Message de condoléances de Crispin Kabasele à la famille du Fondateur Biringanine Mugaruka

Le Président National de l’UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Pionnier et Ancien Représentant de l’UDPS en France de 1995 à 1998, vient d’adresser un message de condoléances à la famille de l’Honorable Biringanine Mugaruka, l’un des Treize Parlementaires signataires de la célèbre lettre de 52 pages envoyées au Président Mobutu Sese Selon en décembre 1980.

Ci-dessous, ledit message :

 “Très touché par le décès, ce lundi 02 Janvier 2023, de l’Honorable BIRINGANINE MUGARUKA, l’un des Vaillants Treize Parlementaires Fondateurs Historiques de l’UDPS, je m’empresse de présenter mes condoléances les plus éplorées à sa chère famille biologique, à ses Collègues Fondateurs encore en vie et à tous les Membres de l’UDPS, sa famille politique.

“Je saisis cette triste occasion pour rendre un hommage mérité à tous les Treize Parlementaires qui ont tracé de manière imperturbable la voie de la lutte sans recul de la libération de notre Peuple de la dictature et qui ont combattu en conséquence pour l’avènement de la démocratie et de l’état de droit en République Démocratique du Congo, notre pays.

“Cette disparition du Fondateur BIRINGANINE MUGARUKA devra interpeller tous ceux qui s’amusent encore à entretenir la division et la zizanie au sein de la Grande Famille de l’UDPS.

“En mémoire de tous les illustres disparus qui ont consenti d’énormes sacrifices pour la création de l’UDPS, à savoir Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Anaclet Makanda Mpinga Shambuyi, Joseph Ngalula Mpandajila, Paul-Gabriel Kapita Shabangi, Gabriel Kyungu wa Kumuanza, François Lusanga Ngiele, Protais Lumbu Maloba, Isidore Kanana Tshiongo wa Minanga, Kasala Kalamba ka Buadi, Charles Dia Onken Ambel, Biringanine Mugaraku, Ngoyi Mukendi et Symphorien Mbombo Lona, le moment de la réconciliation et de la réunification a sonné. Car, l’UDPS, cette belle œuvre politique, doit survivre à ses Fondateurs. C’est le cadeau à leur offrir.

“Le Fondateur Biringanine Mugaraku vient de rejoindre, certes, ses Collègues qui l’ont précédé dans l’au-delà. Mais, le flambeau doit continuer à être ravivé pour l’indépendance totale et le développement intégral de la République Démocratique du Congo.

“Que son âme repose en paix !

“Fait à Kinshasa, le 02 Janvier 2023.

“Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS,

Pionnier de l’UDPS,

Ancien Représentant de l’UDPS en France”




Kabeya Kamwanga : Bientôt la maison de feu Etienne Tshisekedi transformée en lieu touristique

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en visite de travail, depuis vendredi dernier à Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, a effectué, lundi, une visite d’inspection des infrastructures, à Kabeya Kamwanga, l’un des cinq territoires de cette province.

 Il s’agit d’une entité administrative où plusieurs projets de développement initiés par le Chef de l’Etat sont en train d’être réalisés, notamment à Kena Nkuna et à Mupompa.

Beaucoup de projets de développement y sont en phase de réalisation et d’autres déjà achevés. A Kena Nkuna, chef-lieu du territoire de Kabeya Kamwanga, le Chef de l’État a visité le “Centre d’intégration  sociale de Kabeya Kamwanga”.

Selon l’Ingénieur Sergei Dubrousky, chef Manager du projet de construction de cette infrastructure moderne, il s’agit d’un complexe scolaire composé d’une salle d’informatique, d’un centre médical, d’une station d’eau, d’un terrain de football, d’une station de l’énergie photovoltaïque et de l’internet.

Le Chef de l’État a également visité l’unité  d’adduction d’eau potable, construite par la Fondation “Mutota”. Il s’agit, selon l’ingénieur Crispin Kabwe, de six sources d’eaux regroupées, avec une capacité de 200 mètres cube d’eau par heure, disposant d’un bac de captage,  d’une pompe, d’une station de pompage, d’un château d’eau de 1000 mètres cubes et de bornes fontaines, capable de servir 60 mille habitants.

Ce projet, qui a été financé par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), est l’œuvre de Mme Kapinga, fille du terroir.

Il y a lieu de citer entre autres projets dans ce territoire,  celui de l’Agence nationale d’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) qui est à la phase d’attribution de marché pour la production de l’énergie photovoltaïque en vue de l’électrification des milieux ruraux à Mupompa où également le Service National ( SN) y a construit deux écoles modernes.

Toujours dans le cadre des projets présidentiels, le projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques de base (PRISE) du ministère de Développement rural socioéconomiques de base a  doté la cité de Kena Nkuna d’un marché moderne.

Il faut citer également les travaux de la transformation de la résidence de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba en un  lieu touristique et historique, travaux réalisés par la Maison civile du Chef de l’Etat.




Parlons-En! : Plaidoyer pour Mbuji-Mayi, pierre angulaire de Tshilejelu.

C’est l’une des pages moins connues- on devrait dire méconnue – de l’Histoire des villes en République Démocratique du Congo. Page Mbuji-Mayi, ce « gros bidonville » à ne pas confondre avec la ville Miba (Minière de Bakwanga) bien urbanisée, elle, même si elle a vieillie.

Fait indéniable : Mbuji-Mayi n’avait pas d’existence légale au 30 juin 1960.

Déjà, son nom même (Mbuji = bouc ou chèvre) et Mayi (eau) lui enlève toute rationalité. « Ça n’a aucun sens», nous disait le patriarche Jonas Mukamba en 2000 lorsqu’il nous avait fait l’honneur d’une compagnie studieuse d’abord à la Démiap, ensuite au Cprk !

Le belge, qui ne voulait pas d’une présence populeuse dans l’hinterland de la Miba, avait préparé pour les autochtones, à plus d’une centaine de kilomètres, la ville de *Luluabourg*, actuellement Kananga, envisagée comme future capitale du Congo après Vivi, Boma et Léopoldville (Kinshasa).

C’est ainsi qu’à Mbuji-Mayi, on ne trouve trace du type de *lotissement urbain*  caractérisant tous les chefs-lieux des provinces, des districts, voire des territoires. Notamment avec des parcelles bien alignées, riveraines des artères aérées, des bureaux administratifs, des écoles, des centres médicaux, des parcs, des aires sportives, des centres culturels etc.

Quand on survole des cités comme Gungu dans le Kwilu ou Kamina dans le Lomami, on sent l’utilisation de la même latte, avec le même crayon, qu’à Mbandaka, Matadi, Kindu, Kisangani, Kolwezi ou Bumba.

En plus, dans sa majorité, l’ *élite Luba* n’avait pas été formée à Mbuji-Mayi mais plutôt dans l’actuelle province du Kasaï Central et ailleurs (Katanga, Kivu, Léopoldville…).

Les célébrités comme Albert Kalonji, Jonas Mukamba, Joseph Ngalula et autres  Etienne Tshisekedi avaient fréquenté les grandes écoles situées, entre autres, au Kasaï Central.

Les troubles ethno-tribaux survenus la veille et au lendemain de  l’indépendance seront à la base du retour *massif* et malheureusement *désordonné* des Baluba dans leurs terres ancestrales de l’actuel Kasaï Oriental.

Conséquence : Mbuji-Mayi est la *première ville fondée* après l’indépendance du Congo le 30 juin 1960 sans toutefois bénéficier,   à la différence notable de Gbadolite, des moyens de l’Etat en ressources humaines, financières et techniques à 100 %.

Elle sera livrée à la débrouillardise. Au moins, a-t-elle en elle l’esprit de l’ *auto-prise en charge.

Il est vrai que la politisation a énormément fait du tort à cette ville devenue, malgré elle, la concentration de toutes les frustrations rentrées des populations à l’égard des tenants du pouvoir surtout à partir des années 1980. Celles liées à la contestation du Mpr Parti-Etat. Donc à la naissance de l’Udps.

Mgr Tharcisse Tshibangu, dont on commémore l’an 1 de son décès survenu le 29 décembre 2021, avait en son temps interpellé le leadership kasaïen en lui posant cette question à la fois sincère et simple : « *Pourquoi vous ne vous sentez à l’aise qu’ailleurs ?* ».

Restée des années durant ignorée de sa « Diaspora étrangère et kinoise » qui préfère investir partout sauf  dans le Kasaï, et encore le Kasaï Oriental, Mbuji-Mayi a aujourd’hui *droit à la réparation*.

Après tout, elle voit comment d’autres « Diasporas » contribuent à la construction des villes modernes comme Goma, Boma, Bunia, Kalemie, Kolwezi etc. au travers de l’initiative privée.

Certes, l’ère de l’exploitation artisanale du diamant est vraisemblablement révolue. Mais, le Kasaï, ce n’est pas que le gemme. C’est aussi le *cuivre* et le *cobalt* comme au Katanga, le *fer* comme dans l’ex-Province orientale pour les minerais ; le *calcaire* , les *moellons* , l’ *argile* et le *bois* pour les Btp ; le *maïs*, le *manioc*, le *riz* , les *arachides* , la *pistache* , l *’igname* et les *noix de palme* pour l’agriculture, selon la très crédible Anapi.

Mbuji-Mayi est une ville appelée à être riche de par ses origines : la *volonté de survie de sa population*.

Elle est restée pauvre par du fait de son leadership condamné à se rattraper. Pour avoir inspiré *Tshilejelu*, c’est donc par elle que ce programme sera jugé.

Comprenne qui pourra !

Omer Nsongo die Lema