Droits de l’homme : La CNDH-RDC ouvre sa session ordinaire de janvier 2025

La CNDH-RDC a ouvert le vendredi 10 janvier à Kinshasa, la première session ordinaire de l’année au cours d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée au siège de cette Institution.

Plusieurs matières seront traitées à l’ordre du jour de cette session, selon le Rapporteur de la CNDH, Dido Kimbumbu Didier. Il s’agit de l’examen des recommandations formulées à la CNDH-RDC par la sous-commission d’accréditation pour le statut A ; l’élaboration du rapport annuel sur la situation des droits de l’homme ; l’élaboration du rapport d’activités réalisées en 2024 et l’examen de certains dossiers administratifs et disciplinaires.

Procédant à l’ouverture de cette session, le Président de la CNDH-RDC, M. Paul Nsapu Mukulu a martelé sur la pertinence du travail qui sera réalisé au cours de cette session ordinaire, ce qui exige les moyens conséquents pour la réalisation de la mission et des attributions de cette Institution d’appui à la démocratie en charge de la promotion et de la protection des droits de l’homme.

Ouvert le 10 janvier, conformément à l’article 31 de la loi organique qui institue la CNDH, cette session va se clôture le 10 mars prochain.




Sous les directives du Ministre des Doudou Fwamba: Le pays a enregistré un surplus de 1,8 Milliards dollars 

La RDC vient de réaliser en 2024 un montant de 8, 8 Milliards USD contre 7,0 Milliards en 2023 , soit une augmentation de 1,8 Milliards USD.

Le Gouvernement Suminwa vient d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de mobilisation des recettes publiques en République Démocratique du Congo.

En 2023 le pays avait réalisé 19.800 Milliards CDF pour une assignation de 22.400 Milliards CDF, soit une contre-performance de 88 %.

On peut conclure qu’en 2023 les assignations n’étaient pas atteintes ?

La RDC n’a pas besoin de titre mais plutôt des dignes fils qui exercent avec amour de la patrie comme le prône le Chef de l’Etat




Kinshasa: Installation d’une commission de l’IGF à l’hôtel de ville pour accompagner le gouvernement provincial

Suite à la demande du gouverneur Daniel Bumba et sur instruction de Jules Alingete, une commission et des sous-commissions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) seront installées à l’hôtel de ville de Kinshasa pour une durée d’un mois.

Cette initiative vise à accompagner le gouvernement provincial ainsi que les services administratifs et financiers dans leurs missions respectives. Le Directeur de Cabinet, Israël Mutala, a annoncé cette mesure en soulignant son importance pour la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques.

La présence de la commission de l’IGF permettra de renforcer les capacités des services administratifs et financiers du gouvernement provincial. Il s’agit de garantir une meilleure gestion des ressources et une plus grande efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Durant ce mois, les équipes de l’IGF travailleront en étroite collaboration avec les différents services de l’hôtel de ville. Elles apporteront leur expertise pour améliorer les processus de gestion et pour s’assurer que les pratiques administratives respectent les standards de transparence et de responsabilité.

Par Didier Mbongomingi




Florentin Kage M. dénonce l’ingérence de Constant Mutamba dans un litige parcellaire

L’homme d’affaires congolais Florentin Kage Mwanzita a dénoncé ce vendredi 11 janvier 2025, l’ingérence du ministre congolais d’Etat en charge de la Justice dans un litige parcellaire qui oppose Mme Ntumba Kabalu à M. El-Riz Abed, un sujet étranger, alors que la décision du juge a été déjà rendue.

Face à la presse réunie à sa résidence, M. Florentin Kage a brandi la lettre du ministre de la Justice, dans laquelle ce membre du Gouvernement demande de surseoir l’exécution de la décision déjà rendue par le juge au motif qu’il y aurait beaucoup de controverses entre les parties.


Dans cette correspondance datée du 23 décembre 2024 adressée au président de la Chambre nationale des Huissiers, le ministre Constant Mutamba, indique que ce dossier sera pris en charge après la première quinzaine du mois de janvier 2025 pour une solution idoine conforme à la loi.
C’est ce paragraphe de trop, qui a malheureusement dénudé l’intention cachée de l’homme aux cheveux crépus, qui, intentionnellement a touché à l’indépendance de la justice.
« J’ai été choqué. Choqué parce qu’il y a un ministre qui s’ingère dans les affaires judiciaires de façon grossière. Et là, je ne vais pas parler en l’air parce que je suis tombé dans une affaire qui me concerne. Je suis vraiment choqué parce qu’on ne peut pas comprendre qu’après tous les efforts fournis et qu’on a mis pour que nous ayons un Etat de droits et qu’en cette période qu’on a mis un Etat de droits que certaines personnes profitant de ce qu’on a appelé, disons ce gouvernement qui a rassemblé tout le monde, parce que pour être ensemble dans une vision politique, vous devrez avoir la même vision. Mais dans notre pays, on a fait un mélange au nom de l’Union sacrée. Mais l’Union sacrée, vous devrez l’avoir dans l’esprit parce que le pouvoir actuel vient d’où ? Il vient de combats de quelques personnes quisont connues. Paix à son âme Etienne Tshisekedi. Il n’est pas à présenter. On sait ce qui a été son combat pour qu’il y ait un Etat de droits. Et on ne voulait pas que dans la continuité de son combat que les gens viennent avec des choses pareilles. Voilà une décision judiciaire qui a été prise, un ministre prend une lettre pour dire n’exécutez pas cette décision. Il s’agit du ministre de la Justice », a dénoncé d’un ton monté l’homme d’affaires congolais, qui crie à la violation des articles 150 et 151 de la Constitutions, dont le premier stipule ceci : « Le pouvoir judicaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux de citoyens. Alors que le deuxième dit « que les juges ne sont soumis dans leur fonction qu’à l’autorité de la loi ». Le pouvoir exécutif ne peut pas donner l’injonction aux juges.
«  Mais quand un juge a déjà rendu une décision, vous venez parce que vous êtes ministre, dire qu’on n’exécute pas, ces choses m’étonnent. Je ne pouvais pas imaginer qu’en cette période et dans ce gouvernement que l’on puisse avoir des personnes qui agissent encore de cette manière», s’est exclamé Florentin Kage sur ce comportement du ministre, qui selon ses dires «  fait du folklore juridique ».

De quoi s’agit-il ?

Selon l’homme d’affaires congolais, il s’agit d’un litige parcellaire, dont la décision a été déjà rendue mais que le ministre s’oppose à son exécution.
«  Avant de dénoncer à la place publique ce comportement, nous avons écrit à plusieurs autorités de la hiérarchie gouvernementale pour expliquer et dénoncer ce comportement. Il s’agit d’un litige de parcelle où le ministre prend position en réalité en faveur d’un sujet étranger contre les nationaux. Vous spoliez le bien d’un national qu’il a acquis à la sueur de son front pour les céder à un sujet étranger. C’est des choses inacceptables dans ce gouvernement, qui est censé être un gouvernement patriotique (…) », a déclaré Florentin Kage.
A l’en croire, ce dossier est passé par toutes les institutions judiciaires. Et même qu’il y a eu un jugement qui a acquis la force de la chose jugée. «  Le dossier a été examiné au Parquet général près la Cour de cassation, on a donné un avis, l’Inspectorat général des affaires judiciaires, on a donné aussi un avis de grande instance et le dossier passe par la commission que lui-même a instituée, et cette commission a donné un avis favorable pour dire qu’on peut exécuter la décision du juge. Mais voilà que quelques temps après, par une lettre contraire à ce que sa propre commission a dit », a encore une fois dénoncé M. Florentin Kage, qui estime que cette ingérence de mauvais goût, décriée par tous, décourage et freine le bon élan que le pays a pris pour son essor.
Prince Yassa




Restez Connecté avec un Samsung Galaxy à Crédit : L’Engagement de Vodacom pour une Connectivité Accessible en RDC

Vodacom Congo continue de concrétiser sa mission de connecter chaque Congolais, où qu’il soit, en lançant une offre innovante de smartphones Samsung Galaxy à crédit. Cette initiative vise à alléger le fardeau économique pesant sur de nombreux Congolais, en leur proposant une solution pratique, abordable et rapide pour accéder à la connectivité.

Dans un monde où la technologie est un levier essentiel de développement sociaux-économique, Vodacom Congo s’efforce de répondre à la demande croissante en solutions mobiles. Conscient que le coût des appareils reste une barrière pour beaucoup, Vodacom propose désormais une offre qui simplifie l’acquisition de smartphones à crédit, permettant ainsi à chacun de rester connecté sans compromettre son budget.

Comment ça marche ?

Vérifiez votre éligibilité : Composez le 1481#Yes pour confirmer votre accès à l’offre.

Choisissez votre modèle préféré : Optez pour un Samsung Galaxy parmi les modèles disponibles, dont l’A04, l’A05, l’A05S, l’A14 ou l’A15.

Effectuez un paiement initial : Réglez une première somme, puis payez le reste en toute sérénité sur 12 mois.

Rendez-vous dans un Vodacom Shop : Les téléphones sont disponibles dans les boutiques de Kinshasa (Kimbanseke, Ndjili Sain Thérèse, Bandal Moulaert, Lemba, Ngaba, Socimat, Vodaplace, et Shops UAC).

Pourquoi cette offre est-elle essentielle ?

Vodacom Congo considère que la connectivité ne doit pas être un privilège, mais un droit accessible à tous. Avec cette offre, les Congolais peuvent désormais s’équiper d’un smartphone de qualité sans supporter une charge financière écrasante. C’est une solution concrète pour promouvoir l’inclusion numérique, un enjeu central pour Vodacom.

En démocratisant l’accès aux smartphones modernes, Vodacom contribue à réduire la fracture numérique et à offrir des opportunités égales à tous. Cette initiative reflète l’engagement de Vodacom à connecter les non-connectés et à favoriser l’accès à la technologie dans tout le pays, des zones urbaines aux régions rurales.

Un Pas Décisif vers l’Inclusion Numérique

Avec cette offre, Vodacom Congo réaffirme son rôle de leader responsable dans les télécommunications. En brisant les barrières d’accès à la technologie, l’entreprise favorise l’autonomisation, l’innovation et le développement socio-économique en République Démocratique du Congo.

Grâce à Vodacom, la connectivité devient simple, abordable et durable. Restez connecté, sans le poids financier.

Vodacom Congo – Relations Publiques




Nouveau rapport des Nations-Unies sur la guerre en RDC : le gouvernement congolais appelle aux sanctions sévères contre Kigali et les personnes impliquées

Le gouvernement congolais s’apprête à déposer à la comission des sanctions des Nations-Unies, une liste de personnes impliquées dans la guerre qui se vit actuellement dans la partie orientale de la RDC. C’est ce qu’a déclaré la ministre d’État et ministre des affaires étrangères Thérèse Kayikwamba au cours du briefing de jeudi organisé par son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya au côté du porte-parole de l’armée congolaise le général Sylvain Ekenge.

 

Cette option a été levée juste après la publication d’un nouveau rapport par les experts des Nations-Unies où d’autres révélations graves ont été signalées sur les violations des droits de l’homme et les pillages des ressources naturelles de la RDC et autres. Un rapport qui vient encore de clouer Kigali qui est une fois de plus accusé d’être le premier allié de la rébellion qui tue dans le Nord -Kivu et aussi d’avoir envoyé sur le sol congolais, plus de 4000 militaires pour combattre l’armée congolaise.

 

Pour Thérèse Kayikwamba, il est temps que toutes les personnes citées dans ce rapport de près ou de loin écopent des sanctions sévères y compris le Rwanda pays agresseur.

 

‹‹ Spécifiquement pour la question de rapport du groupe d’experts des Nations-Unies nous allons aussi formuler les recommandations spécifiques au comité des sanctions des Nations-Unies parce qu’il s’agit des sanctions individuelles. Nous allons dresser une liste d’individus qui selon nous doivent être sanctionnés et le régime des sanctions des Nations-Unies le permet, mais nous allons aussi recommander des mesures justement pour punir le Rwanda dans le cadre de ce qui est déjà fait et ce qui existe dans le cadre des activités du comité des sanctions et du conseil des sécurité des Nations-Unies ››, a déclaré Therese Kayikwamba.

 

A noter que le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies, qui fait plus de 162 pages, parle d’environ 158 tonnes de coltan qui ont été exportés frauduleusement vers le Rwanda. A Rubaya, plus de 10.000 personnes qui travaillent dans l’extraction artisanale sous une administration imposée par la coalition des RDF et des M23. Et cette coalition prélève des taxes allant jusqu’à 7$ par kg de coltan ou 4$ par kg sur l’étain, générant au moins 800.000 USD par mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Osée Kalombo




Assassinat du journaliste Patrick Adonis Numbi: Deux présumés auteurs déjà aux arrêts 

Deux présumés auteurs de l’assassinat du journaliste Patrick Adonis Numbi à Lubumbashi sont déjà aux arrêts.

Affirmation faite ce vendredi par le gouverneur du Haut-Katanga alors qu’il recevait le mémorandum des professionnels des médias, membres de l’union nationale de la presse du Congo, section du Katanga, qui ont organisé une seconde marche de protestation ce jour.

A en croire Jacques Kyabula, ces inciviques ont été arrêtés à la suite de deux opérations de bouclage menées au quartier Matshipisha, où avait été découvert le corps sans vie du confrère.

 

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, promet son implication pour que des responsabilités soient établies dans ce dossier.

 

“Les circonstances de sa mort me touchent. Et je dois tout faire, c’est moi le patron de la province, pour que les choses s’établissent clairement et que nous puissions établir les responsabilités des uns et des autres par rapport à son cas de décès” a déclaré le gouverneur Jacques Kyabula, qui rassure que les opérations de bouclages vont continuer pour éradiquer le banditisme urbain dans sa juridiction.

 

Signalons que journaliste Patrick Adonis Numbi avait été tué dans la nuit du mardi au mercredi 8 janvier, à coups de manchettes par des bandits urbains dits “kuluna” dans le quartier Matshipisha.

 

Loup solitaire




Front militaire: Les FARDC tout feu tout flamme, Kagame isolé

Le rapport des experts des Nations unies sur la Rdc a mis l’eau au moulin des chancelleries internationales qui ne doutent plus sur la présence de l’armée rwandaise aux côtés des terroristes du M23. Une situation qui non seulement isole Kagame, mais aussi le pousse à disjoncter. Taiseux, Kagame est devenu du coup bavard, allant jusqu’à suspecter le médiateur du processus de Luanda. Au niveau du front militaire, nos forces loyalistes se portent bien et sont déterminées à récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer les populations meurtries et chasser du territoire congolais ces terroristes de l’armée rwandaise.

Un Spécial Briefing Presse a eu lieu ce jeudi 09 janvier 2025 dans la salle de la Presse RTNC1 avec pour thème abordé : « Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations de défense de la patrie sur les fronts militaire et diplomatique ».

Ce sujet a été co-débattu en long et en large par le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi.

Dans son mot d’introduction, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les axes militaires abordés au cours de la réunion de sécurité tenue le mercredi 08 janvier par le Président de la République. Également le rapport des experts de l’ONU qui démontre clairement l’engagement de Rwanda aux M23. L’aspect médiatique était également évoqué pour apporter le soutien aux FARDC.

D’après le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, nos forces loyalistes se portent bien.

“Elles ont bien évolué et occupent la totalité de la cité de Ngungu; l’ensemble de positions environnantes. Du côté de Masisi, les combats continuent. Sur l’axe Sake, elles ont réussi à déloger les terroristes sur leurs positions de hauteur de cette cité”, a-t-il indiqué, avant de préciser que l’ennemi a enregistré d’importants dégâts humains et matériels.

“Nous vous rassurons de la détermination sans faille des FARDC à mettre un terme à cette agression qui n’a que trop duré : 30 ans c’est beaucoup et ça suffit. Notre souci et notre détermination est de récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer nos populations meurtries et chasser de notre territoire ces terroristes de l’armée rwandaise”, a-t-il souligné.

Pour sa part, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner est revenue sur le combat mené sur le front diplomatique. Elle a rappelé la descente aux enfers du Rwanda depuis le mois de décembre 2024. Lors du Conseil de sécurité où les USA et la Grande Bretagne ont fustigé la présence publique du Rwanda sur le sol congolais.

D’après elle, plusieurs pays dont le facilitateur angolais sont sortis de leur silence pour fustiger le comportement du Rwanda.

« L’isolement du Rwanda avait commencé depuis décembre, après le rendez-vous boycotté par le régime de Kigali. Les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni se sont déclarés contre l’ingérence du Rwanda. Le Royaume uni a cité nommément le Rwanda dans la guerre en Rdc. Le Rwanda est donc condamné pour sa présence et son activiste en Rdc. Ce sont des symboles importants dans le cadre diplomatique », pense Mme Kayikwamba.

Un rapport accablant

La patronne de la diplomatie congolaise a souligné que le rapport des experts de l’ONU révèle la présence de près de 4000 soldats rwandais sur le sol de la RDC.

Elle a rappelé que ce rapport démontre qu’environ 150 tonnes de coltan sont exportés frauduleusement vers le Rwanda. A Rubaya, plus de 10.000 personnes travaillent pour l’extraction artisanale sous une administration imposée par la coalition des ADF et M23. Cette dernière prélève les taxes allant de 7$ par kilogramme de coltan générant au moins 800.000$ par mois.

“Ce rapport est extrêmement accablant pour le Rwanda et nous montre justement que cette campagne n’a rien de noble mais c’est plutôt le pillage de nos ressources minières”, a déploré la patronne de la diplomatie congolaise.

Et d’ajouter, nous nous demandons pourquoi il n’y a pas de sanctions contre le Rwanda, même si les relations entre Etat sont régies par le droit international. Elle a promis de démontrer le comportement du Rwanda qui est en contradiction avec ses engagements internationaux. « Nous menons un plaidoyer pour montrer les violations du droit de l’homme perpétrées par le Rwanda. Au même moment, nous nous demandons pourquoi d’autres pays ne réagissent pas, même devant les preuves fournies par les experts des Nations Unies. Nous allons démontrer qu’ils sont en train de manquer à leurs obligations internationales. Elle promet de dresser une liste d’individus à sanctionner », explique-t-elle, avant de préciser que la Rdc va tenir pour responsables tous ces pays pour leur silence, parce qu’ils ont permis au Rwanda de tuer les Congolais et de piller ses ressources naturelles. La diplomatie parle, elle réfléchit et raisonne pour assurer que nos intérêts vitaux sont protégés », pense-t-elle.

Conscientiser les journalistes

Pour Patrick Muyaya, nous avons un front diplomatique, médiatique, militaire et judiciaire. Il pense que si Apple a décidé de ne plus s’approvisionner dans la région, c’est à cause de l’activation des fronts médiatiques et judiciaires. Pour lui, cette guerre est celle de tous les Congolais. Contrairement à ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi a une stratégie claire et il est hors de question que nous puissions ouvrir une brèche pour recycler les terroristes du M23 à travers un brassage.

Tout en conscientisant la presse, il n’a cessé de dire qu’avant d’être journaliste, on est des Congolais. Les 1ers défenseurs sont les Congolais eux-mêmes. Il les a conseillés à se méfier de tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Selon Patrick Muyaya, le Rwanda aujourd’hui ne peut pas vivre sans piller les richesses de la Rdc. Mais on ne va plus laisser-passer une quelconque forme de manipulation de l’opinion par le Rwanda.

Qu’est-ce qui est fait et qui n’était pas fait hier pour que les FARDC soient victorieuses ? Le Générale Sylvain Ekenge explique que les prouesses sont là depuis toujours. C’est cette armée qui fait que le pays reste tel qu’il est. La guerre évolue toujours en dents de scie, mais la victoire sera congolaise, mentionne-t-il. A l’en croire, les Fardc sont déterminées et engagées jusqu’au sacrifice suprême. Il a révélé qu’il y a beaucoup de morts au Rwanda qu’au Congo. Au Rwanda, on ne montre pas les morts, on ne fait pas des deuils, preuve que les Fardc sont fortes, travaillent mais avec plusieurs menaces. Mais de gré ou de force, cette paix arrivera.

Le ministre de la Communication et médias a également expliqué pourquoi il a décidé de retirer les accréditations accordées aux journalistes d’Aljazira. C’est une porte d’entrée de la manipulation et de l’intrusion. C’est l’apologie du terrorisme. Pour la protection de notre opinion, il n’y a pas de place pour l’ambigüité, insiste-t-il.

Le Quotidien




Alerte : embouteillages dans tous les secteurs de la vie nationale ! 

Ce qui (nous) arrive à Kinshasa depuis le second semestre de 2024 au travers des embouteillages n’a rien de phénomène. C’est la conséquence normale de la non-planification des dispositions à prendre absolument pour les prévenir, les éviter. En l’espèce, la première disposition est l’état du réseau routier, la deuxième la quantité et la qualité des véhicules en circulation, la troisième le nombre d’usagers en circulation quotidienne dans une mégalopole de plus de 15 millions d’habitants, ville sans tram ni métro, ni bateau et, pire, ni transport public par bus en nombre suffisant. Aucune Institution ne peut à ce jour prétendre disposer des données fiables, même approximatives…

Absence d’une politique d’urbanisation prospective

Kinshasa est une agglomération tentaculaire en ce qu’elle s’étend dans toutes les directions, sans respecter la moindre des règles d’urbanisme. Naturellement, la voirie ne suit pas.

Au cours de ces 64 ans et demi d’indépendance, le tracé routier n’a pas véritablement évolué. Les routes laissées par la colonisation sont les mêmes. On en veut pour preuve l’avenue Kabambare qui va de Barumbu à Lingwala (rond-point Démocratie, ex-Huileries). C’est un boulevard. De même, du même rond-point, l’avenue Nyangwe jusqu’au croisement de Libération (ex-24 novembre). C’est un boulevard. De là, l’avenue Sergent Moke tronçon Libération et Rond-point Socimat/GB. C’est un boulevard. Vient l’avenue de l’Union africaine de ce rond-point jusqu’à l’hôtel Diplomate. C’est aussi un boulevard.

Il est possible d’avoir un long boulevard du quartier Bon Marché à l’hôpital de Kitambo. Hélas !, au niveau de l’école Dr Shaumba, le complexe ecclésial de Philadelphie a rétréci la chaussée avec risque de voir d’autres riverains en faire autant.

Autre exemple : en 64 ans et demi d’indépendance, la rivière Ndjili ne compte que le pont routier du Bld Lumumba. Comparativement à Paris, la Seine en aligne 37 ponts ! Autre exemple également : entre le rond-point Ngaba et la bifurcation Triangle (entrée de la cité Mama Mobutu), l’avenue By Pass n’a que deux avenues parallèles : Kimwenza et, tout récemment aménagée, Elengesa. L’absence d’une politique d’urbanisation prospective est la cause principale des embouteillages dans la capitale.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape

Or, il n’y a pas que la voirie urbaine.

Il y a tous les autres secteurs de la vie nationale : santé, éducation, eau, électricité, alimentation, habitat, sécurité, justice, sports, tourisme, emploi, transport, Industrie, pouvoir d’achat, syndicat, parti politique, ONG, médias, télécommunications, minerais, commerce, tourisme, justice, élections, fonction publique, etc.

Déjà, faute de recensement général, un pays s’est volontairement mis dans l’impossibilité connaître sa propre démographie ! La dernière opération d’identification remonte à 1984. Celle lancée avec l’Onip depuis le 30 juin 2023 tarde à prendre forme.

A partir de cet instant, avouons qu’il y a navigation à vue dans tous les domaines nécessitant des statistiques fiables et viables.

En effet, comment peut-on planifier la construction des infrastructures de base sans en déterminer d’abord les besoins quantitatifs et qualitatifs ?

Quand, dans un Programme donné, le Gouvernement annonce la construction de 1000 écoles, de 2000 dispensaires, de 3000 mini-centrales hydroélectriques et de 4.000 forages d’eau, on doit bien se demander sur quelles données démographiques et géographiques se fonde-t-il dès lors que les réalités du territoire de Bokungu sont différentes de celles du territoire de Kole !

Conséquences multiples et multisectotrielles :

-embouteillages dans des centres d’éducation (salles de cours en surnombre de l’école primaire à l’université),

-embouteillages dans des casernes militaires,

-embouteillages dans les locaux de l’administration publique,

-embouteillages dans les centres santé,

-embouteillages dans les cachots et prisons,

-embouteillages dans les quartiers, les parcelles ou les maisons pour cause de proximité,

-embouteillages dans les églises,

-embouteillages dans les moyens de transport,

-embouteillages dans la desserte en électricité eten eau potable,

-embouteillages dans l’organisation du processus électoral,

-embouteillages devant les guichets des banques à chaque paie des fonctionnaires,

-embouteillages dans les organisations politiques,

-embouteillages dans les groupes armés,

-embouteillages dans les prix sur le marché,

-embouteillages dans le trafic fluvial et lacustre,

-embouteillages même dans les insultes, toutes catégories sociales confondues.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape, mais alors de la mauvaise façon.

L’essentiel est de repenser le Congo

En effet, de 1960 à ce jour, le Congo a connu 5 changements de régime successivement avec Joseph Kasa-Vubu, Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Aucun de ces changements n’a cependant obéi à la notion sacrée de continuité de l’Etat.

A l’exception peut-être de Joseph Kasa-Vubu entré en fonction en connaissant un peu plus l’état des lieux du pays hérité de la Belgique, aucun de ses successeurs ne peut prétendre avoir joui du même privilège.

Mobutu a pris le pouvoir sans avoir une idée exacte de ce qu’était la 1ère République. Mzee Kabila a pris le pouvoir sans savoir ce que le pays représentait. Joseph Kabila lui a succédé sans en avoir une idée exacte.

La petite expérience Fcc-Cach avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila a été gâchée, et on en fait les frais. D’ici à 2028, le successeur du chef de l’Etat en fonction pourrait vivre la même infortune. Ceci au niveau de la gouvernance institutionnelle.

Au niveau des entreprises, des établissements et des services publics, il y a la propension pour l’équipe sortante à cacher certaines réalités à l’équipe entrante, et pour celle-ci à se méfier de tout héritage. A commencer par soupçonner par avance de traîtrise l’expertise trouvée.

Résultat : les structures d’Etat sont obligées de vivre de rupture des programmes à chaque changement d’équipe dirigeante.

Au bout du compte, on se retrouve avec des embouteillages du fait de pléthore du personnel, de carence de locaux et de mobiliers, d’insuffisance de l’enveloppe salariale, de dispute autour des missions de service, etc.

Que faire alors ?

Ce qu’il faut faire, c’est de commencer par admettre que la RDC a tout d’un corps malade et que le phénomène “embouteillages”, en observation à Kinshasa, est la conséquence normale de tout manque de planification.

C’est bon, par exemple, de voir l’État préconiser le bétonnage pour les artères non adaptées au bitumage. Mais, a-t-on songé aux “embouteillages” que sont les inondations liées au changement climatique ? Certainement pas.

C’est qu’il faut alors faire, c’est aller à l’organisation d’une sorte d’États généraux de la République, peu importe la dénomination à lui trouver.

L’essentiel est de repenser le Congo. L’autre dirait, de ré-créer, de refonder le pays. On sent déjà le frémissement du corps dans le chef de ceux qui y voient un appel au dialogue ! Les embouteillages (lisez aussi embrouilles), ils en ont fait un double modus : l’operandi et le vivendi…

Omer Nsongo die Lema




Bientôt le fichier de paie des agents du secteur de santé assaini

Le fichier de paie des agents du secteur de santé sera bientôt assaini. C’est ce qu’indique le Bureau de la Coordination Nationale de l’intersyndicale de la Santé dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, ce mercredi 08 janvier 2024.

« Conformément aux résolutions de la réunion du 30 décembre 2024 tenue au cabinet du Ministre des Finances, les travaux d’assainissement du fichier de Paie des agents du secteur pour élaguer les Agents non éligibles, notamment les fictifs, les doublons, les déserteurs, les décédés…vont commencer à la fin de ce mois de janvier 2025. Les travaux préparatoires y relatifs commencent très bientôt », peut-on lire dans ce document, qui souligne que les responsables des structures sanitaires qui se rendront coupables de tripatouillage des listes déclaratives seront sévèrement sanctionnées pour le reste de leur carrière, conformément à la loi et aux règlements d’administration.

L’objectif de cette opération d’assainissement est de récupérer l’enveloppe pour réajuster les différents barèmes et motiver ainsi ceux qui travaillent réellement.

« Disons-le ! Le plus grand ennemi du mensonge c’est le temps et le plus grand ami de la vérité, c’est le temps », ont commenté le Coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, Jean-Fidèle Boyoo, et Juvénal Muanda, tous les deux chargés de suivi des dossiers.

Ils invitent, par conséquent, leurs collègues à demeurer vigilants et corrects tout en transformant les matières à la manière pour réussir avec des valeurs.

Prince Yassa