Ça payera tôt ou tard

Antoine-Félix Tshisekedi a passé son wee-kend loin des siens, à Harare au Zimbabwe où il a pris part aux travaux du 44ème Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC).

Cette présence s’inscrivait dans le cadre des efforts inlassables que déploie le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo afin de mettre un terme à la crise sécuritaire du se corse dans la partie Est du pays.

A cours de cette rencontre avec ses pairs, les questions de sécurité au sein de la SADC, et plus particulièrement la situation alarmante dans l’Est de la RDC, ont dominé les débats tant au sein de la Troïka de l’Organe qu’au cours de la conférence des Chefs d’État.

À cette occasion, à travers Félix Tshisekedi qui fait de la paix son dada de tous les jours, la RDC s’est vu gratifiée par un appui conséquent de la part des dirigeants de l’Afrique australe afin de rétablir une paix durable et la sécurité dans les territoires occupés par des groupes rebelles, en proie à l’insécurité grandissante. La SADC a décidé de soutenir la RDC, à travers la Mission de Stabilisation en RDC (SAMI/DRC).

La présence des forces militaires de la SADC au Nord-Kivu, ainsi que la participation active des troupes combattantes d’Afrique du Sud, du Malawi et de Tanzanie, ont été saluées comme des décisions déterminantes en faveur de la stabilisation de la situation dans l’Est de la RDC.

C’est donc un Tshisekedi qui ne dorme pas sur ses lauriers qui recherche, à travers des mécanismes diplomatiques, la paix que les Congolais veulent voir s’instaurer définitivement dans leur pays. Un pays rongé par la crise mais qui finira par s’effriter. Les efforts que déploie le Chef de l’Etat, Président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi finiront par produire leurs effets. Et la crise, même si elle s’est corsée aujourd’hui, finira par fléchir pour donner la place à la paix.

Ces efforts de « Félix », dis-je, finiront par payer. Tôt ou tard.

Willy K.