Bitakwira prévient : « si on continue dans nos danses et nos musiques mondaines qui n’interpellent pas le peuple, nous pouvons perdre ce pays »
L’ex-ministre du Développement rural, Justin Bitakwira, fils de sa propre mère, a aussi été invité lors de la présentation du livre de Charles Onana : « Holocauste au Congo : l’Omerta de la communauté internationale ». Devant la presse, il a expliqué que l’holocauste au Congo est un livre publié par Charles Onana qui interpelle tous les Congolais.
« Vous savez, les paroles s’envolent, mais les écrits restent. C’est sincèrement étonnant qu’un Africain qui n’est pas Congolais puisse s’intéresser, fouiner avec moindres détails le complot contre la Rdc par les puissances occidentales en commençant par les Etats-Unis depuis Bill Clinton qui a imposé sa loi au Rwanda pour détruire la Rdc à travers Kagame », dit-il, avant d’ajouter que c’est comme ça que nous avons jugé bon de nous adresser d’abord à la presse, avant de continuer d’autres conférences et interpeller les Congolais.
Et de soutenir que si on continue dans nos danses, dans nos musiques mondaines qui n’ont aucune signification, qui n’interpellent pas le peuple, sur la société congolaise, nous pouvons perdre ce pays. « Nous ne serons pas les premiers à le perdre, les Irakiens ont perdu le leur, la Lybie a disparu, toujours avec les mêmes acteurs. Donc, le Congo aujourd’hui c’est la cible de toute ces puissances occidentales suite à ses richesses minières, etc. », pense-t-il.
A cette occasion, il a interpellé les hommes de médias et les musiciens. « Vous les gens de la presse, nous vous avons interpellé avec les musiciens congolais qui ne chantent que l’amour. On n’est pas au moment de l’amour pour le moment. Nous sommes au moment de crier fort, de danser fort pour les crimes que commet Kagame dans notre pays depuis 1994 jusqu’à ce jour. Il vient s’installer à côté de nous à Brazzaville, il est installé en Centrafrique, c’est le système d’encerclement. Si on ne se réveille pas, nous sommes un pays à vocation d’être la Chine de l’Afrique », note-t-il.
Il a martelé en disant que les Chinois aussi les Japonais les ont colonisés pendant plus d’un siècle, mais aujourd’hui le Japon ne peut pas ouvrir sa bouche face à la Chine. Nous devons faire autant. Interpeller Kagame que le jour où on aura un chef d’Etat fou comme lui au Congo, le Rwanda va disparaitre sur la carte.