Protection des droits de l’enfant : L’UNICEF et partenaires  en marche de solidarité

Relativement à la première Conférence nationale pour l’élimination des violences à l’égard des enfants, le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo, a organisé le samedi, 26 octobre 2024, une marche de solidarité en soutien à la protection des droits des enfants congolais.

C’était  une marche très selecte, pas ouverte au grand public, mais très significative au regard de sa thématique. Elle a été une grande première dans la ville au regard de ce que les Kinois sont habitués.

Partie du rond point du boulevard colonel Tshatshi, situé entre Pullman Hôtels et Fade House, cette belle initiative combien interpellatrice sur la situation des enfants congolais, a débouché à la grande place des Evolués dans la commune de la Gombé, où le décor était bien planté à la taille de l’événement.

« Il s’agit d’une marche solidaire pour la protection de l’Enfant, pour que l’on puisse rappeler qu’une enfance sans violence est possible. C’est une marche pour la protection de l’enfant », avait lâché Ramatou Touré, chef du Programme Protection Enfant au bureau de l’UNICEF/RDC, visiblement un peu essoufflée après ces quelques pas de marche. C’était pendant derrière elle, l’ambiance était bon enfant pour le personnel de cette agence des Nations unies, ses partenaires  du Gouvernement congolais, de  la coopération nationale et internationale, mais aussi des leaders communautaires, religieux et de toute évidence les enfants, qui avaient pris part à cette marche.

«  Ce que l’on vise à  travers cette activité, c’est de sensibiliser la population, les communautés sur les droits de l’enfant, sur la protection  et la promotion des droits de l’enfant », avait-elle souligné.

«  Il était très important que nous prenions part à cette activité, parce que nous sommes partie prenante par rapport à l’organisation  de cette journée. Nous sommes partie prenante dans la lutte pour l’élimination des violences contre l’enfant », avait déclaré le Directeur chef de  Service de la Direction des Interventions sociales pour la Protection de l’Enfant du Ministère des Affaires sociales, Monsieur Kinsweme Bilenga Franklin.

Présente à la marche, la structure « Enfants reporters », a voulu apporter tout son soutien à tous les enfants, victimes de violences. C’est ce qu’a dit la jeune, Abigael Mwabe, encadreur des Enfants reporters. Et d’ajouter : « le thème de la conférence nationale Toyokana, c’est l’expression d’un ral-bol suite aux différentes violences que les enfants ont subies en République démocratique du Congo (…) L’enfant est victime de plusieurs violence que ca soit à l’école, à la maison ou encore dans la rue. Et donc, Toyokana, qui met un accent sur la jeune fille, dénonce ces violences afin de prendre des mesures pour mettre fin à ces types de violences ».

Prince Yassa




L’Asbl «  AVES » sensibilise les marchandes à la lutte contre la drépanocytose

La représentante de l’Asbl  « Un avenir, un espoir » (AVES) a sensibilisé plusieurs femmes, venus de tous les coins de la commune de Ngaliema mais aussi de Kintambo et les environs sur la lutte contre la drépanocytose, une des maladies les plus meurtrière dans le monde.

Elle était pleine comme un œuf, l’église «  La Vase d’honneur », située sur l’avenue Route de Matadi à Binza Ozone, qui avait servi de cadre à cette grande activité d’adhésion de près 70 femmes, toutes avec une activité en mains, à la noble cause de cette Asbl, qui intervient dans le domaine de la santé et économique.

S’exprimant à cet effet, sa représentante Mme Jenny Kilele Kabongo, a fait savoir qu’il était important d’expliquer à l’assistance ce qu’est AVES, ses objectifs…Avant de solliciter leur adhésion.

«  Nous venons d’entamer la première étape, qui était celle de l’adhésion des membres. Et donc, il était important de parler avec elles, leur présenter les objectifs, les attentes et les missions de notre Asbl, qui a deux volets d’interventions, à savoir : la santé et l’économie. Concernant la santé, nous sommes précisément dans la lutte contre la drépanocytose. Et donc, il était question de conscientiser les mamans sur cette maladie, qui tue énormément des gens à cause de l’ignorance. Etant le socle de la société, il était nécessaire   que les mamans aient l’information, de savoir comment se prévenir afin qu’à leur tour, elles puissent apporter l’information dans leur famille, à leur fille et garçon, ainsi qu’en parler à leur proches », a fait savoir la représentante de l’Asbl «  AVES ».

Sur le terrain, AVES n’a qu’une seule arme, la sensibilisation afin de prévenir les risques liés à cette maladie. Casser l’ignorance auprès surtout des jeunes, filles comme garçons, et passer l’examen d’électrophorèse, c’est le seul moyen pour prévenir la drépanocytose, qui tue près de 60 millions de personnes à  travers le monde.

« Elle n’est pas assez vulgarisée, les gens ne connaissent pas l’impact de cette maladie qui déstabilise les foyers et familles.   Elle fait dépenser beaucoup d’argent au couple. Et donc, c’est pour cette raison que nous avons voulu vraiment insister sur ça afin de réduire tant soit peu le taux de mortalité. Nous le faisons par la sensibilisation afin de prévenir cette maladie par le dépistage», a-t-elle ajouté.

Abordant le deuxième volet de «  AVES », sa représentante a fait savoir que l’Asbl soutient et accompagne les femmes entrepreneurs en vue d’élargir leurs marchés, d’accroitre leurs chiffres d’affaire par des formations et l’octroi de micro-finance.

« Nous avons remarqué que la plupart des femmes sont dans l’informel et évoluent avec des maigres revenus.  Et donc, nous avons examiné ce point afin de voir comment les aider relativement à nos objectifs pour accroitre leurs chiffres d’affaire. Parce qu’une femme formée, outillée deviendra compétente et autonome »,  a-t-elle déclaré Mme Jenny Kilele, visiblement très satisfaite de cette belle moisson réalisée.

Les sentiments étaient réellement partagés entre l’organisation et l’assistance, qui a trouvé en cette matinée  une belle opportunité pour voir ses capacités être renforcées en adhérant à l’AVES, mais aussi avoir l’information sur la drépanocytose. C’est ce qu’a dit Madame Hemeraude Nsungu, en ces termes : «  Je suis très contente de cette initiative et souhaite vraiment que notre Asbl aille de l’avant avec Dieu mais aussi avec un peu de courage et l’amour entre nous, parce que nous avons été longtemps dans l’ignorance sur le choix de partenaire sans tenir compte de l’examen d’électrophorèse, alors que c’est très important pour nous éviter des drépanocytaires dans les familles. Par rapport à mon activité, j’ai besoin de soutien aussi», vendeuse de braises et de pains.

Après cette première étape, l’Asbl prévoit une série de formations prévues pour le mois de novembre.

 

Prince Yassa




Devant le Parlement, Emmanuel Macron réitère le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a réitéré le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, mardi 29 octobre, lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement.

«Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue», a déclaré le Chef d’Etat français, reprenant la position claire et forte qu’il avait communiquée, dans son message adressé au roi Mohammed VI, à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

Le Président Macron s’est également engagé, au nom de la France, à «accompagner le Maroc dans les instances internationales», en soulignant que «le plan d’autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies».

«Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires au travers d’investissements, d’initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales», a-t-il affirmé devant les élus de la Nation.

Cette évolution significative de la position de la France est placée par le Président Macron dans le cadre d’un contexte régional qui doit privilégier la coopération et la concertation. Il a, dans ce contexte, expliqué que «cette position n’est hostile à personne. Elle permet d’ouvrir une nouvelle page entre nous, comme avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale, en Méditerranée, avec les pays voisins du Maroc et avec l’Union européenne».

En reconnaissant au Royaume ses droits immémoriaux, la France, à travers cette allocution historique de son président sous la coupole du Parlement, vient confirmer la profondeur qui lie les deux Etats et les deux peuples.

«Tout au long des décennies passées, le Maroc et la France sont demeurés des alliés fidèles dans les temps troublés et jamais la France n’a manqué au Maroc sur toutes les questions existentielles auxquelles il a fait face», a tenu à souligner le Président français.

«Le Maroc et la France ont aujourd’hui vocation à jeter les fondations d’un partenariat d’exception»

Parallèlement, le Président français a affirmé que le Maroc et la France «ont aujourd’hui vocation à jeter les fondations d’un partenariat d’exception renforcé entre nos deux pays, et proposer aux générations des 25 prochaines années ce nouveau livre lucide, lucide sur le passé, mais tourné vers l’avenir».

«À l’heure où nous avons, avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, décidé d’écrire un nouveau livre ensemble, je veux partager avec vous ma certitude que ces liens vont aller se renforçant sans cesse», a souligné le Président français, qui a tenu à exprimer ses remerciements à Sa Majesté le Roi «pour les paroles fortes qu’Il a prononcées ici même, le 11 octobre dernier, à l’égard de la France».

Rappelant que le Maroc demeure parmi les plus anciennes Monarchies du monde, Emmanuel Macron a souligné que le Royaume «avance avec confiance, cette confiance qu’il a en lui-même et qu’il porte en son Roi, la conscience que lui donne sa longue histoire et l’énergie d’une jeunesse nombreuse, pleinement désireuse d’accompagner son émergence».

Il a, dans ce contexte, mis en avant les valeurs de diversité, de dialogue et de tolérance, qui demeurent au cœur de l’identité du peuple marocain, de ses institutions et de sa Constitution. «L’Islam de tolérance promu par Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, forme un défi à toute forme d’extrémisme», a ajouté le chef d’Etat français, relevant que cette richesse du Maroc «est encore plus précieuse et digne de respect à l’heure où notre monde est déchiré par l’intolérance et par la guerre».

En réaffirmant les liens d’amitié unique entre le Maroc et la France, Emmanuel Macron a assuré que «25 ans sont passés depuis que Sa Majesté est devenu le Souverain du Royaume du Maroc, incarnant la continuité de l’une des plus anciennes dynasties du monde et l’un des visages de la modernité industrielle et technologique».

Il a dans ce sens souligné que «pour le prochain quart de siècle, se dessinent tous les enjeux et tous les possibles». Le Président français a, d’autre part, mis en avant les différentes facettes du partenariat d’exception liant le Maroc et la France. Il a, dans ce contexte, cité le partenariat en matière de sécurité et de lutte contre les trafics de toute nature «qui minent nos sociétés et menacent nos États».

Un nouveau chapitre de collaboration

Le Président français a, dans la même veine, mis en avant les nombreux secteurs porteurs où les deux pays engagent une coopération étroite, citant le développement du TGV, les industries culturelles et créatives où la France et le Maroc ont l’ambition «d’en faire un élément central d’attractivité mais aussi d’employabilité pour nos jeunesses».

Emmanuel Macron a, sur un autre registre, exprimé l’engagement de Paris à renforcer la coopération avec le Maroc sur la question de l’eau et de l’adaptation. Il, par la même occasion, salué les progrès réalisés par le Royaume dans ce domaine, soulignant que «le Maroc, à ce titre, a beaucoup à apprendre au reste du monde et c’est pourquoi je souhaite que les autoroutes de l’eau soient au cœur du One Water Summit qui sera organisé en fin d’année et que nous puissions vous accompagner sur ce chemin d’adaptation et de souveraineté inédit».

Le Président français a réaffirmé en outre la volonté de son pays de nouer avec le Maroc de nouveaux partenariats pour «les métiers de l’industrie, de la santé, du numérique, mais aussi pour ceux de l’agriculture, indispensables à la sécurité alimentaire de nos pays et du continent».

«Ce que j’appelle de mes voeux dans tous les domaines que je viens d’évoquer, c’est bien ce prochain livre de notre relation, pour reprendre les mots de Sa Majesté le Roi, qui n’hésite pas aussi à bousculer les acquis et les cadres classiques pour porter le plus d’ambitions possibles (…) Car je crois qu’au-delà de nos deux pays, ce nouveau livre emporte aussi la possibilité d’écrire une nouvelle page de l’avenir et du développement du continent africain», a-t-il relevé.

La France veut s’inspirer de l’action du Maroc en Afrique

Le président français a affirmé, par ailleurs, que son pays souhaite s’inspirer de l’action du Maroc en Afrique, notamment dans la région du Sahel. La stabilité du Maroc, son ouverture et son développement sont des «atouts inégalables que nous reconnaissons à leur juste valeur et qui peuvent inspirer bien des initiatives communes», dans ces régions.

Emmanuel Macron a tenu, à cette occasion, à exprimer l’engagement de la France à bâtir des relations renouvelées avec les peuples et les Etats de l’Afrique, relevant que le Maroc, «par sa géographie, par son histoire, par sa culture, par la vision de ses Souverains, affirme depuis longtemps sa vocation de plateforme, de truchement, de chemin singulier». Il a, dans ce contexte, mis l’accent sur le besoin pour l’Afrique d’une stabilité respectueuse des peuples et de projets de développement pour la jeunesse africaine.

Comptant sur cette nouvelle stratégie où la France et le Maroc pourront œuvrer dans cette région, le Président français a affiché la volonté de son pays de «bâtir une stratégie partenariale nouvelle». Ce nouveau partenariat avec l’Afrique est celui que «nous voulons construire ensemble», à travers tout le continent, par l’éducation, l’agriculture, les projets écologiques, le numérique et l’énergie, a-t-il poursuivi.

Face aux défis du siècle, le président français voit dans le lien d’amitié unique entre Paris et Rabat une «opportunité historique», voire «un devoir stratégique» de construire entre les deux pays, mais aussi entre l’Union européenne et le Maghreb, et au-delà l’Afrique, «un projet qui offre à nos peuples, à nos économies, la possibilité d’une prospérité, d’une sécurité, d’un horizon absolument nouveau».

Par Le360 (avec MAP)




SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron signent à Rabat la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont signé, lundi au Cabinet Royal à Rabat, la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Royaume du Maroc et la République française, en vue de permettre aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

Voici le texte de cette Déclaration :

” 1. – Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, et Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont décidé, à l’occasion de la visite d’Etat que celui-ci effectue au Maroc du 28 au 30 octobre 2024, d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire entre la France et le Maroc, en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un “Partenariat d’exception renforcé”.

2. – Les deux Chefs d’Etat ont marqué leur ambition commune que ce partenariat entre la France et le Maroc reflète :

– la profondeur des relations entre les deux pays, qui sont ancrées dans l’histoire et des liens humains et culturels d’une exceptionnelle richesse et qui forment le socle de leur amitié et de leur coopération depuis plusieurs décennies ;

– leur volonté partagée de construire sur les acquis et les complémentarités du partenariat pour le projeter de manière irréversible vers une nouvelle phase, dans des secteurs stratégiques répondant aux transformations des deux pays comme aux bouleversements du contexte régional et international ;

– leur souhait de doter les relations franco-marocaines d’un cadre stratégique global, stable et pérenne, à travers un partenariat robuste et tourné vers l’avenir, porté au plus haut niveau de chacun des deux Etats, impliquant toutes leurs composantes et se déployant de manière concrète, dynamique et innovante, pour répondre aux aspirations des générations présentes et à venir ;

– leur résolution à agir en tant que partenaires stratégiques dans tous les domaines, notamment le dialogue politique, le partenariat économique et les échanges humains ;

– leur reconnaissance de l’apport précieux des collectivités territoriales, des institutions représentatives, des opérateurs économiques, de la jeunesse et de la société civile, ainsi que des Marocains établis en France et des Français établis au Maroc, et leur volonté de renforcer encore leur contribution au partenariat ;

– leur désir que ce “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France permette aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

3. – Les deux Chefs d’Etat ont également réaffirmé que l’action conjointe de leurs pays sur les plans bilatéral et international resterait fondée sur les principes suivants : la relation d’Etat à Etat, l’égalité souveraine, la non-ingérence dans les affaires intérieures et les choix de politique étrangère, le respect des engagements pris, la confiance, la transparence, la consultation précoce, la solidarité et la responsabilité de chacun envers l’autre.

4. – Ils ont souligné leur attachement à ce que le “Partenariat d’exception renforcé” soit mis au service de trois grands objectifs :

– la consolidation de la convergence politique et stratégique entre le Maroc et la France pour leur permettre de mieux faire face ensemble aux grands défis de notre temps ;

– l’approfondissement et la modernisation de leur partenariat au bénéfice du développement économique, de la cohésion sociale et de leur autonomie stratégique ;

– la poursuite du renforcement de leur coopération privilégiée en matière de liens humains, de capital humain et de culture, ancrée dans une francophonie de valeurs et d’ouverture.

 

5. – Ils ont, en particulier, identifié plusieurs secteurs stratégiques susceptibles de faire l’objet d’une attention renforcée et d’un effort plus important : la sécurité sanitaire et la production de vaccins; l’eau et la gestion des ressources hydriques; l’agriculture, la gestion forestière et la sécurité alimentaire; le renforcement des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes et la mobilité urbaine; la connectivité, la transition énergétique et les énergies renouvelables; l’intelligence artificielle; la coopération sécuritaire et de défense; la coopération en matière d’éducation, de recherche scientifique et de formation universitaire; la coopération culturelle, notamment en matière d’industries culturelles et créatives et de patrimoine; la coopération en matière de sport et d’organisation de grands événements, dans le sillage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et dans la perspective de la Coupe du monde de football en 2030.

Les deux Chefs d’Etat se félicitent de la coopération ambitieuse qu’ils ont établie et renforcée en matière de migrations et appellent à la construction d’un agenda global dans ce domaine, incluant à la fois la facilitation des mobilités légales, la lutte contre l’immigration irrégulière et la coopération en matière de réadmission et de prévention des départs, ainsi que le renforcement de la coordination entre les pays d’origine, de transit et de destination, sur la base du principe de la responsabilité partagée.

Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont souligné l’importance centrale, dans leur dialogue stratégique bilatéral, de l’Afrique et de l’Atlantique, des relations euro-méditerranéennes et du Proche et Moyen-Orient. Ils sont convenus de développer leur concertation, en vue de promouvoir des initiatives communes visant à contribuer ensemble, en lien avec les pays concernés, à la sécurité, à la stabilité et au développement de ces régions. Le Président de la République salue les actions importantes menées par Sa Majesté le Roi pour la stabilité et le développement de l’Afrique et les Initiatives Royales lancées à cet effet. Sa Majesté le Roi suit de près les efforts importants de la France pour renouveler le partenariat entre la France, l’Europe et les pays africains et l’adapter aux défis du 21ème siècle dans un esprit de respect et d’intérêt mutuels.

Sur le plan international, les deux Chefs d’Etat ont affirmé avec force leur volonté de contribuer ensemble au règlement des crises que traverse la communauté internationale, qu’il s’agisse de répondre à l’aggravation de la conflictualité et à l’affaiblissement de la règle de droit ou de mieux protéger les biens publics mondiaux (climat, environnement, biodiversité, océans), en particulier en Afrique et dans l’espace euro-méditerranéen.

6. – Les deux Chefs d’Etat sont convenus de superviser directement le suivi du “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France. Ils en fixeront les priorités et donneront les impulsions nécessaires à son plein déploiement. Ils suivront régulièrement, y compris en se réunissant en tant que de besoin, les progrès du “Partenariat d’exception renforcé”. Ils sont convenus de désigner un comité stratégique de suivi, paritaire et restreint, chargé de formuler toute proposition de nature à permettre l’approfondissement continu du “Partenariat d’exception renforcé”. Le comité complètera, sans les remplacer, les instances préexistantes de pilotage des coopérations bilatérales.

7. – Les deux Chefs d’Etat ont souligné que le “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France avait vocation à être mis en œuvre dans le champ d’application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté, dans laquelle le Président de la République a souligné : “je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. […] Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le Président de la République a, en particulier, réitéré son attachement à ce que la France continue d’accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social de cette région, au bénéfice des populations locales”.

Au terme de la cérémonie de signature, SM le Roi a remis un présent à Son illustre hôte.

Ont assisté à la cérémonie de signature de la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France, du côté marocain, M. Fouad Ali El Himma, Conseiller de SM le Roi, M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Mme Samira Sitaïl, ambassadeur de SM le Roi en France, et du côté français, M. Emmanuel Bonne, Conseiller diplomatique du Président de la République, M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et M. Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.




Nord-Kivu : Le Directeur Général de la Regideso SA s’imprègne du « Projet Goma Ouest » financé par la Banque Mondiale

C’est dans la soirée de samedi que le Directeur général de la régie de distribution d’eau, Regideso S.A a foulé le sol de la ville de Goma au Nord-Kivu. Au bas de la passerelle pour l’accueil, c’est David Angoyo Rutiya, directeur régional de cet établissement public, entouré de plusieurs cadres et David Tshilumba Mutombo est arrivé au chef-lieu de la province, en vue de discuter avec la Direction Régionale de la matérialisation du projet denommé “Goma Ouest” et d’autres projets de développement intégral au profit de la population qui a longtemps fait face au problème criant de pénurie d’eau, résolu progressivement grâce à l’implication de la direction générale par l’entremise de l’ingenieur David Angoyo Rutiya. Ce projet financé par la Banque Mondiale vise notamment l’accroissement de la production d’eau afin de couvrir les besoins de la population. Le projet du Budget 2025 en pleine élaboration par les différents chefs d’agences, figure également dans l’agenda du directeur général de la régie de distribution d’eau. Au coeur de cette rencontre avec ces responsables des agences, David Tshilumba Mutombo abordera certaines questions liées à la croissance de la Regideso. Il a en outre précisé que plusieurs projets inscrits dans le cadre de la résolution du problème d’eau potable à Goma financés par la Banque Mondiale, l’USAID ainsi que d’autres partenaires au développement du Gouvernement central seront bientôt exécutés. Il a rassuré que le DN 500 posé par Mercy Corps et qui actuellement pose des sérieux problèmes sera bientôt remplacé pour assurer efficacement la desserte en eau potable, dans la ville de Goma et y accroître la capacité de production.

 

 

 

Marti Dacruz




Vital Kamerhe prend part à la clôture des travaux de la Commission Ecofin à Béatrice Hôtel

Aussitôt rentré à Kinshasa avec dans sa gibecière, le poste de Vice-Président de la Conférence des Présidents des Assemblées législatives africaines (CoSPAL), qui s’est tenue à Accra au Ghana, une victoire diplomatique sur le continent, le speaker de la chambre basse du Parlement, le professeur Vital Kamerhe a pris la direction de Béatrice Hôtel pour suivre de près les conclusions des travaux de la Commission Économique et financière de l’Assemblée nationale sur l’examen de la loi des finances rectificative du budget exercice 2024 et le projet de loi portant reddition des comptes exercice 2023.

Dans sa prise de paroles, le Président de l’Assemblée nationale a remercié tous les membres de la commission Ecofin pour le travail abattu.

L’honorable Guy Mafuta, président de la Commission, après avoir présenté le rapport général, a précisé que sa Commission a attiré son attention particulière sur les secteurs vitaux notamment la santé et l’éducation.

“La Commission économique et financière a travaillé pour l’intérêt de l’avancement de notre pays. Les collègues étaient là, toujours à temps et durant 10 jours pour que les congolais soient traités équitablement, la santé et l’éducation ont attiré notre attention”, a déclaré le président de l’Ecofin.

Parmi les recommandations, nous citons le respect des affectations des ressources budgétaires et l’équilibre dans leurs taux d’exécution, la réduction de train de vie des institutions, l’équité et la justice pour l’amélioration des vies de tous les congolais.

C’est tard dans la soirée que les honorables membres de la Commission économique et financière ont clôturé les travaux de l’examen de la loi portant sur la reddition des comptes et le projet de loi des finances rectificative de l’exercice 2024.

Le rapport à été adopté par tous les membres de la Commission et renvoyé à la grande plénière du mardi 29 Octobre 2024 pour le vote.




Reprise des élections à Masimanimba : La population du secteur de Kitoy sensibilisée

Le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kwilu, Mme Georgine Vandame Ikwampofia, accompagnée de Mme Fatou Todinga, chargée du monitoring à la Direction de la Communication du Secrétariat Exécutif National de la CENI, a organisé le dimanche 27 octobre 2024, à Kitoy, une sensibilisation des électeurs en vue de la reprise des élections des députés nationaux et provinciaux prévues pour le 15 décembre 2024.

Après avoir présenté les membres de la délégation de la CENI, l’administrateur du territoire de Masimanimba, Emery Kanguma, qui les accompagnait, a, dans son discours d’introduction, fait le point sur le processus électoral avant l’annulation des scrutins pour la députation nationale et provinciale dans ce territoire et a exhorté la population à se mobiliser pour une participation massive à ce scrutin.

La Secrétaire Exécutive Provinciale (SEP) du Kwilu a, pour sa part, expliqué à la population l’option retenue par la CENI pour la reprise de ces élections législatives nationales et provinciales, insistant sur la nécessité que le territoire de Masimanimba ait ses représentants aux niveaux national, provincial, sénatorial, ainsi qu’un gouverneur et un vice-gouverneur. Elle a également averti la population que des poursuites judiciaires seront engagées contre quiconque tenterait de perturber le bon déroulement de ces élections, rappelant que la CENI est déterminée à proclamer vainqueurs les candidats réellement élus. Elle a également sensibilisé la population de Kitoy à éviter toute forme de violence et de vandalisme envers le matériel électoral.

Concernant le dispositif sécuritaire, Mme la SEP a précisé que chaque site de vote sera encadré par un minimum de cinq éléments de la Police Nationale Congolaise. Il est important de noter que le territoire de Masimanimba compte 231 sites de vote.

Prenant la parole à son tour, Mme Fatou Todinga a sensibilisé la population à la consultation des listes électorales et à la délivrance de duplicatas des cartes d’électeur. Elle a informé la population que les opérations de consultation des listes des électeurs et de délivrance des duplicatas ont débuté au chef-lieu du territoire le 22 octobre 2024 et seront étendues aux dix secteurs du territoire, afin d’éviter de longs déplacements jusqu’au chef-lieu. Elle a précisé que seuls les électeurs de Masimanimba, enrôlés lors de la révision du fichier électoral de 2022-2023 et munis de leur carte d’électeur, pourront consulter les listes électorales aux sites de vote où chacun a obtenu sa carte. La délivrance des duplicatas se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le 14 décembre 2024.

Les listes électorales sont affichées dans les sites de vote. En cas d’omission, le responsable de l’établissement (préposé à l’affichage, préfet ou directeur) se chargera de recevoir les réclamations et de les transmettre à la hiérarchie de la CENI. Cette opération durera 30 jours.

Enfin, après ces échanges sur les questions sécuritaires et logistiques, les intervenants ont également abordé la question du recrutement du personnel temporaire. La CENI est résolument engagée à sensibiliser davantage la population pour qu’elle s’approprie le processus électoral.




Exposition scientifique et technologique 2024 : la China State Construction Engineering Corporation promet de contribuer au développement du secteur de construction

L’exposition scientifique et technologique, CSCEC 2024, se poursuit à Beijing, en Chine. Organisée par la China State Construction Engineering Corporation, cette foire présente les dernières avancées en matière de développement urbain durable et de technologies de construction.

Cette édition de l’exposition scientifique et technologique se tient sous le thème « La technologie permet une vie meilleure, l’innovation mène la construction chinoise ».

Divisée en trois domaines thématiques principaux à savoir : « Construire une ville harmonieuse, Élargir un environnement de vie heureux et Promouvoir la construction chinoise, la CSEC 2024 comprend sept zones d’exposition axées sur la ville habitable, la ville résiliente, la ville intelligente, la ville verte et à faible émission de carbone, la bonne maison, la construction intelligente et les grands projets de construction. C’est aussi une occasion de présenter 167 innovations en matière de numérisation, d’industrialisation et de développement intelligent du secteur de la construction.

L’espace thématique « Construire une ville harmonieuse » expose des technologies innovantes telles que des solutions complètes de systèmes de traitement de l’environnement des bassins versants, des équipements de purification de l’eau par séparation supermagnétique et des matériaux de stabilisation des métaux lourds efficaces et à large spectre qui contribuent à des terres plus propres, une eau plus claire, des arbres plus verts et des fleurs plus parfumées.

Dans l’espace thématique « Développer un environnement de vie heureux », des modèles de bâtiments verts et à faibles émissions de carbone ont été exposés.

L’exposition scientifique et technologique profite également de cette foire pour présenter une maquette du bâtiment qui produit de l’électricité avec un mur-rideau photovoltaïque léger de la série LIGHT, ainsi qu’une gamme de technologies et de produits de construction qui améliorent la vie quotidienne.

Cette entreprise chinoise promet de continuer, à l’avenir, à déployer des efforts et à contribuer au développement du secteur de construction.

Notons que China State Construction Engineering est connue en RDC pour avoir construit le Stade des Martyrs à Kinshasa. Elle a été récemment choisie par l’hôtel de Ville de Kinshasa pour construire une nouvelle extension de la capitale congolaise.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




Clôture en beauté de la Journée George Williams, père fondateur de l’Ymca-Ywca

Le samedi 26 octobre 2024, le siège national de Young Men’s and Young Women’s Christian Association ‘’Ymca-Ywca/RDC’’ Association Chrétienne de jeunes Gens et Association Chrétienne féminine, a servi de cadre à la clôture de la journée ‘’George Williams’’, père fondateur de cette association. A cette occasion, elle a commémoré ainsi le 203è anniversaire de sa naissance sur la terre des hommes. Sir George Williams

était né le 11 octobre 1821.

Sur le lieu, on a noté la présence de : M. Charles Kisie (Pasteur), conseiller chargé de l’œcuménisme, Mme Habi Ndilu, conseillère en charge du social, Jean-Paul Katema, conseiller provincial des présidents Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa, la délégation de l’Utraco, des chefs des services communaux de la jeunesse de la ville province de Kinshasa, des membres du bureau du conseil exécutif national de Ymca-Ywca/RDC, du représentant de présents le représentant du : Procureur près le Parquet de Grande Instance de Kalamu, du chef de Division Urbaine de la justice et de l’Asbl Dynamique Judith Suminua.

Condensé du discours de M. Lomboto Dieudonné, président provincial de l’Ymca-Ywca à la clôture de la journée ‘’George Williams’’

Il a remercié l’assistance pour leur présence ce samedi 26 octobre 2024, le jour où sa structure clôture officiellement les activités prévues de la journée George Williams, à l’honneur du père fondateur de l’Association Ymca-Ywca/mondiale, il a cité : Sir George Williams. Et de renchérir : La date du 11 octobre dernier était uniquement réservée à un culte œcuménique d’action de grâce, pendant lequel nous avons médité sur sa vie, son œuvre et sa vision pour la jeunesse et l’avenir de l’humanité’’.

M. Lomboto Dieudonné a demandé ensuite à l’assistance de garder une minute de silence en mémoire de notre compatriote Jean Jacques Mutombo Dikembe qui venait de nous quitter il y a quelques jours. Ce dernier fut le porte-étendard de notre pays au plus haut niveau du basket-ball mondial. Pourquoi

parler de Mutombo Dikembe ?

Ce stadium Ymca fut construit en 1980. Il a vu éclore le talent de ce jeune basketteur, le feu follet de BC Onatra, lors des compétitions officielles de basket-ball, avant d’aller éclater aux Etats-Unis d’Amérique, au NBA précisément. C’est pour nous Ymca-Ywca, une grande fierté. Car le basket-ball et le volley-ball sont les deux disciplines sportives créées par les membres d’Ymca, notre association. Il en est de mêmes pour la Croix-Rouge et le scoutisme’’.

Et M. Lomboto de faire remarquer : ‘’L’activité de ce jour rentre dans le cadre de la renaissance et de la visibilité de Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa dont on ne parle plus ou pas du tout et ce, depuis plusieurs décennies. Oui, c’est aujourd’hui, le jour du réveil d’un long sommeil dans lequel était plongée l’Ymca-Ymca/ville province de Kinshasa. Nous voulons que les kinoises et kinois sachent que l’Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa existe et doit s’engager dès aujourd’hui à jouer pleinement son rôle en tant que province pilote comme par le passé et sortir de l’annonymat.

Ymca-Ywca en RDC, longtemps réservée exclusivement aux seuls colons blancs, s’ouvrit à la population autonome indigène, à l’initiative de six soldats anciens combattants de la force publique, Pierre Nkanu (Canon) et ses amis, revenus de la deuxième guerre mondiale au Moyen-Orient, aux côtés des troupes belges. Emerveillés par l’accueil qui leur fut réservé par les amis des Ymca de ce coin du monde, ils décidèrent de l’implanter au pays, ne sachant pas qu’elle existait déjà.

De retour au pays en 1947, ils commencèrent à se réunir à la paroisse protestante de Lisala, dans la commune de Kasa-Vubu et à recruter des membres.

Cette situation a plu aux colons amis des Ymca, ayant compris leur besoin, ils s’impliquèrent totalement en leur proposant différentes formations et en leur construisant des infrastructures pour le fonctionnement avec le concours des Amis des Ymca Européens’’.

Plaidoyer pour la récupération des patrimoines de l’Ymca-Ywca spoliés

Dieudonné Lomboto de révéler : ‘’Et depuis, Ymca-Ywca/Congo Belge oeuvra comme partenaire privilégié du pouvoir public. Elle assurait l’encadrement spirituel, moral-intellectuel et physique des jeunes et apportant le secours innombrable en faveur des personnes vulnérables depuis l’époque où le ministère de la jeunesse, de sport et Loisirs, des Affaires sociales et Actions Humanitaires n’existaient pas encore. Véritable monstre à plusieurs têtes, Ymca-Ywca/Congo-Belge est toujours intervenue pour le bien de la population autochtone indigène congolaise, dans les domaines d’activités ci-après, qui constituent sa Mission globale essentielle :

1. Evangélisation, qu’est la première mission, 2. Education et formation, 3. Santé, actions sociales et humanitaires, 4. Développement communautaire, 5. Agropastorale, 6. Information, communication et Médias public, 7. Droits de l’homme et de l’enfant, 8. Jeunesse, sport et Loisirs, culture et Arts, 9. Femme et Famille, 10. Environnement, eau et Forêt, 11. Migrants et Réfugiés et 12. Gestion des catastrophes.

Ainsi, pour se procurer les moyens d’auto-financement pouvant lui permettre de réaliser les activités liées à sa mission, l’association développa des programmes sociaux avec :

1. La construction des infrastructures d’utilité publique et à usage communautaire, résidentiel et éducatif.

2. création des écoles classiques et des Centres de formations professionnelles et artisanales.

3. Des foyers sociaux pour l’apprentissage des femmes dans les arts culinaires, au tricotage, à l’alphabétisation et des écoles ménagères pour les femmes.

4. Des centres médicaux, des restaurants et des cantiques populaires etc. Pour les enfants défavorisés, des personnes vulnérables et démunies.

5. Des Brigades agricoles pour relever la production et soutenir la sécurité alimentaire.

6. Des Brigades d’assainissement pour la salubrité du milieu etc.

Tout cela n’est plus à ce jour qu’une simple citation et n’existe plus que dans les souvenirs. Car tout a été spolié ou désaffecté. Et ne permet plus à notre association d‘avoir les moyens de sa politique.

Cette situation est générale pour toutes les Ymca-Ywca des provinces de la RDC où ses patrimoines sont partagés comme des biens sans maître et sans protecteur.

Et M. Lomboto Dieudonné termina son discours en déclarant ce qui suit : ‘’Nous, Ymca-Ywca souhaitons que le processus de récupération des patrimoines de Ymca-Ywca/RDC amorcé il y a quelques années puisse aboutir à des résultats probants jusqu’à la fin pour qu’en suite, l’on commence également dans d’autres provinces du pays et particulièrement dans la ville province de Kinshasa, miroir de la RDC’’.

La remise des diplômes à quelques personnes a mis fin à

la cérémonie.

Antoine Bolia




ANICNS réunit tous les acteurs et parties prenantes au développement de la Santé Numérique en Rdc

Le jeudi 24 octobre 2024 au Fleuve Congo Hôtel, l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique de la Santé, ANICNS, a réuni autour d’une table ronde tous les acteurs et parties prenantes au développement de la Santé Numérique en République Démocratique du Congo, sous la coordination du Conseil National de la Couverture Santé Universelle, avec comme objectif principal la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan d’Architecture d’Entreprise en santé numérique développé sous la supervision de l’agence.

Le Directeur Général de l’ANICNS, Jean Thierry Kalombo, a tout d’abord rappelé la mission et les réalisations de l’ANICNS. Cependant, le moment clé de ladite table ronde a été caractérisé par l’engagement des partenaires techniques et financiers notamment en ce qui concerne le soutien au développement et à l’implémentation des chantiers prioritaires en santé numérique dont :

l’évaluation de l’ancien plan stratégique et le développement de la nouvelle stratégie nationale en matière de santé numérique ; la mise en place des systèmes de surveillance et d’alerte sanitaire numérique ; l’adoption du Dossier Electronique de santé ; la gestion digitalisée des stocks des médicaments ; Le renforcement de l’analyse et de la visualisation des données pour une prise de décision éclairée ; la formation et le renforcement des capacités du personnel de santé sur l’utilisation des outils digitaux