Nord-Kivu : Pas de reprise des cours dans quelques écoles du territoire de Lubero suite à la recrudescence des attaques armées 

La reprise des cours n’a été effective le lundi 6 janvier dans les écoles de la sous-division éducationnelle de Njiapanda Manguredjipa, territoire de Lubero.

La société civile locale qui livre l’information, indique que c’est une conséquence de la recrudescence des attaques armées des présumés rebelles qui se sont accentuées dans la zone.

Au moins 90 personnes sont mortes en l’espace d’une semaine lors des incursions rebelles, poussant ainsi les partenaires éducatifs à fuir la zone, renseigne Samuel Kagheni, président de la société civile en secteur de Bapere.

“Vers le 31, on a tué des gens presque partout et automatiquement, cela a poussé les familles avec les enfants, les écoliers, à quitter la zone pour se réfugier dans des lieux qui sont un peu sécurisés. Cela automatiquement joue sur le calendrier scolaire.”

Cet acteur exhorte les autorités gouvernementales à pacifier la zone, car selon lui, cette situation peut handicaper l’éducation des enfants.

 

Loup solitaire




L’ODEP recommande à Félix Tshisekedi de réinstaurer la patrouille financière

Dans un communiqué publié lundi, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a recommandé au président Félix Tshisekedi de réhabiliter la patrouille financière, instaurée par l’Inspection générale des finances (IGF) pour lutter contre le détournement des deniers publics dans les institutions, entreprises et autres services de l’État.

Selon l’ODEP, ce dispositif a été supprimé sur décision du président Félix Tshisekedi. Sa suppression, estime cette organisation de la société civile, a facilité les agissements de nombreux prédateurs des finances publiques.

L’ODEP fonde son plaidoyer en faveur de la réinstauration de la patrouille financière sur des résultats remarquables sous divers aspects, produits par ce mécanisme de contrôle a priori.

« Ce dispositif avait contribué à prévenir la corruption et les détournements, tout en optimisant la mobilisation des recettes publiques, passant de 4 milliards de dollars sous le régime du Président Joseph Kabila à 9,6 milliards en 2023 », a souligné l’organisation dirigée par Florimond Muteba, tout en demandant au président Tshisekedi de renforcer cette dynamique.

La patrouille financière est l’œuvre de Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service à l’Inspection générale des finances (IGF). Alingete dirige l’IGF, un service rattaché à la présidence de la République, depuis juillet 2020.

Par Didier Mbongomingi




Prise de Masisi-centre par le M23: La société civile du Nord-Kivu doute sur la sincérité du gouvernement à restaurer la paix 

Dans un communiqué de presse publié ce mardi 7 janvier 2025, la société civile forces vives du Nord-Kivu desavoue ce qu’elle qualifie “d’indifférence et de complaisance notoire” du gouvernement Congolais et de la communauté internationale suite à la poursuite de la conquête des entités par la coalition M23-RDF-AFC.

 

Pour cette structure citoyenne, “Laissez le M23-RDF-AFC s’emparer de Masisi-centre, chef-Lieu du Territoire de Masisi, pose un doute sérieux sur la sincérité du Gouvernement Congolais et de la Communauté Internationale à trouver une solution durable à l’agression de la RDC par le Rwanda “.

 

Elle estime qu’il est inadmissible pour l’exécutif central de la RDC continue de se laisser distraire par des pourparlers au lieu de se concentrer à la réorganisation technique et tactique du système de défense et de sécurité.

 

Face à la dégradation de la situation sécuritaire sur terrain, le bureau provincial de la société civile forces vives du Nord-Kivu recommande:

 

Au Chef de l’Etat et Commandant Supreme des FARDC et de la PNC:

 

– D’ordonner urgemment l’organisation des opérations militaires foudroyantes généralisées sur toutes les lignes des fronts en vue de reconquérir tous les espaces sous l’emprise de l’ennemi;

 

– De dépêcher dans un bref délai le VPM de la Défense et le Chef d’Etat-Major des FARDC au Nord-Kivu pour un suivi de proximité des opérations militaires afin de se rassurer leur effectivité et de la bonne gestion des moyens qui y sont affectés.

 

Aux Nations Unies, Etats Unis, l’Union Européenne et à l’Union Africaine :

 

– De sanctionner sévèrement le Rwanda pour son attitude à saboter tous les efforts pour ramener la paix à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.

 

A la population civile de:

 

-Continuer à soutenir les FARDC et les Volontaires pour la Défense de la Patrie.

 

Loup solitaire




Sommet du FOCAC 2024 : Comment la Rdc peut-elle capitaliser les 10 actions du président Xi Jinping en faveur de l’Afrique ?

Sous le thème : “S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau”, le neuvième sommet du FOCAC a pris la grande résolution d’un engagement de 50 milliards de dollars pour le développement de l’Afrique au cours des trois prochaines années. Les dix actions du Président Xi Jinping en faveur de l’Afrique ont été dévoilées au cours de ce sommet.

Il s’agit en premier de l’Action de partenariat pour l’inspiration mutuelle entre les civilisations. “La Chine bâtira avec l’Afrique une Plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique.

«  Elle accompagnera le continent africain dans la formation des talents en matière de gouvernance en s’appuyant sur les académies de leadership africaine et invitera 1000 personnalités de partis politiques africains en Chine afin d’approfondir les échanges d’expériences sur l’édification des partis politiques et la gouvernance d’État », a indiqué Xi Jinping.

En outre, il a souligné que la Chine élargira de sa propre initiative et de façon unilatérale l’ouverture de son marché, en accordant un traitement de tarif douanier zéro à 100% pour les produits africains exportés vers la Chine.

La Chine, entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l’Afrique. “Elle élargira l’accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l’ e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité”, a-t-il soutenu.

Il a indiqué que la Chine travaillera avec l’Afrique pour bâtir des cercles du développement de la coopération industrielle, développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et lancer un programme de renforcement des capacités des Petites et Moyennes Entreprises (PME) africaines.

La Chine travaillera également avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la route” afin de bâtir un réseau d’interconnexion terrestre et maritime pour le développement coordonné.

Par ailleurs, dans le cadre de l’Initiative mondial pour le développement, 1000 projets de bien-être social ont été annoncés par le Président XI au profit des pays africains, 2000 professionnels médicaux chinois seront envoyés en Afrique pour aider à lutter contre les épidémies. Dans la même optique, 20 projets d’infrastructures médicales seront réalisés.

Pour lutter contre la faim, la Chine a annoncé une aide alimentaire d’urgence d’un milliard de yuans au profit de l’Afrique. Par ailleurs, 500 agronomes envoyés sur le continent en vue de créer une alliance Chine-Afrique sur l’innovation scientifique et technologique agricole.

Les échanges humains et culturels constituent un vecteur important de la coopération sino-africaine. Sur ce point, les deux parties se sont convenues d’organiser en 2026 l’année sino-africaine des échanges humains et culturels.

En ce qui concerne le développement vert, le président chinois, qui y accorde une grande importance, a fait savoir qu’il mettra en œuvre, en Afrique, 30 projets d’énergies propres et des plateformes sur l’alerte météorologique précoce

Dans le cadre de l’Initiative pour la sécurité mondiale, des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de Yuans et une formation au profit de 6000 professionnels militaires et 1000 agents de police seront organisés. Des exercices et patrouilles conjoints entre les armées chinoises et africaines seront menés en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Au cours de ce neuvième sommet du FOCAC, le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa reconnaissance aux acquis du partenariat Sino-Congolais :« Nous sommes profondément reconnaissants pour le soutien continue de la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies notamment pour garantir le respect de notre souveraineté et la stabilité dans la région des Grands Lacs», a déclaré le Chef de l’État  Félix-Antoine Tshisekedi lors du tête-à-tête avec son homologue chinois, d’après la presse de la Présidence congolaise.

Il a particulièrement salué l’influence de la Chine sur la levée de l’embargo sur l’achat des armes qui frappait la RDC, alors qu’elle est injustement agressée par le Rwanda et les terroristes du M23.

Le Chef de l’État a par ailleurs réaffirmé l’engagement indéfectible de la RDC envers la politique d’une seule Chine en reconnaissant que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. Selon lui, « du point de vue du droit international, cette position reflète notre respect pour la souveraineté de la Chine et la confiance mutuelle qui caractérise notre relation. »

Le Président de la République a saisi cette occasion pour réitérer officiellement son invitation à son homologue chinois à visiter la RDC. « Ce serait un symbole fort de l’amitié entre nos deux nations et ouvrirait une occasion précieuse de renforcer encore et davantage notre relation personnelle », a-t-il dit au Président Xi Jinping.

Après, le sommet du FOCAC 2024, la RDC a constitué une Task force qui a pour mission de recenser les projets bancables capables d’assurer une meilleure connectivité de la RDC, aussi bien au niveau africain qu’avec la Chine. Les ministères membres de cette Task Force ont travaillé à l’identification des projets disposant déjà d’études et de ceux qui nécessitent encore des analyses, afin de les aligner pour obtenir des financements chinois.

Cependant, la RDC devra faire un effort considérable pour s’approprier de l’opportunité qu’offre la Chine et aligner de bons projets avec une forte capacité d’absorption, dans le souci de renverser les tendances selon lesquelles la RDC avait une faible capacité d’absorption des financements. Quatre secteurs ont été identifiés comme prioritaires. A savoir : l’agriculture, la transformation minière, le numérique et l’économie verte.

L’Ambassadeur Zhao Bin a précisé au cours d’un échange, avec les Ministres membres de la Task force, que la RDC peut aussi se faire aider par les experts de l’Ambassade de Chine et des entreprises chinoises pour l’élaboration des projets et l’étude de faisabilité.

Chaque projet sélectionné devra être évalué et validé par la Task Force avant d’envoyer à la partie chinoise pour financement. Quant aux modalités de ces financements, la Chine peut le faire de trois (3) façons : à travers les institutions financières comme la Banque Africaine de Développement (BAD) par exemple, à travers les entreprises chinoises et la troisième façon c’est de financer directement les projets présentés par le Gouvernement de la RDC.

L’impact du FOCAC 2024 sur la coopération minière et la sécurité des investissements chinois

Bien que le sommet du FOCAC 2024 ait réaffirmé l’engagement de la Chine et de la RDC à renforcer leur coopération, y compris vraisemblablement dans le secteur minier, les tendances récentes suggèrent une approche plus prudente de la part de la Chine en matière d’investissements en RDC. Il est donc probable que la coopération minière entre la Chine et la RDC se poursuive, mais avec une attention accrue sur les conditions économiques de la RDC qui n’a pas encore assaini son climat des affaires malgré que cette problématique ait eu à occuper une place de choix dans la communication du Président Felix Tshisekedi lors de la réunion du conseil des ministres du 21 juin 2024.

L’assainissement de climat des affaires contribuera à sécuriser les investissements chinois existant en RDC et attirer les nouveaux investisseurs.

Toujours dans le registre des impacts, nous notons l’affermissement de la coopération minière entre la Chine et la RDC qui évolue vers un modèle davantage axé sur la transparence, l’équité et des conditions mutuellement bénéfiques. Quant aux engagements pris au FOCAC 2024, les incidences se manifesteront probablement dans les négociations de contrats d’investissements futurs.

Quant à la sécurité des investissements chinois dans le secteur minier en RDC, bien que ces investissements soient stratégiques et soutenus par des relations bilatérales solides, ils sont toutefois exposés à des risques qui limitent leur sécurité absolue. Ces risques sont d’ordre politique, sécuritaire, social et géopolitique.

Pour renforcer leur sécurité, il est essentiel d’améliorer la transparence et l’équité des contrats, le gouvernement congolais doit veiller à la stabilisation des zones minières. Les entreprises de leur côté, devront continuer de répondre efficacement aux préoccupations locale en investissant dans le développement communautaire, en respectant les normes environnementales et sociales.

La sécurité des investissements dépend aussi d’un équilibre entre les intérêts chinois, congolais ainsi que de l’environnement et pesanteur internationaux.

Coopération Sino-Congolaise : Inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique centrale

Dans la liste des bâtisses symboliques de la ville de Kinshasa, construites avec l’expertise chinoise, le Centre Culturel et Artistique pour les Pays de l’Afrique Centrale est le plus récent à être inauguré. Remis officiellement à la partie congolaise le 14 décembre après cinq années des travaux, ce prodige architectural s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre la RDC et la Chine qui a apporté son aide “sans contrepartie”.

« C’est l’un des projets phares dans le cadre des “Huit actions majeures” du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l’Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays », a rassuré l’ambassadeur Zhao Bin.

Liliane Ahombo

CENTRE D’ETUDES STRATEGIQUES ET DE SECURITE INTERNATIONALE (CESSI)




Ghana : Félix Tshisekedi assiste à l’investiture du président John Dramani Mahama

Accompagné de la distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé, ce lundi soir à Accra au Ghana, pour participer à l’investiture de son homologue John Dramani Mahama, nouvellement élu Président. La cérémonie solennelle d’investiture aura lieu ce mardi 7 janvier à la Place de l’indépendance, en plein centre-ville, dans la capitale du Ghana.

Une dizaine d’autres Chefs d’État africains sont attendus à cet événement qui consacre la démocratie et l’unité africaine.

Élu à la dernière présidentielle du 7 décembre 2024, le Président John Dramani Mahama retrouve le fauteuil présidentiel qu’il avait déjà occupé de 2012 à 2016 avant de passer à l’opposition.

John Dramani Mahama entretient de bonnes relations personnelles avec le Président Félix Tshisekedi.

Au mois de novembre 2024, le nouveau Président du Ghana s’était rendu à Kinshasa pour participer à la dixième édition du forum économique Makutano organisée sous le thème « The new deal ».

Le 30 décembre dernier, le Président Dramani avait effectué une brève visite à Kinshasa pour remettre personnellement une invitation à son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Mardi, John Dramani Mahama va donc prêter serment devant le juge en chef, le Parlement et les citoyens du Ghana.




Agression Rwandaise : la nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu lance la campagne d’éveil patriotique pour sensibiliser les congolais

Progression vertigineuse de l’armée rwandaise sur le sol congolais, la nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu qui se dit inquiète de la persistance de cette guerre lance une campagne patriotique dénommée : ‹‹ congolais lève toi et sauve ton pays››.

 

Selon le coordonnateur de la NDSC, cette campagne qui sera lancée sur l’ensemble de la RDC, va consister à mobiliser la population pour dire non à l’agression rwandaise et se battre pour sauver leur pays.

 

‹‹ Nous sommes entrain d’alerter l’ensemble de la population congolaise que notre patrie est en danger, notre unité , souveraineté, indépendance se retrouvent aujourd’hui sérieusement menacée à la suite de ces guerres à répétition et aussi la progression des rebelles du M23 soutenu par l’armée rwandaise. Il est donc de notre devoir et obligation comme société civile que nous puissions sonner la sonnette d’alarme dire à l’ensemble de la population congolaise que la situation est de plus en plus inquiétante. Avec la prise de Masisi et d’autres agglomérations ›› a dit Jean Chrisostome Kijana, président de la nouvelle dynamique de la société civile du Sud Kivu.

 

Pour la NDSC, il est temps que tous les congolais se sentent concernés par cette situation.

 

‹‹ Ce que nous devons faire comme fils et filles d’une même nation c’est de nous réveiller , quitter notre profond sommeil pour que nous puissions nous mobiliser. Cette campagne de mobilisation d’éveil patriotique consiste à témoigner de nôtre solidarité et de notre attachement à notre souveraineté et à notre unité nationale mais également à notre indépendance. Nous devons nous mobiliser pour barrer la route l’ennemi et le bouter hors de notre pays ››.

 

Cette mobilisation va se poursuivre dans plusieurs autres provinces de la RDC, question d’éveiller les congolaises et congolais à contribuer d’une manière ou d’une autre afin de barrer la route à l’ennemi qui ne cesse de causer la mort et la désolation à la population congolaise.

 

Osée kalombo




Kasai : le gouverneur Crispin Mukendi plus qu’engagé pour une solution rapide contre un ravin qui menace la RN1 section Tshikapa-Kamuesha

Le patron de l’exécutif provincial du Kasai a visité la route nationale numéro 1 section Tshikapa-Kamuesha afin de parler le degré de menace de deux ravins qui risquent de couper en deux cette artère principale qui connecte plus de 6 provinces de la RDC.

Accompagné des ingénieurs et quelques experts de son cabinet, le gouverneur du Kasaï a évalué le risque pour une solution plus rapide. Crispin Mukendi aurait déjà, selon nos sources, saisi les services techniques de Kinshasa pour une solution idoine.

Le gouverneur Crispin Mukendi a aussi visité les travaux de la route Kamuesha-Kananga, exécutés par Arabe Contractor, une entreprise égyptienne.

 

Jean-Luc Bakampenda




RDC : Plus de 120 tonnes de matériels destinés à la reprise des travaux de construction de la chute de Katende en route vers le Kasaï-Central

Plus de 120 tonnes de matériels pouvant servir à la reprise des travaux de construction de la centrale Hydroélectrique de Katende sont en route vers la province du Kasaï-Central en provenance du Haut-Katanga.

 

L’embarquement de ces matériels dans des wagons de la société nationale des chemins de fer est intervenu ce lundi 06 janvier 2025 en présence du ministre des ressources hydrauliques Teddy Lwamba.

 

” L’embarquement de plus de 120 tonnes des matériels dans des wagons de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) à partir de Lubumbashi pour la reprise des travaux de construction de la centrale hydro-électrique de Katende au Kasaï Central, est une preuve de la détermination du gouvernement central a matérialiser ce projet d’une nécessité absolue pour la région centre de la RDC”, a déclaré le ministre Teddy Lwamba.

 

Signalons que lors de son passage au Kasaï-Central en décembre 2024, le chef de l’État avait réitéré son souci de désenclaver cette province par l’électricité et les infrastructures routières. Voilà qui avait justifié l’arrivée à Kananga du ministre national des ressources hydrauliques Teddy Lwamba avec pour objectif, de trouver des solutions urgentes afin d’éclairer cette ville à travers l’énergie solaire d’ENERKAC.

 

Fabrice Kabamba




Nord-Kivu : la société civile dénonce la vie chère suite aux multiples barrières érigées par les rebelles du M23 sur l’axe Masisi-Goma

La ville de Goma au Nord-Kivu frappée par la cherté des produits de première nécessité suite aux multiples taxes payées par les commerçants aux différentes barrières illégales érigées par les rebelles du M23 sur l’axe Masisi – Goma.

 

La société civile locale qui dénonce cette situation, informe que plusieurs commerçants peinent à acheminer leurs marchandises de Masisi à Goma et les couler à un bon prix.

 

‹‹ Nous sommes entrain de dénoncé une vie très chère que nous sommes obligé de traverser au nord Kivu dans notre territoire de masisi . En quittant masisi centre jusqu’à Goma nous sommes obligé de payer 300 mille francs congolais, on est entrain de payer beaucoup d’argent suites aux barrières érigées par les terroristes du M23. En quittant de Bihamwe à Katale nous payons beaucoup d’argent qu’on nous impose . Une situation qui a provoqué même la hausse de prix de transport par moto qui est fixé actuellement à 300. 000 franc congolais ›› déclare Christian kalamo membre de la société civile de Goma.

 

Cette organisation citoyenne qui craint le pire, lance un appel au gouvernement central afin de décanter la crise sécuritaire qui selon elle, est à la base de cette situation à laquelle la province du nord Kivu fait face depuis une dizaine d’années.

 

Sachez que c’est depuis le weekend dernier que le territoire de Masisi est passé sous contrôle des rebelles du M23. Une situation qui a également envenimé la souffrance de la population de ce coin de la province du Nord-kivu.

 

Osée kalombo




Au camp Kokolo : Félix Tshisekedi préside la cérémonie de passation de commandement entre les Chefs d’Etat-major sortant et entrant 

En sa qualité de Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC), le Chef de l’État a présidé la cérémonie officielle de passation de commandement entre les Chefs d’État-major sortant et entrant de l’armée congolaise, ce lundi au camp militaire Lieutenant-colonel Kokolo, à Kinshasa.

Nommé Chef d’État-major par ordonnance présidentielle du 16 décembre 2024, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe a été installé dans ses nouvelles fonctions en remplacement du Général Christian Tshiwewe, devenu Conseiller militaire du Président Félix Tshisekedi. Il a reçu l’étendard de l’armée avec des mots d’encouragement du Chef de l’État qui l’a convié à servir sous le drapeau jusqu’au sacrifice suprême.

« Moi, le Général Jules Banza Mwilambwe, je jure solennellement devant la nation congolaise et devant le Président de la République, Commandement suprême des Forces armées, de respecter la Constitution, les lois de la République, d’accomplir avec loyauté et honneur toutes les missions qui me sont confiées, de consacrer toutes mes forces et tout mon savoir-faire à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la #RDC devant toutes formes de menaces à caractère militaire, d’invasion ou d’agression et cela jusqu’au sacrifice suprême », a déclaré le nouveau Chef d’État-major, lors de sa prestation de serment.

Avant d’être promu, le Lieutenant-Général Jules Banza Mwilambwe exerçait depuis 2022 comme Chef de la Maison militaire adjoint du Président Félix Tshisekedi, chargé des opérations et des renseignements militaires. Il a également servi comme commandant adjoint de la Garde républicaine, une unité d’élite assurant la protection du Président et des institutions congolaises.