Des Chinois condamnés à 7 ans de servitude pénale, au paiement de 600.000 dollars américains d’amende et à une interdiction de séjourner en Rdc

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par : La satisfaction de la majorité de l’opinion sur le bon comportement affiché par les FARDC qui multiplient les exploits sur différentes lignes de front contre l’ennemi ; La désapprobation totale et générale des propos du Chef de l’État rwandais, lors de son point de presse tenu récemment à Kigali concernant la situation sécuritaire dans la partie Est du pays où les troupes rwandaises sont engagées dans une agression contre la République Démocratique du Congo ;

La désapprobation de la population suite aux déclarations de certains acteurs politiques qui enflamment l’opinion nationale avec des propos de nature à briser la cohésion nationale nécessaire en ce moment où le pays fait face à une agression extérieure par un pays voisin.

Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a fait le point du dossier des sujets Chinois arrêtés en possession illégale de dix lingots d’or et une somme importante d’argent en monnaie étrangère au Sud-Kivu.

Au terme de l’instruction judiciaire ouverte à ce sujet, les prévenus de nationalité chinoise ont été principalement condamnés à 7 ans de servitude pénale, au paiement de 600.000 dollars américains d’amende et à une interdiction de séjourner en République Démocratique du Congo. Tout ceci pour des infractions de séjour irrégulier, d’achat illicite et de détention illégale de subsistances minérales.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a, dans le chapitre de la criminalité et du banditisme urbain, informé le Conseil de la poursuite de l’opération Ndobo qui se déroule bien à la grande satisfaction de nos populations.

Avec le concours du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, il a été organisé une série d’audiences foraines qui ont permis à ce que 104 prévenus passent devant leurs Juges naturels. Le Conseil a pris acte de ce rapport.




Le Gouvernement salue la suspension de la grève par le banc syndical de la Santé publique 

Dans le même esprit républicain et patriotique, le Gouvernement salue la décision, prise le mardi 14 janvier 2024, par le Banc syndical de la Santé publique, de suspendre la grève, entamée depuis la fin de l’année dernière, sur l’ensemble du pays. Une décision prise à la lumière des efforts du Gouvernement, qui a tenu ses engagements, notamment en ce qui concerne l’évolution positive de la paie complémentaire des médecins et, plus largement, qui montre sa volonté de rencontrer l’ensemble des revendications des professionnels de la santé de notre pays.

La Première Ministre envisage la convocation d’une réunion de mise à jour sur les enjeux de la rentrée sociale, pour évaluer les revendications exprimées par les différents bancs syndicaux et leur niveau actuel de prise en charge et d’exécution par le Gouvernement.

Enfin, elle a terminé son intervention par informer les membres du Gouvernement du renforcement de la gouvernance par le respect des procédures de la Chaîne des dépenses à la suite de la publication le 08 janvier 2025, au Journal Officiel, de l’Arrêté interministériel n°110/MINETAT/MIN.BUDGET/2024 et n°CAB/MIN FINANCES/2024/123 du 20 décembre 2024 portant « Manuel révisé à titre transitoire des procédures et du circuit de la dépense en République Démocratique du Congo », qui désormais encadre tout le processus d’exécution des dépenses publiques par les gestionnaires des crédits.

L’application de cet arrêté interministériel, a – t – elle rappelé, vise la parfaite maîtrise de la programmation et de l’exécution des dépenses publiques en rapport avec les instruments budgétaires que constituent le Plan d’Engagement Budgétaire et le Plan de Trésorerie, cela étant l’un des fondamentaux de la stabilité du cadre macroéconomique.

La Première Ministre a invité le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances à lui soumettre, avant le prochain Conseil des Ministres, les termes de référence d’un Séminaire gouvernemental qui sera organisé dans un bref délai pour une compréhension commune dudit arrêté interministériel et pour une meilleure vulgarisation auprès de l’ensemble des gestionnaires des cr

édits.




Judith Suminwa baptise 2025 comme une année du raffermissement des valeurs morales et d’optimisation de l’action gouvernementale 

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur quelques points.

D’abord, elle a déclaré 2025 comme année de raffermissement des valeurs morales et d’optimisation de l’action gouvernementale. Ce message fort sur notre responsabilité collective a été partagé dans le cadre des vœux de nouvel an qu’elle a respectueusement adressés au Président de la République et aux membres du Gouvernement.

Dans la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028, elle a rappelé que nos priorités doivent être : la promotion de la culture du résultat et de la performance ; l’utilisation judicieuse de nos ressources financières, en veillant à la transparence et à l’intégrité pour bâtir la confiance du public ; et le respect scrupuleux des principes éthiques et déontologiques qui guident notre gouvernance.

Elle a rappelé que « notre ambition est de redonner à notre pays sa grandeur en prônant l’excellence et en mettant notre expertise au service de la nation. Réitérons notre engagement sur cette voie, pour un gouvernement éthique, performant, et véritablement au service de notre peuple. » Elle a insisté pour que chaque membre du Gouvernement soit redevable de ses actions.

Ensuite, la Première Ministre a évoqué la nécessité de l’évaluation des engagements pris lors des Commissions paritaires organisées dans la perspective de la préservation de la paix sociale, telle que l’a toujours souhaité le Président de la République.

Pour rappel, les Commissions paritaires ont produit, à la suite d’un processus républicain d’échanges et de discussions, des protocoles d’accord avec des engagements qui font actuellement l’objet d’un traitement spécifique au niveau des Ministères concernés, notamment les Ministères en charge de la Fonction Publique, du Budget, de l’Education Nationale, des Finances, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, de la Recherche Scientifique, de la Santé Publique, de l’Emploi et du Travail…




Projet « Compact Energétique : Fatshi exige un Plan d’action réaliste et pragmatique dans les 45 jours qui suivront la signature par les Chefs d’Etat à Dar-es-Salam

Dans le cadre de la plateforme de partenariat initiée par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, élargie à d’autres partenaires clés et la Commission de l’Union Africaine pour fournir de l’électricité à 300 millions d’habitants en Afrique subsaharienne à l’horizon 2030, tout en prenant en compte la cuisson propre, le Président de la République a évoqué le projet « Compact Energétique National de la République Démocratique du Congo. »

Ce dernier est développé avec comme objectifs, l’accroissement du taux actuel d’accès à l’électricité de 21,5% à 62% à l’horizon 2030 pour environ 80 millions d’habitants, au rythme de croissance annuelle de 1% à 6%. Les capitaux nécessaires à l’atteinte de cet objectif sont estimés à 37 milliards USD, dont 17 milliards USD à mobiliser par le secteur public et 20 milliards USD par le secteur privé ; L’accroissement de l’accès à une cuisson propre jusqu’à 30 % à l’horizon 2030, pour environ 40 millions de personnes avec un investissement estimé à 500 millions USD.

Au-delà de l’accès à l’électricité et des solutions de cuisson propre, il a indiqué que le Compact Energétique national impulsera le développement économique et industriel du pays en facilitant l’intégration nationale et régionale, en plus de la réduction drastique de la pression sur notre forêt.

Il a été enrichi à la suite des fructueux échanges entre les principaux acteurs impliqués dans le secteur de l’électricité à l’occasion des consultations organisées sous son patronage au mois de décembre 2024 à l’effet d’assurer l’inclusivité desdits acteurs à ce programme intégrateur qui appelle la préparation et la mise en œuvre des compacts routier, ferroviaire et minier.

Le Président de la République a engagé les membres du Gouvernement en charge de secteurs concernés, à élaborer des projets spécifiques qui s’arrimeront au compact énergétique. Le rapport y relatif est attendu à fin février 2025.

Par ailleurs, il compte présenter le Compact Energétique ainsi affiné au Sommet des Chefs d’Etat africains sur l’énergie à Dar-es-Salam en Tanzanie.

Après son adoption par le Gouvernement, sa synthèse sera incorporée dans le Document final à ratifier par les Chefs d’Etat à cette occasion, qui sera couplé à leur déclaration d’engagement pour sa mise en œuvre.

Le Président de la République a invité le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, sous la coordination de la Première Ministre, en collaboration avec le Ministre des Finances, ainsi que les Ministres sectoriels concernés, à s’approprier ce compact afin que soit produit urgemment le Plan d’action réaliste et pragmatique pour notre pays dans les 45 jours qui suivront la signature par les Chefs d’Etat à Dar-es-Salam.




Levée de l’état de siège : Le chef de l’Etat attend dans les 15 jours une feuille de route déclinant les actions à mener au regard des recommandations produites

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025 à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la deuxième réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République.

Le Président de la République a tenu à rappeler que l’instauration de l’état de siège était commandée par le besoin impérieux de ramener la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo et particulièrement dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, exposées depuis plus de deux décennies aux multiples violences perpétrées par des groupes armés locaux et étrangers, occasionnant des viols des femmes et des jeunes filles, des massacres et déplacements massifs des populations, des pillages des ressources et autres maux insupportables.

Plus d’une année après, sur son instruction, le Gouvernement avait organisé à Kinshasa du 14 au 16 août 2023, une Table-ronde pour dresser le bilan afin d’identifier les meilleures orientations à adopter quant à l’avenir du régime exceptionnel instauré.

Consécutivement aux recommandations de ladite Table-ronde, dans son message à la Nation du 12 octobre 2023, il avait insisté sur la nécessité d’établir un dispositif transitoire pour mettre fin à l’état de siège, en rétablissant l’autorité civile dans les zones sécurisées par les Forces de défense et de sécurité du pays.

Ce processus devrait impliquer entre autres, l’assouplissement des mesures restrictives de liberté, notamment en matière de circulation des personnes et des biens.

Le Président de la République a rappelé qu’au cours de la 17ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 11 octobre 2024, il avait instruit la Première Ministre aux fins d’évaluer de manière exhaustive les mesures d’assouplissement, en tenant compte de la scolarité des enfants, en favorisant un environnement propice au développement économique et en envisageant aussi l’allègement des mesures fiscales pour soutenir les entreprises locales.

A la suite de la mission interinstitutionnelle d’évaluation conduite par la Première Ministre du 22 au 24 novembre 2024 dans les provinces précitées, il lui a été rapporté, d’une part, que l’état de siège est encore considéré comme une nécessité du fait de la dégradation de la situation sécuritaire caractérisée par la recrudescence des velléités expansionnistes de l’armée rwandaise et ses supplétifs de M23 ; et, d’autre part, le besoin d’alléger davantage le dispositif de l’état de siège se fait sentir au sein des populations concernées.

Ainsi, dans la perspective de mettre progressivement fin à ce régime, en passant par l’atténuation considérable de ses effets exceptionnels et en garantissant en même temps la sécurité et la stabilité des régions affectées, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de la Première Ministre, à travers le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ainsi que le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, à produire une feuille de route déclinant les actions à mener au regard des recommandations produites. Cette feuille de route est attendue endéans 15 jours.




RDC ou République de gestion des conséquences !

Le 24 avril 2025, le Congo aura rendez-vous avec le Zaïre au sortir du Mpr Parti-Etat, un certain 24 avril 1990. Ce sera le 35ème anniversaire de l’enclenchement du processus démocratique. Pour quel bilan ?

Dix ans plus tôt, exactement le 1er février 1980, ils n’étaient que 13, les Parlementaires à avoir eu le courage de mettre le maréchal Mobutu devant le fait accompli : son bilan depuis son accession au pouvoir le 24 novembre 1965. Dans cette lettre – véritable diagnostic de la gouvernance institutionnelle zaïroise – ils avaient identifié les causes et les conséquences des maux dont souffrait le pays avant de proposer la thérapeutique appropriée. A partir de 1990, il y aura eu succession de foras politiques avec prétention de résoudre les crises multisectorielles et multiformes qui surgissent au pays : négociations du Palais de Marbre I et II, conférence nationale souveraine, conclave politique de Kinshasa, négociations de l’hôtel Intercontinental (Pullman-Grand Hôtel), dialogue intercongolais, concertations nationales et consultation présidentielle…

Envie de sortir le pistolet dès qu’ils entendent parler de dialogue

Première question inévitable : pourquoi y a-t-il eu en 2020 la consultation présidentielle ? La réponse logique sera : c’est à cause de l’échec des concertations nationales de 2013. Et pourquoi y a-t-il eu concertations nationales ? La réponse logique sera : c’est à cause de l’échec du dialogue intercongolais de 2001 à 2003. La suite se devine. : ce sera continuellement à cause de l’échec du forum précédent.

En fin du compte, ce ne sera même plus à cause de l’échec du coup d’État du 24 novembre 1965 précédé, pour rappel, de ce que deviendra l’échec successif de la conférence constitutionnelle de Luluabourg de 1964, du conclave de Lovanium, de la conférence de Coquilathville (Mbandaka), de la conférence de Tananarive (Antananarivo à Madagascar) en 1961 et de la conférence de Léopoldville (Kinshasa) de 1960.

Voilà pourquoi certains compatriotes ont envie de sortir le pistolet dès qu’ils entendent parler de dialogue.

Dans la chronique intitulée «Alerte : embouteillages dans tous les secteurs de la vie nationale !» parue le 9 janvier dernier, a été mise en exergue la notion sacrée de «Continuité de l’État» dont le Président de la République est le garant aux termes de l’article 69 de la Constitution.

La cause continuera de dégénérer…

La question, au regard du titre de la livraison actuelle, se simplifie : quelle continuité assurer dès lors que la gouvernance institutionnelle ne s’effectue pas sur les causes, mais plutôt sur les conséquences !

Ces quatre exemples sont éloquents :

-la guerre en cours à l’Est entre les Fardc et la coalition M23-AFC n’est pas la cause de l’insécurité ambiante qui caractérise cette partie du pays. C’en est l’une des conséquences !

-les embouteillages qui s’observent à Kinshasa ne sont pas la cause des difficultés de circulation dans la ville. C’en est l’une des conséquences !

-le phénomène Kuluna n’est pas la cause du banditisme urbain qu’on déplore dans la capitale. C’en est une des conséquences !

-la crise économique endémique dont souffre la RDC n’est pas la cause de la situation que nous vivons. C’en est l’une des conséquences.

On peut prendre n’importe quelle crise et dans n’importe domaine, on s’en rendra forcément compte : au Congo, on n’attaque jamais la cause. Jamais. On se contente de conséquence.

Or, nous le savons tous : les mêmes causes produisant les mêmes effets, qu’elle soit la thérapeutique à utiliser pour “soigner” les conséquences, le résultat ne changera pas. La cause continuera de dégénérer à la manière du cancer avec métastases.

C’est en toute logique à la Rdc à s’assumer

Dans le cas de la guerre en cours au Kivu impliquant 3 pays voisins autrefois colonies belges (Congo-Rwanda-Burundi), il est établi que la cause principale est à trouver dans la Conférence internationale de Berlin en 1885.

Pendant que Paul Kagame réclame des terres rwandaises intégrées, selon ses prétentions, à l’Etat Indépendant du Congo, des Congolais ayant la maîtrise du dossier affirment le contraire : c’est plutôt le Rwanda qui détient des terres congolaises.

Puisque tel est le cas, la question est de savoir pourquoi Kinshasa s’abstient de brandir cette revendication ! C’est son droit dès lors que ni la Belgique (héritière de l’EIC par la volonté personnelle de Léopold II son roi), ni l’Allemagne (puissance ayant acquis à Berlin 1885 le Rwanda et le Burundi) ne semblent vouloir se prononcer sur la guerre de l’Est par rapport aux revendications foncières, le soutien aux Fdlr n’étant que prétexte.

Là, Kinshasa a le choix entre s’engager dans une nouvelle guerre, ester en justice (en saisissant la Cour internationale de la Justice – CIJ) ou faire les deux.

Constatons le seulement : jusque-là, la RDC a fait le choix de la guerre en réponse à une agression avérée. Or ce choix, selon les experts de tous les pays du monde, s’achève toujours autour d’une table, et cela soit par capitulation du vaincu (comme ce fut le cas avec l’Allemagne au cours des deux Guerres dites mondiales), soit par “consentement mutuel” des belligérants (comme ce fut le cas avec les deux Corées).

Une République en cacher une autre !

L’engrenage à éviter absolument est de faire de la conséquence d’aujourd’hui la cause de demain. Notamment en considérant la guerre actuelle avec le M23 comme la conséquence de la guerre avec le même M23 d’hier.

Avec cette logique, la guerre actuelle pourrait devenir la cause d’une guerre à venir dont l’éventualité n’est pas à écarter tant que la cause originelle n’est pas éradiquée. Car la guerre est globalement une affaire de sous. Autant pour les fabricants d’équipements militaires (ils ont besoin d’espaces inflammables partout au monde pour tester leurs matériels et les vendre) que pour les acteurs étatiques (opérateurs politiques, économiques et sécuritaires) qui, eux, sont sont tenus à organiser l’effort de guerre.

La preuve du “besoin de poursuite de la guerre” – comme nous l’a fait remarquer récemment un analyste avisé – c’est le boom immobilier remarquable qui s’observe dans des villes situées dans les zones de guerre à l’Est : Bunia pour l’Ituri ; Goma, Beni et Butembo pour le Nord Kivu ; Bukavu et Uvira pour le Sud-Kivu, Kalemie pour le Tanganyika !

Ainsi, la guerre qui affecte la population rendue expressément vulnérable profite à des initiés que l’État est censé connaître.

Moralité : à force de ne vouloir gérer que les conséquences, la RDC aura du mal à se développer.

A défaut alors d’un dialogue qui en cache un autre, ou d’une transition qui en cache une autre, on va atteindre le niveau où on verra une République en cacher une autre !

C’est pour dire que tant que “Faire le médecin après la mort” sera l’option privilégiée, le pays aura du mal à avancer. Au motif simple que toute politique de l’autruche est par nature une fuite en avant lamentable !

Aucun leadership responsable, sérieux n’y trouve son compte…

Omer Nsongo die Lema




Tshisekedi en visite d’inspection de la voirie urbaine autour du marché central de Kinshasa

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a consacré la journée de ce vendredi 17 janvier, dédiée au tout premier héros national Patrice Emery Lumumba, à la visite d’inspection de la voirie urbaine sur toutes les voies qui mènent vers la commune de Gombe.

Le Président de la République a débuté sa visite par l’avenue Kasavubu, dans son tronçon compris entre les avenues du commerce et Rwakadingi autour du nouveau marché central.

Le Chef de l’État a fait le constat malheureux sur les avenues du marché, des marais et des plateaux méconnaissables et envahies de bout en bout par des vendeurs.

Il en est de même de toutes les autres voies secondaires d’accès au centre-ville et au marché central notamment Kasavubu, Kabambare, Itaga, Croix-Rouge, Wangata et même Sendwe. Encouragé par la population, le Président de la République a vu de ses propres yeux cette saleté et a échangé avec la population.

Le Président Tshisekedi est déterminé à faire changer cette situation et redorer l’image de cette partie du centre-ville.

Parmi les solutions envisagées figurent le redimensionnement des caniveaux et la réorganisation du réseau d’évacuation des eaux. Toutes les constructions sur des caniveaux seront détruites.

Le Chef de l’Etat a apprécié le début des travaux sur ces avenues.

La visite surprise du Chef de l’État a été saluée par la population qui a vivement ovationné et encouragé le Président Félix Tshisekedi à prendre des mesures salvatrices pour le bien-être de tous.

Présent dans cette tournée, le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba en a profité pour présenter au Chef de l’État les projets d’infrastructures routières en cours de réalisation dans la capitale.




Agression Rwandaise : Les FARDC reçoivent le soutien de la population de Butembo par la remise des vivres et non vivres  

La délégation de la synergie des mouvements citoyens, groupes, organisations des jeunes et autres couches de la population de Butembo ont manifesté leur soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo, engagées dans les opérations contre les terroristes du M23/ RDF appuyés par le Rwanda à l’Est de la RDC.

 

Ce geste posé ce jeudi 16 janvier 2025 par cette synergie vise à encourager l’armée congolaise afin de trouver la force pour se battre et défendre les entités contrôlées par les ennemis. Cette assistance était composée des vivres et non vivres récoltés au sein de la communauté.

 

Une satisfaction de la part des officiers de l’armée congolaise qui ont procédé à la réception de ce don de la population. note. Ils appellent tout le monde à soutenir des troupes engagées pour le retour de la paix dans cette région.

 

 

 

Alain Wayire,Beni




Kasaï : Le ministre provincial de l’agriculture procède à la récolte des arachides à Kabila Mutshoko, projet de l’Asbl “Bakaji Tujukayi”

Jacob Pembelongo, ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage a lancé ce jeudi 16 janvier 2025, au nom du gouverneur de province, la récolte des arachides, un projet initié par l’association sans but lucratif “Bakaji Tujukayi” dans le village Kabila Mutshoko, situé à 20 km de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.

 

Dans son adresse à la population, le patron de l’agriculture Jacob Pembelongo a salué l’initiative de cette association, tout en louant les efforts fournis. Le ministre provincial de l’agriculture a remercié les autorités traditionnelles pour leur accompagnement à cette structure dans la réalisation et matérialisation de ce grand projet ambitieux.

 

A cette occasion, le représentant du gouverneur a réaffirmé la volonté du gouvernement provincial d’accompagner les mains d’oeuvres locales dans la réalisation et matérialisation de leurs projets.

 

Jacob Pembelongo a profité de cette occasion pour visiter le bureau de service national d’épidémie et surveillance dans la commune de Mbumba.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




RDC : Les anciens Premiers ministres apportent leur soutien au président Félix Tshisekedi 

Un groupe d’anciens premiers ministres de la République Démocratique du Congo s’est décidé d’apporter tout leur soutien au président de la République Félix Tshisekedi.

 

Léon Kengo wa Dondo, Evariste Mabi Mulumba, Norbert Likulia Bolongo, Samy Badibanga Ntita et Adolphe Muzito Fumutshi ont exprimé publiquement leur soutien à I’initiative du Chef de l’État sur la mise en place d’une commission multidisciplinaire qui sera chargée d’évaluer et d’analyser l’actuelle Constitution.

Dans une déclaration commune, ils se disent « prêts à contribuer pleinement à ce débat de société dans la perspective d’apporter les réformes nécessaires et fondamentales dans l’intérêt de la République ».

 

Outre cet aspect du changement de la Constitution congolaise, ces anciens chefs des gouvernements ont déploré également dans leur communiqué conjoint, la dégradation de la situation socio-économique et sécuritaire du pays. Ils invitent l’actuel gouvernement piloté par Judith Suminwa Tuluka, à conjuguer plus d’efforts afin d’apporter des solutions durables aux peuples congolais qui souffrent amèrement.

 

A l’unanimité, ils ont condamné la guerre d’agression imposée par le Rwanda dans la partie Est de la RDC, et encouragent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo à la bravoure afin de protéger l’intégrité territoriale.

 

Désormais, ces anciens premiers ministres se sont rangés du côté du pouvoir de Kinshasa pour l’accompagner dans l’émergence du pays.

 

 

Mboshi