Cahier des charges de TFM en marche : le Comité local de suivi en mission d’évaluation et suivi de l’avancement des projets

Du 13 au 15 février 2024, le Comité local de suivi (CLS) a effectué une tournée dans la concession de TFM en vue de se rendre compte de l’état d’avancement de différents projets retenus au cahier des charges de TFM pour la période 2021-2025.

Après un briefing lui accordé au camp Base de TFM sur les projets du cahier des charges, l’équipe de CLS a été conduite sur différents chantiers où sont exécutés les projets du cahier des charges. Ceux-ci touchent quatre secteurs de développement : infrastructure, santé, éducation et agriculture.

Cette mission d’inspection et d’évaluation a commencé par la visite du secteur des infrastructures. Ici l’équipe a vu les travaux d’asphaltage de routes dans la commune rurale de Fungurume, soit un total de 4,3 km. Une réplique de ce projet est exécutée sur 8,3 km de routes dans la cité de Tenke par la stabilisation mécanique.

Un autre projet visité dans le même secteur est le pont jeté sur la rivière Kelangile à Fungurume. Ici, le chef de mission, Christian Msiri, a émis le vœu de voir la commune de Fungurume finaliser sa portion de travaux de reprofilage sur la portion de route en terre battue que relie le pont en vue de permettre à TFM de procéder à la remise dudit pont.

Une bonne partie de cette mission d’inspection et d’évaluation a été consacrée à la visite du projet de desserte en eau potable de qualité. Ce projet consiste à accroître la capacité d’approvisionnement à Fungurume, grâce au forage industriel réalisée au quartier Kilo-ville, une profondeur de 207 m, alors que les villages de la concession sont bénéficiaires du forage de puits à pompe manuelle dont la profondeur est de plus ou moins 60 m pour chaque puits. Pour ce premier cahier des charges, un total de 71 puits seront forés et installés. À ce jour, 28 puits ont déjà été forés.

Outre le passage sur différents chantiers de construction – écoles, marchés, foyers sociaux, routes de desserte agricole et autres –, l’équipe de CLS a été émerveillée par le projet d’appui à l’agriculture.

Ici, deux des agriculteurs, inscrits respectivement aux pools de Lukotola et de Kibobo, témoignent sur les retombées positives du projet. « Je pratiquais la culture du maïs sur 3 ha. Aujourd’hui, grâce à l’encadrement de TFM, dont je bénéficie depuis 7 ans et les tracteurs mis à contribution à travers le cahier des charges de TFM, je cultive désormais sur 13 hectares. Je suis fier d’avouer que je suis prêt à passer au stade de sevrage vis-à-vis du projet. Je compte à mon actif plusieurs réalisations, dont plusieurs diplômes universitaires parmi mes enfants et l’achat d’une maison à Lubumbashi », a témoigné le cultivateur Pierre Kilundu.

« Je suis inscrit au pool agricole de Lukotola. Pour le cahier des charges, à chaque campagne agricole, nous recevons des intrants dans le délai et nous faisons un remboursement de 200 seaux de maïs par hectare, équivalent de 0,5 tonne par hectare. Je confirme que pour cette campagne agricole, avec des tracteurs achetés dans le cadre du cahier des charges de TFM, nous avons bénéficié du labour et du hersage mécanisé des champs conformément au calendrier agricole », a fait remarquer Vambiron Baruani, président du pool agricole de Kiboko.

Notons par ailleurs que pour la campagne agricole 2022-2023, les planteurs du CLD chefferie des Bayeke ont remboursé 518,6 tonnes de maïs sur 556,8 prévues, soit 93,1 %. Les membres du CLD facilitent actuellement la vente de cette récolte au coût de 500 USD la tonne dans l’espoir d’engranger un revenu local de l’ordre de 259 300 USD. Ce revenu aide à organiser et structurer des coopératives agricoles durables.

Il sied de rappeler que TFM a l’obligation de mettre à la disposition des communautés via le Comité local de suivi toutes les informations pertinentes sur les projets que l’entreprise réalise. Ceci permet au CLS d’assurer le contrôle et le suivi de la réalisation des projets suivant le chronogramme du cahier des charges. Ce contrôle s’effectue tous les six mois.