Avec un parcours élogieux dans sa vie civile comme militaire: Gilbert Kabanda décoré “ambassadeur des nations” l’OASP

Scientifique, universitaire, chercheur, haut galonné dans l’armée zaïroise et congolaise jusqu’il n’y a pas longtemps Général major à la retraite, Gilbert Kabanda a un parcours très long et riche, et même exceptionnel ; de quoi susciter des convoitises. Et comme si cela ne suffisait pas, le docteur Kabanda y est entré désormais dans le panthéon de la catégorie admirable et enviable celle des “ambassadeurs de la paix”, du reste au jour d’aujourd’hui de plus en plus galvaudée en République Démocratique du Congo. Ainsi qu’en témoignent quelques têtes pensantes des institutions ou établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Beaucoup parmi eux font partie de l’Observatoire africain pour les sanctions positives (OASP), qui a des accointances sérieuses avec le siège basé à Genève et qui a entériné le choix porté sur Gilbert Kabanda après un casting très rigoureux en la matière.

Pour le professeur André Kabwit : “le lauréat du jour, homme discret, mais très profond, avait écrit un document appréciable, approuvé au Conseil des ministres, et il y a six points de document qui avaient attiré particulièrement mon attention. Il s’agit du premier point parmi les six qui dit : “le chef militaire, nanti d’une éthique, d’une déontologie professionnelle élevée est couplée à une bonne formation technique et scientifique”. C’est entre autre, le gage qu’il faut pour gagner la guerre. Deuxièmement, des troupes bien formées, entraînées, en nombre suffisant ; troisièmement, une logistique et des finances à la hauteur de l’opération ; quatrièmement, une opération civilo-militaire alliance armée-peuple permanente et bien conduite ; cinquièmement une défense civile performante ; enfin, une bonne diplomatie de défense techniquement animée par des officiers maîtrisant à la fois les langues françaises et anglaises que l’informatique”.

Et d’ajouter : “C’est le tour de son Excellence Gilbert Kabanda, ministre de la République, le degré de l’humanisme qui est le sien est incomparable ; il est la lumière incandescente d’une société de dialogue, de justice et de paix. Infatigable ouvrier au service du prochain, cofondateur d’une société de justice, d’équité et de créativité. Il est l’arc-en-ciel du soleil levant du continent africain. Son amour de l’action et des oeuvres plaide pour la reconnaissance telle que celle que nous venons de délivrer maintenant”.

“Nous, professeurs dans différentes universités, membres du jury de l’OARSP, sommes convaincus que le choix du président de la République, d’abord de vous avoir désigné comme ministre de la défense nationale, et de vous confier maintenant les responsabilités à la recherche scientifique, ce choix était bien réfléchi et bien fondé. Vous méritez la postérité, de porter pour le titre honorifique, le titre d’ambassadeur des nations”, a lancé le professeur Kabwit.

Des recommandations ont été également faites au lauréat Gilbert Kabanda

Il s’agit notamment de : “nous vous demandons de rester respectueux des moins du pays que de l’international ; nous vous demandons aussi de vous abstenir des anti valeurs qui risquent de provoquer la déchéance du titre que nous avons l’honneur de vous conférer ce jours car c’est désormais, tous les réseaux sociaux qui ont les yeux braqués sur vous pour toute éventualité ; nous souhaitons aussi que vous puissiez garder le cordon ombilical avec le comité de l’OARSP pour des actions de solidarité et rencontres avec des officiels”.

Comme on le voit, cette date du 25 mars 2023 inscrite en lettres d’or de l’OASP est un grand jour pour le lauréat nominé ce jour. En fait, qui est-il ce grand personnage très marquant dans les milieux universitaire ; scientifique de la médecine et de la recherche ; de la communauté militaire ; de la politique et de la diplomatie au sein de l’opinion congolaise, voire extra congolaise..

Ici, le professeur Mwene Batende éclaire : “Né à Bukavu, province du Sud-Kivu, à une année juste après la deuxième guerre mondiale, soit en 1946, en ce personnage il y en a deux : il est civil mais aussi militaire. Il a étudié avec des personnalités telles que le professeur Samba Kaputo d’heureuse mémoire. Il a été inscrit à l’université Lovanium, et c’est là qu’il a décroché le diplôme de docteur en médecine, chirurgie et accouchement, avec mention distinction, et a ete directement retenu comme assistant”.

Et d’ajouter : “Gilbert Kabanda c’est quelqu’un qui avait un idéal, c’est ainsi qu’il est allé faire des études postuniversitaires quelque part. Et c’est à Rome en Italie qu’il est allé, et là, il a obtenu un diplôme de spécialiste en médecine aéronautique et spatiale, avec mention distinction”.

“Du côté des études militaires, Gilbert Kabanda était inscrit en 1971, au centre d’instructions du Camp Colonel Tshatshi, et là, il avait obtenu le brevet de sergent de l’armée nationale congolaise. De 2017 à ce jour, il est président du Conseil Médical de l’Aviation au ministère des Transports et voies de la Communication. De 2021 à ce jour, il a été ministre de la défense nationale et ancienne combattants. Et comme notre Chef de l’Etat sait que c’est un chercheur, il l’a nommé comme ministre de la recherche scientifique et innovation technologique”, a étalé le professeur Mwene Batende au sujet de Gilbert Kabanda Kurhenga.

L’autre moment fort ce jour au palais du peuple qui a abrité cet événement et même le point d’orgue, c’était la prise de parole significative du récipiendaire de cette très haute distinction très distinction honorifique qui n’est autre que Docteur Gilbert Kabanda. Ces mots sont ressentis comme son message de sensibilisation et mobilisation à tous les cadres indistinctement aux responsabilités dans la conduite des affaires de l’État à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie nationale.

“Puisqu’il s’agit d’une distinction honorifique morale que j’accepte humblement, en espérant qu’il va m’inciter à être de moralité meilleure, je voudrais plutôt dire à travers l’assemblée qui est autour de moi, que la guerre que nous connaissons, je viens d’être déchargé de mes fonctions de ministre de la défense nationale, ne connaîtra pas sa fin tant que cette immoralité persiste parmi nous tous, responsables de ce pays. Car, en examinant tous les régimes depuis l’antiquité jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas une nation devenue grande, prospère sur fond d’immoralité”.

A lui d’ajouter : “Comme le Congo a été voulu par Dieu comme un paradis, vu tout ce que Dieu a mis sur le sol, dans le sous-sol de ce pays, la première valeur que nous devons cultiver pour traduire cette volonté de Dieu en réalité, avant les valeurs scientifiques, politiques et autres valeurs, c’est la moralité dans la gestion des affaires de la communauté ; et la distinction que vous me donnez aujourd’hui, m’interpelle dans ce sens-là, que je dois améliorer ma moralité dans mes responsabilités aussi bien étatique que sociale et communautaire”.

Comme d’ailleurs, il l’a consigné lui-même en signant le livre d’or de l’OASP.

Signalons que l’Observatoire africain de la sanction positive est une association internationale de droit congolais initié en 2009 pour promouvoir la paix et les valeurs positives. Il se propose de mettre en lumière les actions positives posées par les personnalités ou les organismes vivants ou décédés. L’objectif étant de créer une dynamique, avec une massa critique des hommes et des femmes aux valeurs supérieures.

BM