Atteindre un niveau élevé de développement 

La République Démocratique du Congo est dotée de têtes pensantes, de vertus intelligentes et de sommités diverses qu’il urge d’unir leurs efforts pour concevoir rapidement et rechercher des solutions innovantes aux défis de développement exceptionnel. Cela propulsera le pays vers une croissance accélérée et dans la trajectoire du développement humain.

En effet, sous l’impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, le team Judith Suminwa Tuluka doit se fixer des échéances ambitieuses pour le développement du pays et égaler rapidement d’autres pays émergents à 2030 et, en 2025, la RDC pourrait se retrouver parmi les puissances mondiales avec un niveau élevé de développement.

Cette démarche exige une volonté politique accrue des acteurs en présence. Car, comme ne cessait de le souligner un ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, je le cite : « la prospérité ne relève pas de la génération spontanée ; elle se construit ; elle se prépare ; elle se planifie ; elle se gagne. Elle n’est pas le reflet d’un coup de baguette magique, mais elle se mérite », fin de citation, le vent de la prospérité est changeant.

En analysant cette haute pensée de cet Economiste qui a su orienter la RDC vers des réformes courageuses, il est urge, dès à présent, pour le team Suminwa de faire le point sur l’évolution de la situation économique et sociale du pays jusqu’à son émergence.

Sécuriser la base fiscale et financière, s’approprier une part importante des revenus miniers, aujourd’hui à la merci des firmes étrangères, et l’utiliser stratégiquement pour le développement social et la transformation économique ; l’utilisation de la chaîne des valeurs des ressources naturelles pour accumuler le capital humain, contribuer à la diversification de l’économie et éviter la monoculture des ressources naturelles sont autant d’impératifs et pistes à exploiter pour assurer ce développement tant expliqué et une plus grande stabilité à long terme.

Somme toute, ce gouvernement a l’obligation de bâtir une Nation où le tâtonnement politique, économique et social doit être légué aux calendes grecques afin de réduire les incertitudes et contrôler au maximum le destin de la Nation.

Il se doit de s’armer de courage pour rendre utile et améliorer les services de base comme soubassement pour accélérer le développement du pays. Au lieu de se fourvoyer dans des incantations politiques que raffolent tant une certaine classe politique qui donne de la nausée chaque année à la Plèbe, le Gouvernement Suminwa se doit d’amener la RDC à la hauteur de son potentiel, tirer les leçons des exemples créatifs ci-haut énumérés, en les adaptant à son contexte, actuel et spécifique.

C’est à ce titre, à celui-là, que la République Démocratique du Congo pourrait atteindre un niveau de développement élevé.

Willy Kilapi




Ministère de l’Intégration régionale: Didier Mazenga Mukanzu stoppe le climat malsain

Après son retour de l’Europe, le ministre de l’Intégration Régionale, Didier Mazenga Mukanzu, n’a pas perdu une seule poignée de seconde, afin de prendre à bras le corps la situation qui pollue son administration depuis un certain temps.

En bon père de famille et en tant que tuteur de ce ministère, il a pu réunir autour de lui, dans son cabinet, le Secrétaire général, les directeurs, le syndicat, son président et certains membres. Objectif, élaguer le climat malsain qui règne depuis quelques temps au sein de l’Administration.

Rififi, grogne et guéguerre entre les membres de l’Administration, des groupuscules créés, appartenant à tel ou à tel, favorisant ainsi une situation qui bloque le bon fonctionnement de l’administration. Face à cette impasse, le ministre Didier Mazenga Mukanzu a fait appel à sa dextérité et à sa maestria enfin de mutualiser les vues des uns et des autres, après les avoir écoutés religieusement.

Il a appelé tout le monde à travailler dans l’unité et à mettre de côté son égo, car dit-il, « l’Administration est censée travailler étroitement avec son Cabinet, afin de réussir la mission assignée à ce Ministère de l’Intégration Régionale ».

Il a tapé du poing sur la table, en mettant en garde tout fauteur de trouble, qui s’érigerait en obstacle à ses principes, car a-t-il ajouté, la responsabilité de l’Intégration Régionale repose sur ses épaules et celui qui devra en rendre compte devant le Président de la République, qui lui a confié cette charge.

Son message a été visiblement accepté par l’ensemble des agents de l’administration, qui ont décidé de mettre en œuvre les instructions fermes du Ministre. En passant, ils ont salué la bravoure et la maestria de Didier Mazenga Mukanzu, son management depuis son arrivée à la tête de ce Ministère.

JMNK




Accusé de déstabilisation de l’Est de la RDC: Le Rwanda accablé par un autre un rapport d’experts des Nations Unies

L’implication du Rwanda dans la crise sécuritaire, dans l’Est de la République démocratique du Congo, n’est plus à démontrer. Au regard de plusieurs faits contenus dans différents rapports des experts des Nations Unies. Le dernier en date publié le mercredi 9 janvier 2025, par le groupe d’experts des Nations UN es, vient renforcer cette thèse.

En effet, il y est démontré l’implication directe des troupes rwandaises de Rwanda Défense Force, dans les opérations militaires du Mouvement du 23 mars (M23) et leur rôle clé dans le soutien stratégique et logistique de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dirigée par l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa.

A en croire ce rapport, chaque unité du M23 est supervisée et soutenue sur le terrain par les forces spéciales de la RDF, qui assurent une coordination étroite des opérations.

Selon ce document, entre 3 000 et 4 000 soldats rwandais sont déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi dont ils assurent le contrôle.

En octobre 2024, ces forces ont également appuyé l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale. Pour les experts onusiens, sans l’assistance de l’armée rwandaise, qui a fait usage des opérations ciblées avec l’utilisation d’armes de haute technologie, la conquête de nouveaux territoires par le M23 n’aurait pas été possible. Toutefois, souligne ce rapport, le commandement militaire du M23 reste sous l’autorité de Sultani Makenga, qui continue de recevoir des ordres et un soutien logistique des RDF et des services de renseignement rwandais.

Bien que l’AFC et le M23 soient des entités distinctes, elles opèrent en coordination étroite.

Recrutement d’enfants

Par ailleurs, les experts onusiens relèvent des campagnes de recrutement que mènent la coalition AFC-M23 dans les territoires récemment conquis, notamment dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Ces activités, soulignent ils , incluent des réunions destinées à promouvoir leur coalition, recruter de nouveaux membres, surtout des enfants, et établir des administrations parallèles pour consolider leur contrôle sur les zones qu’ils occupent.

Sur terrain, les Forces armées de la République démocratique du Congo, qui ont le vent en poupe et appuyées par les patriotes volontaires dénommés « Wazalendo » ne jurent que par la reconquête de toutes les agglomérations occupées actuellement par la coalition M23- RDF – AFC. L’option a été rappelé, le mercredi 9 janvier, par le Président de la République, Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo lors de la réunion du Conseil Supérieur de la défense.

Ainsi, après la reprise de Masisi Centre, l’Armée régulière et les Wazalendo ont lancé une offensive contre territoire de Lubero. C’est ce qui justifie la reprise des combats dans les localités de Mambasa et Mathembe au Nord – Kivu. L’on se rappellera il y a plus d’une semaine, l’Armée congolaise, avec leurs alliés avaient réussi à repousser les M23 de certaines positions avancées, dont celle de Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate.

RSK




Selon les Syndicats: Le DG de Gecamines à la base des tensions

À Lubumbashi, les syndicats représentatifs de Gécamines SA dénoncent la gestion tumultueuse du Directeur général qui, selon eux, exacerbe les tensions internes au sein de l’entreprise. Au lieu de favoriser une gouvernance efficace capable de sortir Gécamines du gouffre où elle se débat, le DG semble inébranlable dans sa propension à générer des conflits, tant avec ses adjoints qu’avec le Conseil d’administration. Malgré les résolutions prises lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État, la situation de Gécamines reste inchangée, illustrant l’inefficacité d’un leadership qui, au lieu de promouvoir l’unité, sème la discorde.

Les syndicats soulignent que cette dynamique nuit non seulement aux intérêts de Gécamines, mais compromet également les efforts du Gouvernement pour relancer le secteur minier. Face à cette crise de gouvernance, ils interpellent le Président du Conseil pour qu’il prenne des mesures concrètes afin de restaurer l’harmonie et la productivité essentielles à l’avenir de l’entreprise et à celui de la République démocratique du Congo.

Les syndicats représentatifs de Gécamines SA, entreprise du portefeuille de l’Etat située à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, ont adressé une correspondance au Président du Conseil d’administration, mettant en lumière les conflits persistants au sein de la Direction Générale de l’entreprise. Selon les syndicats, le Directeur Général semble inébranlable dans sa propension à exacerber les tensions, tant entre lui et ses adjoints qu’entre lui et le Conseil d’administration.

Dans leur déclaration, les syndicats soulignent que Gécamines SA est devenue le symbole des querelles internes, au lieu de se concentrer sur une gouvernance efficace capable de sortir l’entreprise du gouffre dans lequel elle se débat depuis trop longtemps. Ils constatent que, malgré les efforts déployés lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État, tenus à Kinshasa du 9 au 14 décembre 2024, Gécamines SA continue de souffrir d’une gestion tumultueuse.

Ces états généraux avaient pour thème « Faire des entreprises du portefeuille de l’État, un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la RDC ». Des résolutions avaient été prises pour relancer les entreprises publiques, mais à Gécamines, la situation semble inchangée. Le Directeur Général, selon les syndicats, persiste à créer des conflits, comme en témoigne son comportement envers le Directeur Général Adjoint en charge des Finances, qui a récemment suscité des tensions par des actes jugés provocateurs.

Les syndicats font référence à deux notes récentes (n° 7711/DGA-FIN/24 et n° 7712/12/2024) qui ont circulé sur les réseaux sociaux, où le Directeur Général semble saper l’autorité du DGA/FIN et ignorer les recommandations issues des états généraux. Ces actes sont perçus comme une violation de l’Ordonnance Présidentielle n° 23/019 du 25 février 2023, qui régit la nomination des membres du Conseil d’administration et des dirigeants.

Les points soulevés par les syndicats incluent : la violation des normes de nomination, le non-respect des recommandations, les décisions prises lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État ne sont pas appliquées, la création d’une Task Force sans approbation, les conflits d’intérêts du fait que la Direction de l’Audit Interne a été intégrée à la gestion des participations, ce qui pose un problème de partialité.

Les syndicats affirment que cette situation démontre une volonté délibérée du Directeur Général d’entraver les intérêts de Gécamines, malgré les efforts du Président de la République et du Gouvernement pour relancer le géant minier.

Bonne gouvernance

Interpellant le Président du Conseil d’administration, les syndicats lui rappellent son pouvoir d’opérer des vérifications et de réclamer les documents nécessaires pour assurer une bonne gouvernance. Ils expriment leur inquiétude face à l’inaction apparente du Président, qui pourrait être perçue comme une complaisance face aux abus du Directeur Général.

« Faudra-t-il que la tutelle administrative intervienne pour résoudre ces conflits ? » s’interrogent les syndicats, soulignant que l’ignorance des problèmes par le Président du Conseil d’administration pourrait nuire à sa réputation et à celle de Gécamines.

Ils appellent enfin le Président à se lever avec détermination pour mettre un terme aux conflits incessants qui entravent la relance de Gécamines SA. Les syndicats espèrent qu’un sursaut d’orgueil poussera le Président à agir pour restaurer l’harmonie et la productivité au sein de l’entreprise, essentielle pour son avenir et celui de la République démocratique du Congo.

Le Quotidien




Selon les experts des Nations unies : Thomas Lubanga, Makanika et le groupe armé Twiraneho de nouveaux alliés de M23

La révélation vient des experts des Nations Unies dans leur dernier rapport publié le mercredi 8 janvier 2025 sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il s’agit de Thomas Lubanga Dyilo, président de l’Union des patriotes congolais et le tout premier pensionnaire de la Cour Pénale Internationale accusé des crimes de guerre et crime contre l’humanité, qui est épinglé comme un autre acteur dans la déstabilisation de l’Est de la RDC.

Dans ce rapport, les experts des Nations Unies accusent ce leader iturien d’avoir rejoint le groupe armé « Zaïre/ADCVI », un des groupes armés très actifs dans cette région qui, par sa facilitation, devient un allié de la coalition AFC -M23. Selon ces experts, Thomas Lubanga, accompagné d’Yves Khawa Panga Mandro, un autre chef milicien opérant en Ituri et également visé par des sanctions internationales, a joué un rôle important dans la mobilisation, le recrutement et la formation de milliers de combattants dans cette région.

Agissant comme « Autorité morale » du groupe Zaïre/ADCVI, l’ancien pensionnaire de la CPI aurait facilité des transferts d’armes, des formations dans des camps à Tchanzu au Nord– Kivu et en Ouganda, ainsi que le redéploiement des combattants pour des offensives contre les Forces armées de la RDC (FARDC). Et la rencontre entre Thomas Lubanga et Corneille Nangaa, un des leaders de la coalition AFC-M23 s’est déroulée à Kampala en Ouganda où il est installé et la ferme de Yves Khawa située en Ouganda a été identifié comme lieu de transit des combattants et des armes. Ces activités incluent des formations militaires, dispensées par des instructeurs ougandais et rwandais, et l’organisation de mouvements logistiques à travers le lac Albert, soulignent les experts onusiens.

Les experts rapportent que Lubanga a envoyé des émissaires pour réconcilier différentes factions armées en Ituri, notamment le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI. Bien que le MAPI ait choisi de maintenir son indépendance, il a accepté de collaborer avec la coalition AFC-M23. Ce rapprochement a permis de structurer une stratégie offensive commune visant les FARDC et de coordonner des activités dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru.

Les Nations unies soulignent que cette mobilisation, facilitée par des réunions régulières en Ouganda et le soutien logistique des réseaux régionaux, constitue une menace majeure pour la stabilité de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le rapport met également en lumière le rôle d’Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant influent du M23, qui collabore étroitement avec Lubanga depuis Kampala pour coordonner les activités des groupes armés. Interrogé par les experts des Nations unies, les autorités ougandaises ont nié être au courant des contacts entre Corneille Nangaa, Thomas Lubanga et Yves Khawa sur leurs sol.

Makanika et le groupe armé Twiraneho dans les bras de AFC- M23

Toujours dans le rapport des experts des Nations unies, l’on révèle une alliance de facto entre les groupes armés Twirwaneho et RED Tabara, soutenus par Kigali, et leur intégration comme supplétifs de la coalition AFC-M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette collaboration marque une nouvelle escalade dans les conflits armés qui ravagent les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Selon les experts onusiens, les Twirwaneho, dirigés par Michel Rukunda, alias « Makanika », et RED Tabara, un groupe armé burundais qui bénéficient d’un soutien logistique et militaire du Rwanda, ont rejoint la coalition AFC-M23 pour mener des offensives coordonnées contre les Forces armées de la RDC. « Ces groupes agissent désormais comme des forces supplétives, renforçant les capacités militaires et stratégiques de l’AFC-M23 », précise le rapport.

 

RSK




Ministère de l’Intégration régionale: Didier Mazenga Mukanzu stoppe le climat malsain

Après son retour de l’Europe, le ministre de l’Intégration Régionale, Didier Mazenga Mukanzu, n’a pas perdu une seule poignée de seconde, afin de prendre à bras le corps la situation qui pollue son administration depuis un certain temps.

En bon père de famille et en tant que tuteur de ce ministère, il a pu réunir autour de lui, dans son cabinet, le Secrétaire général, les directeurs, le syndicat, son président et certains membres. Objectif, élaguer le climat malsain qui règne depuis quelques temps au sein de l’Administration.

Rififi, grogne et guéguerre entre les membres de l’Administration, des groupuscules créés, appartenant à tel ou à tel, favorisant ainsi une situation qui bloque le bon fonctionnement de l’administration. Face à cette impasse, le ministre Didier Mazenga Mukanzu a fait appel à sa dextérité et à sa maestria enfin de mutualiser les vues des uns et des autres, après les avoir écoutés religieusement.

Il a appelé tout le monde à travailler dans l’unité et à mettre de côté son égo, car dit-il, « l’Administration est censée travailler étroitement avec son Cabinet, afin de réussir la mission assignée à ce Ministère de l’Intégration Régionale ».

Il a tapé du poing sur la table, en mettant en garde tout fauteur de trouble, qui s’érigerait en obstacle à ses principes, car a-t-il ajouté, la responsabilité de l’Intégration Régionale repose sur ses épaules et celui qui devra en rendre compte devant le Président de la République, qui lui a confié cette charge.

Son message a été visiblement accepté par l’ensemble des agents de l’administration, qui ont décidé de mettre en œuvre les instructions fermes du Ministre. En passant, ils ont salué la bravoure et la maestria de Didier Mazenga Mukanzu, son management depuis son arrivée à la tête de ce Ministère.




La DINACOPE se renouvelle pour un système éducatif plus performant : De nouvelles nominations pour accélérer les réformes

Un souffle nouveau vient de souffler sur la Direction Nationale de Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maîtrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Établissements (DINACOPE). En effet, cinq nouveaux directeurs nationaux adjoints ont été nommés, marquant ainsi une étape cruciale dans la réforme du secteur éducatif.

Ces nominations s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de doter le système éducatif congolais d’une gestion plus efficace et transparente. Les nouveaux responsables auront pour mission de moderniser les outils de gestion des ressources humaines et financières, afin de garantir une meilleure rémunération des enseignants et une optimisation des effectifs.

Les nouveaux directeurs nationaux adjoints sont chargés de la mécanisation des processus, de l’administration et des finances, le système d’information, ainsi que le contrôle interne. Ces nominations, qualifiées de “nettoyage des écuries”, visent à consolider les acquis des réformes en cours et à répondre aux attentes des enseignants, notamment en termes de rémunération et de conditions de travail.

Les nouveaux visages de la DINACOPE sont : Mme MWINDA KANDONGO Godelive prend les rênes de la direction de l’administration et finances, succédant à Monsieur John Bope ; M. NGALIA ZAPILI Jérémie prend la direction en charge de la mécanisation ; M. EKOBO MANSONGI Hilaire est nommé Directeur en charge des suivis paie, en remplacement de Monsieur André Bekanda ; M. MBAVU KANTENGA Sam prends la direction en charge du système d’information remplaçant Monsieur Bob Bobund ; M. KABULU MUKANKAKU Pierre est le nouveau Directeur du contrôle interne, en lieu et place de Monsieur Patrick Talinabuna.

Une dynamique qui se poursuit

Après seulement 3 mois de la nomination de son nouveau directeur Chef de service, Boniface MBAKA, la DINACOPE se redynamise.

Ce renouvellement de sa direction ne s’arrête pas là. Les prochaines semaines seront marquées par la nomination des Directeurs provinciaux de la Direction Provinciale du Contrôle de la Paie (DIPROCOPE), de leurs adjoints et des chefs d’antennes, ainsi que des responsables Sous-Proved, Scan, Inspool et Sernie à travers tout le pays.

Les enjeux de ces nominations

Ces changements sont porteurs d’espoir pour l’ensemble de la communauté éducative. Ils visent à améliorer les conditions de travail des enseignants ; à assurer une meilleure gestion des carrières et à renforcer la qualité de l’enseignement.

Les enseignants, acteurs de terrain, attendent avec impatience les résultats de ces nouvelles orientations. Ils espèrent que ces changements contribueront à améliorer leurs conditions de travail et à renforcer la qualité de l’enseignement.

Une vision partagée

La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, se félicite de ces nominations, soulignant qu’elles marque une nouvelle étape dans la réforme qui s’inscrit dans la dynamique de la modernisation et de l’efficacité visant à garantir une meilleure gestion des ressources humaines et financières, mission chère à la DINACOPE.

En bref, la nouvelle équipe en place a pour mission de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir à tous les ressources humaines œuvrant dans le secteur de l’éducation nationale un accès aux conditions de travail de qualité.

NG.




Insécurité au Nord-Kivu : Plusieurs structures sanitaires ferment à Lubero. 

Au total, sept aires de santé dont Liboyo, ont suspendu toutes les activités dans la zone de santé de Mangurejipa, au nord du terriroire de Lubero. Une décision qui fait suite aux multiples incursions des présumés ADF et Alliés dans cette partie du pays. Dans cette zone de santé, on note une augmentation sensible des décès non seulement dans la communauté, mais aussi dans les structures de santé.

 

D’après le docteur Martial Kambambu, médecin chef de zone de santé Mangurejipa, au moins 9 à 15 décès sont enregistrés par jour dans les milieux qui accueillent les déplacés.

 

“La plupart de malades n’ont pas des moyens financiers pour payer les frais liés aux soins et le plus touchés par cette situation, sont les femmes enceintes et les enfants”, affirme ce médecin, qui craint l’éclosion d’une épidémie si les partenaires du gouvernement n’interviennent pas rapidement.

 

Les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo contre le M23/ RDF dans plusieurs agglomérations du territoire de Lubero et ailleurs sont à la base d’un afflux important des déplacés dans cette zone.

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




RDC : “La coalition AFC-M23 s’enrichit grâce à l’exploitation illégale des coltans de Rubaya au Nord-Kivu”, rapport des experts de l’ONU 

Ce rapport du groupe d’experts des Nations-Unies révèle que la coalition AFC-M23 a instauré un système sophistiqué de contrôle sur l’extraction, le commerce et l’exportation du coltan depuis Rubaya, dans la province du Nord-Kivu, générant ainsi d’importantes ressources financières pour ses activités. Selon ces experts, au moins 150 tonnes de coltan ont été frauduleusement exportées vers le Rwanda depuis les mines de Rubaya, où l’AFC-M23 a établi une administration parallèle. Ces minerais étaient mélangés à la production rwandaise, entraînant ainsi une contamination majeure des chaînes d’approvisionnement des minéraux dits “3T” (étain, tantale et tungstène) dans la région des Grands Lacs. Ce mélange a été décrit comme la plus grande contamination de ce type enregistrée au cours des dix dernières années. La coalition AFC-M23 a tiré d’importants bénéfices de cette exploitation illégale, révèle ce groupe d’experts de l’ONU.

 

L’impôt prélevé sur la production et le commerce du coltan à Rubaya a rapporté environ 800 mille dollars par mois. Une taxe de 7 dollars par kilogramme était imposée sur le coltan et le manganèse, et de 4 dollars sur l’étain (cassitérite). Ces fonds ont permis à l’AFC-M23 de financer ses opérations militaires et de consolider son contrôle territorial. Le rapport précise que la coalition contrôlait les routes reliant Rubaya à la frontière rwandaise, notamment via des localités comme Mushaki, Kirolirwe, Kitshanga et Kibumba.

 

Les convois de coltan, composés de véhicules capables de transporter jusqu’à cinq tonnes par chargement, traversaient régulièrement ces itinéraires pour atteindre le Rwanda. Des images satellitaires montrent que ces convois étaient acheminés jusqu’à un parking situé près du marché de Kibumba, avant d’être transférés dans des camions en provenance du Rwanda.

 

À Rubaya, par exemple, l’AFC-M23 a mis en place une administration quasi étatique, avec un « ministère » chargé de l’exploitation minière. Des permis étaient délivrés aux creuseurs et opérateurs économiques, moyennant des redevances annuelles de 25 à 250 dollars. Les salaires des creuseurs ont été doublés pour les inciter à rester dans la région, mais des mesures coercitives, telles que des patrouilles armées et des détentions arbitraires, étaient appliquées pour s’assurer que les minerais ne soient vendus qu’aux opérateurs autorisés par la coalition.

 

Les experts soulignent que l’extraction frauduleuse et l’exportation des minéraux ont non seulement bénéficié à l’AFC-M23, mais aussi à l’économie rwandaise, qui a intégré ces ressources dans ses propres circuits de production.

 

Cette situation, qui illustre une exploitation systématique des ressources naturelles à des fins militaires et économiques, continue de nourrir les tensions régionales et de compromettre les efforts de stabilisation dans l’Est de la RDC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Meurtre de deux Chinois à Mwene-Ditu : Le prévenu Mutombo Kanyemesha affirme avoir agi en légitime défense face à un revolver

Au cours du procès en flagrance ouvert ce jeudi 09 janvier 2025 au tribunal militaire de garnison de Mwene-Ditu, le prévenu Mutombo Kanyemesha dit avoir agi en légitime défense, face à un revolver que détenait un chinois.

D’après ses explications au tribunal, c’est le chinois qui a ouvert le feu pour la première fois et voulant se sauver, il a également tiré.

“Comme il avait un revolver, il a tiré. Sous émotions et de peur d’être tué par ce dernier, j’ai aussi ouvert le feu sans savoir dans quelle direction les balles pourront se diriger et après je suis sorti de la résidence pour me cacher dans un ravin attendant le bon moment pour venir me livrer moi-même à la justice “, a déclaré le policier Mutombo Kanyemesha, surnommé Méchant-Méchant.

Acceptant que ce sont ses balles qui ont tué les Chinois, le prévenu Mutombo Kanyemesha dit l’avoir connu au moment où il fuyait quand les dames racontaient cela, et a jeté son arme dans le WC pour ne pas être suspecté.

Signalons que pour des raisons atmosphériques, l’audience est renvoyée au vendredi 10 janvier 2025.

 

 

Fabrice Kabamba