Kasaï : Héritier Mpiana Pierre accueille le président Félix Tshisekedi à Tshikapa

Héritier Mpiana Pierre, notable du Kasaï et représentant du pays à l’étranger, haut cadre du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et président du conseil d’administration de la fondation Fonhep, a été chaleureusement accueilli par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son arrivée à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Le président Tshisekedi est venu s’adresser à la population qui l’a élu.

Devant la presse locale, Héritier Mpiana Pierre a déclaré : “Je suis à Tshikapa dans ma circonscription électorale pour annoncer à la population kasaïenne l’arrivée du chef de l’État ce samedi 28 décembre, et pour réaffirmer ma loyauté et fidélité à l’autorité morale de ma famille politique, l’Union sacrée de la nation. Mon retour marque une réactivation de toutes mes actions sociales interrompues pour diverses contraintes. J’ai été massivement voté, mais malheureusement non proclamé pour des raisons purement politiques.”

Il a également annoncé que la délégation présidentielle comprenait toute la hiérarchie de son parti politique, le MLC, qui était présente dans la province Orientale, le grand Katanga et le grand Kasaï. “J’invite tous les cadres et militants de mon parti, le MLC, à être présents à l’aéroport national de Tshikapa ce samedi pour réserver un accueil chaleureux à toute cette délégation,” a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Héritier Mpiana Pierre a exprimé son soutien à la révision ou au changement de la constitution, une initiative entamée par le chef de l’État. Il a promis son soutien indéfectible et a remercié tous les cadres, membres et militants de sa formation politique et de sa fondation pour l’accueil chaleureux réservé aux deux autorités morales du parti, notamment Jean-Pierre Bemba Gombo et Ève Bazaiba Masudi, respectivement président national et secrétaire générale du MLC, ainsi que vice-premier ministre et ministre des Transports et Voies de communication, et ministre d’État en charge de l’Environnement.

Par Didier Mbongomingi/ Emmanuel Biduaya




Nord-Kivu : Plus de 20 militaires FARDC déférés devant le tribunal militaire de Butembo a

Au total 23 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont été déférés devant le Tribunal Militaire de Garnison de Butembo siégeant en audience foraine ce lundi 30 décembre 2024 à Lubero.

Ils sont poursuivis pour plusieurs griffes re et autres, la violation des consignes, désertion, fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions de guerre, viol et tentative de viol.

La nouvelle est confirmée ce lundi par le colonel Mak Hazukay, chargé de communication et sensibilisation au secteur opérationnel sokola 1 Grand Nord, qui soutient par ailleurs que ces militaires feuillards ont été arrêtés en territoire de Lubero où ils étaient déployés pour combattre les terroristes du M23/ RDF.

Soulignons que les affrontements sont signalés sur plusieurs lignes de front au Sud de Lubero centre, dans le territoire de Beni.

 

 

Alain Wayire depuis la ville de Beni




Beni : Des civils tués dans une incursion des présumés ADF près d’Oïcha dans le Nord-Kivu

Au-moins 6 civils, dont 4 femmes ont été tués par les hommes armés qui seraient des combattants ADF, la nuit du dimanche à ce lundi 30 décembre 2024.

L’incident s’est produit au village Matombo, entité située au Nord de la commune d’Oïcha, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Selon les témoignages recueillis sur place, les assaillants ont crépité plusieurs balles avant de s’apprendre aux paisibles habitants. Six ont trouvé la mort et plusieurs blessés qui ont été amenés à l’hôpital général d’Oïcha. Ces mêmes sources ajoutent qu’à part des morts, plusieurs biens de la population ont été pillés au côté des maisons réduites en cendre toujours par le même ennemi.

 

La situation restait tendue jusqu’au petit matin de ce lundi, après le déploiement des éléments de sécurité dans la zone, mais les activités tournent au ralenti suite à l’émotion et chagrin qui sont observés sur les visages des habitants qui exigent aux autorités de prendre des mesures idoines pour que pareille situation ne se reproduise plus.

Rappelons que cette incursion intervient quelques mois après une autre incursion qui a été signalée à Tenambo, localité voisine.

 

Alain Wayire depuis la ville de Beni




Kinshasa : La police renforce des mesures sécuritaires pendant ce moment des festivités

Le commissariat provincial de la police a renforcé ses patrouilles pour s’assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période de fête de nouvel an.

Le samedi 28 décembre dans la soirée, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a déployé ses unités pour des patrouilles spéciales sur toute l’étendue de la capitale Congolaise.

 

Il a demandé aux agents de l’ordre de redoubler d’efforts pour que la sécurité des fêtes de fin d’année soit un succès.

 

L’objectif est de renforcer l’opération Ndobo en cours d’exécution.

 

Au cours de ces opérations qui consistent à la traque des ’’Kuluna’’, plusieurs gangsters qui terrorisent les passants surtout dans les communes défavorisées à l’aide des armes blanches ont été interpellés en flagrance.

 

De Aurevoir Kinshasa, frontière avec la province du Kongo centrale jusqu’à Bagata limite avec le Kwilu, les éléments de force de l’ordre sont visibles sur terrain.

 

Tous laisse croire qu’il y avait plus de peur que de mal quant à la sécurisation des Kinoises et Kinois en cette période festive.

 

Ces mesures viennent en réponse à l’inquiétude croissante des habitants face à une recrudescence des actes de banditisme pendant les fêtes de fin d’année. La PNC espère ainsi restaurer la confiance de la population envers les forces de l’ordre.

 

Mboshi




Pour combattre les embouteillages à Kinshasa: Anicet Yomboranyama propose 10 actions salvatrices

Pour mettre un terme aux embouteillages et optimiser la collecte des amendes transactionnelles ou forfaitaires dans la ville de Kinshasa, les 10 actions ci-dessous peuvent être salvatrices :

1) réhabiliter et illuminer toutes les avenues impraticables en utilisant des matériaux durables;

2) construire de nouvelles avenues et de grandes fourrières en vue de mieux garder les véhicules que la police saisit pour mauvais stationnement ou abandon sur la voie publique;

3) mettre un terme à la construction des routes fragiles ou à usage unique, ne durant que quelques mois. L’ETAT doit faire appel à des ingénieurs extérieurs en raison de leur main d’œuvre hautement qualifiée et de leur éthique avérée;

4) la construction urgente des infrastructures modernes de signalisation en vue de mieux capter les recettes dues à la contravention routière tout en rendant le respect du code de la route obligatoire;

5) mettre en œuvre un système informatisé pour mieux capter les contraventions routières grâce à la vidéo-verbalisation, aux caméras de surveillance routière, et aux radars automatiques;

6) organiser des formations en faveur de la police des contraventions routières et d’autres formations sur la gestion intégrale de l’Ecosystème du transport routier;

7) pour réduire davantage la congestion du trafic et centupler les recettes non fiscales dans ce secteur à Kinshasa, il faut instaurer les péages urbains, à l’entrée de la ville;

8) rééduquer les usagers de la route tout en rendant obligatoire la formation de qualité dans les auto-écoles pour les conducteurs dont le manque de permis de conduire sera désormais répréhensible;

9) prévoir des sanctions très sévères à l’encontre des policiers des contraventions routières pour mieux canaliser les recettes publiques et fluidifier la circulation;

10) juguler la complaisance, la corruption et les détournements de l’argent du trésor public alloué à la construction et à l’entretien des routes.




Procès RDC-Rwanda: La 1ère audience confirmée le 12 février prochain à Arusha 

La République démocratique du Congo et plus que déterminée à obtenir des instances judiciaires internationales non seulement la condamnation du Rwanda pour son agression dans son territoire, mais aussi la réparation pour les préjudices subies par sa population. Ainsi, après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples basée à Arusha en Tanzanie pour les faits évoqués ci-haut, elle a été notifiée par cette juridiction internationale sur la date du début de procès.

C’est le 25 février prochain que la première audience est fixée à Arusha en République Unie de Tanzanie où les deux pays seront en procès. L’information a été portée à la 28ème réunion du conseil des ministres tenu le vendredi 27 décembre dernier tenu à Mbuji-Mayi, chef- lieu de la province du Kasaï-Oriental par le ministre d’Etat à la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga.

« À la suite de notre requête, déposée en septembre 2023, contestant les violations des droits des populations civiles par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples vient d’informer le gouvernement qu’elle ouvrira le procès contre le Rwanda le 12 février 2025. Bien avant une éventuelle condamnation du Rwanda, et par ricochet de son Président Paul Kagame, pour violation massive des droits de l’homme dans notre pays.

L’ouverture de ce procès constitue en elle-même une victoire pour notre nation. Elle place le Rwanda dans une position critique vis-à-vis des organisations de défense des droits de l’homme, des partenaires internationaux et des institutions sensibles à ces questions », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement au cours de la lecture de compte rendu de la 28è réunion de conseil des ministres.

L’annonce de ce procès qui va s’ouvrir prochainement en terre tanzanienne intervient au lendemain d’un autre procès ouvert en septembre dernier à la Cour de Justice de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est opposant toujours la République démocratique du Congo à son voisin le Rwanda pour violation intentionnelle du traité constitutif de cette organisation sous régionale. Le ministre d’Etat Constant Mutamba qui a été complété par le vice-ministre de la Justice et des contentieux internationaux, Samuel Mbemba, a profité de cette occasion pour informer le conseil des ministres que la Cour pénale internationale a réactivé ses enquêtes en République démocratique du Congo concernant les crimes relevant de sa compétence commis par le Rwanda.

Pour rappel, la République démocratique du Congo accuse le Rwanda qui soutient militairement la rébellion du M23, d’être responsable de violations massives des droits de l’homme dans sa partie orientale. Au cours de la réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 13 septembre dernier, le Gouvernement avait estimé qu’après le premier procès ouvert devant la Cour de justice de l’EAC contre le Rwanda, ce nouveau procès devrait sans doute inspirer d’autres juridictions internationales saisies, notamment la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) pour condamner le Rwanda pour son agression et ses conséquences sur le sol congolais.

RSK




Prévues ce lundi à Goma: Les mouvements citoyens et les groupes de pression se désolidarisent des manifestations anti force de la Sadc

Des tracts ont circulé le week-end dernier dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu attribués aux mouvements citoyens et les groupes de pression appelant la population à manifester aujourd’hui lundi 30 décembre 2024 contre les forces de la communauté pour le développement de l’Afrique australe, Sadc déployées dans cette province pour leur incapacité à restaurer la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ainsi, ne se sentant pas concerné ni de près ni de loin par cet appel , le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression de Goma ont refusé de cautionner cette initiative qui selon eux vise à déstabiliser la province de Nord-Kivu en général et la ville de Goma en particulier en ce moment où les forces armées de la République démocratique du Congo affichent un bon comportement sur la ligne de front.

En effet, dans une déclaration commune rendue publique hier dimanche, plusieurs organisations de la société civile ont de manière unanime condamné ce qu’elles qualifient de tentative de manipulation de l’opinion à travers cet appel à la manifestation contre les forces de la Sadc. Selon elles, aucun groupe local n’est à l’origine de cet appel et qu’il s’agirait plutôt d’une manœuvre orchestrée par le M23-RDF, dans le but de déstabiliser la ville de Goma.

Ainsi, elles accusent les auteurs de cet appel de chercher à semer la confusion et à attiser les tensions entre la population et les forces de la SADC déployées dans la province du Nord-Kivu pour lutter contre l’agression rwandaise. Les mouvements citoyens et les groupes de pression appellent donc la population à rester vigilante et à ne pas se laisser influencer par de fausses informations. Bien avant, c’est le Maire de la ville de Goma, le Commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand qui avait réagi le samedi dernier à cette situation en appelant la population au calme et à la vigilance. L’autorité urbaine a rappelé que les manifestations non autorisées sont interdites et que les organisateurs de telles manifestations s’exposent à des sanctions.

RSK




Crise de l’Est de la RDC: Des initiatives internationales pour relancer le processus de Luanda entre Tshisekedi et Kagame 

Le processus de Luanda mis en place par l’Union africaine et soutenu par plusieurs organisations internationales devant parvenir à la décrispation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo entre la Rdc et le Rwanda, est au point mort, si pas dans l’impasse. Depuis le rendez-vous manqué du 15 décembre dernier à Luanda où le Président rwandais, Paul Kagame avait refusé de rencontrer son homologue congolais Félix Tshisekedi pour signer un accord de paix, rien ne bouge.

Si Kigali qui se veut avocat et porte-parole de la rébellion congolais continue à exiger des négociations directes avec le M23 avant la signature d’un l’accord de paix, Kinshasa par contre dénonce la mauvaise foi de Kigali et refuse l’option voulue par ce dernier. Le Président congolais, Félix Tshisekedi avait rappelé dernièrement aux députés nationaux et sénateurs de l’union sacrée de la nation son refus de dialoguer avec le groupe de Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, utilisés comme des marionnettes du Rwanda pour déstabiliser l’Est du pays.

Et cette position a été renforcée par le Président Félix Tshisekedi à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central lors de son adresse à la population en dénigrant Paul Kagame qui selon lui a peur de lui fixer le regard dans les yeux. Entre-temps sur la ligne de front, les forces loyalistes ont stoppé net la progression des rebelles de M23 appuyés avec leurs parrains rwandais qui tenaient mordicus à marcher sur Lubero Centre dans le territoire qui porte le même nom dans la région de Béni au Nord-Kivu.

Des sources proches des Fardc qui affichent un bon comportement sur la ligne de front, ont annoncé la récupération de certaines entités occupées par le M23. Ce qui provoque une débandade dans le camp adverse qui d’une part multiplie des déclarations pour condamner ce qu’il qualifie de la violation des droits de l’homme contre la population civile et de l’autre part menace de marcher sur l’aéroport international de Goma si jamais les forces armées de la RDC poursuivraient «  le massacre de la population civile ».

Et du côté de la communauté internationale et de certaines organisations régionales ou sous régionales, on ne jure que par une solution dans cette crise de l’Est. Et ceci passe par le retour des parties prenantes à la table des discussions sous la méditation angolaise. C’est dans ce cadre qu’il fait placer l’échange entre le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et le Président congolais Félix Tshisekedi au sujet de processus de Luanda dont il soutient. « Le Secrétaire d’État a salué l’engagement du Président Tshisekedi envers le processus de Luanda et sa volonté de promouvoir la paix dans l’Est de la RDC », a déclaré son porte-parole, Matthew Miller, le 27 décembre 2024, sur son compte X.

Malgré les défis et les obstacles qui se présentent, les États-Unis restent optimistes quant à une résolution pacifique. Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, avait appelé à la tenue d’une nouvelle rencontre sous la médiation de João Lourenço. Lors de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies le 20 décembre, la diplomatie américaine avait exprimé sa préoccupation face aux offensives du M23 dans le Nord-Kivu, soutenues par les Forces de défense rwandaises.

De son coté, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union africaine a un entretien au téléphone le médiateur désigné dans la crise de l’Est de la RDC, le Chef de l’Etat angolais João Lourenço au sujet des priorités de l’Union africaine. João Lourenço a profité de cet entretien pour faire le point sur l’état du processus de Luanda et les efforts visant à rétablir la paix dans l’Est de la RDC, rapporte la Présidence angolaise.




En itinérance dans le Grand Kasaï : Félix Tshisekedi félicité pour ses efforts dans le développement de la ville de Mbuji-Mayi

Dans la suite de la mission d’itinérance du Président de la République Félix Tshisekedi dans l’espace Grand Kasaï au Kasaï Oriental, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé jeudi 26 décembre 2024 à Mbuji-Mayi, un briefing presse avec le Gouverneur de la Province du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbwebwe Kapo, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba et le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba.

Dans son mot introductif, le Gouverneur de la province de Kasaï-Oriental a, d’entrée de jeu loué les efforts du Président de la République Félix Tshisekedi dans le but de contribuer activement au développement de Mbuji-Mayi et de toute la province. Des ouvrages réalisés en l’espace de quelques années entre autres une voirie urbaine, la construction d’un aéroport à la volonté manifeste d’investissement d’émergence continu, Jean-Paul Mbwebwa Kapo n’a rien laissé au hasard, saluant dans la foulée une réception chaleureuse d’un Chef de l’État mais surtout d’un fils du terroir.

Quoi que le développement au Kasaï Oriental se matérialise, Jean-Paul Mbwebwa Kapo a cependant relevé quelques défis auxquels fait face sa province.

“Il y a des défis à relever entre autres l’énergie électrique. Nous ne pouvons pas parler de développement sans qu’il y ait de l’énergie stable et industrialisante. Nous avons un problème de routes de desserte agricole (…) Nous ne pouvons pas oublier l’agriculture que nous avons priorisée dans notre programme. Cette agriculture que nous voulons faire, c’est l’agriculture qui sera mécanisée”, a-t-il relevé.

Des réalisations palpables dans le secteur de la santé

Dans sa mission d’itinérance au Kasaï-Oriental, le Président de la République a inauguré samedi à Mbuji-Mayi l’hôpital moderne de la Muya. Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba a, lors de ce briefing presse vanté les mérites d’un investissement sérieux du Chef de l’État à travers un hôpital qui, au-delà d’inclure la mammographie, l’échographie, la radiologie traditionnelle et le scanner de dernière génération, a déjà opéré 120 personnes en l’espace de 72 heures.

“À l’hôpital de la Muya, on a ajouté la mammographie. Quand une maman a un cancer de sein, c’est cet examen qui permet de le dire. Au lieu qu’une maman ait une masse qui finit par se développer, avec la mammographie, on peut finalement diagnostiquer. C’est la première fois que l’État congolais achète une mammographie. Ça c’est le Président de la République qui a décidé d’investir en santé de la meilleure manière possible”, a-t-il dit.

Roger Samuel Kamba Mulamba a dans la foulée annoncé l’autre grande réalisation dans le secteur à savoir : la gratuité de la maternité (qui est déjà effective dans douze provinces) dans la province de Kasaï Oriental.

“Le Président de la République a décidé qu’à partir de demain vendredi 27 décembre 2024 dans cette province, que les mamans ne devront plus rien payer lorsqu’elles accouchent. Nous avons déjà disponibilisé tout ce qu’il faut pour ça. Nos équipements sont arrivés et surtout les médicaments sont arrivés. On a prédisposé des médicaments pour trois mois pour prendre en charge toute la grossesse, l’accouchement que ça soit par césarienne ou par accouchement normal et pour prendre en charge le nouveau-né pendant un mois. Dans la province de Kasaï Oriental, les mamans ne paieront plus du tout dès lors qu’elles sont enceintes.”

Vers un développement énergétique

Comme à Kananga, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba a relevé des projets d’envergure pour développer le secteur énergétique à Mbuji-Maji et dans toute la province de Kasaï Oriental.

Revenant sur la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi qui a permis de pouvoir changer les conditions de vie d’une partie de la population, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a noté en lettres d’or les projets ambitieux en perspectives au Kasaï Oriental.

“Il y a des projets qui sont en corrélation de la grande région. Il s’agit notamment de la relance de la centrale de Katende qui a l’impact sur la grande zone Kasaï. 24 MG qui seront desservis pour le Kasaï Oriental avec 24 000 abonnés dans pratiquement 24 mois après le lancement. Mais aussi, nous allons lancer un projet potentiel avec les partenaires techniques et financiers qui vont prendre dans la zone Kasaï, ça veut dire qu’il y aura les territoires intégrés de pratiquement 64 MW. Et dans ces 64 MW, il y a 30 MW de solaire qui seront repris dans tous les territoires dans la zone Kasaï Orientale. C’est un projet en cours.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba a fait pour sa part le point de la situation de desserte en eau à Mbuji-Mayi soulignant des améliorations.

“La situation de desserte en eau potable de la ville de Mbuji-Mayi particulièrement s’améliore. Il y a encore des coins de la ville où la desserte n’est pas très bonne, mais je dois dire qu’il y a un grand travail qui a été fait par le Chef de l’État”, a-t-il dit.

David Tshilumba a, enfin, fait savoir qu’un projet d’envergure dans ce secteur est envisagé et coûtera 100 millions USD.

Lequotidien




Infrastructures au Grand Kasaï, desserte en électricité et en eau: Muyaya pousse les gestionnaires à rendre compte     

Dans le cadre de la mission d’itinérance du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo dans l’espace Grand Kasaï entamée dans la province du Kasaï Central, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé le mardi 24 décembre 2024 dans la ville de Kananga, un briefing presse avec le Gouverneur de Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu, le Ministre d’État, Ministre des ITPR, Alexis Gisaro, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba et le Coordonnateur du BCECO, Jean Mabi Mulumba.

Prenant la parole en premier, le Gouverneur du Kasaï Central s’est réjoui de cette mission d’itinérance du Chef de l’État dont le lancement était initialement prévu le lundi 23 décembre, mais reporté un jour plus tard en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la ville de Kananga. Une arrivée du Chef de l’État qui a mobilisé une marée humaine éprise d’un discours rassurant du Garant de la nation soulignant une amitié particulière entre un Chef et son peuple.

Évoquant la situation générale de sa province notamment en termes d’infrastructures et de sécurité, Joseph-Moïse Kambulu a souligné une situation sécuritaire relativement calme, même si sur le plan infrastructurel, des gros efforts restent à consentir.

“Les problèmes de la province du Kasaï Central sont bien connus. De manière générale, la situation est relativement calme sur le plan sécuritaire et la situation est bien maîtrisée. En ce qui concerne les infrastructures, il ne faut pas se voiler la face. Ce qui est vrai est que la province du Kasaï Central est pratiquement au bas de l’échelle aujourd’hui. Les infrastructures, nous ne pouvons pas en parler, parce qu’il n’y en a pas”, a-t-il fait savoir.

Infrastructures au Grand Kasaï, entre difficultés et espoir

Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro a reconnu les difficultés infrastructurelles que connait la province du Kasaï Central et particulièrement la ville de Kananga soulignant la valeur d’un secteur couteux qui nécessite du temps, des études et une programmation des travaux.

Alexis Gisaro ne se laisse pas abattre par le pessimisme mais croit fort au développent du Kasaï Central en termes d’infrastructures louant les efforts du gouvernement congolais. Dans tout le cas, il faut être patient.

“Je suis confiant, même si la situation peut paraître aujourd’hui difficile, mais ce que le gouvernement est en train de mettre en œuvre actuellement, va changer complètement l’image de cette province dans les deux ans qui arrivent”, a-t-il rassuré.

Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a en outre fait savoir que les études sont déjà achevées dans tous les projets structurants dans l’espace Grand Kasaï, notamment la route Kananga-Kalamba-Mbuji, qui sera ouverte dans 5 à 6 mois et dont le budget, fruit d’un programme sino-congolais, s’élève à à-peu-près 40 millions USD. “Sur l’année 2025, nous aurons 80 millions USD qui seront déboursés sur cette route”, a précisé Alexis Gisaro.

Desserte en électricité et en eau

La desserte en eau et en électricité est l’une des préoccupations majeures dans la province du Kasaï Central. C’est pourquoi, e Gouvernement congolais ne ménage aucun effort dans ce sens en misant sur des projets ambitieux.

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba a notamment parlé de deux projets qui tiennent à cœur : la centrale hydroélectrique de Katende et la chute de Mbombo.

“Il y a des grandes évolutions parce qu’il y a un contrôle assidu au niveau du gouvernement. Le projet de Katende est un projet qui a pris beaucoup d’années de réalisations, c’est un projet qui a été financé par le gouvernement indien via l’Exim Bank, mais qui malheureusement, a connu 8 dernières années d’arrêt. Il a été pris une résolution adoptée en conseil des ministres à ce qu’on puisse financer la centrale du point de vue génie civile, en plus la ligne d’électricité qui va jusqu’à Mbuji-Mayi”, a-t-il souligné.

Rappelant les besoins salutaires du Gouvernement qui recourt au Fonds Minier pour les Générations Futures afin de garantir le futur de la population du Grand Kasaï, Teddy Lwamba a promis à la population de Kananga que dans 24 mois, la ville sera couverte par 16 mégawatts.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba a de prime abord reconnu des difficultés dans la desserte mais a relevé également des avancées significatives et des perspectives gigantesques.

Annonçant l’investissement de 160 millions USD dans le secteur de l’eau à Kananga à partir de mai ou juin 2025, le DG de la Regideso croit en des jours meilleurs dans ce secteur à travers ce projet d’envergure.

“Ce serait le plus grand projet que cette province n’a jamais connu. Il n’y a pas de l’eau sans énergie. Et la ville de Kananga n’a pas de l’eau parce qu’elle n’a pas d’énergie.

Nous avons conçu dans ce projet, une centrale hydroélectrique qui sera financée par la Regideso et dédiée à la Regideso”, a-t-il annoncé.

Et de poursuivre : Le projet d’hydroélectricité sera également lancé en 2025. Ce projet est de 8,4 mégawatts. Le coût ne va pas dépasser 40 millions USD. Nous allons construire en plus un réservoir d’au-moins 1000 à 2000 mètres cubes par commune dans la ville de Kananga. En plus, nous allons refaire le réseau de distribution de l’eau.”

En marge de ce briefing presse, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination, Jean Mabi Mulumba, agence qui valorise les compétences congolaises pour un développement national, est revenu sur les quelques exécutions notamment dans la voirie urbaine et dans la réhabilitation des bâtiments publics.

Jean Mabi Mulumba a précisé que dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec le gouvernement provincial du Kasaï Central, des avancées ont été réalisées et que le changement de la ville de Kananga est imminent.

À propos des 145 territoires, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination a fait savoir que son agence travaille avec les agences locales d’exécution et les petites et moyennes entreprises pour mener à bien et à terme les travaux.

Lequotidien