Kasaï : Félix Tshisekedi œuvre au désenclavement du Kasaï 

Pour clore son séjour à Tshikapa, dans la province du Kasaï, dernière étape de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite d’inspection à travers la ville.

Le Chef de l’État s’est d’abord rendu au marché moderne de Tshikapa où il a pu voir de près toutes les réalités sociales que connaissent les vendeurs et commerçants opérant dans cet espace commercial.

Dans cet élan, le Président Tshisekedi est descendu sur le site de construction de la route Tshikapa- Kamako, longue de 147 km, exécutés dans le cadre des routes en concession. Cette route représente une opportunité de développement pour la République Démocratique du Congo (RDC) en général et la province du Kasaï en particulier, dans la mesure où elle va contribuer au désenclavement de cette province.

Plus tôt dans la journée de ce lundi, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience aux chefs coutumiers des cinq territoires du Kasaï ainsi qu’aux représentants des confessions religieuses.

« Nous avons échangé autour des questions d’intérêt général. Vous savez que la province du Kasaï est une province qui n’a pas encore beaucoup d’années sur le plan de son fonctionnement. C’est donc une province qui fait face à beaucoup de défis liés aux infrastructures, à la sécurité et à l’éducation, au sujet desquels nous avons présenté au Chef de l’État nos doléances», a fait savoir Anaclet Nyembue Ngalansenda, Secrétaire général exécutif provincial de l’Alliance nationale d’autorités traditionnelles.

« Nous avons trouvé le Président de la République disposé à répondre favorablement à nos attentes, à nos inquiétudes. C’est l’une des caractéristiques aussi que souvent nous apprécions chez lui car face aux chefs coutumiers, le Chef de l’État est aussi chef coutumier », a-t-il renchéri.

Pour leur part, les confessions religieuses ont remercié le Président de la République pour les efforts qu’il est en train de conjuguer pour la paix en RDC et lui ont présenté leurs principales préoccupations. « Nous lui avons posé le problème de la concession de l’Université de Tshikapa, celui des confessions religieuses qui appuient l’agriculture ou encore des personnes vivant avec handicap. Et il nous a promis qu’il va répondre à nos demandes », a indiqué M. Kaway Mukhut Claude, porte-parole de cette structure.

En conclusion de son intervention, Kaway Mukhut Claude a exprimé le soutien des confessions religieuses à la démarche du Président concernant les réformes constitutionnelles : « nous soutenons les réformes constitutionnelles et nous sommes prêts même à participer à la commission qu’il pourra mettre en place d’ici là. Et nous prions notre Dieu pour que la paix revienne dans notre pays», a-t-il déclaré.




Tshikapa : Félix Tshisekedi échange avec des députés provinciaux et un groupe d’étudiants

Le Chef de l’État a accordé deux audiences, dimanche tard le soir, après le meeting populaire dans la ville de Tshikapa dans la province du Kasaï.

Le Président Félix a successivement reçu les députés provinciaux et une délégation d’étudiants.

« Le Président de la République a prêté une oreille attentive tout en donnant des pistes de solutions aux différentes préoccupations qui lui ont été présentées », a déclaré le chef de la délégation des députés provinciaux.

« Eu égard aux multiples préoccupations de l’étudiant congolais en général et tout particulièrement Kasaïen, que nous avons eu à soumettre au Président de la République, une issue positive y a été accordée », a déclaré, pour sa part, le délégué des étudiants de la province.

Ce lundi, le Chef de l’État prévoit de recevoir, entre autres, les délégations des confessions religieuses et des chefs coutumiers. Il va également présider la réunion du Conseil provincial de sécurité avant d’effectuer une visite d’inspection de quelques ouvrages réalisés ou en cours de réalisation.




Tshikapa : Le Chef de l’Etat à l’écoute de la population du Kasaï 

Aussitôt arrivé à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, le Président Félix Tshisekedi a tenu un meeting populaire au terrain Missioni devant une foule immense venue l’écouter.

« Lors de mon dernier passage ici, au moment de la campagne, je vous avais promis que je reviendrai vous remercier et vous annoncer ce que j’ai planifié pour le second mandat », a tenu à rappeler le Chef de l’État dès sa prise de parole. « J’aimerais vous rassurer que l’avenir de notre pays est radieux », a-t-il poursuivi.

À la jeunesse de Tshikapa, le Chef de l’État a évoqué le premier axe prioritaire de son programme quinquennal concernant l’emploi des jeunes: « je m’engage à encadrer les jeunes afin qu’ils trouvent du travail ».

Le Président Félix Tshisekedi a surpris son auditoire en accordant la parole à quelques personnes dans la foule. Ces dernières ont exposé les doléances de la province auxquelles le Chef de l’État a répondu directement pour certaines et a donné rendez-vous pour d’autres.

La suite du séjour du Président de République prévoit des rencontres avec les forces vives de la province et des visites d’inspection de quelques ouvrages réalisés ou en cours de réalisation à travers la ville de Tshikapa et ses alentours.




Eventuelle exclusion du café et du cacao congolais: L’Union européenne piégée !

La Rdc est-elle victime d’un complot international qui ne dit pas son nom ? Sinon, maintenant que ce pays est en train de se démarquer des mines en ouvrant la voie vers le développement de l’agriculture, certains pays tentent de profiter de leur position pour influencer l’Union européenne et empêcher ainsi à la Rdc de tirer profit de ses 80 millions d’hectares de terres arables. Qu’est-ce qui fait que ça soit des pays comme le Rwanda, l’Ouganda ou le Kenya, pays dont on connait une certaine complicité dans le mal, qui sont choisis comme auditeurs de l’UE ! Heureusement que cette machination n’est pas passée. Initialement prévue au 30 décembre 2024 pour que les produits non ainsi certifiés n’entrent plus sur le marché de l’Union à partir du 1er janvier 2025, la Commission Européenne avait estimé nécessaire de reporter cette entrée en vigueur d’un an, au 31 décembre 2025, afin de permettre à ses Etats membres, aux pays partenaires exportateurs (dont la RDC), aux opérateurs, entreprises et commerçants d’être mieux préparés et de mettre en place ce qu’on appelle ‘’des systèmes de diligence raisonnée », c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur leurs processus de production, de transformation et de commercialisation pour prouver que leurs produits répondent aux normes exigées par l’Union Européenne quant à la politique ‘’ zéro déforestation’’.

Voici la communication de M. Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur sur le Règlement 2023/1115 du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2023 (éventuelle exclusion du café et du cacao de la RDC sur le marché de l’Union européenne tel que modifié à ce jour), relatif à l’entrée sur le marché et à l’exportation à partir de l’Union Européenne des produits de base associes a la déforestation et a la dégradation des forêts.

I. De quoi s’agit-il dans le règlement 2023/1115 de l’Union Européenne

Dans sa politique déclarée de contribuer à la protection de l’environnement mondial et à la lutte contre les changements climatiques, en renforçant son action en matière de protection et de restauration des forêts de la planète, politique baptisée ‘’ Zéro déforestation’’, la Commission Européenne avait élaboré un règlement, adopté par le Parlement et le Conseil Européens le 31 mai 2023, qui était prévu d’entrer en vigueur le 30 décembre 2024.

Ce règlement instaure des mesures de restriction et de contrôle en amont de la chaîne d’approvisionnement de certains produits – notamment les bovins, le cacao, le café, le palmier à huile, le caoutchouc et le soja- et l’exigence de certification pour garantir qu’à partir des champs, des techniques de production et de transformation, ainsi que dans le circuit de commercialisation, ces produits n’ont pas contribué à la déforestation.

Avec ce règlement, seuls les produits ayant été soumise à la Certification de l’Agriculture Biologique de l’Union Européenne et ayant obtenu le label de qualité ‘’ BIO’’, à travers des organismes de certification reconnus et mandatés par l’Union Européenne, peuvent être vendus sur le marché des 27 pays membres de l’Union.

II. De l’entrée en vigueur de ce règlement

Initialement prévue au 30 décembre 2024 pour que les produits non ainsi certifiés n’entrent plus sur le marché de l’Union à partir du 1er janvier 2025, la Commission Européenne avait estimé nécessaire de reporter cette entrée en vigueur d’un an, au 31 décembre 2025, afin de permettre à ses Etats membres, aux pays partenaires exportateurs (dont la RDC), aux opérateurs , entreprises et commerçants d’être mieux préparés et de mettre en place ce qu’on appelle ‘’des systèmes de diligence raisonnée », c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur leurs processus de production, de transformation et de commercialisation pour prouver que leurs produits répondent aux normes exigées par l’Union Européenne quant à la politique ‘’ zéro déforestation’’.

III. Quelle est la situation réelle de notre pays, la RDC, quant à la problématique mondiale de la déforestation et du changement climatique

1. Il convient de rappeler que nos 80 millions d’hectares de terres arables disponibles dans le pays ne sont pas 80 millions d’hectares de forêts ! Beaucoup de terres arables se trouvent aussi dans des savanes et dans d’autres espaces non forestiers.

Comme l’avait si bien affirmé Son Excellence Maître Eve Bazaiba, Ministre d’Etat en charge de l’Environnement, je cite : ’’ Nous avons 80 millions de terres arables qui n’ont rien à avoir avec le couvert forestier du pays qui est de 155,5 millions d’hectares, dont 62% sont des forêts tropicales humides, parmi lesquels 105.000 kilomètres carré de tourbières, des mangroves et des forêts de Miombo ! Nous avons le droit de rentabiliser nos terres avec des cultures pérennes favorables à l’agroforesterie, notamment le café et le cacao. Tous les moteurs de déforestation réunis, la RDC nous n’enregistrons que 0,03% de déforestation annuelle », fin de citation.

2. Il est mondialement connu que la pollution planétaire est avant-tout l’œuvre des pays industrialisés. Par exemple, les statistiques de 2023 produites par le Ministère Français de la Transition Energétique sur la répartition géographique de la production des gaz à effet de serre dans le Monde montrent que les régions les plus pollueuses sont l’Asie avec 48,6% d’émission de gaz à effet de serre, l’Europe et l’ex-URSS avec 15,2% et l’Amérique du Nord avec 13,8%. L’Afrique subsaharienne où nous sommes n’y est que pour 4,6% seulement !

3. S’agissant de la stabilisation climatique mondiale, tout le monde sait le grand rôle que jouent les forêts naturelles de la RDC et celles du bassin du Congo en général. Et, dans la matérialisation de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, de privilégier le rôle de la RDC comme pays-solution, le Gouvernement de la RDC est engagé dans plusieurs programmes de gestion durable des forêts et de promotion de l’agroforesterie et des techniques agricoles écologiques pour une agriculture durable compatible avec la priorité de la diversification de l’économie du pays.

Le café, le caco, et d’autres cultures sont des plantes et des arbustes qui se cultivent en RDC de manière naturelle sans produits chimiques et en combinaison avec d’autres végétaux, et participent au maintien du couvert végétal et à la régulation positive du climat.

Ce ne sont pas des fers à béton ou des résidus du pétrole, ce sont des végétaux ! L’Union Européenne devrait nous aider à éviter un faux débat en voulant incriminer nos produits agricoles du mal de déforestation.

4. Après tout, nous devons développer notre agriculture pour le bien des familles congolaises, des petits producteurs agricoles, de la jeunesse qui s’engage progressivement à évoluer dans des emplois agricoles. Nous souhaitons consolider notre partenariat avec l’Union Européenne à travers divers mécanismes, parmi lesquels le Programme Global Gateway dont l’un des piliers est le renforcement des systèmes agricoles et alimentaires durables.

Nos agriculteurs de café, de cacao, de soja, de palmier à huile et d’autres sont prêts à être accompagnés techniquement par divers programmes de l’Union Européenne, en collaboration avec le Gouvernement, dans le renforcement de la pratique des techniques agro-écologiques non seulement pour l’intérêt de la conformité aux exigences des marchés extérieurs, mais aussi pour l’intérêt de la durabilité de leur production et de la qualité de leurs produits sur le bien-être et la santé des consommateurs aussi bien à l’extérieur que dans notre propre pays.

La RDC est prête à tout moment à accueillir les enquêteurs et auditeurs de certification de l’Union Européenne pour des visites sur terrain, et à les accompagner avec sécurité sur terrain en cas de besoin, y compris dans les zones de production de l’Est du pays affectées par l’activisme des groupes rebelles et des pays voisins qui les entretiennent, mais dans lesquelles les petits agriculteurs, leurs coopératives et les entrepreneurs locaux font preuve de résilience exceptionnelle en poursuivant leur travail et la production.

En effet, comme l’a toujours clairement dénoncé avec raison et preuves le Chef de l’Etat, notre Gouvernement et notre population sur terrain, et comme l’ont clairement démontré les rapports des Experts du Groupe des Nations-Unies, des pays voisins créent et entretiennent l’insécurité chez nous, à travers des rébellions comme le M23 et des groupes armés, dans l’objectif machiavélique de piller nos ressources, d’ouvrir la voie à la traversée frauduleuse de nos minerais, de notre café et de notre caco vers leurs pays pour être exportés par eux vers l’Union Européenne.

En voulant sanctionner le café et le cacao Congolais, l’Union Européenne tomberait dans le piège malicieux de certains pays voisins qui insécurisent notre pays. Il est temps d’éviter ce piège pour une coopération gagnant-gagnant avec nous, la RDC, et notre secteur agricole que nous tenons à revigorer pour des exportations de qualité, équitables et écologiques.

IV. Conclusion

En conclusion, les mesures et dispositions prises et à prendre par le Gouvernement sont entre autres :

1. Organiser une tripartite Gouvernement- UE-MONUSCO pour clarifier les dispositions du Règlement ‘’ Zéro déforestation’’. Sont concernés : le Ministère de l’Environnement, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère du Commerce Extérieur, l’Ambassadeur de l’Union Européenne et le Responsable de la MONUSCO.

2. Définir, distinguer et délimiter les zones agricoles, forestières (de conservation) et urbanistiques.

3. Renforcer l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX) et l’Office national des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) à mettre en place un dispositif national de certification en collaboration avec l’Office Congolais de Contrôle. Cela éviterait de recourir aux auditeurs extérieurs qui évoquent souvent l’insécurité comme frein à l’exécution de leur mission.

4. Renforcer l’initiative ‘’ Couloir vert Kivu-Kinshasa’’, le Nord-Kivu et l’Ituri étant dans ce couloir.

5. Organiser un guichet unique pour la certification de tous les produits agricoles à exporter.

6. Dialoguer avec les certificateurs actuels FLOCERT et AFRICERT pour lever les obstacles liés à la certification.

7. Accélérer la mise en place de Kinshasa Mercantile Exchange (K.M.E) tel que voulu par le Président de la République lors de la 24ème réunion du Conseil des Ministres, tenue à Kalemie le 09 novembre 2024. Le K.M.E a été placé sous la coordination du Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire.

Ses principales missions incluent la traçabilité et la transparence, la certification et la conformité, la valorisation économique, et la réduction des risques pour les acheteurs internationaux.

8. Intensifier les Zones Economiques Spéciales à travers le pays pour la transformation locale de nos ressources. Le cas de la ZES de MUSIENENE au Nord-Kivu est une des réponses à saisir par les opérateurs économiques de l’Est pour transformer le cacao et le café. Les Zones Economiques Spéciales de MILUNA, au Sud-Ubangi et KIN MALEBO, à Kinshasa sont également des opportunités à saisir pour la transformation locale.

9. Diversifier les marchés en saisissant les opportunités offertes par l’AGOA pour les USA, et l’Asie qui regorge près de la moitié des consommateurs sur la planète.

10. Renforcer la meilleure collaboration avec l’Union Européenne qui est un partenaire privilégié pour la RDC afin de mettre en place des systèmes de diligence raisonnée, c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur les processus de production, de transformation et de commercialisation des produits.




Décision de l’UE sur le café et le caco: Plus de peur que de mal     

Ce lundi devant la presse tant nationale qu’internationale, le Gouvernement congolais par le bien du Ministre du Commerce Extérieur a indiqué que la décision de l’Union Européenne ne se justifie pas, car le café et le cacao congolais ne sont pas produits dans les zones victimes de la déforestation, plutôt dans le zones de ses terres arabes; par conséquent elle ne doit pas être sanctionnée en décembre 2025 par le motif de la déforestation a insisté Julien Paluku Kahongya

Face à cette guerre économique que l’on veut imposer à la RDC, le Gouvernement congolais ne tardera pas d’appliquer la réciprocité en diplomatie commerciale et économique au cas où l’Union Européenne mettrait en application sa décision en menaçant ainsi ses intérêts a ajouté le Ministre Commerce Extérieur au cours de ce briefing-presse co-animé avec son collègue de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Le Gouvernement qui rassure les opérateurs économiques et cultivateurs congolais de ne pas paniquer vient de prendre une série de mesures dont la tripartite RDC-UE-MONUSCO pour renforcer le dialogue entre partenaires, renforcer l’Agence Nationale pour la Promotion des Exportations-

ANAPEX, l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) et l’Office Congolais de Contrôle (OCC) pour la certification des produits made in Congo, créer le couloir vert Kivu Kinshasa, délimiter ses 3 types de zones notamment les zones agricoles, zones forestières et zones urbanistiques, créer la bourse congolaise pour permettre au pays de participer à la fixation des prix de ses matières premières stratégiques , intensifier le développement des Zones Économiques Spéciales pour la promotion de la transformation locale des ressources naturelles et la diversification des marchés en tirant profit des opportunités qu’offre l’AGOA aux États-Unis d’Amérique et le contrat signé avec la Chine mais aussi le marché indien, africain et européen a annoncé Julien Paluku Kahongya.

« C’est en fait l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (l’ANAPEX), l’ONAPAC et l’OCC, pour que désormais nous puissions avoir une certification nationale. Parce que le fait d’avoir toujours des certifications qui viennent d’ailleurs, les gens viennent du Kenya, du Rwanda, de l’Ouganda, et qui viennent certifier que nos champs sont bons ou mauvais, on peut leur prêter des intentions. Parce que vous savez, les mêmes experts sont arrivés à faire signer l’Union Européenne et MOU avec le Rwanda pour les matières stratégiques. Alors qu’on sait pertinemment bien qu’il n’y a ni cobalt, ni lithium, ni manganèse, ni nickel qui entrent dans la transition énergétique au Rwanda. Alors est-ce que ce ne sont pas les mêmes experts qui vont ramener encore à piéger l’Union Européenne à prendre des mesures, alors que dans les fonds, il n’y a pas un élément convaincant qui peut amener tout un Parlement européen à prendre une telle résolution vis-à-vis de la RDC ? », se demande-t-il.

Comme troisième mesure, nous allons renforcer, comme le Président l’a dit, l’initiative du couloir vert Kivu-Kinshasa. Le Président a estimé qu’il faut créer un couloir qui démontre que la RDC est de plein pied dans la protection de l’environnement. Et que ce couloir vert Kivu-Kinshasa va permettre de démontrer effectivement quelles sont les zones, et là je reviens à l’autre mesure, de délimiter, définir et circonscrire trois types de zones. Les zones agricoles, les zones forestières et les zones urbanistiques.

Et d’ajouter, quand nous allons établir cette démarcation, nous allons dire par exemple à l’Union Européenne, voici les zones agricoles, voici les zones forestières et voici les zones urbanistiques. Cette typologie et ce zonage vont nous permettre de démontrer à la face du monde, que quand nous touchons aux zones agricoles, nous n’avons pas fait la déforestation parce que ces zones sont destinées à l’agriculture.

Fixer les prix de nos matières premières

L’autre mesure, c’est que le gouvernement, par le biais du président de la République, a annoncé, je crois que c’était à Kalemie, au 24e conseil des ministres, la création de Kinshasa Mercantile Exchange. Désormais, nous allons avoir une bourse. Une bourse congolaise qui va nous permettre de participer à la fixation des prix. Parce que tous les prix sont fixés par les acheteurs et quand ils veulent, ils baissent, quand ils veulent, ils haussent les prix. Et donc le KME, Kinshasa Mercantile Exchange, dont la première réunion a été organisée à la présidence et à laquelle j’ai participé, va permettre effectivement à la RDC d’avoir sa propre bourse pour ses matières premières et de commencer à opposer ce qu’il doit opposer à la face du monde.

L’autre mesure du gouvernement, explique Julien Paluku, c’est d’intensifier les zones économiques spéciales à travers la République. Et là, comme on parle de cette question de cacao et de café, à l’Est, le gouvernement a installé une zone économique spéciale à Moussienene, c’est au-dessus de la ville de Boutembo, pour effectivement permettre aux opérateurs économiques de commencer la transformation. Parce que notre problème, c’est qu’on nous oppose ce genre de mesures, on nous fait ce genre de chantage, parce que nous ne faisons pas la transformation de nos produits. Et les zones économiques spéciales sont des écosystèmes que le gouvernement a créés.

A Musienene, tout ce qui doit transformer le café, le cacao, doit s’y installer. Et l’avantage d’une zone économique spéciale, c’est quoi ? C’est que quand on y est installé, on exporte sans paiement des frais de douane. Et donc c’est pour rendre nos produits compétitifs sur le marché international. Dans la zone Ouest, il y a une zone qu’on a créée à Miluna, c’est dans le Sud-Ubangi. C’est une zone verte qui doit faire la transformation de tous les produits, parce que le cacao n’est pas que produit à l’Est. Le cacao est aussi produit à l’Equateur, le cacao est déjà produit dans le Kongo Central. Donc quand on nous pose des questions comme l’insécurité, vous dites non, il y a l’insécurité, c’est pourquoi on doit blacklister le cacao. Mais qu’en est-il du cacao qui sera produit à Tshela et celui qui sera produit au Sud-Ubangi?

Alors, dans la partie Ouest, il y a également la zone économique spéciale de Kin Malébo. À côté de Maloukou, il a été monté une autre zone économique spéciale, Kin Malébo, qui est développée par la société Arise. Les opérateurs économiques doivent comprendre que ce n’est pas l’État qui va amener les industries. L’État crée le cadre légal, l’environnement favorable à l’investissement, et c’est aux opérateurs économiques de tirer profit du cadre légal que l’État a mis en place. Mais c’est comme si on attend que l’État lui-même, après avoir créé les zones économiques spéciales, vienne encore installer les usines dans ces zones. Ça, ce n’est pas le travail de l’État. Donc l’appel que j’ai fait aux opérateurs économiques, c’est de profiter de ce cadre qui a été créé, cet environnement favorable à l’investissement, pour devoir investir.

Enfin, la dernière mesure du gouvernement, c’est d’annoncer la diversification des marchés. Comme ministre du Commerce extérieur, je peux vous dire que, sous la coordination du gouvernement, nous avons réintégré la GOA, qui est cette loi américaine qui facilite l’exportation, l’exportation des produits sur le sol américain, sans paiement de frais de douane. C’est un marché de 350 millions de consommateurs. L’Europe, c’est un marché de 742. La population européenne, c’est 742 millions. L’Inde aujourd’hui est le pays le plus peuplé, c’est 1,4 milliard d’habitants. La Chine, c’est 1,4 milliard d’habitants. L’Afrique, c’est 1,4 milliard d’habitants. C’est 1,3 milliard d’habitants. Et la planète, c’est 8 milliards.

Renforcer la collaboration avec l’UE

Donc, la RDC va diversifier les marchés pour dire qu’on saisit les marchés américains, on saisit les marchés indiens, on saisit les marchés chinois et en même temps, on saisit les marchés européens. Comme ça, dans cette compétitivité, la RDC va s’offrir à celui qui va être disposé à pouvoir collaborer avec elle. Et enfin, nous allons renforcer notre collaboration avec l’Union européenne, parce que c’est un partenaire traditionnel avec lequel nous devons avoir des relations solides pour que finalement, avec elle, nous puissions veiller sur la solidarité de l’environnement.

A la question de savoir si le ministre Julien Paluku a discuté de la question avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il précisé qu’il a été saisi par la FEC. « On a largement parlé avec elle. Il y avait un défaut de compréhension par rapport à la mesure qui a été édictée par l’Union européenne. Mais la plus grande annonce aussi à faire ce soir, c’est que la FEC s’est basée sur l’ancienne mesure qui avait été prise en mai 2023. Mais le 2 octobre 2024, donc il y a deux mois, l’Union européenne a reporté de 12 mois l’exécution de son règlement pour le 30 décembre 2025. Et l’Union européenne a motivé cela par le fait qu’il faut continuer à discuter avec les États, mais également les opérateurs économiques, pour que finalement on soit tous d’accord sur les mécanismes de diligence raisonnée », dit-il.

C’est-à-dire comment on va mettre en place ces mécanismes de contrôle qui permettent de se rassurer que réellement les produits venus de la RDC ne viennent pas des espaces victimes de la déforestation, mais des espaces qui sont destinés à l’agriculture telle que le gouvernement a décidé. Il n’y a pas de raison de paniquer, c’est la raison pour laquelle je suis passé ici.




Au cours d’une cérémonie de remise et reprise: Rachel Mpungu Luamba promet de faire de l’ANAPI une véritable porte d’entrée en matière d’investissement en Rdc     

C’est le Directeur de cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement qui a présidé la cérémonie de remise et reprise entre le professeur Bruno Tshibangu, Directeur général intérimaire et Mme Mpungu Luamba Rachel, nouvelle Directrice générale de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI) qui remplace à ce poste M. Anthony Kinzo, nommé Directeur de cabinet du chef de l’Etat. C’était dans la salle de réunion de cet établissement public, en présence du PCA de l’ANAPI, Veringa Stéphane, du DGA Katshienda Mwamba Evariste, des Administrateurs et des directeurs de l’ANAPI.

Tout a commencé par le mot du DG intérimaire, le professeur Bruno Tshibangu qui s’est refusé de tout discours, disant que tout est consigné les procès-verbaux et les dossiers que Mme le DG a eus. Il a tout simplement souhaité la bienvenue à la nouvelle équipe de l’ANAPI. « C’est votre institution pour le moment, c’est notre institution, c’est l’institution de la République. Après ce souhait de bienvenue, je vais vous souhaiter aussi plein succès dans les tâches que vous aurez à accomplir pour les biens de la nation », dit-il.

ANAPI, véritable porte d’entrée de la Rdc

Pour sa part, la nouvelle Directrice générale de l’ANAPI, Rachel Mpungu Luamba a rassurée de sa disponibilité, de sa détermination et de son engagement sans faille pour mettre en œuvre la vision du chef de l’Etat, à savoir promouvoir l’amélioration du climat des affaires et de faire de notre pays un lieu véritablement attractif pour les investissements, tant nationaux qu’internationaux, dans les secteurs publics communs.

Il a profité de cette occasion pour remercier également tous ses prédécesseurs, le professeur Mathias Bwabwa wa Kayembe, Mme Louise Mumba Matipa, M. Robert Moustapha, M. Anthony Nkinzo, ainsi que le professeur Bruno Tshibangu, pour le travail abattu de promotion des opportunités d’investissement pour RDC.

« Les défis sont certes immenses à relever, mais ils sont nobles pour le développement de notre cher et beau pays, tel que le veut le chef de l’État. C’est comme ça qu’avec le concours de tous, nous sommes appelés à remplir fièrement, fidèlement et avec efficacité les missions qui sont assignées à l’ANAPI pour œuvrer à l’amélioration du climat des investissements et de jouer notre rôle de conseil du gouvernement en la matière. Ceci requiert bien évidemment la discipline, la détermination, la rigueur et l’ardeur de travail », explique-t-elle.

Et de souligner que pour ma part, je m’engage à tout mettre en œuvre pour faire élever davantage l’ANAPI, aussi bien sur le plan national qu’éventuellement. Et de faire d’elle véritablement la porte d’entrée en matière d’investissement en RDC.

« En outre, pour la grande famille de l’ANAPI, je ne ménagerai aucun effort pour garantir un environnement de travail sain et épanouissant pour chaque employé de cette belle institution. Et ensemble, comme les doigts de la main, nous pouvons davantage travailler pour l’émergence de l’ANAPI en vue de lui faire jouer un rôle prépondérant au sein de la sphère économique du pays. Donc je reste convaincue que, unis, en ayant tous les regards tournés dans la même direction, nous pouvons faire de l’ANAPI un instrument incontournable pour le développement socio-économique du pays.

Elle en a profité pour présenter à tous et à chacun ses meilleurs vœux de réussite professionnelle et personnelle, de bonne santé, de bonheur, ainsi que dans toutes vos familles.

Le bon climat des affaires

« Au cours de son discours sur l’état de la Nation du 11 décembre, Son Excellence, Monsieur le Président de la République, a dit, je cite, « Un pays qui investit est un pays qui croit en son avenir. » C’est dire tout l’intérêt des investissements. Et de ce fait, c’est dire tout l’intérêt de l’ANAPI et de ses missions. Les missions de l’ANAPI ne se limitent pas aux investissements. Il y a le bon climat des affaires. Je ne dirais pas de l’amélioration, je dirais le bon climat des affaires, sans lequel aucun investissement n’est possible, ou du moins que les investissements deviennent hypothétiques », a indiqué le PCA de l’ANAPI, M. Veringa Stéphane.

Et d’ajouter, moi, je veux prendre le conseil du Vice-Premier ministre, et auquel je peux lui assurer, ainsi qu’à Mme la Directrice Générale et M. le Directeur général adjoint de toute ma collaboration. Et je ne veux pas être parmi les généralités qui diront plus tard que le PCA ne s’est pas entendu avec la Directrice Générale. Je veux être parmi ceux qui feront et continueront à faire briller l’ANAPI. Je souhaite donc bienvenue à mes collègues, dont Mme fait partie, et à M. le Directeur général adjoint. C’est ensemble et avec l’aide de Dieu que nous allons atteindre les objectifs.

Après les discours, l’assistance s’est transportée jusqu’au bureau de la nouvelle Directrice générale de l’ANAPI, qui a été effectivement installée, en présence du Dircab du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement.




Nord-Kivu : 13 présumés criminels avec leurs armes présentés à la presse à Goma

Au total 13 présumés criminels capturés dans plusieurs coins de la ville de Goma au Nord- Kivu et quelques armes à feu à savoir : 2 armes type AK56, 2 chargeurs garnis, un casque pare-balles pour militaire, 188 cartouches camouflées dans une bouteille et une tenue militaire, ont été présentés le samedi 28 décembre devant la presse par le maire de la ville.

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Selon le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand, ces hors la loi sont regroupés en 4 bandes. Parmi eux, il y a des militaires déserteurs, des motards qui facilitent les opérations et des individus qui se déguisent en agent de l’ordre, y compris des kidnappeurs qui avaient d’ailleurs opéré pendant la journée de vendredi au quartier Himbi, où ils avaient kidnappés une jeune fille de 10 ans qui était sauvée par le service de l’ordre et remis à sa famille à cette même occasion.

 

Le commissaire supérieur principal Kapend Kamand, a salué en outre la collaboration manifestée entre la population et la police nationale congolaise. Ce mariage a facilité la tâche aux services de l’ordre à mettre la main sur plusieurs autres bandits.

Et en cette période des festivités de fin d’année, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand a rassuré ses administrés que la police nationale congolaise va veiller sur la sécurisation de la population et de ses biens.

 

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Kasaï : Héritier Mpiana Pierre accueille le président Félix Tshisekedi à Tshikapa

Héritier Mpiana Pierre, notable du Kasaï et représentant du pays à l’étranger, haut cadre du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et président du conseil d’administration de la fondation Fonhep, a été chaleureusement accueilli par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son arrivée à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Le président Tshisekedi est venu s’adresser à la population qui l’a élu.

Devant la presse locale, Héritier Mpiana Pierre a déclaré : “Je suis à Tshikapa dans ma circonscription électorale pour annoncer à la population kasaïenne l’arrivée du chef de l’État ce samedi 28 décembre, et pour réaffirmer ma loyauté et fidélité à l’autorité morale de ma famille politique, l’Union sacrée de la nation. Mon retour marque une réactivation de toutes mes actions sociales interrompues pour diverses contraintes. J’ai été massivement voté, mais malheureusement non proclamé pour des raisons purement politiques.”

Il a également annoncé que la délégation présidentielle comprenait toute la hiérarchie de son parti politique, le MLC, qui était présente dans la province Orientale, le grand Katanga et le grand Kasaï. “J’invite tous les cadres et militants de mon parti, le MLC, à être présents à l’aéroport national de Tshikapa ce samedi pour réserver un accueil chaleureux à toute cette délégation,” a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Héritier Mpiana Pierre a exprimé son soutien à la révision ou au changement de la constitution, une initiative entamée par le chef de l’État. Il a promis son soutien indéfectible et a remercié tous les cadres, membres et militants de sa formation politique et de sa fondation pour l’accueil chaleureux réservé aux deux autorités morales du parti, notamment Jean-Pierre Bemba Gombo et Ève Bazaiba Masudi, respectivement président national et secrétaire générale du MLC, ainsi que vice-premier ministre et ministre des Transports et Voies de communication, et ministre d’État en charge de l’Environnement.

Par Didier Mbongomingi/ Emmanuel Biduaya




Nord-Kivu : Plus de 20 militaires FARDC déférés devant le tribunal militaire de Butembo a

Au total 23 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont été déférés devant le Tribunal Militaire de Garnison de Butembo siégeant en audience foraine ce lundi 30 décembre 2024 à Lubero.

Ils sont poursuivis pour plusieurs griffes re et autres, la violation des consignes, désertion, fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions de guerre, viol et tentative de viol.

La nouvelle est confirmée ce lundi par le colonel Mak Hazukay, chargé de communication et sensibilisation au secteur opérationnel sokola 1 Grand Nord, qui soutient par ailleurs que ces militaires feuillards ont été arrêtés en territoire de Lubero où ils étaient déployés pour combattre les terroristes du M23/ RDF.

Soulignons que les affrontements sont signalés sur plusieurs lignes de front au Sud de Lubero centre, dans le territoire de Beni.

 

 

Alain Wayire depuis la ville de Beni




Beni : Des civils tués dans une incursion des présumés ADF près d’Oïcha dans le Nord-Kivu

Au-moins 6 civils, dont 4 femmes ont été tués par les hommes armés qui seraient des combattants ADF, la nuit du dimanche à ce lundi 30 décembre 2024.

L’incident s’est produit au village Matombo, entité située au Nord de la commune d’Oïcha, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Selon les témoignages recueillis sur place, les assaillants ont crépité plusieurs balles avant de s’apprendre aux paisibles habitants. Six ont trouvé la mort et plusieurs blessés qui ont été amenés à l’hôpital général d’Oïcha. Ces mêmes sources ajoutent qu’à part des morts, plusieurs biens de la population ont été pillés au côté des maisons réduites en cendre toujours par le même ennemi.

 

La situation restait tendue jusqu’au petit matin de ce lundi, après le déploiement des éléments de sécurité dans la zone, mais les activités tournent au ralenti suite à l’émotion et chagrin qui sont observés sur les visages des habitants qui exigent aux autorités de prendre des mesures idoines pour que pareille situation ne se reproduise plus.

Rappelons que cette incursion intervient quelques mois après une autre incursion qui a été signalée à Tenambo, localité voisine.

 

Alain Wayire depuis la ville de Beni