Profanation de mausolée de P.E Lumumba : Justin Bitakwira réclame la tête de Yollande Elebe 

La République démocratique du Congo est toujours sous le choc de la profanation du Mausolée de son tout premier Premier ministre, Patrice Emery Lumumba et son héros national, intervenue dans la nuit de lundi à mardi dernier par des personnes non autrement identifiées. L’enquête ouverte au lendemain par les services judiciaires poursuit son bonhomme de chemin pour élucider les circonstances et le mobile de ce que d’aucuns ont qualifié de scandale honteux et d’insulte à l’histoire du pays.

Entre-temps, les quatre personnes interpellées au site de l’échangeur où se trouve le Mausolée sont toujours aux arrêts et l’endroit est désormais sous une haute surveillance sécuritaire avec un important dispositif à travers la présence des éléments de la Garde Républicaine qui sont venus appuyer les éléments de la Police nationale congolaise. Et comme il fallait s’y attendre, les réactions continuent à fuser de partout pour condamner cet acte de sabotage en crachant sur l’une des personnalités du pays par qui l’indépendance a été acquise et qui est honorée dans les quatre coins du monde pour son combat en faveur de la libération du continent noir.

Au nombre des personnes qui ont réagi figure le député national Justin Bitakwira, élu d’Uvira dans la province du Sud-Kivu et ministre honoraire du Développement rural et des relations avec le Parlement. En effet, Justin Bitakwira qui se dit triste face à cet acte qui humilie l’histoire de la République Démocratique du Congo, pointe du doigt la ministre de la Culture et arts et du patrimoine qui est à la base du désordre qui règne au sein de l’Institut national des musées du Congo, structure à qui revient la gestion de l’Echangeur de Limete où se trouve le Mausolée de Patrice Emery Lumumba.

«  Les informations en ma possession, c’est que l’actuelle ministre de la Culture et des arts a semé une confusion inimaginable à la Direction générale du Musée nationale de la République démocratique du Congo. Si aujourd’hui vous vs y rendez, on va vous raconter des histoires et vous aurez de frisson. Non seulement on a suspendu le Directeur général et on y a placé un Directeur général adjoint qui aurait même recruté certains voleurs des œuvres d’arts qui auraient fui dans certains pays dont l’Angola, etc… », a déclaré celui qui se fait appeler le petit fils de sa grand-mère.

Et il ne veut pas s’arrêter à la simple dénonciation. Voilà pourquoi il compte initier à l’Assemblée nationale une commission d’enquête pour se rendre compte du fonctionnement actuel de l’Institut national de musée du Congo sur le plan administratif. Ceci avant de déposer une motion de défiance contre Yollande Elebe qu’il accuse d’avoir dégarni des policiers au Mausolée de P.E Lumumba ; ce qui a occasionné sa désacralisation.

Roland Lumumba invite les Congolais à la vigilance

Et la réaction de la famille biologique de héros national ne s’est fait pas attendre. Par la bouche de Roland Lumumba, fils cadet de Patrice Emery Lumumba, sa famille a exprimé sa désolation et sa stupéfaction en se demandant comment cela était-il arrivé au Congo ?

«  Je peux comprendre que cela soit l’œuvre des Occidentaux et autres étrangers qui malmènent Lumumba. Mais je ne peux pas comprendre que cela se fasse dans son pays et sous la protection des siens. C’est une situation scandaleuse et triste que le famille ne comprends pas », s’est exclamé Roland Lumumba. Ainsi, il a demandé aux Congolais d’être vigilants face à ceux qui tentent d’effacer la mémoire de Lumumba, car ils n’auront pas gain de cause.

« Je voudrais m’adresser aux Congolais pour qui Lumumba s’est sacrifié. Je leur demande d’être courageux et vigilants. On essaie de nous faire oublier les idées de Lumumba croyant qu’en profanant sa tombe on va l’oublier. Par contre il faut penser à son sacrifice pour le pays », a-t-il exhorté.

RSK




Vital Kamerhe réitère son accompagnement aux Réseau des jeunes parlementaires

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a échangé dans son Cabinet de travail avec une délégation du Réseau des Jeunes Parlementaires. Ces derniers étaient venus rassurer le Speaker de la Chambre Basse du Parlement de leur engagement de jouer pleinement leur rôle au cours de cette législature.

Conduite par le Président de ce Réseau, le Député National RON-Roger Bimwala, les Jeunes parlementaires ont sollicité du Professeur Vital Kamerhe une attention particulière lors des débats à l’Assemblée Nationale.

Ils ne veulent pas ont-ils dit, être étouffés au sein de leurs groupes parlementaires respectifs.

” Nous venons d’être reçus par l’honorable Président de l’Assemblée Nationale dans le cadre du Réseau des Jeunes Parlementaires de la quatrième législature afin de lui faire part des préoccupations des jeunes Députés Nationaux notamment dans la prise de parole au sein des séances plénières. Le Président nous a rassurés. C’est le champion de la jeunesse, qu’il va nous accompagner au cours de cette législature, en garantissant un quota pour les jeunes lors des débats au sein de l’Assemblée Nationale”, a déclaré le Président du Réseau des Jeunes Parlementaires.

Le Député National RON-ROGER Bimwala, a aussi rassuré de la cohésion qui règne actuellement au sein de ce réseau. Les petites divergences qui sont du reste, d’après lui, inhérentes à toute organisation humaine, appartiennent au passé.

” Je pense qu’au sein de la jeunesse, au sein d’une famille, il y a toujours certaines formes de divergences. Mais rien n’est insurmontable. En tout cas, nous les avons déjà surmontées depuis bien longtemps. Maintenant nous sommes en train de travailler pour le bien-être de la population congolaise, en général, mais aussi pour redynamiser la jeunesse au sein de l’Assemblée Nationale en particulier”, a-t-il précisé.

Les jeunes parlementaires ont martelé qu’ils restent concentrés sur le travail parlementaire par notamment la proposition des lois, le contrôle parlementaire, l’accompagnement au bureau de l’Assemblée Nationale etc.

Concernant leurs différentes préoccupations, Ils ont reçu à ce sujet les assurances de l’accompagnement du Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe.




Assemblée nationale: Jacques Djoli rassure le PCA Ali Kalonga du maintien de l’enveloppe allouée à l’ACP dans le budget 2025 

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI, a échangé, ce jeudi 21 novembre, dans son cabinet de travail, avec le PCA -président du Conseil d’administration- de l’ACP -Agence congolaise de presse-, Ali Kalonga.

La Chambre basse du Parlement devra, sauf imprévu ou changement de dernière minute, au terme de sa plénière de ce vendredi 22 novembre 2024, procéder à l’examen et adoption du rapport de la commission ECOFIN -Économique et financière- sur la Loi des Finances 2025. Voilà qui a justifié cette visite du PCA de l’ACP, Ali Kalonga, auprès du Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur jacques DJOLI, en vue de s’assurer du maintien de l’enveloppe de l’ACP, telle que prévue dans le projet de Loi des Finances exercice 2025. Une manière pour les autorités de l’ACP de faire pression à l’Assemblée nationale, en sa qualité de l’autorité budgétaire, pour que l’enveloppe allouée à leur Agence ne soit pas revue à la baisse.

Ali Kalonga affirme avoir bénéficié d’une oreille attentive de la part du Rapporteur de la Chambre basse du Parlement. Le professeur Jacques Djoli a rassuré son hôte d’avoir ses apaisements, étant donné que les échos en sa possession en provenance de l’ECOFIN indiquent que l’enveloppe allouée à l’ACP n’a connu aucune coupe budgétaire.

Après cette rencontre avec le Rapporteur de l’Assemblée nationale, Ali Kalonga compte mener la même démarche auprès du Président de l’Assemblée nationale, le professeur Vital Kamerhe, avant d’aller au niveau du Sénat.

Le PCA de l’ACP, Ali Kalonga est rentré très satisfait pour les assurances reçues auprès du Porte-parole de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli.

Au cours de cette rencontre, le PCA de l’ACP, Ali Kalonga a brossé un tableau peu reluisant de cette entreprise congolaise de presse.




Deux poids deux mesures: La CPI vient de lancer un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahou, le Premier ministre Israélien.

Si ce dernier défend son peuple et son territoire aux attaques terroristes, en République Démocratique du Congo, la même Communauté internationale avec ses institutions internationale comme la CPI, couvre les crimes de Kagame sur les populations Congolaises. Ces peuples qui vivent calmement sur son sol voient débarquer une troupe militaire étrangère qui a dealé avec les grandes industries influentes de cette Communauté pour prendre les minerais au Congo. Un accord signé pour que le Rwanda vende de minerais qui ne sont pas de son sous-sol à ses parrains bourreaux. La CPI ne dit rien. Elle se tait et devient muette.

Quand la guerre à l’Ukraine s’invite dans les réunions internationales où cette communauté soutient l’Ukraine, les morts ne sont pas comptabilisés. Mais en Israël où les juifs sont menacés, c’est là que cette CPI s’invite. Deux poids deux mesures. Netanyahou ne doit pas céder à ces voleurs patentés qui n’ont que des intérêts à la place de la justice qu’ils prétendent défendre. Sarkozy qui a tué Kadaffi et celui qui a tué Lumumba en remettant à la RDC la dent circulent paisiblement comme Kagame qu’ils ont armé et signé des accords. Et ils veulent traquer un homme qui a prêté serment de défendre ses frères quand ceux qui ont prêté aussi serment de protéger le territoire et son peuple ne font rien pour les leurs.

La Communauté internationale doit retirer sa vaste blague et s’occuper de la crise qu’elles créent dans les états riches comme la RDC en rappelant leur poulain Kagame.

 

Le Mandat




RD Congo : Au cœur d’une crise qui s’intensifie, les communautés touchées par les conflits au Nord-Kivu subissent une détresse économique grandissante

La persistance des conflits armés dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), affecte la capacité des communautés à répondre à leurs besoins essentiels. Tandis que les combats restreignent l’accès aux champs et que de nombreuses barrières illégales entravent la circulation des personnes et des marchandises, la population, principalement rurale, subit une flambée des prix due à une baisse de la production agricole. Jour après jour, les habitants voient leurs conditions de vie se détériorer.

En dépit d’une accalmie relative dans les zones périphériques de la ville de Goma, les combats continuent d’opposer différents acteurs armés dans plusieurs territoires du Nord-Kivu. Ces affrontements occasionnent de nouveaux déplacements de population et réduisent encore leur accès aux champs et à leurs moyens de subsistance.

La province du Nord-Kivu compte désormais le plus grand nombre de personnes qui ont fui les combats en RDC, soit 2,5 millions d’après le Bureau des Nations-Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). Pour les familles déplacées qui réussissent à retrouver des terres à exploiter ou pour les communautés hôtes qui peuvent encore travailler leur terre, la présence de nombreux hommes armés entre les lieux d’habitation et les champs à cultiver a considérablement augmenté les cas d’agressions physiques, y compris sexuelles, et les taxations illégales.

Les difficultés d’accès aux champs ont entraîné une hausse des prix des biens agricoles, désormais en partie importées des grandes villes de l’est et des pays voisins. Les communautés ont de plus en plus de mal à subvenir à leurs besoins alimentaires et les cas de malnutrition ne cessent d’augmenter. Entre juillet et décembre 2024, il est estimé qu’environ 2,4 millions de personnes se trouvent dans une situation de crise (phase 3 de l’IPC) dans laquelle le manque d’accès à l’alimentation aura atteint des niveaux critiques..

Myriam Favier, Cheffe de Sous-Délégation du CICR dans le Nord-Kivu, explique : « Les familles confrontées à une insécurité alimentaire grave se trouvent là où les conflits prolongés, comme dans l’est de la RDC, rendent la production et l’acheminement de la nourriture extrêmement difficiles. A terme, l’effondrement de ces systèmes de production alimentaire finit par affaiblir les populations déjà vulnérables. Le respect du droit international humanitaire (DIH), essentiel pour la protection des civils lors de la planification et la conduite des hostilités, limite l’impact que les combats peuvent avoir sur la sécurité alimentaire des personnes en assurant, par exemple, l’accès aux champs et aux marchés, de même que l’accès des acteurs humanitaires aux communautés dans le besoin. »

Les populations civiles étant exposées à une situation combinant violences armées et insécurité alimentaire alarmante, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en coopération avec la Croix-Rouge de RDC, ont fourni une assistance alimentaire à plus de 112 600 personnes dans les zones affectées par les affrontements entre le 7 et le 29 octobre 2024.

Une civile du Nord-Kivu reçoit une assistance de la Croix-Rouge pour renforcer sa sécurité économique.

Le CICR continue d’engager les parties au conflit dans le Nord-Kivu sur l’application des règles du DIH lors de la conduite des hostilités et sur leurs obligations de protéger les civils et leurs biens.

Les actions du CICR pour renforcer la sécurité économique des populations du Nord-Kivu, en octobre 2024

Du 7 au 29 octobre 2024, 60 800 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres (25 Kg d’haricots ; 50 Kg de farine de maïs ; 10 L d’huile et 1 Kg de sel de cuisine) à Nyanzale, Katsiru et Kibirizi, dans le territoire Rutshuru ;

Du 19 au 26 octobre 2024, 28 700 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres à Bweremana, Bishange et Kashenda, dans le territoire de Masisi ;

Du 8 au 20 octobre 2024, plus de 23 000 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero. Cette assistance est la finalisation de la distribution d’aide alimentaire suspendue au mois de juin dernier à la suite de la progression des hostilités dans le sud du territoire de Lubero.




CAN Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024 : Tout savoir sur le tirage au sort

La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé les détails des procédures de tirage au sort pour la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2024, prévue au Maroc. Ce tirage se tiendra le 22 novembre 2024 au Centre Technique Mohamed VI, situé à Salé, à 20h00 (heure locale) 19h00 (heure en GMT).

Ce tournoi prestigieux rassemblera les 12 meilleures équipes africaines, réparties en trois groupes de quatre, offrant une compétition intense et passionnante.

Les équipes qualifiées et leur classement

Conformément au règlement, les 12 équipes qualifiées seront classées en quatre niveaux selon leur position au classement FIFA. Ce classement détermine la répartition initiale des équipes, garantissant une compétition équilibrée.

Niveau 1 : Maroc (pays hôte), Nigéria, Afrique du Sud

Niveau 2 : Zambie, Ghana, Tunisie

Niveau 3 : Mali, Sénégal, Algérie

Niveau 4 : RD Congo, Tanzanie, Botswana

Le Maroc, en tant que pays hôte, occupera automatiquement la position A1, tandis que l’Afrique du Sud, tenante du titre, sera en position C1. La troisième équipe du niveau 1 sera placée en position B1.

Les procédures de tirage détaillées

Le tirage au sort suivra une méthodologie rigoureuse afin d’assurer une répartition équilibrée et équitable. Trois pots distincts seront utilisés pour répartir les équipes des niveaux 2, 3 et 4 dans les groupes A, B et C.

Pot C (Niveau 4) :

Le premier ballon tiré ira dans le groupe A, position A4.

Le deuxième ballon ira dans le groupe B, position B4.

Le troisième ballon ira dans le groupe C, position C4.

Pot B (Niveau 3) :

Le premier ballon tiré ira dans le groupe A, position A3.

Le deuxième ballon ira dans le groupe B, position B3.

Le troisième ballon ira dans le groupe C, position C3.

Pot A (Niveau 2) :

Le premier ballon tiré ira dans le groupe A, position A2.

Le deuxième ballon ira dans le groupe B, position B2.

Le troisième ballon ira dans le groupe C, position C2.

Ce processus méthodique garantit une distribution homogène des équipes, favorisant des affrontements captivants dès la phase de groupes.

La 13ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies se tiendra du 5 au 26 juillet 2025 au Maroc, offrant une nouvelle opportunité de mettre à l’honneur l’excellence du football féminin africain.

Pour mémoire, l’Afrique du Sud, actuelle détentrice du titre, s’était imposée lors de la dernière édition, organisée également sur le sol du royaume chérifien en 2022.




La CAF désigne Andile Dlamini, Salima Mukansanga et Fatiha Laassiri comme assistantes officielles du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies Maroc 2024

La Confédération Africaine de Football (CAF) a l’honneur d’annoncer la désignation d’Andile Dlamini (Afrique du Sud), Salima Mukansanga (Rwanda) et Fatiha Laassiri (Maroc) en tant qu’assistantes pour le tirage au sort officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies (CAN Féminine) Maroc 2024.

Cette cérémonie prestigieuse se tiendra le vendredi 22 novembre 2024, au Centre Technique Mohammed VI à Salé, au Maroc, et débutera à 20h00 heure locale (19h00 GMT). L’événement, très attendu, sera retransmis en direct sur de nombreuses chaînes africaines et internationales, ainsi que sur la plateforme numérique de la CAF, CAF TV.

À propos des assistantes de ce tirage au sort :

Andile Dlamini (Afrique du Sud) : Figure incontournable de l’équipe sud-africaine victorieuse lors de la CAN Féminine CAF TotalEnergies 2022, Andile Dlamini s’impose comme l’une des gardiennes de but les plus talentueuses du continent. Avec son charisme et sa capacité à galvaniser ses coéquipières, elle a été un pilier fondamental dans la conquête du premier titre continental de l’Afrique du Sud, remporté au Maroc.

Salima Mukansanga (Rwanda) : Arbitre au parcours exceptionnel, Salima Mukansanga a marqué l’histoire en devenant la première femme à officier lors d’un match de la Coupe du Monde masculine au Qatar en 2022. Son inclusion témoigne de son rôle majeur dans l’essor du football africain et mondial, où elle continue d’exceller au plus haut niveau.

Fatiha Laassiri (Maroc) : Ancienne internationale marocaine, Fatiha Laassiri a porté haut les couleurs de son pays dans de nombreuses compétitions. Aujourd’hui reconvertie en entraîneuse et mentore, elle œuvre activement pour le développement du football féminin en Afrique du Nord, incarnant une figure inspirante pour les générations futures.

La CAN Féminine CAF TotalEnergies 2024, qui se déroulera du 5 au 26 juillet 2025, réunira les 12 meilleures sélections nationales d’Afrique pour un tournoi au sommet. Championnes en titre, les Sud-Africaines seront particulièrement attendues dans cette 13e édition, riche en promesses.

Les nations qualifiées pour la CAN Féminine CAF TotalEnergies Maroc 2024 : Maroc (pays hôte), Afrique du Sud (championnes en titre), Algérie, Botswana, RD Congo, Ghana, Mali, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Tunisie et Zambie




Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, présente ses condoléances à la famille de l’illustre figure du football sud-africain, Lucas Moripe

Le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, exprime avec une profonde affliction son émoi à l’annonce du décès de la légende du football sud-africain, Lucas Moripe.

Considéré comme l’une des plus grandes figures du football sud-africain, M. Moripe, qui a marqué de son empreinte les clubs du Pretoria Callies et des Orlando Pirates, s’est éteint dans les premières heures de ce mercredi 20 novembre.

Au nom de la CAF et en son nom propre, le Dr Motsepe adresse ses condoléances les plus émues à la famille de M. Moripe, à la Fédération Sud-Africaine de Football, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté du football sud-africain.

Puisse l’âme de M. Lucas Moripe reposer en paix éternelle.




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 053




Insécurité dans le Nord-Kivu : Le mandant de la SAMIDRC prolongé d’un an par les chefs d’États de la région.

Déployée au Nord-Kivu depuis le mois de mai 2023, le mandat de la mission militaire de la SADC en RDC, SAMIDRC a été prolongée d’un an. Ainsi en a décidé les chefs d’états membres de cette organisation régionale réunis ce mercredi 20 novembre 2024 à Harare au Zimbabwe à l’occasion du sommet extraordinaire des Chefs d’État et des gouvernements de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), dont a pris part le président congolais Félix Tshisekedi.

 

Les Chefs d’État ont également apprécié la reconnaissance exprimée par le Président Félix Tshisekedi envers le soutien manifesté de la SADC aux initiatives congolaises visant à rétablir la paix à travers « les sacrifices, le dévouement et l’engagement du personnel de la SAMIDRC en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans l’Est de la RDC », peut-on lire dans le communiqué final de ces assises.

 

Ce sommet qui a abordé plusieurs questions, notamment la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), avait pour but de faire une évaluation de l’engagement de la mission militaire de la SADC aux côtés des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette mission qui est d’appuyer les FARDC dans la défense de l’intégrité territoriale du pays face à l’agression rwandaise, menée via le groupe armé M23.

 

Depuis son déploiement en mai 2023, la SAMIDRC a reçu un mandat offensif pour combattre les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. Malgré sa collaboration avec la Monusco sur des opérations conjointes, le partage de renseignements et l’assistance technique, les résultats restent mitigés. La stabilisation de la région demeure un défi majeur.

 

Et pour sa part, le Président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa et Président du Zimbabwe, a souligné l’importance de garantir au peuple congolais une paix durable, condition indispensable au développement de toute la région.

 

La prolongation du mandat de la SAMIDRC marque la volonté de la SADC de renforcer son engagement dans la crise sécuritaire en RDC, alors que les efforts conjoints peinent encore à restaurer une paix durable.

 

 

 

 

Osée Kalombo