Bomoko Unity : Iris Basuabu propose la nomination des Gouverneurs originaires et non originaires de province
Après constatation de la dégradation générale et progressive de la gestion des entités territoriales décentralisées dont l’exclusivité est réservée aux originaires de provinces ne favorisant ni le progrès, ni la cohésion nationale sur toute l’étendue du territoire national, représentées par les autorités provinciales et celles de la territoriale, Bomoko Unity par le truchement de son président national Iris Basuabu, tout en se référant au discours du 30 Juin 2023 du président Felix Tshilombo Tshitsekedi, qui, dans le soucis de mettre fin aux sentiments de tribalisme, protectionnisme ou redevabilté individuelle et surtout par manque d’intérêt collectif, soutient le changement de mode de choix des autorités provinciales non originaires de la province en procédant à l’amendement d’un mandat électif à celui de nomination par le magistrat suprême de la République.
A travers un draft, Bomoko Unity par le truchement de son président national Iris Basuabu se propose de soumettre au Parlement un texte dans lequel il soutient le changement de mode de choix des autorités provinciales non originaires de la province en procédant à l’amendement d’un mandat électif à celui de nomination par le magistrat suprême de la République. Il explique que de par sa superficie, la République Démocratique du Congo occupe la seconde place en Afrique derrière l’Algérie. En effet, dans ce vaste pays de 2345000 km2 subdivisé en 26 provinces, 145 Territoires, 34 Villes, 750 Secteurs ou Chefferies dont 5908 groupements sont répertoriés ainsi que 450 Tribus.
Dans sa dimension linguistique, la RDC utilise le Français comme langue officielle associé aux cotés de quatre autres langues nationales : Kikongo, Lingala, Swahili et Tshiluba et plusieurs dialectes.
Il constate que malgré cette diversité bien entendue ethnique et culturelle, il se dessine au quotidien un vice non seulement dans le chef de la population, mais surtout dans le choix des autorités dirigeantes dont le mode de gestion est surtout d’origine élective pour éviter toute redevabilité dépendante. Ce vice est accentué non seulement du fait de l’élection des animateurs, dont la gestion exclusive des institutions provinciales décentralisées est assurée par “les originaires de chaque province respectif” promouvant ainsi le tribalisme à une vitesse de croisière, facteur d’ombrage à la gestion orthodoxe de la chose et au développement du pays qui amène à l’incohésion.
Cependant, ce pays a connu sous un régime, quoique dit dictatorial pour les uns, une meilleure gestion non seulement des institutions centrales mais également la gestion des institutions provinciales avec des dirigeants non originaires de la province dont le mode de désignation n’était pas élective. Comme conséquence, la promotion de la cohésion nationale était mise en exergue et reconnue par tous et plus encore, rappelé par le premier citoyen du pays, Son Excellence Felix Tshitsekedi Tshilombo, dans son adresse à la nation du 30 juin 2023.
De ce qui précède, Bomoko Unity et Iris Basuabu constatent que le mode de désignation des animateurs tels que les administrateurs des territoires, Chefs de Secteurs, Maires de Villes, …, nous souhaitons que la gestion territoriale soit en rotation entre les originaires et non originaires de provinces pendant le prochain quinquennat et pensons ainsi si pas mettre fin mais réduire le recroquivillage de la gestion territoriale comme une affaire familiale, clanique etc., dans la société congolaise.
A titre d’exemple, vous trouverez qu’un gouverneur ne recrute qu’au sein de sa propre famille, son territoire, secteur, voire son village pour gérer toute une province comme si son appartenance tribale avait ascendance sur toute autre communauté, cela entraine et entrainerait des conséquences néfastes pour le développement du pays. Plus encore, Ce mode de désignation devrait être imposé au sein des entreprises publiques du portefeuille et même être étendue aux personnels assistant toutes autorités responsables d’un quelconque ministère, secrétariat généraux, etc…
En conclusion, nous soutenons le deuxième mandat du président Felix Tshilombo Tshitsekedi à sa propre succession afin de matérialiser notre proposition de loi et aussi être du bon côté de l’histoire de notre cher et beau pays tout en réitérant son vœux de saisir le parlement afin que certaines dispositions de la constitution puissent être modifiées, notamment l’article 198 dans son entièreté pour la bonne mise en œuvre du système de désignation des gouverneurs et leurs vice par le président de la République tout en instaurant le système de rotation de ces derniers avec notre proposition de loi portant mesures de nomination des gouverneurs et vice-gouverneurs de province originaires et non-originaires, dite loi « GNOO » .