Bientôt l’élection du bureau définitif au Sénat

Ouverte depuis le 14 mai dernier, la session extraordinaire à la chambre haute du parlement de la République démocratique du Congo tend vers sa fin avec l’élection et l’installation de son bureau définitif. Après avoir été adopté par la plénière, le projet de règlement intérieur a été transmis depuis le mardi dernier à la cour constitutionnelle pour se prononcer sur sa conformité à la constitution suivant l’article 112 de la constitution. L’information a été livrée à la presse par son Secrétaire rapporteur, Yvan Kazadi qui a voulu balayer d’un revers de la main les allégations selon lesquelles le bureau provisoire entretiendrait à volonté le retard pour l’organisation de l’élection du bureau définitif du Sénat, question de se pérenniser à son perchoir comme l’a été à la chambre basse du Parlement avec le bureau Mboso.

Ainsi, le Sénat est suspendu à la décision de la haute cour qui est attendu impatiemment. D’où la suspension des plénière au Sénat. Pour le Secrétaire rapporteur Yvan Kazadi, la prochaine étape dépendra de la notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. «  A partir de ce moment, nous aurons sept jours pour organiser l’élection du bureau définitif »,  a indiqué Yvan Kazadi. Après cela, trois décisions seront prises au niveau du bureau provisoire du Sanat. La première, c’est la mise en place d’une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif. La deuxième portera sur la fixation ou la publication du calendrier électoral et la dernière décision sera chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures. Le vœu du bureau provisoire est que la cour constitutionnelle puisse se prononcer sur le projet de règlement intérieur dans un meilleur délai pour que la semaine prochaine soit organisé l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement.

Quid de ticket de l’Union sacrée de la nation ?

Au moment où le Sénat se prépare à organiser l’élection de son bureau définitif, à l’union sacrée de la nation, la désignation de son ticket à ce scrutin n’est toujours pas à l’ordre jour. Toutefois, des candidats à la candidature sont enregistrés çà et là, question de se positionner à tel ou tel poste. Comme à l’assemblée nationale, la bataille sera dure pour le poste de président de la chambre où d’un côté l’ancien premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde bénéficie d’un soutien important des sénateurs.

De l’autre côté, toujours au poste de speaker de la chambre haute, les ressortissants du « Grand Équateur » veulent à tout prix occuper ce poste car selon eux, de tous les espaces linguistiques que compte le pays, le grand Équateur n’est pas encore servis en terme d’animateur des institutions. A cette thèse, on leur oppose Jean Pierre Bemba qui occupe un grand portefeuille de l’État à savoir le transport, voies de communication et désenclavement. D’où il faut l’organisation de primaire comme il en a été à l’assemblée nationale, question de départager les différents candidats.

RSK