A la suite de l’accrochage entre députés et policiers : Sama Lukonde donne des assurances fermes aux 41 députés provinciaux

Par rapport à l’altercation avec les policiers commis à la sécurité du Chef du Gouvernement, tout en regrettant cet incident, le porte-parole a justifié leur attitude de forcer les accès du bâtiment du Premier ministre par l’urgence de leur dossier. Ces 41 députés provinciaux identifiés proviennent de 11 provinces, à savoir : Bas-Uélé, Haut Lomami, Kasaï, Kwango, Kwilu, Lomami, Maniema, Mongala, Nord Ubangi, Sankuru, Tshopo et Tsuapa.

Après l’incident de ce lundi 6 février 2023 vers midi dans les installations de la Primature, suscité par un accrochage entre un groupe des députés provinciaux et les services de sécurité de la Primature, le directeur de cabinet du Premier ministre, Paul Gaspard Ngondankoy Nkoy-ea-Longya,  a réuni ces élus de province pour échanger avec eux sur leurs revendications portant sur le paiement des arriérés de leurs émoluments.

A en croire le député provincial Socrate Kangulumba, élu du Kwango et porte-parole du Collectif des députés provinciaux, le Premier ministre a instruit son DIRCAD de prendre langue aujourd’hui même avec le ministre des Finances et celui du Budget pour débloquer cette situation.

« L’échantillon des députés provinciaux de la RDC est venu encore une fois de plus, pour rencontrer le Premier ministre, sinon pour fustiger le mauvais comportement des ministres du Budget et des Finances. Lors de la 62ème réunion du Conseil des ministres, le Chef de l’État avait instruit les deux ministres sectoriels de pouvoir apurer les arriérés et régulariser la paie des honorables députés provinciaux.

Malheureusement, cette orientation, tout comme l’instruction du chef de l’État, a toujours été traitée avec une très grande négligence. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes décidés de venir solliciter de nouveau l’implication du Premier Ministre. Par rapport à la question principale, le Premier Ministre, à travers le directeur de cabinet, a confirmé qu’aujourd’hui, peu importe l’heure, il va prendre langue avec ces deux ministres sectoriels afin qu’une solution soit immédiatement trouvée », a confié Socrate Kangulumba, rapporteur du collectif des députés provinciaux de la RDC.

Cependant, par rapport à l’altercation avec les policiers commis à la sécurité du Chef du Gouvernement, tout en regrettant cet incident, le porte-parole a justifié leur attitude de forcer les accès du bâtiment du Premier Ministre par l’urgence de leur dossier.

 « Nous regrettons cet incident. Nous sommes des légalistes. En interrogeant les textes, la police est là pour sécuriser la population et imposer l’ordre. Nous sommes venus dans le respect de la procédure. Nous avons signé la liste des Présences et nous l’avons envoyée à qui de droit. Mais les policiers ont indisposé les députés provinciaux que nous sommes. C’est pourquoi la situation a dégénéré », a-t-il dit.

Par rapport à la question de savoir pourquoi ils n’ont pas au préalable pris rendez-vous comme c’est souvent le cas, pour solliciter une audience avec le Premier Ministre, le porte-parole du Collectif des députés provinciaux reconnait à demi-mot ce manquement. « Nous sommes politiques. Et en politique, les urgences tombent comme de l’eau. Face à l’urgence qu’on avait, il était question d’arriver sur place », a-t-il répondu.

Dans son échange avec les députés provinciaux, le DIRCAB du Premier Ministre a déploré les incidents de ce jour. Il a condamné toute forme de violence. Par ailleurs, il entend établir objectivement les responsabilités des agents impliqués dans cet accrochage.




Que cache le face-à-face Tshisekedi-Sassou ?

Le président Félix Tshisekedi a passé quelques heures à Brazzaville (Congo) où l’attendait le président Sassou Nguesso. Même si rien n’a filtré, il est permis de croire que les deux ont échangé sur la crise sécuritaire à l’Est de la Rdc. Sassou qui a reçu, il y a quelques jours le ministre des Affaires étrangères rwandais avec une lettre, n’a pas manqué de prêcher la paix. Tshisekedi qui a déjà montré toute sa volonté et la disponibilité de mettre un terme à la guerre, doit lui avoir dit qu’il y a des points de non-retour et que l’objectif aujourd’hui, c’est l’application de la feuille de route de Luanda.

C’est en début d’après-midi de ce dimanche 5 février que le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé à Oyo,  en République du Congo, où l’attendait son homologue, le Président Dénis Sassou-N’guesso.

Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien à huis clos pendant près de 3 heures au Palais présidentiel. Rien n’a filtré de cette rencontre en tête-à-tête  qui intervient au moment où la situation sécuritaire est de plus en plus préoccupante à l’Est de la RDC.

Dans les couloirs du palais de Oyo et au Mont Ngaliema, l’on estime que les deux pays voisins (Congo et RD Congo) liés par la géographie et l’histoire ont intérêt à consolider leurs liens séculaires et à lever toute équivoque sur les questions sécuritaires transfrontalières. Après cette rencontre, Le président Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa en début de soirée.




Coopération USA-Rdc : Lucy Tamlyn remplace le controversé Hummer alias « Nzita »

En avril 2019, à la suite de la visite du président Tshisekedi à Washington, les États-Unis et la RDC ont lancé le « Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité », un engagement conjoint reflétant la relation plus étroite entre les États-Unis et la RDC et une promesse publique de travailler ensemble dans des domaines d’intérêt mutuel, dont le renforcement des institutions démocratiques, l’amélioration du respect des droits humains, la fin de l’impunité, la promotion de la paix dans l’est de la RDC, ainsi que la capacité d’attirer le commerce et les investissements des États-Unis. En plus de ce partenariat, les Congolais demandent aux USA plus d’implication dans la crise qui secoue la partie Est du pays et qui n’a que trop duré.

Conformément aux usages protocolaires, les nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République Arabe d’Égypte et celui des États-Unis d’Amérique en République Démocratique du Congo ont présenté leurs lettres de créance ce lundi au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Premier à traverser la haie d’honneur, M. Hesham Abdel Salam Elmekwad, Ambassadeur d’Egypte était, avant sa nomination, Secrétaire Général Adjoint de l’Agence Égyptienne de Partenariat pour le Développement.

M.Hesham Abdel Salam a débuté sa carrière diplomatique en 1997 comme Attaché Diplomatique au Département de l’Afrique de l’Ouest au Ministère des Affaires Étrangères.

Au fil du temps, il a exercé plusieurs fonctions dans son pays et dans plusieurs postes diplomatiques à l’étranger. De 2014 à 2019, M. Heshima était Ministre Plénipotentiaire, Chef de Mission Adjoint à l’Ambassade de l’Egypte en France.

L’Ambassadeur Lucy Tamlyn qui a présenté ses lettres de créance au Président Félix Tshisekedi le 6 février 2023 à Kinshasa, est diplomate de carrière avec grade de ministre conseiller, l’ambassadeur Tamlyn a rejoint le service diplomatique en 1982. Avant d’arriver à Kinshasa, elle a été chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Khartoum.

Ambassadeur Tamlyn a précédemment été ambassadeur des États-Unis en République Centrafricaine 2019-2022 et ambassadeur des États-Unis en République du Bénin 2015-2018.

L’ambassadeur Tamlyn est titulaire d’une licence du St. John’s College, Annapolis, Maryland et d’une maîtrise de Columbia University School of International Affairs à New York




Après la paralysie de Goma : Patrick Muyaya appelle au calme

Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a invité la population au calme, ce lundi 6 février 2023, suite aux manifestations de ce lundi à Goma.

Patrick Muyaya a fait savoir aux manifestants que le gouvernement comprends leur insatisfaction au regard des atrocités causées par le rebelle du M23, Et il leur exhorte à ne pas tomber dans le piège de l’ennemi.

Le porte-parole du gouvernement estime que la feuille de route de Luanda reste la seule fenêtre de sortie pour ramener la paix dans cette partie du pays. « La feuille de route de Luanda est le seul plan pour le retour de la paix», a-t-il indiqué dans son message.

À savoir que cette feuille de route était signée le 23 novembre dernier en Angola en présence des pays membres de l’EAC pour exiger la cessation des hostilités et le retrait du M23. Décision que les rebelles ont rejetées.

L’appel au calme de Patrick Muyaya intervient après la manifestation de colère de la population de Goma, contre la force de EAC, Monusco et du M23.

Jean-Luc Lukanda




Avant l’Afrique du Sud : Tshisekedi fait escale à Luanda pour évoquer la sécurité dans l’Est du pays avec Joao Lourenço

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une visite de travail de quelques heures ce lundi 6 février à Luanda, en Angola, pou r rencontrer son homologue, le Président Joao Lourenço.

Les deux Chefs d’État ont échangé sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC en particulier la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda. .

Après le Sommet extraordinaire de la CAE/EAC  de Bujumbura, le déplacement du Président Félix Tshisekedi en Angola s’inscrit dans la dynamique de paix enclenchée dans le cadre du processus de paix de Luanda dont il fallait évaluer les avancées.

Rien n’a filtré de cet entretien. Mais l’on sait que les deux présidents ont échangé sur les actions à mener pour rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC et imposer au M23 leur retrait des territoires congolais sous occupation illégales. Le Chef de l’État a quitté Luanda en milieu de soirée.




Kinshasa : Muyaya s’enrôle et invite les Kinois à suivre son exemple

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement, s’est enrôlé ce dimanche 5 février 2023 au Centre d’inscription du Complexe Scolaire Les Joyeux Lutins au Quartier Moulaert dans la Commune de Bandalungwa.


En marge de l’identification et de l’enrôlement des électeurs en RDC prolongés jusqu’au 17 février 2023, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a accompli son devoir civique au Centre d’inscription du Complexe scolaire Les Joyeux Lutins à Bandalungwa. Il a été accompagné par plusieurs compatriotes dont ceux de la structure Les Amis de Patrick Muyaya et de son parti PALU.
Aux anges après son enrôlement, Patrick Muyaya a exhorté les nombreux compatriotes qui traînent encore les pas à pouvoir s’enrôler.
“D’abord, cet acte vient après plusieurs autres parce qu’il vous souviendra que les structures qui nous appuient notamment les Amis de Patrick Muyaya et mon parti le PALU, avaient déjà commencé une campagne de sensibilisation que nous avons relayé abondamment parce que nous avons mis nos équipes à disposition pour faire le tour de la circonscription notamment la FUNA pour sensibiliser les uns et les autres”, a déclaré le Ministre de la Communication et Médias.
Il a ajouté : “Et m’enrôlant moi-même aujourd’hui je suis venu avec d’autres compatriotes. Et d’ailleurs, c’est ce que nous allons continuer à faire pour être sûr que tout le monde ait son précieux sésame qui permettra de voter le moment venu, parce que le pouvoir est là. Donc, aujourd’hui nous venons le faire pour demander à ceux qui sont à la maison, ceux qui hésitent encore, que le moment est venu pour venir en prendre. Parce que cette carte, non seulement elle permettra de participer aux élections qui viennent, mais c’est elle aussi qui vous permettra d’avoir accès à votre carte d’identité.”

Patrick Muyaya a dans la foulée, rassuré sur la tenue de prochaines élections en RDC. “Je ne pense pas que les gens doivent avoir des doutes sur la tenue des élections. Parce que nous nous y préparons. Il y avait des doutes sur notamment le financement de la CENI, mais vous suiviez quotidiennement que le gouvernement fait sa part. Et que malgré les difficultés liées notamment à la sécurité à l’est de la République, nous restons engagés pour remplir notre responsabilité du point de vue électoral et ce sera fait”, a-t-il rassuré.
Notons que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a été prolongée de 25 jours et ira jusqu’au 17 février 2023.




Après le sommet extraordinaire du Burundi : Le Gouvernement congolais rappelle à la force régionale que son mandat est offensif

Le Gouvernement de la Rdc, dans un communiqué du Gouvernement de la République relatif au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est tenu à Bujumbura, le 04 février 2023, tient à rappeler que le mandat de la Force régionale est, sans équivoque, offensif selon la lettre et l’esprit des Communiqués des trois Conclaves des Chefs d’Etat de la CAE d’avril et juin à Nairobi, ainsi que du Communique final du Mini-sommet de Luanda sus évoqué.
Dans un communiqué signé par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo salue l’initiative fort opportune prise par le Président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, de convoquer un Sommet extraordinaire des Chefs d’État de cette Communauté, le samedi 04 février 2023, à Bujumbura, afin d’évaluer la mise en oeuvre du Communiqué final du Mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, dans le cadre des processus de paix de Nairobi et de Luanda.
« Le Gouvernement de la RDC a noté qu’à l’unanimité les participants ont relevé la non- application de la feuille de route du Mini-sommet de Luanda par le M23. Cette non- application a provoqué l’escalade de la tension au Nord-Kivu; ce qui est très préoccupant. Ils ont reconnu, par ailleurs, les pesanteurs qui gênent l’action de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est dans l’exécution de son mandat », indique le communiqué.
Le Gouvernement de la RDC souligne que la fin des attaques du M23 contre les positions des FARDC et les troupes de la MONUSCO, son retrait des zones occupées, son cantonnement dans les localités spécifiées, le retour des personnes déplacées à leurs domiciles et la cessation du soutien des Forces de Defense du Rwanda, RDF, au M23 prévus dans le Communiqué final du Mini-sommet de Luanda sont nécessaires à tout dialogue politique interne et diplomatique pour une solution durable de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.
Pour le Gouvernement de la RDC, indique la même source, seul le strict respect des prescrits des trois Conclaves des Chefs d’État de l’CAE et du Communiqué final du Mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022 permet de réaliser les conditions ci-dessus, de restaurer la confiance entre les Etats de la Région et d’ouvrir des perspectives de paix crédibles.
Ainsi, le processus politique, le cessez-le-feu, le retrait des groupes armés, le dialogue et le déploiement des troupes de la Force régionale de l’EAC dont question dans le Communiqué du Sommet de Bujumbura publié, le samedi 04 février, par le Secrétaire Général de la CAE demeurent dans le cadre des processus et des instruments de paix de Nairobi et de Luanda pré-rappelés, du reste, soutenus par l’ensemble de la Communauté internationale. La RDC demeure engagée dans ces deux processus et soutiendra toute initiative tendant à garantir leur bonne fin.




Le CNC condamne le sabotage de ses sièges à travers le pays (Communiqué)

Dans un communiqué parvenu au média en ligne lequotidienrdc.cd, le Congrès National Congolais (CNC) , parti cher au « Leader Majeur », le ministre Pius Muabilu informe l’opinion nationale et internationale qu’une série d’actes de sabotage de ses sièges à travers le pays est en cours depuis quelques jours.
« Cette conspiration est orchestrée par certains politiciens en mal de positionnement qui voient d’un mauvais œil la montée fulgurante du CNC sur toute l’étendue du territoire national », indique ce document signé par Célé Kanangila, le porte-parole du CNC, avant d’ajouter que ces malfrats s’illustrent dans des attaques visant directement les sièges du parti dans différentes inter fédérations par le pillage des matériels de bureaux et accessoires importants.
Le dernier cas en date est celui survenu, samedi 04 Février, dans la ville de Kananga, province du Kasaï Central où le siège du parti a été victime des actes de vandalisme et de pillage dont les auteurs ont été heureusement identifiés.
Le Congrès National congolais condamne avec la dernière énergie ces actes rétrogrades et se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour obtenir réparation. Le CNC Regrette de voir certains politiques véreux faire recours aux méthodes archaïques alors que dans un État de droit, le combat politique repose sur les idées.
Le CNC Fustige cette campagne odieuse dont la motivation est de décourager l’élan patriotique pris par le parti et la détermination de son Leader à accompagner le Président de la République dans son combat pour le bienêtre du peuple congolais.
Le CNC Décourage cette attitude anti démocratique et demande à ses militantes et militants à travers la République de demeurer vigilants et mobilisés davantage afin de garantir le deuxième mandat au Président de la République Félix Tshisekedi.




Election : La Rdc va solliciter le soutien de l’Union européenne (C. Lutundula)

Une importante délégation belge est arrivée à Kinshasa. Elle est conduite par Mme Hadja Lahbib, ministre belge des Affaires Étrangères. Après avoir été reçue par le Président de la République, elle est venue chez son homologue congolais Christophe Lutundula Apala pen’Apala.

Une bonne heure en tête-à-tête entre les deux chefs de diplomatie pour passer en revue sûrement des questions d’actualités et celles liées aux relations entre les deux pays. Juste après, les échanges se sont élargis en séances de travail avec les collaborateurs de deux parties.
Prenant la parole en premier, le chef de la diplomatie congolaise Christophe Lutundula a remercié Mme la ministre et toute sa délégation pour leur visite à Kinshasa, une visite pense-t-il qui tombe à pic au moment où la Rdc traverse une période de tension avec son voisin le Rwanda.
Le Vpm, ministre des Affaires Étrangères a exprimé la disponibilité de la Rdc à des discussions constructives pour protéger son intégrité territoriale, sa population et reconstruire le pays. Il a en outre salué la volonté de sa Majesté le Roi Philippe et le chef de l’état Félix Tshisekedi de réchauffer les relations entre la Rdc et la Belgique qui se sont refroidis depuis 1995.
Christophe Lutundula a également évoqué la programmation quinquennale signé avec la Belgique en Décembre dernier.
Sur la question des élections de 2023, puisqu’elles auront bel et bien lieu, Christophe Lutundula a annoncé que la Rdc va solliciter le soutien de l’Union Européenne.
La ministre belge des Affaires Étrangères a à son tour remercié son homologue pour l’accueil réservé à elle et sa délégation. Elle se félicite des entretiens eus avec le Président Félix Antoine Tshisekedi en qui elle a senti le souci de mettre fin à la guerre qui paralyse la partie orientale de la Rdc et a circonscrit le but de son voyage.
A noter que la délégation belge à Kinshasa va rencontrer plusieurs membres du gouvernement pour échanger sur des sujets liés au bon fonctionnement de la coopération belgo congolaise.




Bientôt la réunion des chefs militaires de la communauté afin d’établir un nouveau calendrier

A l’issue de plus de trois heures des discussions à huis clos, les six chefs d’Etat de l’EAC ont pris acte, avec regret, du refus délibéré des troupes terroristes du M23 de se retirer des localités congolaises tel que exigé par le dernier sommet de Luanda ; demandé la poursuite du déploiement des contingents d’autres pays de l’EAC et convenu d’une réunion des chefs militaires de la communauté afin d’établir un nouveau calendrier.
Selon le VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, les Chefs d’Etat ont jugé la situation sécuritaire préoccupante et exigé la fin des hostilités par les M22 et leurs alliés.
Au cours de la deuxième quinzaine de ce mois, les Chefs d’Etat vont se retrouver à Addis-Abeba pour une double évaluation des processus de Luanda et de Nairobi.
Les présidents Evariste Ndayishimiye, Felix Antoine Tshisekedi, Paul Kagam, William Ruto , Youweri et Suluhu Hassan ont signé le communiqué final du sommet tout en se passant de la photo de famille.