« Avec Kadima à la CENI, le gagnant ne gagnera pas et le perdant sera illégalement proclamé vainqueur » (La CASE)

Avec Kadima à la CENI, le gagnant ne gagnera pas. La CASE demande au candidat de l’Union sacrée à l’élection présidentielle d’éviter de se faire proclamer par M. Kadima que l’opinion a déjà stigmatisé comme praticien de la falsification des résultats des votés.
Comme dans ses habitudes, M. Simaro Mbayo Ngongo, président la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), pense que la déclaration de M. Denis Kadima selon laquelle : “Le scénario de ne pas organiser des élections est plus catastrophique que d’avoir un ou deux partis politiques qui ne participent pas”, est une expression d’immaturité électorale qui ressemble à une déclaration de guerre contre le peuple congolais.
« Une autorité électorale ne décrète pas l’exclusion des partis politiques dans une compétition qu’elle est censée arbitrer. En exprimant son choix d’organiser des élections par défi contre le peuple, Denis Kadima désigne son choix d’exclure l’opposition de la compétition électorale », dit-il.
Ainsi, la CASE rappelle à M. Kadima que son gangstérisme électoral sera combattu par tous les moyens légaux à tous les niveaux. Si la CENI croit s’appuyer sur les feux d’artifices des Jeux de la Francophonie pour justifier son penchant en faveur du pouvoir, elle devra déchanter. Car, QUAND ON PAIE DES APPLAUDISSEURS DE PUBLICITÉ ÉLECTORALE, CEUX-CI NE REPRÉSENTENT PAS LA POPULATION.
La CASE note que la CENI désillusionnée par le pourrissement de sa réputation au sein de l’opinion internationale après qu’elle ait accumulé des revers désespérément inguérissables, devient un danger public. Tout scrutin piloté par M. Denis Kadima sera une négation électorale catastrophique qui plongera la République Démocratique du Congo dans le chaos.
Car avec Kadima À LA CENI, LE GAGNANT NE GAGNERA PAS et LE PERDANT MÊME S’IL EST CONNU DE TOUS SERA ILLÉGALEMENT PROCLAMÉ VAINQUEUR en application du Plan de Fraude électorale concocté par le parti présidentiel qui ne jure que par la victoire imposée de son candidat.
C’est ainsi que la CASE rappelle au candidat de l’Union Sacrée que toute proclamation des résultats électoraux par M. Denis Kadima ne lui sera pas bénéfique étant entendu que le schéma de fraude emprunté par la CENI est connu de tous.