P-DDRCS : Le nouveau Coordonnateur National officiellement installé 

Le Professeur Jean de Dieu Désiré Ntanga Ntita a été installé à la tête à la coordination nationale du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation. La cérémonie de remise et reprise a eu lieu le weekend dernier dans la salle des réunions dudit Programme.

 

Le Coordonnateur National entrant a reçu le flambeau du pouvoir des mains du directeur de cabinet du coordonnateur national a.i sortant William Kapuku Bwabwa. Ce flambeau était représenté par les différents manuels de gestion, notamment : La stratégie nationale du P-DDRCS, les Plans Opérationnels Provinciaux, le règlement d’ordre intérieur ainsi que le rapport des réalisations du Programme.

 

Tout en félicitant ses prédécesseurs pour le travail déjà réalisé, le nouveau patron du P-DDRCS a lancé un message d’interpellation à l’endroit du personnel de ce programme

 

‘’ Le chrono est en marche. Nous avons besoin des résultats. Je loue les efforts de tout un chacun, que ça soit à la coordination nationale, provinciale et aux antennes territoriales pour la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat sur la restauration de la paix, la sécurité, le relèvement des communautés et la stabilité de la RDC à travers le P-DDRCS ’’ a-t-il déclaré.

 

Sachez que cette cérémonie était présidée par Monsieur Sumbu Sita Mambu, Haut représentant du chef de l’Etat pour le suivi de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi. Ce dernier a recommandé au personnel du P-DDRCS de soutenir et de porter dans leur cœur les nouveaux dirigeants.

 

” Travaillez main dans la main pour matérialiser cette vision du Chef de l’Etat ” a-t-il renchéri.

 

Osée kalombo




Kananga : Une femme aux arrêts pour avoir volé un bébé dans un centre de santé à Lukonga 

Une femme est aux arrêts depuis ce dimanche 05 janvier 2025 pour avoir volé un bébé dans un centre de santé dans la commune de Lukonga située dans la ville de Kananga, province du Kasaï-Central.

 

Selon le président de la société civile de Lukonga qui livre cette information à LeQuotidienrdc.com, l’enfant volé a été retrouvé en brousse grâce à la vigilance de la population alors que la dame présumée voleuse de ce nouveau né est aux arrêts.

 

“Nous disons merci à la police de Lukonga pour un effort, pour un travail abattu pour retrouver cet enfant en brousse. Nous demandons à la population de veiller beaucoup plus sur les enfants surtout à l’hôpital il faut être très vigilante”, a déclaré Anaclet Mubadi au téléphone de lequotidienrdc.com.

 

Cet acteur de la société civile invite la justice Congolaise, qui a déjà mis la main sur cette présumée voleuse, de prendre ses responsabilités pour que l’incriminée subisse la rigueur de la loi.

 

 

Fabrice Kabamba




L’UDS préconise l’instauration de l’Etat socialiste en Rdc 

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a commémoré la Journée Nationale des Martyrs de l’Indépendance, le samedi 4 Janvier 2025 au Centre Bondeko de Kinshasa, en organisant une Matinée Politique sous le thème “L’édification de l’État socialiste en RD Congo”.

Placée sous la direction du Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS, cette manifestation a connu la participation de plusieurs membres de l’UDS et de quelques invités de marque dont messieurs Shambuyi Kalala Kabua ka Ntanda, Président National du CPL et Secrétaire honoraire à l’organisation des masses de l’ex-AFDL, et Johnny Luboya Mukadi Kaba, Président National de l’ADPD.

Trois temps forts ont marqué la célébration de cette journée mémorable par l’UDS, à savoir le message de l’ancien Secrétaire à l’organisation des masses de l’AFDL, la présentation des membres du Comité Directeur de l’UDS et le discours de circonstance du Président National de l’UDS.

Après la présentation des membres de l’exécutif national de l’UDS, monsieur Shambuyi Kalala Kabua ka Ntanda a brièvement retracé la portée historique de la date du 4 Janvier 1959 en mettant l’accent sur l’adhésion des masses populaires à un projet politique comme elle avait adopté l’idée de l’indépendance immédiate défendue par le MNC de Patrice-Emery Lumumba après sa participation à la Conférence d’Accra en 1958.

Le Président National de l’UDS a enfin pris la parole. Dans son mot, il a d’abord situé les circonstances des émeutes du 4 Janvier 1959 qui avaient débouché sur la tenue de la Table-Ronde belgo-congolaise de Bruxelles en Belgique du 20 Janvier au 20 Février 1960 et sur la fixation de la date de l’indépendance au 30 Juin 1960.

Il a ensuite brossé le bilan sombre des 66 ans de la gouvernance congolaise depuis l’indépendance nominale de la République Démocratique du Congo qui ne s’est pas encore débarrassée de l’impérialisme, du fascisme et de la tutelle des anciens colonisateurs.

 

À cause de la mainmise des impérialistes, la République Démocratique du Congo se fait continuellement exploitée tandis que le Peuple congolais croupit dans la misère noire. “Toutes les politiques libérales et néolibérales imposées par les impérialistes et pratiquées dans notre pays ont littéralement échoué, a-t-il ajouté.

Selon lui, le socialisme se présente comme une alternative crédible au capitalisme prédateur qui sévit en République Démocratique du Congo. Il en a profité pour donner des exemples des pays socialistes qui ont réussi comme la Chine, la RPD de Corée et autres Venezuela.

Le Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a également défendu le choix du socialisme adopté par l’UDS pour le développement intégral et harmonieux de la République Démocratique du Congo. Il a brossé au hasard la faillite d’un grand nombre de secteurs de la vie nationale qui ont connu une regrettable régression depuis l’indépendance. Pour l’UDS, le socialisme devrait être la voie salutaire pour notre pays.

Sur le plan de l’actualité politique nationale, le Président National de l’UDS a renouvelé le soutien de son parti au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a aussi confirmé la position combien favorable de l’UDS en faveur du changement de l’actuelle Constitution par le Peuple Congolais et a affirmé que toute démarche contre la modification de la Constitution en vigueur est antidémocratique sur toute la ligne.

Il a conclu son intervention par fixer l’opinion nationale que le combat de la libération du Peuple Congolais du joug impérialiste et néocolonial sous la bannière du socialisme se fait au nom des Martyrs de l’indépendance, de Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele, M’Zee Laurent-Désiré Kabila et Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Par ailleurs, l’ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela, madame Laura Suarez, a adressé un message de solidarité aux cadres et membres de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, réunis dans le cadre de cette Matinée Politique.

Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP




RDC : Le Lieutenant-général Jules Mwilambwe Banza a officiellement pris ses fonctions de Chef d’état-major général des FARDC 

Le nouveau Chef d’état-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo a pris ses fonctions ce lundi 6 janvier. C’était à l’issue de la cérémonie de passation de commandement présidée par Félix Tshisekedi.

 

Le nouveau Chef d’état major général des FARDC a promis de respecter la constitution et de défendre l’intégrité territoriale de la RDC jusqu’au sacrifice suprême.

 

” Moi, Lieutenant-géneral Banza Mwilambwe Jules, chef d’état-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo, je jure, solennellement, devant la Nation Congolaise, et devant le président de la République, commandant suprême des forces armées, de respecter scrupuleusement l’esprit et la lettre de la constitution et des lois de la République Démocratique du Congo, d’accomplir avec loyauté et honneur, toutes les missions qui me sont confiées, de consacrer toutes mes forces et tout mon savoir-faire à défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo devant toutes sortes des menaces à caractère militaire, d’invasion ou d’agression et cela, jusqu’au sacrifice suprême” a-t-il déclaré dans son serment.

 

Notons que le Lieutenant-général Jules Mwilambwe Banza remplace à ce poste, le général Christian Tshiwewe. Ce dernier a été nommé conseiller militaire du chef de l’État Félix Tshisekedi.

 

Loup solitaire




Les personnalités politiques et économiques qui ont marqué l’année 2024 en Rdc (Sondage le peuple d’abord)

L’année 2024 va bientôt disparaître dans la nuit des temps, avec son corollaire de faits heureux ou malheureux qui ont influé d’une manière ou d’une autre, sur le cours de l’histoire du monde.

En République démocratique du Congo, 2024 aura été dominée par un certain nombre d’événements politiques et économiques, notamment la mise en place du gouvernement dirigé pour la première fois de notre histoire par une femme, et au sein duquel des regroupements politiques les plus importants ont réussi à obtenir des postes ministériels, l’organisation de quelques rencontres dans le secteur social et économique, particulièrement les états généraux de la justice et des entreprises du Portefeuille, la redynamisation par le ministère des Finances des régies financières afin qu’elles apportent au Trésor public les moyens de sa politique, les performances de l’Inspection générale des Finances, etc. Bien entendu, l’on ne peut oublier la guerre qui se poursuit dans la partie Est du pays, opposant les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Ainsi, pour se conformer à la tradition qui veut qu’au terme de chaque exercice social, les organisations non gouvernementales nationales ou internationales qui suivent au quotidien le comportement de ceux qui gèrent le secteur public ou privé rendent compte, notre institut d’analyses socioéconomiques Le Peuple d’abord, a passé en revue l’ensemble de secteurs de la nation. Les résultats qu’il livre ci-dessous sont le reflet de l’opinion que les Congolais, toutes tendances confondues, sans distinction de sexe, de niveau d’études ou social, se sont fait de tous ceux qui ont géré les affaires publiques ou privées au cours de l’année 2024.

Acteurs politiques

Tony Kanku Shiku: 82%

Peu connu au départ, cet acteur politique s’est révélé un grand organisateur politique avant et après les élections présidentielles et législatives de décembre 2023. Grâce à son sens élevé de responsabilité, conciliant et sérieux, peu bavard, il est parvenu à obtenir plus de 4 ministères dont le vice-Premier ministre en charge de l’économie nationale (Daniel Mukoko Samba), Louis Watum de l’industrie et développement des PEM, et le ministre du Tourisme, Didier M’pambia. A cela s’ajoutent plus de 50 députés nationaux, 3 sénateurs, et plusieurs députés provinciaux, ainsi que des hommes et des femmes nommés dans quelques entreprises du Portefeuille.

Il est suivi de Sama Lukonde, Vital Kamerhe, Modeste Bahati Lukwebo, Jean-Pierre Bemba, 70%.

Les Ministres

Louis Watum, Ministre de l’Industrie et PME (79%)

Louis Watum Kabamba a insufflé un vent nouveau dans le secteur industriel qui est porteur de croissance. Il a débloqué les arriérés des quotités dues aux structures allocataires de la redevance sur le marché de la sous-traitance dans le secteur privé (FOGEC, ANADEC et APROCM) en insistant sur le strict respect de la réglementation.

Il a procédé à l’accélération du déploiement de l’ANADEC dans le Congo profond en vue d’assurer un accompagnement technique rapproché aux entrepreneurs locaux à travers l’acquisition progressive, au profit de 10 Directions provinciales, des bâtiments administratifs; il a inauguré la maison de l’entrepreneuriat et innovation à Kinshasa comme incubateur pilote dans le cadre du programme d’implantation des incubateurs en vue de l’accompagnement technique des PME-PMI et startup; il a attribué plus de 40 contrats de marchés de sous-traitance aux PME congolaises, générant de milliers d’emplois directs et indirects; il a accéléré la finalisation de l’installation de l’usine PEPSI–RDC dans la ZES pilote de Maluku ayant abouti au lancement de la production et de la commercialisation des boissons de la marque et amenant à la création de 350 emplois directs et 1700 emplois indirects dans sa 1ère phase, il a rétabli la coopération avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) en vue d’assurer la protection des brevets, marques et licences congolais sur le plan international, etc. Il s’emploie actuellement, à la relance du processus d’accompagnement de l’extension du Guichet Unique à Bunia en Ituri après six autres provinces, afin de faciliter l’enregistrement de nouvelles PME en synergie avec le Ministère de la Justice avec l’appui du projet Transforme de la Banque Mondiale.

Constant Mutamba (78%)

Issu de l’opposition républicaine, sa nomination comme ministre a été une surprise, de même que les actions qu’il a menées pendant ses cent premiers jours. Présenté dans l’opinion comme le chirurgien de la justice congolaise malade, Constant Mutamba a touché du doigt le mal judiciaire, appelant les chats par leurs noms et envisageant des réformes courageuses, qui lui attirent d’une part la sympathie de la population congolaise qui voit en ces mesures la volonté de redresser la situation en vue de guérir la justice congolaise de sa maladie; et d’autre part le courroux des maniaques de la mafia judiciaire qui ne jurent que par sa disparition physique, son féroce empoisonnement le témoignant. Constant Mutamba, est parmi les membres du gouvernement les plus en vue depuis plus de 3 mois que le gouvernement Suminwa est mis en place. Dans son élan, Constant Mutamba a initié des projets de loi, libéré des prisonniers dans le cadre du désengorgement des prisons et est dans la réforme de l’appareil judiciaire.

Quelques-unes de ses réalisations sont notamment la batterie de mesures qui vient s’ajouter aux résolutions des travaux de la commission multisectorielle cultes et associations chargées de l’assainissement, la régulation et la structuration du cadre de fonctionnement des ASBL. Constant Mutamba a également annoncé la bancarisation des frais de justice pour lutter contre l’évasion des recettes liées aux affaires judiciaires. Il a indiqué qu’une commission travaillant sur les réformes est déjà mise en place pour, dit-il, «moderniser les services de l’administration d’abord en bancarisant tous les frais de justice». Il dénonce les pratiques malsaines, les magouilles et les compromissions qui minent la confiance des citoyens en leur justice. Sa croisade, empreinte d’une détermination sans faille, a pour objectif de rendre à la justice sa noblesse d’antan.

Doudou Fwamba, 70 %

Face à l’inflation monétaire, Doudou Fwamba s’est engagé à stabiliser le cadre macroéconomique et à renforcer la monnaie nationale. Il a également mis l’accent sur la maîtrise des prix des produits pétroliers, un secteur crucial pour l’économie du pays.

Dans un communiqué officiel, le ministre des Finances a rappelé aux opérateurs de jeux d’argent (paris sportifs, casinos, loteries) que les taxes sur l’autorisation d’exploitation et les gains doivent être réglées à la Direction de la Réglementation Financière. La taxe d’exploitation est annuelle, tandis que la taxe sur les gains est mensuelle, avec un délai de paiement avant le 15 de chaque mois. Les sociétés non agréées doivent également se régulariser.

Durant ses 100 premiers jours, Doudou Fwamba a instauré des mesures visant à assurer la transparence dans la gestion des finances publiques, notamment en renforçant le recouvrement des recettes via les régies financières nationales. Ses efforts pour obtenir le soutien budgétaire de la Banque Mondiale témoignent de sa détermination à garantir la stabilité économique de la RDC.

Doudou Fwamba est reconnu pour sa capacité à dialoguer avec la population, adoptant une approche inclusive dans l’élaboration des réformes. Son leadership permet de mobiliser un soutien considérable au sein du gouvernement, mais aussi dans le secteur privé et auprès des partenaires internationaux.

Malgré un contexte économique difficile, le ministre des Finances se distingue comme une figure clé de l’exécutif national. Sa performance durant cette période critique laisse entrevoir des réformes prometteuses pour renforcer les finances publiques et stimuler la croissance économique.

Marie- Thérèse Sombo, ESU (68%)

 

La patronne de l’ESU a dressé un bilan positif de l’implémentation du système LMD en RDC. Selon elle, l’évaluation à mi-parcours est à sa deuxième phase. La première phase a déjà pris fin et ses résultats vont dans le sens de la consolidation des acquis pour les améliorer, a-t-elle rassuré.

Parlant de l’application des résolutions issues de la dernière commission paritaire de l’ESU tenue à Bibwa, du 2 au

14 septembre 2024, la ministre Marie- Thérèse Sombo a souligné que tous les problèmes soulevés ont été pris en charge d’urgence. Il s’agit notamment du paiement des arriérés des mois de mars, avril, mai et juin 2023 (paie complémentaire), de la distribution des véhicules aux professeurs due au remboursement du manque à gagner; des primes de recherche du personnel scientifique et académique; de la mécanisation de nouveaux Docteurs à thèse; du manque à gagner lié à la perte du pouvoir d’achat et de la mise en place du Comité de suivi des accords de Bibwa 2.

Des missions de contrôle ont été lancées tant sur l’évolution de l’année académique lancée que pour la vérification de la viabilité des établissements d’enseignement qui pullulent ici et là à travers le territoire national. A l’en croire, désormais ce contrôle sera périodique avec des sanctions positives et négatives afin de pérenniser la bonne gouvernance dans les établissements de l’ESU.

Elle a affirmé que le moment est venu pour que tous les Établissements de l’ESU puissent s’aligner sur un seul et unique calendrier académique.

Aimé Boji, Budget (65%)

Le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara a renseigné que les prévisions budgétaires sont passés de 49.847,8 milliards de francs congolais à 51.133,6 milliards de francs congolais. Soit environ 16,8 milliards de dollars américains. Ce qui représente 21,6% de croissance par rapport au budget 2024. L’augmentation des dépenses d’investissement dans les secteurs clefs figure parmi les innovations dans ce projet de loi de finances 2025.

Ces fonds, explique le ministre d’Etat, ministre du Budget, visent à soutenir les projets stratégiques. Entre autres, la construction du pont en eau profonde de Banana et la modernisation des aéroports nationaux.

Par ailleurs, la sécurité reste et demeure une priorité pour le gouvernement. En illustre la hausse de 25% des crédits alloués à ce secteur dans le budget 2025. A la sécurité, s’ajoutent l’agriculture, la pêche et l’élevage qui bénéficient également d’un taux d’accroissement de 16,4% par rapport à l’exercice budgétaire précédent.

S’agissant des dépenses exceptionnelles, celles-ci s’élèvent à près de 490 millions de dollars américains pour financer certaines initiatives. En l’occurrence, le recensement de la population.

A tous égards, il s’agit d’un projet de loi à la fois ambitieux et volontariste, reflétant les principaux défis. Mieux, les priorités du pays, allant du renforcement des infrastructures au soutien à l’agriculture, en passant par l’amélioration de la sécurité et de l’éducation.

Jean- Lucien Bussa, ministre du Portefeuille (58%)

Le ministre du Portefeuille rassure que toutes les recommandations issues des états généraux des entreprises du portefeuille seront mises en œuvre. Assurance portant sur les recommandations de ces assises qui se sont déroulées à Kinshasa du 9 au 14 décembre 2024.

Jean-Lucien Bussa s’est dit très satisfait du bon déroulement de ces états généraux des entreprises du portefeuille de l’Etat. Une satisfaction partagée, précise le ministre du Portefeuille, aussi bien par tous les acteurs impliqués que l’ensemble de membres du gouvernement.

Le ministre du Portefeuille se veut très rassurant quant à la mise en œuvre de toutes les recommandations issues de ces assises. Et cela pour plusieurs raisons.

Jean-Pierre Bemba, VPM des Transports et communications (55%)

Jean-Pierre Bemba fait face à plusieurs défis dans ce secteur crucial.

De prime abord, le secteur des transports en RDC est lui-même confronté à de nombreux problèmes. Conditions précaires dans les transports en commun, tracasseries routières. Jean-Pierre Bemba est attendu pour améliorer ce secteur vital pour la vie des Congolais. Mettre les passagers dans de bonnes conditions, réduire la corruption et garantir des tarifs stables, sont des enjeux essentiels.

A Kinshasa par exemple, on retrouve encore des sièges en bois serrés les uns contre les autres. Un freinage brusque suffit pour que les passagers se télescopent et se blessent aux genoux. Depuis un temps, les conducteurs mettent trois passagers au siège de devant. Si bien que les clients gênent la marge de manœuvre du conducteur de bus, faute d’espace. Insouciants, les policiers de roulage laissent faire, malgré le risque que cela comporte.

A Kinshasa, le prix du transport en commun est fixé selon les humeurs des chauffeurs. En effet, chaque conducteur a son prix. Pour se déplacer dans la capitale, il faut avoir un porte-monnaie bien fourni. Du coup, il est pratiquement difficile pour le citoyen lambda de budgétiser ses dépenses pour le transport en commun. Même l’autorité urbaine qui est censée fixer et veiller au respect des prix, ne contrôle plus rien.

Les contrôles routiers excessifs, les pots-de- vin et les retards causés par les tracasseries routières entravent la fluidité du transport. Pour y échapper, les conducteurs ont trouvé ce qui semble une solution pour eux, mais un problème pour les passagers. En effet, ils divisent désormais le bus en deux compartiments. L’objectif est d’empêcher les services de contrôle routier d’accéder au siège du conducteur. Un autre défi souvent ignoré, c’est le secteur du transport aérien en RDC qui nécessite également une attention particulière. Les conditions de voyage ne sont pas descentes, en particulier sur les vols domestiques.

Concernant le transport aérien, JP Bemba a fait savoir que dans les deux ans à venir, Air Congo aura une flotte de 10 avions.

«L’arrivée de la flotte Air Congo, se déclinera en plusieurs étapes. À court terme, Air Congo a déjà reçu deux avions. Dans moins de six mois, la compagnie accueillera deux autres avions. Ce qui fera un total de 4 avions. En moins d’un an, la flotte aura 4 Boeing 800. En début de la deuxième année, Air Congo prévoit d’ajouter 2 Boeing 730/800, qui fera un total de dix avions», a déclaré Jean-Pierre Bemba.

Roger Kamba, Santé publique (52%)

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr Roger Kamba, a éclairé les zones d’ombre sur la maladie inconnue qui a fait des morts dans la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango. A cet effet, Roger Kamba a déclaré avoir reçu une alerte de santé publique venant de la zone de santé de Panzi qui se trouve dans un milieu très reculé où les routes sont difficiles à pratiquer pour y arriver et surtout en période de pluie. C’est également une zone de santé où le taux d’enfants en malnutrition est le plus élevé du pays.

Dans cette zone de santé, l’épidémie de la fièvre typhoïde a été signalée il y a 2 ans. C’est dans ce contexte que des médecins ont été immédiatement dépêchés au Kwango avec 3 épidémiologistes, un laborantin et des experts du ministère de la Santé qui ont mis 2 jours pour arriver à la zone à cause du mauvais état de la route.

Selon le ministre de la Santé, le taux de mortalité qui est entre 7,5 et 8% fait penser peut-être que ce n’est pas le Covid, parce que le Covid n’a pas ce taux de mortalité. Au total, 382 cas de ce phénomène ont été signalés, caractérisés par la fièvre, la toux, le nez qui coule, des maux de tête et des courbatures.

27 personnes sont décédées dans les structures de soins. Ce sont des structures qui sont très difficiles pour prendre en charge des malades en détresse respiratoire. Parmi les 27 qui sont décédés, 10 c’était par manque de transfusion, étant donné le besoin de transfusion par ce qu’on a noté aussi une grosse anémie comme symptôme de cette maladie », a expliqué Roger Kamba, avant d’indiquer plus tard au briefing presse que le bilan faisait état de 30 morts.

Les équipes locales sont sur place, les équipes centrales iront à leur tour sur place puisque les premiers résultats de l’équipe sur place étaient attendus pour préparer correctement les équipes du niveau central.

Grégoire Musthail Mutomb, Agriculture, 48%

Selon le ministre, le gouvernement promet de mettre toutes les batteries en marche pour booster le secteur agricole, de manière à créer une autosuffisance alimentaire dans un avenir proche.

Pour ce faire, il compte doter les provinces de 1.062 tracteurs d’ici le mois de mars 2025 dont au moins 5 tracteurs par territoires. “Nous sommes en train de réfléchir sur comment nous pouvons mecaniser l’agriculture dans notre pays. C’est ainsi que nous avons disponibiilisé les tracteurs. Nous allons distribuer d’ici le 31 mars 2025, 1062 tracteurs. Et nous pensons disponibiliser, dans les jours à venir, en 2025, 5 tracteurs par territoire pour diminuer la pénibilité de la femme dans le système de production”, a-t-il déclaré.

Grégoire Mutshail Mutomb a assuré veiller à ce que ces tracteurs ne soient pas donnés aux hommes politiques et autres notabilités qui font de l’agriculture; mais qu’ils puissent servir véritablement à la population qui fait le métier de la terre.

Parlant des réalisations de son ministère, il a évoqué la campagne agricole lancée récemment qui concerne plus de 250.000 hectares. Il a aussi parlé des semences distribuées gratuitement aux agriculteurs dans toutes les provinces de la RDC.

Pour mettre fin à la dépendance alimentaire dont le pays souffre depuis des décennies, le ministre de l’agriculture compte travailler dans le sens de pousser la RDC à produire localement les semences. Il estime que cela constitue un préalable essentiel pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

Gouverneurs de provinces

Jacques Kyabula, Haut-Katanga (78%)

Les efforts du gouverneur ont été axé sur les infrastructures-clés, comme les routes de la ville de Lubumbashi construites et rénovées, à savoir le boulevard Kamanyola, la chaussée Laurent Désiré Kabila, l’avenue Kasa-Vubu, le boulevard Felix Antoine Tshisekedi, les avenues Biayi Prolongée, Kasapa, Sendwe, Mocro, Likasi, Circulaire Kamalondo, plusieurs autres avenues au Golf à Lubumbashi, le boulevard Katuba encore en chantier en ce moment même. Et des routes des quartiers de la périphérie de Lubumbashi comme: Kilobelobe, Bongonga, Kalebuka, Plateau Karavia, Tshamalale, Kamatete, Kamasaka, Kamisepe, etc.

Les villes de Likasi et de Kasumbalesa ont connu le même élan. C’est ainsi que pour maintenir en bon état les routes du centre- ville, une route de contournement de 22 km est en construction a Likasi et une autre de 7 km a été construite à Kasumbalesa. Des avenues de Likasi au quartier Mission, à Shituru, au centre-ville ont été réhabilitées tandis qu’à Kasumbalesa, pour la première fois, l’avenue Le Mérite a été asphaltée et la route Sodimico réhabilitée après presqu’une dizaine d’années de délabrement.

Les autres agglomérations de la Province, à savoir Kipushi, Mitwaba, Kambove, Pweto, Sakania et Kasenga avaient connu quelques réalisations dans ce domaine. Pendant ce temps, avec une acquisition d’un atelier complet par le Gouvernement Provincial, atelier mis à la disposition de l’Office des routes, les tronçons Kasomeno- Kilwa-Pweto et Kasomeno Kasenga sont entretenus régulièrement. Par ailleurs, le Haut-Katangapossèdeuneimportanteroute transcontinentale de 250 km Kasumbalesa Mokambo-Sakania-Lukangaba Lukanguba où vient d’être érigé un port sec moderne avec le concours du gouvernement de la.

Fifi Masuka, Lualaba (74%)

En 100 jours de gestion, la gouverneure du Lualaba a placé sa province sur une trajectoire prometteuse de développement, grâce à une série d’initiatives ambitieuses touchant des secteurs clés. Dès sa prise de fonction, Fifi Masuka a entrepris des démarches pour attirer des investissements étrangers en participant à des missions économiques hors du pays. Sur le plan interne, plusieurs projets ont été lancés, notamment: réhabilitation d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que la construction de bâtiments administratifs; création d’une coordination provinciale chargée de superviser les infrastructures financées par la province. Ces actions s’inscrivent dans un programme quinquennal articulé autour de cinq axes, à savoir le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la diversification de l’économie; la lutte contre le réchauffement climatique; l’amélioration des conditions sociales.

Fifi Masuka a réaffirmé son engagement envers le bien-être de la population, tout en saluant la vision du président de la République pour un Congo développé et prospère. En 100 jours, la gouverneure a posé des bases solides pour le développement du Lualaba, avec des projets structurants et une gestion axée sur l’efficacité. Ses actions témoignent d’une volonté claire de faire du Lualaba un modèle de progrès en République Démocratique du Congo.

Paulin Lendongolia Lebabonga, Tshopo (64%)

 

Le chef-lieu de la province de la Tshopo se transforme de plus en plus en un vaste chantier suite aux projets ambitieux de réhabilitation et de construction de routes initiés par le gouverneur. C’est le cas de la route nationale numéro 4 (RN4) reliant Kisangani-Banalia à Télé. Les travaux qui avancent normalement, devraient permettre d’atteindre Banalia et detraverser facilement vers Télé. Parallèlement, la RN7, qui relie Kisangani à Opala, à la frontière avec la province de la Tshuapa, est aussi visé par d’importants travaux.

Ces projets de réhabilitation des routes à intérêt provincial, s’inscrivent pleinement dans la philosophie « Tshopo Mosala », portée par le gouverneur.

Grâce Bilolo, Kongo Central, 60%

Depuis son investiture, le Gouverneur Grâce Nnkuanga Masuangi Bilolo a insufflé une nouvelle dynamique dans la province du Kongo-Central. En seulement 100 jours, ses actions concrètes et sa vision ambitieuse ont commencé à transformer le paysage socio-économique de la région.

Partant de son programme quinquennal, le gouverneur Bilolo a présenté un programme d’action structuré autour de cinq piliers stratégiques, à savoir la valorisation du capital humain et développement social; le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la modernisation des infrastructures; la protection de l’environnement et développement durable.

Concernant la réhabilitation des infrastructures routières, l’une des réalisations les plus visibles a été la réhabilitation des routes urbaines de Matadi, achevée en un temps record d’un mois. Dans le renforcement de la gouvernance, le gouverneur Bilolo a mis l’accent sur la transparence et la bonne gestion des affaires publiques. Il a notamment lancé des initiatives pour lutter contre le coulage des recettes et la fraude, afin de maximiser les ressources disponibles pour le développement de la province.

Quant aux projets de développement social, des investissements ont été réalisés dans les secteurs de l’éducation et de la santé, conformément au premier pilier de son programme. Ces actions visent à améliorer directement la qualité de vie des habitants du Kongo-Central.

Le gouverneur Grâce Bilolo a également posé les jalons de projets ambitieux pour l’avenir de la province. L’on dénombre entre autres: des études pour la construction d’un pont de 300 mètres sur le fleuve Congo, reliant les territoires de Songololo et Luozi, afin de désenclaver les régions agricoles et minières; des initiatives pour attirer les investissements et diversifier l’économie provinciale; les programmes de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.

Jean Bakomito, Haut-Uélé (66%)

Il a été fait un état de lieu d’avancement des travaux réalisés en synergie avec l’inspecteur provincial de l’agriculture, l’Office national des produits agricoles du Congo, et le chef de divisions de Pêche et Élevage. Ce travail s’inscrit dans le cadre des 100 jours de l’autorité provinciale, qui met un accent particulier sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.

Dans ce projet, la priorité est donnée aux cultures vivrières telles que l’arachide, le soja, le riz et le maïs, en fonction des besoins locaux. Concernant l’élevage, des campagnes de vaccination seront organisées pour le bétail et les volailles afin de lutter contre les épidémies fréquentes qui ravagent souvent les espèces animales locales, causant des reculs significatifs.

Pour le gouverneur, Isiro et la province du Haut-Uélé sont reconnues comme la capitale de l’or vert, avec une identité culturelle forte autour du café, du cacao et des palmiers à huile, des cultures également ciblées dans le programme de 100 jours. Chaque chefferie bénéficiera de 230 bénéficiaires pour ce programme : 150 pour le café, 50 pour le cacao et 30 pour le palmier à huile.

Mike David Mukeni, Bas-Uélé (58%)

Dans un discours structuré et détaillé, le gouverneur a passé en revue les réalisations clés de cette période inaugurale. Les actions entreprises ont touché plusieurs secteurs prioritaires, notamment l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture, témoignant d’une approche holistique pour relever les défis auxquels fait face la province.

Parmi les faits marquants, le gouverneur Mukeni a mis en avant: – La réhabilitation de plusieurs axes routiers essentiels pour désenclaver les territoires et faciliter les échanges économiques; – L’équipement de centres de santé en matériel médical et médicaments de base, améliorant l’accès aux soins pour les populations rurales; – La distribution de fournitures scolaires dans plusieurs écoles primaires et secondaires, marquant son engagement pour l’éducation des jeunes; – L’appui aux agriculteurs locaux par la fourniture de semences et d’outils agricoles dans le cadre de la relance du secteur agro- pastoral.

Régies financières

Bernard Kabese, DGDA, 73%

À la date du 30 juin 2024, la DGDA avait réalisé des recettes de l’ordre de 454.024.012.446,39 CDF, soit un taux de réalisation de 91,84% par rapport aux assignations budgétaires. Ce résultat témoigne du professionnalisme et de l’engagement du DG Bernard Kabese Musangu et de toute son équipe à répondre aux attentes du gouvernement congolais.

Certaines provinces douanières, telles que le Maniema et le Kongo Central, ont même dépassé les objectifs budgétaires fixés, ce qui démontre l’efficacité des stratégies mises en place sous la direction du DG Kabese. Dans un secteur clé pour les finances publiques, ces performances sont le fruit d’un leadership avisé, axé sur la rigueur et l’optimisation des ressources.

De même, le DG de la DGDA, avait tenu une réunion avec le banc syndical où il y a eu une signature du procès-verbal entre l’employeur et le banc syndical dans l’objectif de renforcer les conditions de travail des agents de la DGDA et poursuivre l’objectif de maximisation des recettes. Ce qui illustrant une fois de plus son engagement ferme en faveur du bien-être social de ses agents. Cette rencontre s’inscrivait dans la continuité de son approche de gestion axée sur l’humain, où l’écoute et la concertation jouent un rôle primordial.

Barnabé Muakadi, DGI, 70%

De l’évaluation des recettes annuelles à fin mai 2024, il ressort que la mobilisation est de 10.574,8 milliards CDF, soit 3,8 milliards de dollars américains, sur les prévisions de 9.675,6 milliards CDF, soit 3,5 milliards USD. Le ministre des Finances n’a pas caché sa joie : le taux d’exécution est de 109,3%.

Par rapport à la même période de l’année dernière, où les recettes s’élevaient à 7.233,7 milliards CDF, on enregistre une hausse nominale de 3.325,4 milliards de francs, soit une augmentation de 45,9%.

Cette performance est surtout due à la Direction générale des impôts (DGI), qui poursuit ses performances. Ainsi, sur les prévisions de 5.753,8 milliards de francs, la DGI en a mobilisé 6.520,9 milliards, soit un taux d’exécution de 113%.

Utshudi Lutula, DGRAD, 68%

La DGRAD a réalisé une performance record en novembre 2024. Grâce au leadership du nouveau Directeur général, Etienne Utshudi Lutula, cette régie financière a ainsi accompli à la clôture provisoire au 30 novembre 2024, un total impressionnant de 415,343 milliards CDF, équivalent à 113% de l’objectif initial alors que l’assignation mensuelle pour ce mois a été fixée à 367,568 milliards CDF, mais les recettes réalisées ont atteint 407,209 milliards CDF, soit un taux d’exécution de 110,78%.

Entreprises publiques

Charles Mudiayi, CNSS (78%)

 

Cette année 2024 a marqué le sixième anniversaire d’existence de la Caisse nationale de sécurité sociale. A cette occasion, le comité de gestion de cet établissement public a organisé du jeudi 25 au vendredi 26 juillet, deux journées portes ouvertes. Cet événement a offert l’occasion au public de s’imprégner des efforts constamment déployés pour l’amélioration continue du secteur de la sécurité sociale en RD. Congo. Plusieurs assurés et partenaires sociaux ont saisi eux aussi l’opportunité de plonger dans la découverte des services diversifiés que propose, en permanence, la CNSS.

Victor Tumba, OVD, 72%

 

Le DG Victor Tumba a rappelé et mis en lumière les différentes sources de financement qui aident à la réalisation des travaux de l’Office. Ces sources comprennent la loi des finances, qui demeure la principale et la plus importante source de financement, le Fonds National d’Entretien Routier ainsi que les partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent des institutions prestigieuses telles que la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Il a indiqué qu’à Kinshasa, des travaux de curage ont été entrepris, tandis que la 14ème Rue Limete a fait l’objet d’améliorations notables. De plus, la construction de la route Zamba-Ngangi, reliant Nzolana à LBK, ainsi que les travaux en cours sur l’avenue Colonel Mpia dans la commune de Ngaliema, illustrent l’engagement continu de l’OVD dans l’amélioration des infrastructures routières de la capitale congolaise.

Dans les provinces, l’OVD s’est également attaqué aux défis majeurs, notamment à Kananga, dans la province du Kasaï Central, où plusieurs érosions menaçaient la population. Des travaux de stabilisation ont été entrepris, notamment sur les sites de l’érosion Mamu Carmel, SNCC, Ika, et Katshi, démontrant ainsi l’impact positif des actions de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) sur les communautés locales.

À Mbuji-Mayi, plusieurs érosions telles que Bobo, Hollandais, Lubanjila, et Mbala Tshitolo, ont été maîtrisées, apportant un soulagement à la population après des décennies de menace. De même, à Lisala, dans la province de la Mongala, et dans d’autres régions telles que Tshuapa et le Nord-Ubangi, l’OVD a contribué à la résolution des défis liés aux infrastructures routières, témoignant ainsi de son engagement à travers le pays.

Enfin, dans la province de l’Équateur, des progrès significatifs ont été réalisés sur l’avenue de la Révolution, avec l’asphaltage de près de 50% d’une route de 7 kilomètres reliant l’aéroport, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour le développement économique et social de la région.

Pierre Bundoki, FONER (68%)

 

Pierre Bundoki a exprimé son engagement à renforcer la collaboration avec la DGDA pour améliorer la collecte des recettes. Il a également souligné l’importance de travailler main dans la main avec l’Agence de prévention de lutte contre la corruption afin de lutter contre les fraudes qui affectent négativement les ressources financières du FONER. Ces initiatives visent à garantir une gestion plus efficace et transparente des fonds destinés à l’entretien routier.

Le FONER a obtenu la mise sur pied d’une commission interministérielle pour régler le problème des fraudes sur ses recettes et la baisse du tarif FONER dans la zone ouest du pays. Ce qui pourrait augmenter ses recettes.

Dans une démarche visant à moderniser la gestion administrative du Fonds National d’Entretien Routier, le DG Pierre Bundoki a mis en place un processus de recrutement transparent et compétitif, contrairement aux pratiques habituelles du passé. Ce changement stratégique a permis de combler des postes clés, notamment celui de directeur technique et d’ingénieurs, afin de renforcer le rôle du FONER dans le contrôle de l’utilisation des fonds au profit de l’Office des Routes, de l’OVD et de l’OVDA. De plus, la nomination d’un directeur d’audit interne et d’un responsable du budget vise à améliorer le contrôle interne des opérations financières du FONER. Ces mesures sont essentielles pour garantir une gestion rigoureuse et efficace des ressources, contribuant ainsi à l’optimisation des infrastructures routières du pays.

L’un des axes stratégiques proposés par le FONER est l’adoption d’un système de curage basé sur des caniveaux de service. Ce modèle vise à prévenir les scènes désolantes constatées dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où les déchets et boues extraits des caniveaux et rivières restent souvent pendant des jours sans être évacués. En proposant cette approche, le FONER espère non seulement améliorer la propreté de la ville, mais aussi réduire les risques d’inondation qui menacent quotidiennement la vie des Kinois.

Godefroy Stanislas Tshimanga, INPP (65%)

 

Les travaux de la session budgétaire 2025 de l’Institut national de préparation professionnelle ont été lancés à Kinshasa. Le DG a fait savoir que les efforts consentis pour l’exercice 2024 sont à poursuivre et à intensifier pour l’exercice 2025, car, selon lui, ils ont permis d’organiser des formations renforcées pour les équipes de cette institution et le renouvellement d’une coopération avec les partenaires.

Le DG Tshimanga a encouragé les participants à ces assises venus de toutes les directions provinciales de l’INPP à aligner leurs actions sur les priorités stratégiques de cette école de formation professionnelle, à contribuer à un effort collectif de sa modernisation ainsi qu’à uniformiser les programmes de formation et la certification des formateurs.

Nico Nzau Nzau, ACGT (61%)

 

Une équipe de l’ACGT s’est rendue à Singini, au Kongo Central dans l’objectif de «collecter les données relatives à l’étude de lutte anti-érosive » sur ce site. Ces travaux de réhabilitation du mausolée de Joseph Kasa-Vubu permettront à l’Etat de rendre ce site de nouveau touristique et moderne. Par ailleurs, dans le cadre des infrastructures, l’ACGT va désengorger plusieurs territoires, collectivités et groupements du Bas-Fleuve au Kongo Central. A Kinshasa, les travaux des constructions des rocades ont été lancés le samedi 22 juin 2024 par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Le tracé de ce projet traverse quatre communes dont Mont-ngafula, N’djili, Kimbaseke et Nsele, avec comme maître d’ouvrage des travaux, le ministère des Infrastructures et travaux publics (ITP) et le maître délégué, l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT). Les travaux concernent les rocades Sud-Est et Sud- Ouest Nord-Ouest, et Nord-Est de la capitale congolaise avec neuf pénétrantes auxquelles se branchent 4 bretelles pour améliorer la connexion des différentes parties de Kinshasa.

Ces travaux constituent selon la source, un premier pas du programme quinquennal du second mandat du chef de l’État, dont le volet infrastructure routière va rallonger de 220 km linéaire des voiries structurantes revêtu de Kinshasa.

Junior Mata, CNSSAP (58%)

Qualité de la gestion, accroissement de l’activité, performance financière, indicateurs au vert, rapport annuel sous forme de bilan positif très attendu… Voilà en gros, l’image que donne la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents de l’Administration Publique présentement. Ce qui fait de cet établissement public l’un des mieux gérés de la République. D’un pas ferme, la CNSSAP continue de braver et relever les immenses défis de gestion qui se dressent devant elle, ses points d’arrivée se transformant, inlassablement, en points de départ; un rouleau compresseur, véritable machine dans la sphère des établissements publics congolais.

Jeanneau Kikangala Ngoy, Office des routes (52%)

Une visite d’inspection des travaux de réhabilitation au rond-point Ngaba à Kinshasa a été effectuée par le Directeur général de l’Office des routes (OR), en vue d’évaluer des travaux en construction.

Le Directeur général a indiqué que des éventuels ajustements au planning sont en vue, ceux-ci font suite à la présence des déchets jetés en grande quantité par les riverains dans les caniveaux, ralentissant ainsi la progression des travaux.

Jeanneau Kikangala a, en outre, lancé un appel à la population riveraine pour faire preuve de civisme, afin de protéger ces acquis, en indiquant que l’ampleur des travaux et des ajustements, le délai de réouverture initialement prévu de 45 jours sera prolongé à cause de la présence des déchets dans les caniveaux.

Les équipes de l’Office des routes procèdent au rechargement de la couche de fondation en concassé 0/8 et au rechargement de la couche de base avec les 0/31, avant qu’intervienne la couche d’enrobée et la pose de béton pour la chaussée rigide, sans oublier le curage des caniveaux.

Services de l’Etat

Jules Alingete, Inspection générale des Finances, 80%

C’est depuis 2020 que Jules Alingete a été nommé inspecteur général, chef-de service de l’inspection générale des finances par le président de la République Félix Tshisekedi.

4 ans après, voici ce qu’a accompli l’inspection générale des finances, sous le leadership de Jules Alingete.

-L’augmentation des recettes budgétaires notamment suite aux missions d’encadrement et de contrôle de l’IGF ayant conduit à la suppression des exonérations et exemptions illégales;

-L’accroissement du budget de L’État passé de 4 à plus de 14 milliards de dollars à ce jour;

-La mise en place du suivi du compte général du trésor, avec le système de gestion dénommé ” base caisse”;

-La mise en place d’une gestion prévisionnelle avec à la clé, le plan de trésorerie, plan de décaissement et le budget annuel, synonyme d’une gestion transparente et efficace des finances publiques.

-L’amélioration de la trésorerie des entreprises et établissements publics suite à la non validation par l’IGF, de certaines dépenses de plus 1.600.000.000,00 USD de juin à décembre 2023.

-L’apurement des arriérés de salaire des agents dans la quasi-totalité des entités grâce à l’implémentation de la bonne gouvernance par l’IGF.

-L’amélioration dans la gestion et l’apurement des salaires des agents au niveau des entreprises et établissements publics, ainsi que celles des provinces et entités territoriales décentralisées grâce aux missions d’encadrement effectuées par l’IGF

-La mise en accusation des mandataires auteurs des malversations financières qui a dissuadé et contribué efficacement à la gestion des finances publiques;

-La revisitation du contrat chinois qui a conduit à la récupération par la RDC de plus de 7 milliards de dollars destinés à la construction des infrastructures routières et autres;

-Des économies de dépenses réalisées notamment concernant les crédits de TVA à rembourser aux entreprises minières et l’annulation des contrats de production des cartes d’identité nationale

-Suite à la rigueur et la lutte contre la corruption instaurée par l’IGF, la RDC a gagné au niveau international la crédibilité et la relance de croissance économique ayant conduit au lancement de grands travaux d’infrastructures financées par les ressources propres de l’État.




Pourquoi les Chinois opérant surtout dans le secteur minier sont de plus en plus arrêtés voire même tués ce dernier temps? (Par Dr Prof Lokongo)

Le bilan établi à ce jour porte à plusieurs chinois qui soit tués ou blessés, soit arrêtés en RDC. Au mois de juillet 2012, au moins quatre ressortissants chinois ont été tués dans une attaque lancée par des miliciens contre un site minier en Ituri, province riche en or du Nord-Est de la RDC.

Plusieurs Congolais auraient également été tués ou blessés dans cette attaque, attribuée par certaines sources au groupe armé Codéco (Coopérative pour le développement du Congo), milice affirmant défendre les intérêts de la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema (AFP/VOA).

Rien que la semaine passée, deux sujets chinois de l’entreprise Crec 6 en poste à Mwene-Ditu pour la modernisation de 4 kilomètres de la Route Nationale N°1 ont été tués, mercredi 1ᵉʳ janvier 2025 par un policier. Selon les sources sécuritaires provinciales, l’agent de la police a tué sur le coup les deux expatriés, et a blessé grièvement un autre. La cause du crime n’est pas encore connue. Mais des témoins sur place parlent d’une dispute autour de la viande d’un bœuf tué à l’occasion des festivités de fin d’année. Le présumé meurtrier est en fuite (Actualité.cd).

S’agissant des arrestations, le 20 décembre 2024, une délégation mixte composée de membres du gouvernement provincial et de députés avait appréhendé 17 Chinois sur des sites miniers à Walungu. Ces derniers étaient dépourvus de passeports ou de documents légaux leur permettant d’exercer dans le secteur minier.

Quatorze des dix-sept Chinois arrêtés dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, pour exploitation illégale de minerais ont été libérés et extradés vers la Chine sans que le gouverneur provincial, Jean-Jacques Purusi, et son équipe ne soient informés.

Lors d’une conférence de presse tenue dans la nuit du 24 décembre 2024, à sa résidence, le gouverneur Purusi a dénoncé cette situation, qualifiant l’opération d’inacceptable et déplorant l’absence de coordination entre les autorités provinciales et la Direction Générale de Migration (DGM).

Selon le gouverneur, les individus arrêtés devaient s’acquitter d’une amende de 10 millions USD, conformément aux dispositions du Code minier. Une note de perception avait été émise à cet effet, mais la somme n’a pas été versée dans les caisses provinciales avant leur extradition. (Actualité.cd).

Toujours au Sud-Kivu, 3 autres Chinois ont été arrêtés avec 10 lingots d’or et plus de $800.000 le samedi 4 janvier 2025 par des éléments des services de sécurité.

Ces chinois accusés d’exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu ont été retrouvés dans une jeep sur la route menant au site minier de Karhembo en territoire de Walungu.

Lors de leur présentation devant la presse, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a précisé avoir trouvé sur eux plus de 10 lingots d’or et une somme de 800.000 dollars américains.

Il a félicité les éléments des services de sécurité avec la délégation du gouvernement pour cette opération et rassure cependant qu’il va continuer à traquer tous les exploitants illégaux des minerais (7sur7.cd).

Que dire ?

Le premier constat qui se dégage, c’est que l’Etat Congolais ne contrôle plus ses frontières, parce que les étrangers illégaux sont normalement arrêtés et expulsés à partir des frontières aériennes, lacustres, côtières et terrestres d’un État avec les Etats voisins et non à l’intérieur même du territoire national.

La porosité de nos frontières et l’inefficacité, la corruption et la complicité des services de l’État ou des ténors du régime à un plus haut niveau (intérêts mesquins obligent) sensés assurer le contrôle des frontières, du moins celles qui ne sont pas encore contrôlées par les agresseurs sont à la base de ce qui semble être une république bananière.

Cependant, les décideurs Congolais ne doivent pas perdre de vue que “l’argent [accumulé à partir de l’exercice du pouvoir, albeit illicitement] peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter le lit, mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l’amour !” (Proverbe Chinois).

Deuxièmement, les Chinois ne sont pas les seuls à s’aventurer en Afrique en général et en RDC en particulier pour chercher une fortune à travers toutes sortes d’activités illégales en dehors des circuits officiels, ternissant ainsi l’image de leur pays. Il y a aussi et surtout les Libanais et les Indiens.

Cependant, si les Chinois deviennent la cible principale de ce qui devient comme une réelle campagne de dénigrement et des manœuvres diffamatoires figurant parmi les moyens utilisés pour discréditer la République Populaire de Chine en RDC, théâtre de la compétition pour le contrôle des minerais stratégiques entre la Chine et les puissances occidentales, plus particulièrement avec les Etats-Unis d’Amérique qui arment le Rwanda et l’Ouganda pour tuer, exploiter les minerais et occuper des terres en RDC. C’est une guerre d’usure par procuration.

Ce qui étonne, c’est le fait que les autorités congolaises s’acharnent seulement contre les illégaux Chinois et non contre les illégaux occidentaux qui utilisent le Rwanda et l’Ouganda pour exploiter illégalement les minerais stratégiques de la RDC.

En effet, à l’Est de la RDC, ce sont les minerais stratégiques comme le coltan entre autres de Rubaya, l’or, le nobium, etc. qui sont systématiquement exploités par Museveni et Kagame avec la complicité de Kinshasa pour le compte de l’Occident (Europe et Amérique du Nord) et leur propre compte.

La compagnie américaine Alphamines est devenue un État dans un État à Walikale/Bisiye (territoires occupés) où elle exploite les minerais ci-haut cités. Le gouvernement congolais n’y met pas ses pieds là-bas !

Et maintenant les mêmes américains se félicitent de leur monopole de l’exploitation du cuivre et du cobalt au Nord Katanga et au Lualaba via l’Angola dans le cadre de l’Accord de Lobito jusque-là non encore rendu public.

Mais pourquoi le Congo ne peut pas exporter ses minerais stratégiques à partir de ses propres ports? Les Chinois peuvent nous aider à construire un chemin de fer qui va du Katanga au grand port qu’ils construiseraient également entre Boma et Mwanda uniquement pour l’export de nos minerais stratégiques préalablement transformés sur place pour créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple.

Troisièmement, la question que nous nous posons est celle de savoir qui a armé l’agent de police Congolais qui vient de tuer deux Chinois prétendument à la suite d’une dispute autour de la viande de bœuf qui a mal tourné à Mwene-Ditu, fief du président Félix Tshisekedi? En effet, les deux Chinois sont venus légalement et officiellement au Congo dans le cadre de la coopération sino-congolaise pour la construction des infrastructures. Ce meurtre représente un acte d’ingratitude envers un partenaire chinois dévoué pour l’émergence du Congo. Depuis lors, cet agent de police a disparu dans la nature! Ce crime crapuleux que nous condamnons avec notre dernière énergie risque de rester impuni ! Qui veut chasser la Chine de la RDC? Si les autres pays de la région sont parvenus à moderniser leurs infrastructures, c’est grâce à leur coopération avec la Chine. Museveni vient même d’annoncer qu’il va construire des routes au Congo dans les territoires occupés. Et pourtant l’Ouganda a modernisé ses Infrastructures grâce à la coopération avec la Chine. Quelle honte ! Quelle humiliation! Imaginez que les Chinois se retirent des projets de construction des infrastructures en RDC, les conséquences seront néfastes !

Quatrièmement, en RDC, il y a moins de Chinois profiteurs que de Congolais corrompus. Les chinois, en principe privilégient la coopération gagnant-gagnant et leurs lois les interdisent strictement de corrompre les officiels étrangers. S’il y a des Chinois qui viennent s’aventurer en RDC en dehors des circuits officiels, ils ne font qu’exploiter le désordre ordonné ou la désorganisation organisée en RDC. Ils s’adaptent vite. Ils ne font qu’exploiter le hasard congolais !

Or, comme le disait Eddie Barclay, “il y a des hasards, mais il y a incontestablement aussi des êtres qui savent exploiter le hasard.”

Il incombe aux décideurs Congolais de mettre des règles du jeu claires pour tous les étrangers sans exception et d’où qu’ils viennent ainsi que pour les Congolais eux-mêmes qui doivent les respecter d’abord et ensuite les faire respecter par les étrangers. C’est ce qui se fait de manière stricte et sans compromission en Chine. Ce qui n’est pas le cas dans un Congo où la corruption, le bradage de nos ressources et les détournements sont devenus comme des sports nationaux !

Nos dirigeants emploient beaucoup de temps à voyager, et “lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger dans son pays (disait René Descartes), aux préoccupations du peuple donc.

Jusqu’à quand allons-nous faire semblant d’être un État et se faire exploiter par les autres? “Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus” comme le dit un proverbe chinois d’ailleurs.




RDC : Après un long séjour médical en France, Gentiny Ngobila de retour au pays 

Le sénateur Gentiny Ngobila Mbaka, ancien Gouverneur de la ville de Kinshasa a regagné le pays, apres plusieurs mois d’absence pour des raisons de santé. L’autorité morale de l’ Alliance des Congolais Progressistes, ACP, a été accueilli en pompe à l’aéroport international de N’djili tard dans la soirée de samedi 04 janvier 2025 par une foule immense composée des cadres et militants de sa formation politique.

 

Et même les alliés de l’ACP n’ont pas manqué de réserver un accueil chaleureux à leur leader Gentiny Ngobila Mbaka, après avoir passé plus de quatre mois en Europe pour les soins de santé appropriés.

 

Un retour qui marque une rentrée politique très décisive de l’ACP et de son autorité morale, pour des enjeux politiques à venir.

 

Visiblement en bonne santé, l’ancien gouverneur de Kinshasa se frayait le chemin à travers la foule, saluant ses partisans avec un sourire d’assurance et d’espoir.

 

Pour les Kinois, Gentiny Ngobila Mbaka est un homme qui a entrepris plusieurs travaux de modernisation de la ville, avec plusieurs voies ouvertes notamment à Funa et la modernisation du grand marché appelé communément Zando. A cela s’ajoute l’électrification de plusieurs artères de la ville et bien d’autres actions à impact visible.

Cette mobilisation témoigne l’amour des Kinois pour cet ancienne autorité provinciale qui a su marquer leur esprit.

 

 

 

Jonsard Mikanda




4 janvier 1959-4 janvier 2025: L’Ymca-Ywca/RDC se souvient des martyrs de l’indépendance

Le 04 janvier de chaque année, la République Démocratique du Congo commémore les martyrs de l’indépendance. Young Men’s and Young Women’s Christian Association ‘’Ymca-Ywca/RDC’’ Association Chrétienne de jeunes Gens et Association Chrétienne féminine, a estimé qu’il ne peut laisser cette journée inaperçue. Le samedi 04 janvier 2025, au siège national de l’Ymca-Ywca/RDC à Matonge, cette association a organisé une activité pour rendre hommage à ces héros tombés sous les balles des colons belges.

Sur le lieu, l’on a noté la présence de deux délégués du ministère de la Jeunesse. Il s’agit de : Mme Miriam Tuzola Vuadi, Directrice chef de service de la Direction de Centres Artisanaux des jeunes et M. Mutanda Justin, Inspecteur de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. M. Lomboto Dieudonné, président provincial de l’Ymca-Ywca était accompagné d’une forte délégation et l’on a noté la présence de nombreux sportifs.

Sous la modération de M. Rodrigue, SGA de l’Ymca-Ywca/RDC, l’activité a connu plusieurs temps forts : la prière d’ouverture dite par M. Pascal N’Lemvo, conseiller de l’Ymca/provincial de l’Ymca-Ywca/Kinshasa chargé de l’œcuménisme, la présentation des personnalités présentes, le discours de M. Mundhu Fetty Batty, président national de l’Ymca-Ywca/RDC, la signature du livre d’or, le témoignage de M. Mey Manzemba, Secrétaire général honoraire de l’Ymca-Ywca/RDC et la prise des photos souvenirs.

Ce qu’ils ont dit d’essentiel

M. Mundhu Fetty Batty (Président Ymca/Ywca/RDC) : ‘’Nous sommes une association qui travaille avec le gouvernement. Nous somme un partenaire privilégié du gouvernement. Vous devez savoir quelles sont les missions et objectifs de l’association. Notre association est internationale. Elle est présente dans 180 pays du monde. Nous avons comme mission et objectif l’encadrement de la jeunesse et assistance aux personnes vulnérables. Dans l’encadrement de la jeunesse, l’Ymca a la mission d’apporter à cette jeunesse l’éveil patriotique aussi bien dans le domaine intellectuel que sportif. Les activités liées à la jeunesse, au social de la population, nous sommes là pour les faire. Et nous avons des centres de formation, nous avons des écoles. Il n’y a pas longtemps, nous avons commémoré la journée de l’enfant de la rue. Nous avons demandé à son Excellence Mme la 1ère Ministre qui a assisté. Et lorsque nous avons terminé, nous avons envoyé un rapport à la 1ère Ministre. Pour ce qui est de l’événement d’aujourd’hui, nous sommes Ymca. C’est précisément ici qu’est parti le mouvement de révolte pour parvenir à l’indépendance de notre pays. Si vous parcourez notre site, vous allez voir une plaquette qui démontre notre participation. C’est ainsi que nous sommes devenus un site historique pour le 4 janvier. Les événements sont partis d’ici pour atteindre l’indépendance du pays. Les gens doivent apprendre et savoir ce qui s’est passé le 04 janvier 1959, c’est pour cette raison que l’Ymca dans ses missions a l’obligation de se mettre à la disposition de cette jeunesse pour la transmission de tout ce qui s’est passé ce jour-là. Voilà pourquoi nous avons organisé cette activité’’.

Signature du livre d’or

Témoignage de Papa Mey pour la journée du 4 janvier 1959

Le 4 janvier 1959, l’Abako avait prévu un meeting à 14h00 à l’Ymca mais jusqu’au jour ‘’J’’, l’autorisation coloniale faisait défaut. Arrivé à l’heure prévue, le leader de l’ABAKO Kasa-Vubu annonce que le meeting n’aura plus lieu. Chacun doit rentrer chez-lui. Les uns sont rentrés calmement. Les autres étaient mécontents et ont campé dans leur position. Le commissaire est arrivé avec le cohorte des policiers leur demanda de rentrer chez eux sinon il va demander aux policiers de tirer sur eux. N’ayant peur de rien, ils ont bousculé les policiers qui ont commencé à tirer sur eux. De pneus étaient brûlés. En ce moment-là, au stade Roi Baudouin, actuel stade Tata Raphaël, Vita venait de perdre face à Mikado, une équipe de seconde zone par 3-1. Les supporters de Vita mécontents qui venaient de l’avenue du stade sont venus trouver les troubles et ont fait jonction avec les militants de l’Abako. Des échauffourées ont continué avec les policiers. Il y a eu beaucoup des victimes des désordres. L’on est allé s’attaquer et piller les blancs côté Foncobel (Bongolo) et environs. L’autorité belge pour sa part, a encore multiplié des attaques vers d’autres coins. Il y a eu beaucoup des victimes qu’on désigne aujourd’hui martyrs de l’indépendance.

Membres Ymca-Ywca/RDC ville de Kinshasa

Antoine Bolia




Kongo Central : 23 prisonniers évadés à Kimpese 

Au total, 23 personnes se sont évadées dans un cachot de la police dans la cité de Kimpese, située dans le territoire de Songololo.

 

Le fait s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche. Les détenus maladifs ont été incapables de suivre ce mouvement d’évasion. C’est ce que rapporte le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise de Kimpese, Trésor Butandu.

 

A l’en croire, ces évadés ont commis des forfaits dans la même nuit dans deux familles plaignantes à la base de leur arrestation.

 

Signalons que parmi les 23 évadés, 2 étaient à la disposition du Parquet, 3 du tribunal pour enfants et 13 de la police nationale congolaise.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : Joseph Kabila et Claudel Lubaya se rencontrent à Addis Abeba

L’opposition politique de la République Démocratique du Congo ne cesse de se consolider.

Après Moïse Katumbi, Joseph Kabila a échangé encore avec une délégation conduite par le député nationale honoraire André Lubaya Claudel Lubaya.

Les deux parties ont abordé plusieurs questions d’actualité qui se passent dans le pays.

Ils ont déploré la persistance de la crise sécuritaire qui sévit dans l’ Est, aggravée par une gouvernance Chaotique.

Pour eux, la gestion de la situation sécuritaire manque de lisibilité et d’ efficacité.

Joseph Kabila et André Claudel Lubaya ont aussi déploré et relevé que “Tshisekedi a fait le choix de diviser davantage la nation par des propos dénués de sens et par des discours incendiaires sur fond de mensonges, manipulations, injures publiques et diabolisation”.

” Mr Tshisekedi est devenu l’épicentre des incertitudes de notre Nation, sa conduite des affaires publiques est un poison pour la paix, la stabilité, l’unité et le vivre ensemble”, ont déclaré ces personnalités politiques de l’opposition congolaise dans leur entretien en Ethiopie à Addis Abeba. Ils ont également soutenu que “Tshisekedi porte en lui les germes du Chaos”.

Ces deux acteurs ont pris la décision d’unir leurs efforts et de rassembler les forces vives de la nation pour défendre le pacte républicain et sauvegarder les acquis de la jeune démocratie congolaise.

A l’unanimité, ils avons convenu de tout mettre en œuvre pour faire échec à la dictature en cours et ce, en vertu de l’article 64 de la Constitution.

“Ce dernier demeure notre seul et ultime rempart contre toute manœuvre visant à confisquer et à exercer le pouvoir en violation de la Constitution “, ont-ils fait savoir.

Plusieurs projets ont été proposés pour mener des actions des grandes envergures afin de lutter contre des initiatives tendant à déranger la quiétude du peuple congolais, a t-on appris des sources surplace.

 

 

Mboshi