Bukavu : Un nouvel incendie « avale » plus de 40 maisons à Kadutu

Dans la soirée du lundi 23 juillet 2024, un incendie a éclaté sur l’avenue Kawa, dans le quartier Nyamugo de la commune de Kadutu à Bukavu. Plus de 46 maisons ont été réduites en cendres et de nombreux biens précieux ont été détruits, laissant de nombreuses familles sans abri et sans biens matériels.

Les pompiers de la commune de Kadutu ont tenté d’éteindre l’incendie, mais l’étroitesse des rues a rendu leur intervention difficile. C’est finalement la solidarité des jeunes du quartier qui a permis de maîtriser le feu.

Une enquête en cours : la piste du brasero

Les premiers éléments d’enquête de la société civile locale pointent du doigt un brasero comme cause probable de l’incendie. Les habitants du quartier auraient laissé le feu allumé sans surveillance, provoquant ainsi le sinistre. Cette tragédie rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité dans les habitations précaires de Bukavu.

Des rues encombrées : un obstacle pour les secours

L’exiguïté des rues et l’encombrement des constructions anarchiques ont rendu l’intervention des pompiers difficile. Les habitants de Nyamugo se retrouvent une fois de plus confrontés à l’impossibilité de circuler librement lors de sinistres. Il est urgent de repenser l’aménagement urbain dans les quartiers populaires de Bukavu pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.

La solidarité des jeunes : un élan de générosité

Face à l’impuissance des secours officiels, ce sont les jeunes du quartier qui ont fait preuve de courage et d’entraide pour éteindre le feu. Leur mobilisation rapide et efficace a permis de limiter les dégâts et de sauver certaines habitations. Leur solidarité est un exemple à suivre pour toute la communauté.

En définitive, l’incendie de l’avenue Kawa à Bukavu rappelle la fragilité des quartiers populaires face aux sinistres. Il est urgent de renforcer la prévention et la sécurité des habitations pour éviter de nouvelles tragédies. La solidarité et l’entraide des communautés locales restent des valeurs essentielles pour faire face aux fléaux qui frappent la ville.

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE