Kasaï-Central : Tragédie à Kazumba, un militaire tue un policier

Un incident tragique s’est produit le jeudi 2 janvier 2024 dans le groupement de Bena Mutshipayi, situé dans le secteur de Matamba, territoire de Kazumba, au Kasaï-Central. Un militaire, chargé de la sécurité des employés égyptiens de l’entreprise Arab Contractor, a ouvert le feu sur un policier, le tuant sur le coup.

Selon des sources sur place, le militaire a quitté son poste pour se rendre au lieu de travail du policier avant de tirer à cinq reprises sur lui. Les motivations de cet acte violent demeurent obscures.

« Nous sommes ici au bureau de la police où un militaire a abattu un policier. Ce dernier a reçu plusieurs balles au visage et à la poitrine. C’est incompréhensible, car le policier était simplement à son poste. Le militaire est venu vers lui sans raison apparente pour tirer », a déclaré un habitant présent sur les lieux du drame.

Face à cette situation alarmante, les autorités provinciales sont appelées à agir rapidement en lançant une enquête approfondie et en procédant à l’arrestation du militaire afin qu’il réponde de ses actes devant la justice.

Fabrice Kabamba




Drame de Mwene-Ditu: La Vice -Ministre des affaires étrangères échange avec l’ambassadeur chinois en RDC 

La Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Gracia Yamba Kazadi a présidé ce jeudi 02 janvier 2025, une importante réunion avec le secrétaire général à l’Intérieur, Jean Rigobert Tshimanga pour faire le point sur l’incident tragique survenu à Mwene-Ditu, qui a coûté la vie à deux citoyens chinois, lors d’une altercation avec un policier congolais.

La Vice- Ministre a rassuré la partie chinoise que le conseil de sécurité provincial de la province de Lomami est saisi de l’affaire afin de garantir que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre de l’auteur.

 

Elle a également présenté les condoléances du gouvernement congolais aux familles des victimes, réaffirmant ainsi l’engagement de la RDC à maintenir et renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

 

Ce même jeudi, la Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Gracia Yamba Kazadi a reçu en audience, l’ambassadeur de Chine, Zhao Bin. Cette rencontre a permis également de faire le bilan des relations Sino-Congolaises pour l’année 2024, marquées par des résultats positifs appréciés par les deux parties.

 

Profitant de cette occasion, l’ambassadeur Zhao Bin a adressé ses meilleurs vœux pour l’année 2025 à la Vice-Ministre et à l’ensemble de son personnel.

 

” Les relations Sino-Congolaises de 2024 ont été jugées satisfaisantes. Nous avons convenu de renforcer la coopération, les échanges de personnes et améliorer les conditions pour les investisseurs chinois en RDC ”, a déclaré Zhao Bin.

 

 

 

Mboshi




11ème anniversaire de la mort du colonel Mamadou ndala : Les habitants de la ville de Béni invitent les militaires FARDC au front à suivre son exemple

Onze (11)ans se sont écoulés depuis que le feu général Mamadou Ndala a été assassiné à Beni par les présumés ADF. Ses efforts consentis sur les lignes de front contre le M23 au Nord Kivu retiennent encore l’attention des milliers de citoyens congolais vivant dans la partie Edt du pays.

Lors d’une interview nous accordé, certains habitants de Beni soulignent que plusieurs leçons restent encore à tirer de son héritage alors que le pays est menacé par des groupes armés. Ils invitent par ailleurs les officiers de l’armée congolaise à suivre l’exemple de celui qui a été élevé à titre posthume général de Brigade.

Pendant ce temps, Maître Achille Kapanga, ancien maire de la ville de Beni, indique que la mort du général Mamadou a déjà créé un vide au sein du commandement des FARDC. Ce notable du Nord-Kivu recommande au gouvernement de la RDC notamment la prise en charge des veuves et orphelins des militaires qui ont déjà perdu leurs vies au champ de bataille pour la défense de la patrie.

Toutefois, Denis Kalenga Serge, coordinateur de la société civile du groupement Basongora dans le territoire de Beni, regrette cette disparition dont les œuvres restent à imiter par les citoyens congolais, victimes d’atrocités rebelles.

Rappelons que le colonel Mamadou ndala, commandant du 42ème bataillon Commandos, avait vaincu la rébellion du M23 en 2013.

Alain Wayire, Beni




Aimerance : de la vie d’une déplacée à celle d’une entrepreneure

Mwamini Byamungu Aimerance, 30 ans, est mariée et mère de deux enfants. Il y a plus d’une année qu’elle et sa famille ont fui Nyamitaba, son village d’origine dans le territoire de Masisi, à cause du conflit armé qui a opposé les forces loyalistes au M23. Aimerance et sa famille ont depuis lors trouvé refuge dans le camp des personnes déplacées internes de Bulengo, en périphérie de Goma.

Déracinée de son village natal et forcée à vivre loin de son domicile par la force des choses, Aimerance qui gagnait sa vie en cultivant la terre, voit sa vie dans le camp de Bulengo sans lendemains et ses aptitudes culturales inutilisables.

Quoiqu’habile aux initiatives agropastorales, Aimerance était incapable de lire, d’écrire ou de compter, dès sa tendre enfance, dans une famille où l’éducation des filles se limitait au mariage précoce et aux travaux champêtres. Dans le camp, où elle passait ses journées à ne rien faire, elle se sentait démunie, dépendante uniquement de l’assistance alimentaire fournie par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour nourrir sa famille. Son quotidien se résumait à attendre cette assistance.

Consciente de ses limites, Aimerance est désireuse d’apprendre un autre métier que l’agriculture. « J’avais toujours eu le désir d’apprendre, même si ce n’était que pour lire un simple message sur mon téléphone, écrire mon nom ou utiliser avec parcimonie le peu d’argent que je pouvais avoir » déclare-t-elle, l’air déterminée.

Le rêve d’Aimerance devient réalité lorsque le PAM, à travers son partenaire ActionAid offre une formation en alphabétisation fonctionnelle aux déplacés des camps autour de Goma. Participante à cette formation, Aimerance acquiert des compétences qui lui permettront de créer et de gérer une activité génératrice de revenus. Grace à celle-ci, Aimerance intègre l’association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC).

« Auparavant, quand je me rendais au marché, il arrivait souvent qu’on me vole de l’argent, faute de savoir calculer et compter correctement. Aujourd’hui, je suis capable de gérer mon argent et de faire des choix éclairés pour ma famille. J’ai également acquis un métier : la coupe et couture, qui est devenue ma principale activité génératrice de revenus », se réjouit Aimerance.

De la dépendance à l’autonomie financière

A l’issue de la formation suivie, les apprenantes ont été dotées de machines à coudre, pour lier la théorie à la pratique. « Le début a été difficile pour moi, faute de clients puisque les gens ne croyaient pas en ma capacite de faire du beau travail. J’ai surmonté cet obstacle en proposant mes services à des prix abordables et en livrant un travail de qualité. Petit à petit, ma clientèle a grandi », se rappelle Aimerance.

« Aujourd’hui, je peux dire que je contribue aux dépenses familiales : j’achète de la nourriture, du savon et d’autres articles de première nécessité grâce à mes revenus. Mon mari, qui auparavant supportait seul les charges familiales, est aujourd’hui épaulé et soulagé. Il me respecte davantage. Il est même étonné de ma contribution, et me demande avec admiration: « Aujourd’hui toi aussi, tu es capable d’apporter quelque chose à la maison ? » déclare Aimerance, fière de son inclusion et autonomie financière.

Une source d’inspiration pour ma communauté

Le succès d’Aimerance a eu un impact positif sur sa famille. « Mon fils, fier de mes réalisations, m’appelle désormais affectueusement « maman tailleur ». Je couds même les uniformes scolaires de mes enfants, économisant ainsi mes ressources », témoigne-t-elle.

Pour les femmes qui hésitent encore à être formées et à se lancer dans les activités génératrices de revenus, Aimerance se dit prête a les y accompagner, avec des conseils, partant de son expérience personnelle qui lui a ouvert la voie à l’autonomie financière et au respect dans la famille et la communauté. « Je suis prête à partager mon savoir avec d’autres femmes intéressées par la couture ».

Un avenir plein d’espoir

Même si Aimerance vit encore dans le camp des déplacés, elle ambitionne de quitter un jour son habitation de fortune actuelle pour vivre dans sa maison propre qu’elle aura acquise avec le fruit de son activité qui lui procure un gain. « Grâce à mes gains et à ma participation à l’AVEC, j’épargne en vue d’acheter une parcelle et de construire une maison dès que nous retournerons dans notre village d’origine ».

Aimerance remercie chaleureusement ActionAid et le PAM pour leur soutien inestimable. Grâce à eux, sa vie a changé : « je suis maintenant une femme éduquée, une entrepreneure et une source de fierté pour ma famille ». Elle invite toutes les femmes à saisir les opportunités, oser apprendre et bâtir leur avenir. « Ensemble, nous pouvons transformer nos vies et nos communautés ».

Les programmes d’alphabétisation fonctionnelle et des activités génératrices de revenus en faveur des personnes déplacées dans les camps autour de Goma, Nord Kivu, ont été rendu possible grâce au financement du Programme Alimentaire Mondial.




RDC: Commémoration ce 2 janvier du onzième anniversaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Moustapha Ndala

2 janvier 2014 – 2 janvier 2025, cela fait exactement onze ans depuis que mourrait, assassiné le colonel Mamadou Moustapha Ndala, ancien commandant du 42è bataillon des Unités de Réaction Rapide des FARDC.

 

Cet officier FARDC avait trouvé la mort dans une embuscade au quartier Ngadi, à environ 10 kilomètres du centre de la ville de Beni alors qu’il regagnait son quartier général récemment installé à Eringeti, dans le territoire de Beni dans le cadre des actions des FARDC contre les groupes armés dans cette région.

 

2 officiers FARDC et quatre rebelles ougandais avaient été condamnés à mort le 17 novembre 2014 pour leur implication dans l’assassinat de celui que de nombreux qualifient aujourd’hui de “héros “.

 

Mamadou Ndala avait été enterré 4 jours plus tard, le 6 janvier 2014, à Kinshasa, après avoir été élevé au grade de Général de brigade.

 

Loup solitaire




Kinshasa : Une sécurité de fer pendant les festivités grâce à l’opération “Ndobo”

Plusieurs “Kuluna” ont été interpellés lors de la sixième phase de l’opération “Ndobo”, la nuit de mardi 31 décembre 2024 à mercredi 01 janvier 2025 dans la ville de Kinshasa.

 

La police nationale Congolaise a assurée la sécurité du réveillon sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa. Pour prévenir toutes violences urbaines, des patrouilles mixtes ont été menées dans la ville de Kinshasa du 31 décembre au à1er janvier 2025.

 

À travers ces opérations, les forces de sécurité ont interpelé plusieurs bandits urbains dans différentes zones dites à risques de la ville.

 

C’est dans ce cadre que le vice-premier ministre en charge de l’intérieur, a sillonné, ce mercredi 1 janvier 2025 dans différents commissariats urbains de la police pour s’imprégner du travail professionnel abattu par le commissariat provincial de la police et faire le suivi de l’opération “Ndobo”.

 

Maitre Jacquemin Shabani qu’accompagnait le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, a commencé la ronde par le district de la Lukunga pour chuter par Mont Ngafula, passant par Gombe-Tshangu et Mont Amba.

 

Le Vpm de l’intérieur et le commissaire divisionnaire Blaise Kilimbalimba se sont rassurés des procédures des détentions de ces malfrats qui ont voulu troubler la quiétude de la population pendant les fêtes de la Saint Sylvestre, de la constitution de leur dossier judiciaire pour une présentation conforme et expéditive devant la juridiction compétente.

 

Dans la nuit de mardi à ce mercredi c’était une véritable opération d’Hameçon de plusieurs gangsters qui ont tenté de défier les dispositifs sécuritaires mis en place. Plusieurs d’entre eux ont été interpelés en flagrance ont fait savoir les commandants des districts de la police visités.

 

Partout où il est passé, le vice-Premier ministre a écouté les témoignages de plusieurs victimes à qui il a rassuré que la police nationale congolaise poursuit sa mission principale de sécuriser la population et ses biens.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : La CNDH confirme la baisse des activités des enfants dans des sites miniers (Rapport) 

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH-RDC) a confirmé dans un rapport publié le 31 décembre 2024, que le travail des enfants dans les différents sites miniers de la République Démocratique du Congo est en voie de disparition, ceci grâce aux efforts du Gouvernement congolais, à travers des mécanismes d’intervention, notamment, le Projet d’Appui au Bien-Être Alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt.

 

On a dénombré un effectif de 13 587 enfants qui ont été retirés des sites miniers du cobalt précisément dans les provinces du Haut-Katanga et Lualaba entre 2022 et 2024 dans le cadre du même projet, PABEA-Cobalt.

 

Actuellement, poursuit le rapport d’enquête, ces enfants retirés des sites miniers bénéficient d’une réinsertion scolaire et leurs parents sont en voie de bénéficier d’une reconversion économique dans le domaine de l’agro-pastorale.

 

Cette enquête de la CNDH a en même temps décelé des possibles cas de recrutement par le passé, d’enfants par des réseaux illicites pour les employés dans des sites miniers artisanaux.

 

Ayant compris le vrai problème, La CNDH de la République Démocratique du Congo n’a pas manqué de formuler une série de recommandations aux autorités congolaises, afin de résoudre tant soit peu ce phénomène.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : Thierry Monsenepwo qualifie le discours de Fayulu de “rétrograde et déconnecté des réalités” 

Ce cadre de l’Union sacrée de la nation ne s’est pas tardé de réagir après le message de Martin Fayulu adressé au peuple congolais ce lundi 30 décembre à l’occasion de la fin d’année. Thierry Monsenepwo qui crache sur ce discours, le qualifie de rétrograde et déconnecté des réalités du moment.

 

“Martin Fayulu vivant dans le passé, peint dans son discours du 30 décembre 2024 une RDC de 2018”, a déclaré ce cadre du parti de Lambert Mende.

 

“En refusant d’admettre ces avancées, Martin Fayulu s’enferme dans une nostalgie politique et une vision obsolète. Il semble incapable de reconnaître que la RDC a tourné une page depuis 2018 et avance résolument vers un avenir meilleur sous la présidence de Félix Tshisekedi”, a t-il fait savoir.

 

Pour Thierry Monsenepwo, Martin Fayulu devrait apporter des propositions pour faire avancer le pays.

 

“Au lieu d’apporter des propositions constructives, Fayulu continue d’entretenir un discours alarmiste et décourageant, prouvant qu’il est prisonnier d’un passé révolu”, expo Monsenepwo, qui l’invite à être réaliste.

 

“Il est temps pour Martin Fayulu de sortir de son anachronisme politique et de s’aligner sur les réalités actuelles du pays. Ignorer les progrès réalisés et nier l’évolution positive de la RDC ne fait qu’accentuer sa perte de crédibilité auprès du peuple congolais”, affirme le cadre de la CCU.

 

Et d’ajouter : “Nous l’invitons à mettre à jour ses discours et à reconnaître les efforts déployés par l’actuel gouvernement pour bâtir un Congo moderne, prospère et souverain.

La RDC d’aujourd’hui n’est plus celle de 2018. Il est temps que Martin Fayulu le comprenne”, conclu t-il dans son message.

 

Rappelons que Martin Fayulu a dressé un bilan chaotique de la gestion de Félix Tshisekedi, six ans depuis qu’il est à la tête du pays. Il a fustigé la manière dont le pouvoir de Kinshasa gère la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Fayulu a dénoncé la corruption, le tribalisme et le clientélisme dans ce régime. Il a qualifié l’idée du changement de la Constitution de “fuite en avant” de Tshisekedi qui n’arrive pas, selon lui, à donner au peuple congolais une vie meilleure.

 

 

 

Mboshi




11è anniversaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala Moustapha à Beni: Julien Paluku lui rend hommage

Symbole de la lutte pour l’intégralité du territoire national, le vaillant Colonel Mamadou Ndala Moustapha toujours vivant dans la mémoire collective 11 ans après son assassinat à Ngadi sur la route Beni-Eringeti dans la province du Nord-Kivu.

Ce jeudi 2 janvier 2025, le ministre du Commerce Extérieur et Gouverneur Honoraire du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, la veuve de Mamadou Ndala, les orphelins et les membres de sa famille ont respecté le rendez-vous en s’ inclinant devant la tombe de ce tombeur du M23 en 2012.

Pour Julien Paluku Kahongya, Mamadou Ndala Moustapha élevé au grade de Général à titre posthume symbolise la lutte contre la balkanisation de la République Démocratique du Congo qui lui sera toujours reconnaissante, d’où sa lutte doit être pérennisée pour pacifier l’Est du pays victime de l’agression rwandaise et des massacres des civils, a ajouté l’ancien Gouverneur du Nord-Kivu, tout en encourageant les militaires engagés au front.

Mamadou Ndala Moustapha, précurseur de la lutte contre la balkanisation

A en croire Julien Paluku, Mamadou Ndala Moustapha, est un compagnon avec qui nous avons travaillé aux côtés du Général Baouma lorsque la guerre faisait rage. « Quand nous avons fait face au M23, tout le monde l’a laissé, c’était le 5 novembre 2013, que les FRDC ont mis fin au M23. Nous nous sommes retrouvés à la colline de Tchanzu le 6 novembre 2013 pour hisser de nouveau sous les larmes le drapeau de la RDC sur cette colline où on avait découvert 300 tonnes de munitions. Je l’avais dit à l’époque, c’était le symbole de la balkanisation de la RDC. Et donc, quand le 2 janvier arrive, si je suis à Kinshasa, je dois me retrouver ici pour rendre mes hommages à ce vaillant, le général Mamadou, parce qu’il a été élevé à titre positif, mais au grade de Général, un signe d’encouragement à tous les militaires congolais pour dire, vous faites du bon travail, vous avez le soutien de tout un peuple et ce passage ici, à la tombe du Général Mamadou, est pour moi un cri de cœur pour faire un appel à la solidarité nationale autour de nos forces armées pour que nous puissions arriver à bouter dehors l’ennemi », a indiqué le ministre du Commerce extérieur.

Et d’ajouter qu’il a fait son travail avec d’autres militaires qui sont aussi nombreux. Nous pensons que ceux qui sont sur la ligne de front font le même travail. Nous les encourageons par ce passage ici. C’est pour dire, vous les militaires, vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec vous. Nous vous encourageons dans tout ce que vous traversez, le Congolais est derrière vous. Vive Mamadou, vous avez fait un bon travail, un travail de titan, et la nation vous reconnaîtra chaque 2 janvier et c’est le sens de mon passage ici.

Rappeler la mémoire de Mamadou Ndala Moustapha

Au nom de la famille, la Députée nationale, Geneviève Inagosi a venté le combat mené par Mamadou Ndala qui est célébré chaque le 2 janvier tout en plaidant pour une bonne prise en charge de sa famille par l’Etat congolais.

Également les personnes de bonne volonté sont appelées à se souvenir de ces enfants a-t-elle martelé.

Pour la Députée nationale, Geneviève Inagosi, celle habitude, loin d’être une coutume, nous voulons par ce geste, comme bien symbolique, rappeler à la mémoire collective, rappeler à l’opinion qu’il y a un digne fils de ce pays qui a payé de son sang pour que la République démocratique du Congo vive en paix. Qui a, par son abnégation, donné sa vie pour que notre pays soit libéré et que nous soyons en paix.

« Je voudrais par la même occasion remercier tous les frères et sœurs, ses enfants, sa veuve et surtout sa communauté islamique, mais aussi de manière particulière, le ministre Julien Paluku qui nous a précédés ici à 12h30. Alors, gouverneur de la province du Nord-Kivu, avec qui nous nous fixons rendez-vous ici. Il y a bien d’autres frères et sœurs qui auraient voulu être avec nous, mais pour des raisons évidentes, ils ne sont pas là. Merci à vous de vous rappeler constamment de notre frère Mamadou Ndala. Merci à vous de perpétuer sa mémoire. Il est certes mort, mais on dit que les héros ne meurent jamais. Vous avez en présence sa progéniture à travers laquelle vous allez continuellement vous rappeler de lui comme père », dit-elle.

Et de souligner que nous voudrons vraiment que la nation congolaise ait une pensée en sa mémoire. Et que si parmi les cœurs, les hommes, les femmes de bonne volonté, il y en aurait qui pourraient être touchés en souvenir de ses qualités. Mais aussi pour le Général Mamadou Ndala, et pour que sa famille existe.

La maman de Mamadou Ndala est en vie

Comme l’a dit notre modérateur, nous profitons de cette occasion pour dénoncer cette imposture. Vous avez certainement suivi à travers les réseaux sociaux, un pseudo pasteur qui a présenté une dame, soit disant que c’était la mère de Mamadou Ndala. Je tiens ici formellement au nom de la famille, à dire que la maman de Mamadou Ndala est en vie. Elle ne vit pas à Goma. Et il n’y a jamais séjourné d’ailleurs. Il faut que ce soit clair. Il faut que ce genre d’imposture s’arrête. Parce que ça, ce n’est pas respecter la mémoire et la vie de celui qui a versé de son sang pour que chacun d’entre nous, y compris lui-même l’imposteur.

« Nous célébrons un héros. Les héros, on ne les pleure pas. Les héros, on les célèbre. Nous espérons que vous allez continuer à les célébrer. Et chacun, chacune d’entre vous, fera de son mieux pour que ce pays, pour que dans ce pays règne enfin la paix. Parce qu’il y a des dignes fils, des dignes filles qui y ont travaillé, qui ont perdu leur vie pour que nous, nous soyons en paix. Merci beaucoup à vous. Merci vraiment de continuer à manifester cette compassion vis-à-vis de la famille. Nous sommes ensemble. Mamadou est toujours en vie parce que ses enfants sont là et le pays lui est reconnaissant », a martelé Geneviève Inagosi, avant de déposer sa gerbe des fleurs.

 

 




RDC: Le Gouverneur du Kasaï Central rappelé à Kinshasa par le VPM de l’intérieur pour consultation 

Les ennuis ont commencé pour le Gouverneur du Kasaï Central qui avait tenu tête au ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya en direct sur la RTNC en marge du séjour du chef de l’État dans son entité.

 

Joseph Moïse Kambulu est rappelé à Kinshasa pour consultation, selon un télégramme du ministre de l’intérieur dont une copie est parvenue à LeQuotidienrdc.com.

 

Rappélons que le chef de l’executif provincial du Kasaï Central avait affirmé lors d’un briefing de presse lors de la visite du chef de l’Etat dans la province du Kasaï- Central mercredi 25 décembre, que sa province manque de tout.

 

Loup solitaire