économique d’un palmier est de vingt-cinq ans seulement.

Dans tous les cas, les Plantations Miluna estiment que les progrès sont à présent satisfaisants en termes de production et de rendement. De 60 tonnes offertes en 2016 l’entreprise a décuplé sa production d’huile de palme, avec les deux usines d’extraction actuellement en service. Elle est actuellement en mesure de contribuer largement à la consommation des autres unités de transformation qualitative dans le pays, comme la Marsavco.

 

Construction des routes intérieures

Cette capacité reste cependant tributaire de la route de 18 km qui sépare le port d’Akula, sur la rivière Mongala, qui sépare les provinces du Sud-Oubangui et de la Mongala. Cette route, qui revêt un intérêt capital pour les deux entités provinciales, a été pratiquée par le Vice-Premier ministre Mukoko Samba lu-même, qui s’est ainsi aperçu de la nécessité de notre pays à accélérer sa contribution à la construction des routes intérieures congolaises devant permettre l’accès de notre territoire aux corridors entre les différentes régions du continent africain. Il en est ainsi notamment la Route nationale n° 6, dont le tronçon Gwaka-Akula fait partie. Cette nationale n° 6 doit relier la Province Orientale (Aketi) à la Province du Nord-Oubangui (Libenge), en passant par les deux autres provinces de la Mongala (Lisala et Bumba) et du Sud-Oubangui (Gemena).

Au regard de cette réalité, le Vice-Premier ministre Mukoko Samba a confirmé que « le modèle économique nouveau qui s’installe progressivement dans le pays ne doit être que rénové, parce qu’il doit puiser prendre ses racines dans l’ancien ». Autrement dit, il faut viser aussi bien l’exportation, comme naguère, mais aussi la satisfaction de la demande intérieure qui s’est accrue depuis. De façon pragmatique, le patron de l’Economie nationale a donc ajouté : « Je suis venu apprendre comment se construit ce nouveau modèle ».

La visite aux Plantations Miluna s’est achevée avec la visite des champs et infrastructures qui relèvent de deux produits qui étaient établis jusque-là par l’exploitant colonial seulement comme secondaires, le cacao et le café. Aujourd’hui, il est affecté respectivement 500 et 133 ha.

Certes, l’exploitation du cacaoyer semble attirer l’intérêt pour l’exploitation, vu la renommée de ce produit au niveau mondial. Toutefois, pour notre pays qui n’a naguère été un grand producteur, il demeure difficile pour nos cultivateurs locaux de recevoir le meilleur matériel (semences). Toutefois, avec deux saisons de récole par an, les champs de cacaoyers produisent une quantité qui pourrait se mettre au service d’une industrie locale de chocolat dans les années à venir.

Enfin, l’entreprise Miluna s’est donné l’ambition de redorer le prestige du café Robusta, à travers un slogan rappelé au Vice-Premier ministre Danier Mukoko Samba par ses ingénieurs agronomes : « Le Sud-Oubangi est la province d’origine du café robusta ». Dans cette région, ce produit est entré dans la culture populaire depuis de nombreuses années. Il permet de diversifier les revenus des parents, lorsque les cultures vivrières ne suffisent pas à couvrir toutes les dépenses familiales. Autrement dit, toutes les familles de la région sont prêtes à participer à la relance de la production du café.

Cela étant, outre la longue visite aux Plantation Miluna, le Vice-Premier ministre Mukoko Samba a eu le loisir de découvrir le Potager scolaire Elikya. C’est une école à vocation agricole, initiée par des compatriotes Congolais, existant dans le même secteur de Mongala-Kuma que l’entreprise Miluna. Il s’agit du niveau primaire et secondaire, voué à la formation des jeunes en science agronomique et à la culture du travail de la terre. Le Ministre Daniel Mukoko Samba, qui est par ailleurs député élu de la circonscription de Mbanza-Ngungu (Kongo Central) s’est exclamé en disant que ce qu’il venait de voir ne correspondait pas à ce qu’il avait déjà constaté à l’Institut d’études agronomiques de Mwazi, de niveau universitaire.

En effet, l’école secondaire agronomique Elikya se préoccupe aussi bien de l’apprentissage en production vivrière (1ère et 2ème secondaire) qu’en production agricole commerciale. La visite s’est poursuivie au niveau de la bibliothèque numérique de cette école. Et le Vice-Ministre et professeur des universités Mukoko Samba a été ainsi enseigné, en différé, à partir du serveur Internet de l’école, sur l’agriculture générale. Le cours du jour portait sur le chapitre consacré au « germoir ». Une rencontre spontanée avec les élèves de l’école a donné l’opportunité au membre du gouvernement de comprendre ce qui était l’originalité d’une telle scolarité, ancrée sur les résultats concrets.

En définitive, le projet de la visite du Premier ministre Mukoko Samba au Sud-Oubangui avait déjà retenu la bonne attention des financiers des différents projets initiés dans notre pays, dont ceux relatifs aux corridors routiers entre les différents pays de l’Afrique centrale. Aussi, l’ambassadrice de la Belgique dans note pays, Roxane De Biderling, a-t-elle souhaité se joindre à la délégation ministérielle. A l’issue de ce voyage, elle a pu s’apercevoir que « la production transformée localement avait un vrai impact sur les communautés locales ».

En définitive, la visite d’observation du Vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba a été une opportunité de confirmer la réelle utilité des Zones économiques stratégiques dont le Chef de l’Etat soutient l’ardente expansion à travers le pays. Ces zones d’implantation des initiatives industrielles sont un accélérateur pour les entrepreneurs du nouveau modèle économique. Le responsable de l’entreprise Miluna a prophétisé : « S’il y a 29 entreprises dans la Zone de Gwaka, cela va générer 800 millions Usd de chiffre d’affaires ».

 

Initiation d’un nouveau modèle

A l’issue de cette mission d’observation du nouveau modèle économique qui germe dans notre pays, le Vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba s’est retrouvé dans la conviction que la relance de la production locale n’est pas la reproduction du modèle colonial d’exportation des produits non vivriers, mais l’initiation d’un nouveau modèle qui associe les communautés paysannes à la transformation des produits bruts dans le double but d’écoulement à l’interne et à l’externe du pays.

Comme on le voit, l’effort fourni et encouragé récemment dans les provinces du Kasaï par le Vice-Premier ministre, essentiellement tourné vers la consommation locale, obéit aux mêmes exigences de valoriser le produit brut, d’abord par la transformation et ensuite par la bonne conservation dans les silos, en vue de protéger le cultivateur initial des pertes inutiles.

Ainsi se rejoignent les activités menées, dans les villes pour la réduction des prix de denrées de première nécessité, et dans l’arrière-pays la protection de tous les produits bruts provenant directement ou achetés auprès des planteurs.

Dès lors, il s’avère utile que soit institué une Cellule de redressement productif, dont la charge ne devra pas s’arrêter aux initiatives nouvelles, mais également s’étendre aux secteurs qui ont été abandonnés depuis les années de notre fraîche indépendance.

C’est donc une itinérance bien outillée et bien huilée qui a permis au Patron de l’Economie congolaise de comprendre de lui-même, les réalités de l’arrière-pays et transmettre ce message au Chef de l’Etat qui transmettre au gouvernement pour des dispositions utiles.

Vivement donc la création de cette cellule de redressement productif.

Willy kalapi




Sahara marocain : Le Maroc se félicite de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2756 (MAE)

Le Royaume du Maroc se félicite de l’adoption, jeudi, de la résolution (2756) du Conseil de sécurité de l’ONU, prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025, indique le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Cette résolution intervient dans un contexte marqué par la trajectoire irréversible imprimée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au dossier de l’intégrité territoriale du Royaume, à travers les soutiens croissants de membres permanents du Conseil de sécurité et de pays influents à la marocanité du Sahara et à l’Initiative Marocaine d’Autonomie et la poursuite des retraits des reconnaissances de la pseudo “rasd”, précise le ministère dans un communiqué.

La résolution, adoptée ce jour, préserve tous les acquis du Maroc. Elle introduit également de nouveaux éléments importants pour l’évolution future du dossier au sein des Nations Unies, souligne la même source.

En effet, le nouveau texte consacre le cadre, les parties et la finalité du processus politique. Ainsi, le Conseil rappelle de nouveau que les tables rondes constituent le seul et unique cadre pour parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain.

De plus, la résolution identifie clairement les parties au différend, notamment l’Algérie qui est citée dans la résolution autant de fois que le Maroc. De même, le Conseil de Sécurité réaffirme que la solution politique ne peut être que réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis, des éléments cardinaux de l’Initiative Marocaine d’Autonomie, dont la prééminence a été réaffirmée.

Par ailleurs, la résolution 2756 consacre deux évolutions importantes qui confortent la position du Royaume:

Dans le premier ajout, le Conseil “s’est félicité du moment récent et a demandé instamment à ce que l’on construise autour”.

De ce fait, le Conseil fait sienne la dynamique internationale que connait le dossier du Sahara marocain sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur de la marocanité du Sahara et l’Initiative marocaine d’Autonomie, ajoute le communiqué, notant que désormais, l’action de l’ONU ne peut que s’inscrire dans le cadre de cette dynamique.

Le deuxième ajout concerne l’appel du Conseil de Sécurité aux autres parties “d’éviter les actes qui pourraient compromettre le processus politique”, fait observer le ministère, relevant que le Conseil se fait, ainsi, écho de la position officielle claire du Royaume, soulignant qu’il n’y pas de processus politique sans respect du cessez-le-feu.

Notant que la résolution d’aujourd’hui a été adoptée par 12 voix pour, 2 abstentions et la non-participation du pays voisin, membre non permanent du Conseil de sécurité, le communiqué souligne que cette non-participation démontre l’isolement de la position de ce pays au sein du Conseil de sécurité et de la Communauté internationale en général. Elle dévoile, également, de manière flagrante ses contradictions : Il prétend défendre la légalité internationale, les résolutions du Conseil de sécurité et les efforts de l’ONU, tout en refusant de soutenir ces mêmes efforts et en s’accrochant à une logique obstructionniste.

Comme l’a Réaffirmé Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dans Son Discours, le 11 octobre dernier, à l’occasion de l’ouverture de la session du Parlement : “Cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d’un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine”, conclut le communiqué.

MAP




Tshopo : Le gouvernement provincial investi par l’assemblée provinciale

C’était le mercredi 30 octobre 2024, que le gouvernement provincial de la Tshopo a été officiellement investi par les élus provinciaux, au cours d’une séance plénière tenue dans la salle des conférences de Hope International School. 24 sur 29 députés présents à cette séance plénière conduite par le président de cet organe délibérant Mateus Kanga Londimo ont voté à mains levées pour approuver le programme d’action proposé par le nouveau chef de l’exécutif provincial.

 

Devant plusieurs défis à relever dans cette entité territoriale qui peine encore à se relever, l’équipe Paulin Lendongolia Lebabonga va s’appuyer sur 4 piliers pour ouvrir la voie du développement de la grande Tshopo. Il s’agit entre autres, de la gouvernance, l’économie, le capital naturel et les finances. Ce pilier vise à renforcer la gestion des ressources de la province pour un développement économique durable, en intégrant la protection des ressources naturelles et la bonne gouvernance. Le deuxième pilier ce sont les infrastructures et le désenclavement de la province. Il vise à améliorer l’accès aux infrastructures de base pour désenclaver la province et favoriser les échanges économiques. L’autre pilier c’est l’environnement et le changement climatique. Car, la protection de l’environnement et la lutte contre les effets du changement climatique constituent une priorité afin de préserver l’écosystème de la province pour les générations futures.

 

Le quatrième pilier c’est le capital humain et les services sociaux de base. Ce pilier se concentre sur l’amélioration des conditions de vie des habitants de la Tshopo à travers des services de santé, d’éducation et de la formation adaptés aux besoins locaux.

 

Avec un budget global de 3. 787 milliards de francs congolais, soit environ 1,26 milliard de dollars américains, ce programme d’action est reparti en 27 axes, 170 actions et 412 activités.

 

A noter que la province de la Tshopo à ce jour, est confrontée à beaucoup des difficultés et celà dans plusieurs domaines et secteurs. En dehors des méandres d’ordre socioéconomique, s’ajoute la crise sécuritaire qui a élue domicile dans la ville de Kisangani et ses environs, sans oublier la persistance des conflits interethniques qui déstabilisent la quiétude de la population Tshopolaise depuis plusieurs mois.

L’équipe de Paulin Lendongolia a plusieurs défis à relever pour remettre la province de la Tshopo à sa place de la troisième province de la RDC.

 

 

Osk




Ituri : Plus de 100 Otages libérés des mains des terroristes ADF à Irumu 

Au total, 118 otages dont, 89 Hommes, 25 Femmes et 4 Enfants ont été libérés des mains des terroristes ADF/ MTM, dans la profondeur de la forêt de Mont Hoyo, en chefferie de Walese-Bonkutu, territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri.

 

Ce sont les éléments de 3206 régiment des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, en coalition avec l’Armée Ougandaise, UPDF, qui ont réalisé cet exploit, après une série d’assauts lancés contre les positions de l’ennemi. Cette nouvelle est confirmée par Christoph Munyanderu, coordinateur de la convention pour le respect des droits humains, CRDH, Antenne locale qui émet le voeu de voir l’intensification des opérations conjointes dans la zone, afin de libérer d’autres civils qui sont en captivité.

 

De son côté, l’administrateur militaire du territoire d’Irumu, le colonel Siro Simba Bunga Jean, a salué la prouesse réalisée par les FARDC et UPDF.

 

Cependant, le numéro 1 du territoire d’Irumu a appelé ces désormais ex-otages à continuer à soutenir ces deux Forces engagées dans la traque des groupes armés, dont le plus redoutable ADF/ MTM.

 

Rappelons que ces citoyens congolais ont été pris en otage par les combattants ADF, aux villages Kundalakundala, Bahaha et Bana Congo dans le territoire de Mambasa, depuis environ un mois déjà.

 

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Professeur A. Mampuya : «  La Constitution congolaise de 2006 n’a pas été rédigée par les étrangers » 

Le débat autour de la révision ou le changement de la Constitution est loin de se terminer dans l’opinion publique congolaise.

En effet , alors que l’Union pour la démocratie et le progrès social, Udps, poursuit sa campagne de mobilisation de ses combattants et de la population pour obtenir le changement de la Constitution et ouvrir la voie à la nouvelle République, des voix s’élèvent pour contester les allégations du Président de la République lors de son adresse à la population boyomaise.

L’on se rappellera que Félix Tshisekedi avait affirmé urbi et orbi : «  Constitution ya mboka na biso eza malamu te. Constitution basalaka yango po na ekolo pe po etikala seko na seko tant que ekolo ekobanda kozala. Biso Constitution na biso esengeli esalema sur base ya bizaleli na biso moko peuple congolais. Oyo ekobanda ko handicaper fonctionnement ya mboka te ». Traduisez : «  La Constitution de notre pays n’est pas bonne. Elle est élaborée pour qu’elle demeure tant que le pays survivra. Notre Constitution doit été élaborée selon nos réalités à nous peuple congolais. Elle ne doit pas handicaper le fonctionnement des institutions et du pays ».

Différentes thèses

Parmi ceux qui contestent les propos du Président de la République figure en bonne place, un éminent scientifique et professeur des universités , Auguste Mampuya.

Invité à la radio Top Congo fm émettant à partir de Kinshasa, ce professeur des universités a balayé d’un revers de la main les allégations de Félix Tshisekedi selon lesquelles la Constitution de 2006 a été rédigée par les étrangers.

Co- rédacteur de cette loi fondamentale, le professeur Auguste Mampuya que la Constitution qui régit le pays actuellement tire ses origines des travaux qui se sont déroulés à Simisimi, une banlieue de Kisangani où la commission constitutionnelle mise en place par le Sénat de la transition s’était retirée pour pondre la première mouture ou l’avant projet de cette loi. Il s’agissait d’une équipe d’experts congolais dont Jean-Louis Esambo, l’actuel conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, Malumba Mbangula, ancien ministre de l’intérieur , le professeur Marcel Otshekonda, etc…pour ne citer que ceux -là.

Pour Auguste Mampuya, le seul étranger avec qui ils ont travaillé à Simonsimi était le sénégalais El Hadj M’boj, expert de l’Union européenne désigné depuis les travaux de Sun City en Afrique du Sud. Et c’est plus tard que d’autres experts vont se joindre aux Congolais, après Simi Simi pour poursuivre les travaux de la rédaction de la Constitution du pays.

C’est le cas de professeur Bob Kabamba de l’université de Liège, accompagné de ses trois assistants au titre d’experts. Et ces derniers n’ont pas travaillé de manière permanente à ces travaux. Concernant la liste des 21 personnes qui circule dans les réseaux sociaux dont 13 étrangers qui auraient rédigé la Constitution, Auguste Mampuya déclare ne pas reconnaître beaucoup de personnes qui y figurent. Cependant, il reconnaît l’apport des experts français et belges et mauriciens dans la rédaction de la Constitution de 2006. A ceux qui estiment que la loi fondamentale congolaise ne tient pas compte des réalités congolaise, son Corédacteur leur demande de lui prouver une seule disposition qui cadre avec cette affirmation car selon lui, c’est retourner le peuple congolais à l’ère de la dictature où tous les pouvoirs étaient concentrés sur le Président de la République. Allusion faite au pouvoir que l’on veut donner au Président de la République d’être élu au suffrage indirect par les députés nationaux et de ce fait, être seul responsable devant la représentation nationale.

«  Les vraies réalités congolaises ont été relatées à la Conférence nationale souveraine où on était contre le pouvoir en place. Ce sont les réalités historiques. Il n’ y a rien qui est nouveau dans cette Constitution. « C’est la formalisation de la lutte menée par Étienne Tshisekedi et l’UDPS », s’est exprimé ce professeur des universités.

C’est dans ce sens qu’il revendique la paternité de l’article 220 qui contient des dispositions intangibles, en s’inspirant de la lutte de l’UDPS et qui empêchent à quiconque de vouloir s’éterniser au pouvoir.

Concernant l’article 217 de la Constitution qui autorise au pays de céder une partie de sa souveraineté au nom de la promotion de l’unité africaine en concluant des traités ou d’accords d’associations, regrette sa mauvaise interprétation par plusieurs personnes.

Selon lui, plusieurs pays africains à l’instar du Gabon et Sénégal comportent cette disposition dans leurs lois fondamentales. Et cette disposition tire ses origines des résolutions du sommet de l’organisation de l’unité africaine, OUA, l’actuelle Union africaine, tenu en 1967 à Kinshasa. Et même la Constitution de la transition, adoptée à la CNS, avait cette disposition en son article 108. Donc, selon lui , « il ne s’agit pas de brader les intérêts du pays car la vocation africaine figure parmi les principes fondamentaux de la politique étrangère congolaise ».

RSK




Le 16 et le 19 novembre

Alors que le 16 et le 19 novembre approchent, les politiciens congolais, toujours eux au premier plan, sont en train de se fourvoyer pour leurs positionnements politico-financiers. Par leurs débats indigestes et farfelus, ils n’ont même pas l’information selon laquelle les Léopards seniors de football de la République Démocratique du Congo, vont livrer leurs deux derniers matches, respectivement contre la Guinée à Conakry (16 novembre) et l’Ethiopie à Kinshasa (19 novembre). Ils n’en évoquent même pas en public, estimant que ce plutôt les matières politiques et financières qui les intéressent. Le reste, au diable !

Cette rencontre entre, rappelons-le, pour le compte des deux dernières journées qualificatives de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN)-2025 au Maroc, selon le calendrier de la Confédération africaine de football (CAF). Déjà qualifiée, la RDC va disputer ces matches dans une situation confortable puisque les résultats de ce match ne vont pas impacter sur la participation des Léopards à la CAN.

Mais, même si l’équipe nationale congolaise est déjà qualifiée pour avoir engrangé ses chances lors de ses trois dernières rencontres, il n’en est pas moins qu’un adage nous renseigne, et ça, ce n’est pas Le Quotidien qui le dit, mais une sagesse de chez nous : « qui veut aller loin, ménage sa mouture ». Malheureusement, les « exploits » du passé, qui ont plus révoltés que mis du baume dans le cœur des férus du ballon rond, risquent de se répéter au Maroc 2025, si les armes ne sont pas affûtées à temps.

En effet, sous peu, dotés de structures déficientes, de ressources incertaines (où des longs bras y faisaient main basse), dans un contexte politique tumultueux, dominé à cet effet par le manque de volonté du Gouvernement, les différents championnats livrés par l’équipe nationale étaient délirants, à la traîne de ce que représentait le sport en général et le football en particulier en RDC.

Le soutien à l’équipe nationale s’estompait après chaque rencontre. C’est ce qui expliquait le branle-bas par-ci, des orchestrations ubuesques par-là. Des signes avant-coureurs qui présageaient les défaites à répétition des Fauves congolais.

Maintenant que les choses sont claires pour les Léopards de la RDC, le Ministère des Sports, la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) ainsi que d’autres structures affiliées sont donc avertis pour que le 16 et le 19 novembre soit le prolongement de la liesse. Et non de courroux, de révolte et de grincements des dents contre les Léopards. Prélude de la saison prochaine au Maroc où ils vont prendre part à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Avez-vous entendu ?

Willy Kilapi




Les sénateurs honoraires de la 3ème législature présentent leurs préoccupations à Sama Lukonde 

Ce 31 octobre 2024, l’honorable président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu une délégation des sénateurs honoraires de la 3ème législature, venus lui présenter des civilités. Ces élus honoraires en ont également profité pour étaler, devant le Speaker de la chambre haute du Parlement, le dossier des Sénateurs de la législature passée ainsi que celui de leurs assistants parlementaires, espérant y trouver des réponses idoines, grâce à lui et à tout le bureau actuel.

À l’issue de cette audience, l’ancien Sénateur, Dénis Kambayi qui a fait office de Porte-parole de la délégation, s’est confié à la presse affirmant que ce dossier est désormais entre les bonnes mains et que la délégation reste sereine pour la suite.

“Sous la conduite de l’honorable Sanguma, notre Président du bureau du Sénat de la 3ème législature, cette délégation sélectionnée des sénateurs a rencontré, ce jour, l’honorable Président du Sénat, Sama Lukonde, pour échanger sur les préoccupations de notre législature. Tout a déjà été dit dans la presse.

Mais aujourd’hui, c’est l’occasion d’abord de lui présenter officiellement nos civilités en tant que Sénateurs sortants et parler des questions qui nous concernent ainsi que de la problématique de nos assistants parlementaires. Voilà les deux questions du jour. Le dossier des Sénateurs sortants de la 3ème législature et leurs assistants. Tout est dans les bonnes mains. Le Président peut se tranquilliser et nous reviendrons dans la même direction dans les jours qui viennent pour échanger sur les questions d’actualités”, a dit Denis Kambayi.

 

 




Matières premières: La Banque mondiale prévoit une chute inédite des cours

Un surplus dans la production de pétrole devrait entraîner une chute du prix des matières premières à un niveau inédit depuis cinq ans, a affirmé mardi la Banque mondiale.

« L’an prochain, l’offre mondiale de pétrole devrait surpasser la demande d’environ 1,2 million de barils par jour en moyenne », écrit l’organisation dans son dernier rapport sur les marchés mondiaux des matières premières, ajoutant qu’un tel surplus n’avait été observé qu’à deux reprises auparavant, en 1998 et en 2020.

La surabondance attendue de pétrole « est tellement importante qu’elle devrait limiter les effets sur les prix d’un conflit encore plus étendu au Moyen-Orient », ajoute la Banque mondiale.

Selon le rapport, l’une des raisons principales derrière ce surplus se trouve derrière « un changement majeur » en cours en Chine, où la demande de pétrole a stagné dans le sillage de l’augmentation des ventes de véhicules électriques, d’une hausse de la demande en camions roulant au gaz naturel liquéfié (LNG), et d’un ralentissement de la production industrielle.

La Banque mondiale affirme en outre s’attendre à ce que plusieurs pays non-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole « intensifie (leur) production de pétrole », alimentant le surplus et contribuant à la baisse des prix des matières premières de près de 10% d’ici la fin 2026. Mais malgré cette baisse importante, les prix des matières premières resteront en général près de 30% au-dessus de leur niveau dans les cinq années précédant la pandémie de Covid-19.

« Une chute des prix des matières premières et de meilleures conditions d’approvisionnement peuvent servir de tampon contre les chocs géopolitique », a déclaré dans un communiqué l’économiste en chef de la Banque mondiale, Indermit Gill.

Mais ces deux facteurs n’aideront que trop peu « à soulager la douleur que représentent les prix alimentaires élevés dans les pays en développement, où l’inflation alimentaire est le double de la norme dans les économies avancées », a-t-il ajouté.

La Banque mondiale s’attend à une chute de 9% des prix des denrées alimentaires cette année, et de 4% supplémentaires en 2025, soit quelque 25% au-dessus des niveaux observés entre 2015 et 2019. Dans le même temps, les prix de l’énergie devraient chuter de 6% l’année prochaine et de 2% supplémentaires en 2026, selon l’organisation basée à Washington.

Willy K/LesEco.ma