Blocage des avions de campagne : La CASE plaide en faveur de Katumbi chez Tshisekedi
A partir de Chicago (Etats-Unis d’Amérique), M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la CASE, dénonce vigoureusement les interdictions décidées par le pouvoir en place en Rdc contre une partie de la flotte aérienne du Candidat Moïse Katumbi Chapwe en pleine campagne électorale. Cette attitude illégale est interprétée comme une peur-panique face à un concurrent qui du reste, est de l’opposition.
La CASE rappelle que le principe de l’égalité des candidats est garanti par l’Article 33 de la Loi électorale et ne concerne que la diffusion dans les médias publics de leurs activités, écrits, déclarations ainsi que la publication de leurs programmes. Le financement de la campagne électorale est soit public soit privé. La loi N° 08/005 du 10 juin 2008 portant financement public des partis politiques traite de la question de financement de la campagne électorale.
L’Etat est censé participer à postériori au financement des campagnes électorales (art 8 de la loi du 10 juin 2008). Le montant de la participation de l’Etat est inscrit dans la loi des finances de l’année qui suit l’organisation de chaque consultation. Il est à 2% de la totalité des recettes à caractère national revenant à l’Etat.
Les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont repartis entre les partis politiques représentés au moins à une des assemblées délibérantes, proportionnellement au nombre des élus (article 7 et 10 de la loi du 10 juin 2008).
La CASE fait observer que le régime du Président Félix Tshisekedi n’a rien résolu en ce qui concerne l’organisation de l’opposition qui n’a ni porte-parole ni financement de la part de l’Etat. Ainsi, l’injustifiable décision d’interdiction des hélicoptères et gros porteurs de M. Katumbi constitue une grave atteinte aux libertés de campagne pour un Candidat de l’opposition.