Appui financier du FMI : La 1ère ministre appelle les membres du Gouvernement à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre des réformes nécessaires 

Avant la fin de cette réunion, la Première Ministre a annoncé la bonne nouvelle qui vient de tomber au terme de la réunion du Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier a approuvé l’accord de services récemment conclu pour deux programmes majeurs et autorisé un appui financier de près de 3 milliards de dollars américains à la République Démocratique du Congo sur trois ans.

Les décaissements effectifs, en plusieurs tranches, se feront en fonction des progrès dans la mise en œuvre des réformes économiques convenues. Le premier décaissement attendu au terme de la réunion de ce jour est de 247 millions de dollars américains au titre d’appui à la balance des paiements.

Tout en félicitant la vision et le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, la Première Ministre a encouragé les membres du Gouvernement, particulièrement ceux du secteur Economique et Financier dont le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances, et la Banque Centrale du Congo à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre des réformes nécessaires pour renforcer la gouvernance économique et garantir le développement durable de notre pays.

Le Président de la République, à son tour, a aussi félicité les membres du Gouvernement pour avoir atteint cet objectif historique.




La Rdc appelée à ratifier la Convention sur l’Enseignement Technique et Professionnel, signée à Paris le 10 novembre 1989

Le Ministre de la Formation Professionnelle a soumis au Conseil le projet d’Ordonnance-Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la Convention sur l’Enseignement Technique et Professionnel, signée à Paris le 10 novembre 1989.

Ce texte, déjà adopté par le Gouvernement lors de sa 21ème réunion du Conseil des Ministres du 08 novembre 2024, figure parmi les textes inscrits dans la Loi d’habilitation du Gouvernement promulguée par le Président de la République.

Conformément à l’article 129 de la Constitution, le Ministre de la Formation Professionnelle a motivé la nécessité de voir les instruments de ratification de cette Convention être déposés avant l’Assemblée Générale de l’UNESCO qui aura lieu à Paris au mois de février 2025 en vue de permettre au pays de bénéficier des avantages y afférents.

Après débats et délibérations, ce projet d’Ordonnance-Loi a été adopté.




Trois Projets de Décret relevant du secteur de l’Industrie soumis au conseil des ministres

Le Ministre de l’Industrie et Développement des Petites et Moyennes Entreprises, et Petites et Moyennes Industries a soumis au Conseil trois Projets de Décret pour leur examen et approbation.

Projet de Décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité de pilotage des Zones Economiques Spéciales en République Démocratique du Congo ; Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°15/007 du 14 avril 2015 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence des Zones Economiques Spéciales, tel que modifié et complété par le Décret n°18/056 du 28 décembre 2018 ; Projet de Décret fixant les modalités et procédures de participation des aménageurs et des entreprises dans les Zones Economiques Spéciales en République Démocratique du Congo.

Pour le Gouvernement, il est question d’adapter ce dispositif règlementaire à l’environnement socio-économique et juridique du pays, le moderniser en tenant compte de bonnes pratiques internationales en matières de Zones Economiques Spéciales et le rendre plus compétitif par rapport aux régimes des appliqués par certains pays de la région. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces trois Projets de Déc

ret.




Le Projet de Décret portant création de l’Aire protégée à vocation de Réserve Communautaire passe au conseil des ministres

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a soumis au Conseil le Projet de Décret portant création de l’Aire protégée à vocation de Réserve Communautaire « Couloir Vert Kivu-Kinshasa », dans sa phase juridique.

La zone de ce Couloir Vert s’étend sur une superficie d’un demi-million de kilomètres carrés et couvre la Route Nationale n°4, de Beni à Kisangani et le bassin du Fleuve Congo de Kisangani à Kinshasa ainsi que dans les territoires au nord et au sud de ce corridor stratégique.

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a soutenu que le Couloir Vert Kivu-Kinshasa vise à favoriser la conservation de la nature et le développement d’une économie verte tout en reliant l’Est et l’Ouest de notre pays et en impliquant activement les communautés locales afin de relever les défis récurrents de la lutte contre la pauvreté.

Ainsi, plus de 100.000 kilomètres carrés de forêts primaires seront protégés et l’évolution d’un corridor stratégique sera facilité pour le développement socioéconomique et la valorisation durable des ressources naturelles, au profit des communautés locales.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de D

écret.




Un Fonds social institué à l’ONATRA

Ce fonds social demeure l’une des conditions du contrat de concession signé par le Gouvernement congolais et Matadi Corridor Terminaux à conteneurs (MCTC). Selon ce contrat, MCTC aura la charge d’alimenter ce fonds, qui constitue un ouf de soulagement pour l’ONATRA. Ainsi, cette entreprise du portefeuille de l’Etat aura les moyens conséquents pour régler les questions sociales de ses agents. Il s’agira par exemple d’éponger les arriérés de salaires, de régler la question des retraités, etc.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a soumis au Conseil deux Projets de Décret pour leur examen et approbation.

Il s’agit du Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°24/05 du 21 août 2024 fixant les tarifs des services de manutention de conteneurs et la redevance variable de concession applicable dans le corridor Ouest de la République Démocratique du Congo.

Et le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°24/06 du 21 août 2024 portant institution du Fonds Social de l’ONATRA S.A.

Ces deux textes écartent expressément de leur champ d’application les activités de la société DP WORLD RDC et celles des entreprises chargées de l’exécution de la Convention de Collaboration avec la République Démocratique du Congo relative à la délégation de service public pour le port en eau profonde de Banana, telle qu’amendée et consolidée le 1er décembre 2021.

Ce qui permettra à DP WORLD de rester dans la logique du modèle économique conclu dans le Contrat précité. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux Projets de Décret.




Vers la convocation de l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective des Membres du Conseil National de la Jeunesse 

La Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique a présenté au Conseil deux notes d’information relevant de son secteur.

Il s’agit du Rapport circonstancié sur la candidature de la République Démocratique du Congo au poste d’Envoyé Spécial de la Jeunesse à l’Union Africaine

A ce sujet, la Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique a fait le point des actes posés et actions menées jusque-là pour la candidature Congolaise portée par M. Oyombo Shembo Mervis Jean-Paul au poste d’Envoyé Spécial de la Jeunesse Africaine.

Rappelant que ce poste sera pourvu par le prochain Président de la Commission de l’Union Africaine dont les élections sont prévues en février 2025 à Addis-Abeba, elle a décliné la stratégie mise en place à l’échelle nationale et internationale afin de garantir la nomination du précité à ce poste clé.

La 2ème note concerne l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective des Membres du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).

Se conformant aux prescrits des textes légaux et réglementaires en la matière, la Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique a motivé la nécessité de convoquer, dans les prochains jours, ces assises afin de permettre aux jeunes de procéder de manière souveraine au renouvellement des membres du Bureau actuel du Conseil National de la Jeunesse qui sont hors mandat depuis août 2024.

Ainsi, le choix de nouveaux dirigeants apportera un souffle nouveau et un dynamisme souhaité pouvant contribuer à la cohésion et à l’éveil patriotique en ce moment où les jeunes ont un rôle important à jouer pour la paix et le développement de notre pays.

La Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique a sollicité du Gouvernement les moyens nécessaires pour le bon déroulement de cette Assemblée générale élective dont les électeurs sont principalement les Présidents des Conseils Provinciaux des Jeunes.

Elle a précisé que ces élections commenceront d’abord au niveau des provinces avant de se tenir au niveau national. Le Conseil a pris acte de ces notes d’information.




Bientôt l’organisation de la quatrième édition des Jeux Congolais

Le Ministre des Sports et Loisirs a informé le Conseil de l’organisation de la quatrième édition des Jeux Congolais. Il a indiqué qu’après 51 ans, le Gouvernement à travers son Ministère a résolu de relancer l’organisation des Jeux Congolais aux fins de matérialiser la volonté politique du Chef de l’Etat.

La quatrième édition poursuit les objectifs notamment : de contribuer à la consolidation de la Paix, de l’Unité et de la Cohésion nationale ; d’offrir une opportunité idéale aux dirigeants sportifs, cadres techniques et médico sportifs ainsi qu’à d’autres personnes ressources d’échanger et de convenir sur la mise en œuvre de la politique sportive nationale ; d’assurer la promotion du sport Congolais et promouvoir les athlètes Congolais des différentes disciplines sportives pour une meilleure carrière professionnelle ; et de doter le Pays des nouvelles infrastructures sportives modernes et réhabiliter celles existantes.

22 disciplines sportives sont sélectionnées tenant compte de leur implantation sur le plan national dont 16 pour le sport de compétition, 3 pour le sport des personnes vivant avec Handicap et 3 pour le sport d’exhibition.

Aux fins de garantir le caractère inclusif desdits Jeux, la participation des 26 provinces est requise dans les deux versions féminine et masculine ainsi qu’avec la catégorie des personnes vivant avec Handicap.

Pour y participer, les provinces devront souscrire aux disciplines sportives inscrites au programme des Jeux et régulièrement pratiquées dans leurs circonscriptions territoriales sous le contrôle respectif des Chefs des Divisions provinciales des Sports et loisirs, des Ligues provinciales, des Ententes et Cercles sportifs.

Le nombre des participants représentant les 26 provinces est estimé à 8.070 personnes composées des Athlètes, des Juges arbitres ; des Entraineurs ; des Cadres médico-sportifs; des Officiels des provinces ainsi que des membres des Commissions et autres structures organisationnelles. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.




Marc Ekila fait la restitution des travaux de construction des Centres de formation professionnelle

Le Ministre de la Formation Professionnelle a fait l’état de lieux des travaux de construction des Centres de formation professionnelle financés par le Gouvernement.

Il a évoqué la situation dans cinq territoires du Kasaï Central et dans cinq autres du Kasaï-Oriental. Mais aussi, celle de la province du Kwilu avec la construction du Centre de Formation de Kikwit ainsi que celle du Lualaba où les travaux de construction du Centre de Formation Professionnelle dans la commune de Dilala se poursuivent.

Au regard de la nécessité de finaliser ces travaux, le Ministre de la Formation Professionnelle a sollicité la mise en place d’un cadre de programmation de besoins identifiés des infrastructures de formation professionnelle entre son Ministère et ceux du Budget et des Finances, sous la grande coordination de la Première Ministre.

L’achèvement des travaux de ces Centres de Formation Professionnelle contribuera à l’employabilité de la population et au développement économique de ces entités et ce, dans le souci de concourir à la réalisation de l’un de six engagements du Président de la République, à savoir : la création d’emp

lois.




Mpox : Le plan prévoit la vaccination pour contribuer à la réduction de la morbidité et mortalité

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le bilan annuel de la situation épidémiologique du pays.

En ce qui concerne le Mpox, la notification annuelle est passée d’environ 14.956 cas suspects à 64.173 cas suspects entre 2023 à 2024 ; et la létalité de 4,5% en 2022 à 2,1% en 2024. Le taux de confirmation biologique s’est amélioré de 9% en 2024.

Dans la stratégie de réponse, le plan prévoit la vaccination pour contribuer à la réduction de la morbidité et mortalité liées à cette maladie. Ainsi, le Ministère recommande l’utilisation du vaccin MVA-BN (Jynnéos) et LC16.

En ce qui concerne la rougeole, comparée à l’année 2023, la notification de cas en 2024, est passée de plus de 8.000 à moins de 1.500 cas notifiés la semaine. La létalité demeure en dessous de 1% et il se note une réduction de nombre des provinces touchées allant de 26 à 9.

Ces résultats ont été atteints grâce aux stratégies de la réponse y compris la vaccination. Les efforts du Gouvernement ont permis de réduire l’impact négatif de l’épidémie.

Pour ce qui est de la grippe qui sévit dans la Zone de Santé de Panzi (province du Kwango), jusqu’à la deuxième semaine épidémiologique de 2025, il a été enregistré un cumul de 2.774 cas dont 77 décès, soit une létalité de 2,8%, et un cumul de 54 décès communautaires. Actuellement, 30 sur 33 Aires de Santé que compte la Zone de Santé sont affectées.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a également présenté un tableau de la situation sanitaire en rapport avec la poliomyélite ; et a également fait état de la prévention et de la lutte contre les violences faites aux enfants. Le Conseil a pris acte de ce rapport.




Les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à récupérer les zones perdues 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays.

Face à la posture offensive de la coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive.

Au Nord-Kivu, plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu.

En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion.

En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga.

Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga.

En Ituri, le dispositif opérationnel reste en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.

Dans la partie Ouest de notre pays, les actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central.

Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Le Conseil a pris acte de ce rapport.