64è anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba : sa famille suspend toutes les activités publiques prévues ce vendredi 17 janvier

Aucune activité publique ne sera organisée ce vendredi 17 janvier dans le cadre de la commémoration du 64e anniversaire de l’assassinat du tout premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, Patrice Emery Lumumba.

 

Cette décision prise par sa famille biologique, fait suite à la profanation du mausolée de leur père.

 

Selon Roland Lumumba, fils du héros national, aucune activité ne se tiendra le 17 janvier aussi longtemps que la famille Lumumba n’aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation du mausolée du tout premier, premier ministre.

 

“Pour demain, il n’y aura aucune activité publique quant à la commémoration de l’héros national Patrice Emery Lumumba. Aussi longtemps que la famille Lumumba n’aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra” a-t-il déclaré.

 

Néanmoins, une messe en sa mémoire sera organisée à la résidence familiale.

 

Loup solitaire




Kongo Central : opération Ndobo à Matadi, 16 présumés criminels appréhendés par la police

Comme à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo, l’opération Ndobo lancée par le ministère de l’intérieur a produit des effets dans la ville portuaire de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

Au cours d’une patrouille nocturne menée par la police nationale congolaise la nuit du 15 au 16 Janvier 2025, au total, 16 présumés bandits urbains appelés communément Kuluna ont été interpellés.

Ceci dans le cadre de lutter contre le banditisme urbain que l’opération se poursuit sans relâche dans cette ville. Ils ont été présentés par le maire de la ville Dominique Nkodia Mbete, qui a promis de les traduire devant les juridictions compétentes pour leur jugement.

La criminalité dans la ville de Matadi ne cesse de prendre des allures inquiétantes, mettant ainsi en difficulté la vie des paisibles citoyens.

 

 

 

Mboshi




Kinshasa : Un chef des travaux meurt en pleine défense de sa thèse de doctorat à l’Unikin

C’est ce mercredi 15 janvier 2025 que Liévin Mputu, Chef des Travaux de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Kinshasa était programmé pour défendre sa thèse de doctorat. Arrivé dans la salle visiblement en bonne mine, cet enseignant a débuté sans souci la présentation de son travail. C’est alors subitement que le récipiendaire succombe devant l’assistance en pleine défense de sa thèse.

 

Après être secouru par ses proches qui étaient dans la salle, l’enseignant a été acheminé aux cliniques universitaires où il fut conduit directement aux urgences. Juste après une dizaines de munites, il rendra l’âme, laissant sa famille et ses proches y compris quelques membres du corps académique tous présent à cette cérémonie sans mot.

 

 

Osk.




Contentieux des législatives de Yakoma et Masi-Manimba : la Cour Constitutionnelle va se prononcer le 20 janvier prochain

C’est ce mercredi 14 janvier 2025 que la cour constitutionnelle a débuté avec le processus de règlement du contentieux électoral pour les élections législatives nationale et provinciale organisées il ya peu, dans les territoires de Masi-Manimba dans la province du Kwilu et Yakoma dans le Nord-Ubangi.

 

Sur les 8 causes appelées ce jour, il ya notamment celle attaquant l’élection de Tryphon Kin Kiey Mulumba dans la circonscription de Masi-Manimba, qui n’a reçu aucun avis favorable du ministère public. C’est soit pour absence ou insuffisance de preuves soit pour défaut de qualité du requérant.

Il sied de rappeler que les élections de ces deux circonscriptions qui devaient avoir lieu le 20 décembre 2023 comme dans tout le pays, ont été annulées par la Ceni pour plusieurs irrégularités et reportées en date du 15 décembre 2024 à l’issue desquelles Mbui Kaya Nyi Mbui Guido et Koyibe Koyaabakele Maximilien ont été élus pour Yakoma au Nord Ubangi et Didier Mazenga, Jean Kamisendu, Tryphon Kin-Kiey, Donald Sindani et Paul Delacroix Luwansangu, pour Masi-Manimba.

 

 

Osée Kalombo




Kitengye Mbayu n’est plus 

La mort, toujours toi, tu viens de nous arracher Christian Kitengye Mbayu. Mort ce 15 janvier 2025 à fleur d’âge aux Cliniques Ngaliema. Qui aurait cru que cet homme calme et non conflictogène disparaitrait aussi précocement comme ça ? Tu t’en va, telle une assiette qui s’éclate lors de la lessive ? « Christian b’elengie », comme dirait un sage songye, pour expliquer que ce mari, frère, petit frère, grand frère, père de famille, collègue de service est parti pour l’éternité et qu’on ne le reverra plus. Qu’est-ce qui n’a pas marché à la réanimation où tu étais gardé, depuis que tu avais reçu des balles ? A quel moment tu as décidé ainsi de nous quitter comme si on en avait marre de toi ?

Tu laisses tout le monde inconsolable ! Ta femme, qui est désormais veuve à 25 ans, devra apprendre à vivre sans toi et se battre seule pour l’éducation de tes enfants. Ton enfant qui venait de naitre et dont ta joie était en son comble, est dorénavant obligé de grandir sans pour autant connaître son père ! Ah Christian, dans ce contexte congolais, as-tu pensé un seul instant dans quelles circonstances resterait ta famille ? Tu auras quitté le monde comme un éclair, sans pour autant réaliser tes grands projets.

Au Service commercial et marketing de l’ACOPRIM où tu étais Cadre, tu abandonnes cette structure encore en train de se rechercher et de poser les fondations, en vue de son émergence. Qui ne connait pas ton dévouement et ta détermination à mieux faire le travail ? Qui ne connait pas autant de missions que tu as gérées ? Qui ne connaît pas ta proximité et ton amour de la vie ?

Bref, la mort vient de nous arracher quelqu’un dont le souhait n’était que de faire du bien autour de lui et à tout le monde. Ton sourire légendaire va nous manquer pour toujours.

Avec Christian Kitengye, sans nul doute, l’on se rend compte que la mort est injuste. Elle n’a pas trouvé qui d’autre prendre que toi ? Preuve que la mort doit être combattue par la prière aussi longtemps qu’on est en vie. C’est ce que dit 1 Corinthiens 15, 26 : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort ».

Vas alors te reposer en paix, Cher Christian !




RDC : Patrick Muyaya invité au Forum Europe-Afrique de la Jeunesse au mois de Mai à Dakar.

Le Ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a reçu en audience la délégation de l’Union pour la Nouvelle Génération Africaine et Européenne (UNGAE), le mardi 14 janvier dernier dans la soirée, dans son cabinet de travail.

 

Cette délégation conduite par l’ambassadeur de la jeunesse Congolaise Ado Yuhe était composée d’Antoine Claude Okouongo et Stelvy Emerson Banzouri, vice-président de l’UNGAE, a remis au Porte-parole du gouvernement congolais son invitation pour participer à la première édition du Forum Europe-Afrique de la Jeunesse, du 8 au 10 mai prochain à Dakar.

 

« C’est un réel plaisir, en ma qualité d’ambassadeur de la jeunesse congolaise, de rencontrer le ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya, qui s’intéresse toujours à la jeunesse congolaise. Son engagement se concentre surtout sur le développement, la paix et la sécurité, tant pour la jeunesse congolaise que pour l’ensemble de la population congolaise, afin de concrétiser la vision du Chef de l’État. Ce soir, j’ai eu l’honneur d’accompagner la délégation de l’Union pour la Nouvelle Génération Africaine et Européenne pour discuter de plusieurs sujets relatifs à la paix en République Démocratique du Congo et aborder divers thèmes concernant la jeunesse congolaise et africaine en particulier », a déclaré Ado Yuhe, au sortir de l’audience.

 

La même satisfaction était visible sur les visages des membres du présidium de l’UNGAE.

« Nous avons eu la chance de rencontrer Son Excellence, le ministre Patrick MUYAYA, qui est un ministre reconnu un peu partout, je pense, au-delà de l’Afrique et surtout au-delà de la RDC, jusqu’en Europe où se trouve notre siège.

Aujourd’hui, nous lui avons remis l’invitation pour le forum que nous organisons à Dakar au mois de mai. L’importance pour nous ici est de souligner que la paix est extrêmement importante, d’où le fait que nous invitions Son Excellence Muyaya, car il défend constamment les valeurs de la paix, de la sécurité et de la démocratie dans le monde », a souligné d’Antoine Claude OKOUONGO, président de l’UNGAE.

 

Considéré comme le pont entre l’Europe et l’Afrique, ce forum vise à réunir plus de 200 jeunes leaders, entrepreneurs, membres de la société civile et représentants institutionnels des pays européens et africains. « Il est crucial que la jeunesse soit toujours conviée à ce genre d’événements et qu’elle participe activement à ces actions. Nous remercions donc Son Excellence Muyaya pour son accueil au sein de son ministère et pour cette audience », a ajouté Antoine Claude OKOUONGO, président de l’UNGAE.

 

Ce forum comprendra des sessions plénières, des ateliers thématiques et des activités de réseautage. Autour du thème central « La paix en Afrique », les travaux et ateliers se concentreront sur les thèmes subsidiaires suivants : thèmes sujets à des possibles modifications ultérieures tels que les médias, l’éducation, l’environnement, la parité et l’économie.

 

Cet événement a entre autres comme objectifs de : Faciliter les échanges et le dialogue; Promouvoir la compréhension mutuelle; Favoriser la coopération et les partenariats; Promouvoir un nouveau regard Sud-Nord; Être une force de proposition collective et Mettre en lumière les capacités des jeunes.

 

Il sied de signaler que l’Union pour la nouvelle génération africaine et européenne (UNGAE) est une plateforme pour les jeunes européens et africains qui vise à renouer des relations nouvelles entre les deux continents, axées sur la paix et l’espoir d’un développement durable pour tous.

 

« Nous organisons ce forum Europe-Afrique de la jeunesse qui se tiendra à Dakar début mai. Il portera principalement sur la paix, un élément essentiel dans ce monde perturbé par plusieurs conflits. C’est l’occasion pour les jeunes européens, africains et notamment congolais de participer à une discussion sur les enjeux qui comptent pour leur avenir : la paix et la sécurité », a avancé Stelvy Emerson BANZOUZI, vice-président de l’UNGAE.

 

« En outre, étant donné que nous sommes aujourd’hui au sein du ministère de la communication, nous aborderons également des discussions sur les médias, notamment sur Internet et les GAFAM. Le forum traitera d’autres thèmes tels que les communications liées à Internet, un Internet libre et sain, ainsi que des questions relatives au leadership féminin et à l’entrepreneuriat vert. Il concernera toutes les questions que les jeunes nous ont adressées en Afrique comme en Europe sur les sujets qui leur importent le plus aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

 

Toujours à l’écoute et proche de la jeunesse, le Ministre de la Communication et Médias a accepté l’invitation de l’UNGAE et tient à apporter son soutien à l’organisation de ce premier forum dans le continent africain. Il a, à la même occasion, demandé à la délégation accompagnée l’ambassadeur Ado Yuhe de parler du même forum à la patronne de la Jeunesse en République Démocratique du Congo, Noëlla AYEGANAGATO NAKWIPONE pour une participation effective de la jeunesse congolaise en mai prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Kinshasa-Brazzaville : Bientôt la matérialisation du projet Pont-Route-Rail

La Première Ministre Judith Suminwa a presidé, ce mercredi, la réunion de restitution des travaux de deux délégations d’experts de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo sur le projet Pont-Route-Rail, à la salle du Conseil de l’immeuble du Gouvernement.

Cette série de réunions a servi de cadre d’échanges en vue d’aboutir à une concession pour la matérialisation du Pont-Route-Rail.

 

Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro, a salué la matérialisation de ce projet.

 

“C’est un projet bénéfique pour les deux Etats qui se sont engagés à matérialiser ce projet qui va relier les deux capitales les plus proches du monde, Kinshasa et Brazzaville. Nous avons entamé ces échanges techniques pour que les administrations fiscales des deux pays puissent harmoniser les points de différence. C’est pour mettre en place un système qui sera le plus favorablement possible à la concession”, a déclaré Alexis Gisaro.

 

Estimation du coût de la première étape du Pont-Route-Rail

 

Ce projet vise à relever les défis d’intégration auxquels est confrontée la région de l’Afrique centrale. Pour démarrer, les deux États comptent lever des fonds à hauteur de 700 millions USD.

 

“Les évaluations techniques portent la hauteur de ce projet autour de 700 millions USD. Mais il faut savoir qu’il s’agit d’une première étape parce que le projet est appelé à évoluer. Il y a d’autres projets qui vont venir s’arrimer à ce projet principal”, a ajouté le patron des infrastructures.

 

La mobilisation des ressources, afin de procéder à la construction de cette importante infrastructure, est actuellement en cours.

 

A quand le lancement de l’appel d’offres ?

 

Jean-Jacques Bouya, Ministre de la République du Congo en charge de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a circonscrit les étapes restantes avant le lancement des appels d’offres. Il a, par ailleurs, souligné que le début des travaux de ce projet pourrait intervenir durant cette année.

 

“Nous avons harmonisé la concession pour la construction du pont-route-rail. Le chronogramme va se mettre en place petit à petit. Une fois, la concession harmonisée, l’appel d’offres sera lancé. Cette fois-ci, l’appel d’offres consistera à sélectionner le concessionnaire. Il reste 5 groupements d’entreprises qui vont soumissionner pour aller vers la sélection. Nous devons leur apporter l’ensemble des éléments techniques et financiers pour préparer leurs offres. C’est ce qui est en train de se faire. Après toutes ces étapes, on donnera un délai en fonction de ce que souhaitent les investisseurs. Une analyse sera faite sur les offres autour de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la BAD et des deux États concernés. Nous espérons que le début des travaux sera en cette année”, a déclaré Jean-Jacques Bouya.

 

Impact du projet

 

Notons que ce projet stimulera le commerce transfrontalier et régional en améliorant la circulation, en toute sécurité, des personnes et des biens entre Brazzaville et Kinshasa. Cela devrait contribuer à une réduction significative des coûts commerciaux.

 

Aussi, selon des études, plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises traverserons le pont chaque année, faisant de celui-ci l’un des corridors stratégiques de la région.

 

 

 

Mboshi




Pont-Route-Rail : Les évaluations techniques tournent autour de 700 millions USD

La Première Ministre Judith Suminwa a presidé, ce mercredi, la réunion de restitution des travaux des deux délégations d’experts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo sur le projet Pont-Route-Rail, à la salle du Conseil de l’immeuble du Gouvernement.

Cette série de réunions a servi de cadre d’échanges en vue d’aboutir à une concession pour la matérialisation du Pont-Route-Rail. Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro, a salué la matérialisation de ce projet.

“C’est un projet bénéfique pour les deux Etats qui se sont engagés à matérialiser ce projet qui va relier les deux capitales les plus proches du monde, Kinshasa et Brazzaville. Nous avons entamé ces échanges techniques pour que les administrations fiscales des deux pays puissent harmoniser les points de différence. C’est pour mettre en place un système qui sera le plus favorablement possible à la concession”, a déclaré Alexis Gisaro.

Estimation du coût de la première étape du Pont-Route-Rail

Ce projet vise à relever les défis d’intégration auxquels est confrontée la région de l’Afrique centrale. Pour démarrer, les deux États comptent lever des fonds à hauteur de 700 millions USD.

“Les évaluations techniques portent la hauteur de ce projet autour de 700 millions USD. Mais il faut savoir qu’il s’agit d’une première étape parce que le projet est appelé à évoluer. Il y a d’autres projets qui vont venir s’arrimer à ce projet principal”, a ajouté le patron des infrastructures.

La mobilisation des ressources, afin de procéder à la construction de cette importante infrastructure, est actuellement en cours.

A quand le lancement de l’appel d’offres ?

Jean-Jacques Bouya, Ministre de la République du Congo en charge de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a circonscrit les étapes restantes avant le lancement des appels d’offres. Il a, par ailleurs, souligné que le début des travaux de ce projet pourraient intervenir durant cette année.

“Nous avons harmonisé la concession pour la construction du pont-route-rail. Le chronogramme va se mettre en place petit à petit. Une fois, la concession harmonisée, l’appel d’offres sera lancé. Cette fois-ci, l’appel d’offres consistera à sélectionner le concessionnaire. Il reste 5 groupements d’entreprises qui vont soumissionner pour aller vers la sélection. Nous devons leur apporter l’ensemble des éléments techniques et financiers pour préparer leurs offres. C’est ce qui est en train de se faire. Après toutes ces étapes, on donnera un délai en fonction de ce que souhaitent les investisseurs. Une analyse sera faite sur les offres autour de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la BAD et des deux États concernés. Nous espérons que le début des travaux sera en cette année”, a déclaré Jean-Jacques Bouya.

Impact du projet

Notons que ce projet stimulera le commerce transfrontalier et régional en améliorant la circulation, en toute sécurité, des personnes et des biens entre Brazzaville et Kinshasa. Cela devrait contribuer à une réduction significative des coûts commerciaux.

Aussi, selon des études, plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises traverserons le pont chaque année, faisant de celui-ci l’un des corridors stratégiques de la région.




Facilités FEC et FRD : Le FMI approuve un accord de 1.729 millions USD et 1.038 millions de dollars

Aujourd’hui, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République démocratique du Congo, pour un montant de 1 729 millions de dollars (125 % de la quote-part), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), d’un montant de 1 038 millions de dollars (75 % de la quote-part). Le programme appuyé par la FEC vise à préserver la stabilité macroéconomique, à améliorer le climat des affaires, à renforcer la gouvernance et la transparence, ainsi qu’à favoriser une croissance inclusive. Le programme appuyé par la FRD aidera la RDC à renforcer ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui en faveur de la République démocratique du Congo un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 1 332,5 millions de DTS (environ 1 729 millions de dollars ou 125 % de la quote-part du pays), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), pour un montant de 799,5 millions de DTS (environ 1 038 millions de dollars ou 75 % de la quote-part).

L’activité économique est restée forte en 2024, avec une croissance du PIB réel prévue à 6,0 %. L’inflation, qui avait culminé à 23,8 % à la fin de 2023, a ralenti pour s’établir à 12,8 % en glissement annuel en fin novembre 2024 et a poursuivi sa baisse ces dernières semaines. Le solde budgétaire intérieur devrait se réduire en 2024, la collecte plus importante que prévu des recettes budgétaires n’ayant été que partiellement absorbée par des niveaux plus élevés que prévu de la masse salariale et des dépenses exceptionnelles de sécurité. Le déficit du compte courant devrait également se réduire, contribuant à renforcer les réserves internationales.

Le nouveau programme appuyé par la FEC vise à consolider les progrès accomplis dans le cadre de l’accord FEC de 2021-2024, achevé en juillet 2024, en préservant la stabilité macroéconomique, améliorant l’environnement des affaires, en renforçant la gouvernance et la transparence, et favorisant une croissance inclusive. Ses ambitieux objectifs nécessitent entre autres, de poursuivre les efforts de forte mobilisation des recettes budgétaires et d’approfondir les réformes visant la modernisation de la gestion des finances publiques, en se concentrant sur l’amélioration de l’efficacité et la redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Le programme appuyé par la FRD vise à aider la RDC à réaliser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

L’économie est restée résiliente

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et président, a déclaré :

« L’économie de la République démocratique du Congo (RDC) est restée résiliente, avec une croissance économique robuste, une baisse de l’inflation et des déficits budgétaires, malgré les défis importants auxquels elle est confrontée, notamment la récente recrudescence de conflits armés qui durent depuis des décennies dans sa partie orientale et une crise de santé publique liée à l’épidémie de Mpox. Ces défis imposent un lourd fardeau à la RDC en termes de coûts humains et économiques. Les perspectives sont favorables, quoique soumises à des risques importants, notamment du fait des conflits susmentionnés.

« Les Autorités ont fait des progrès dans le cadre de l’accord au titre de la FEC approuvée en 2021, ce qui leur a permis de générer une croissance économique plus forte que prévu et d’accroître considérablement les réserves de change. Cependant, des défis macroéconomiques, structurels et climatiques subsistent et nécessitent un approfondissement des réformes.

« Dans le cadre du nouvel accord au titre de la FEC, les autorités entendent stimuler la croissance et créer un espace budgétaire pour les investissements prioritaires et les dépenses sociales. Cet objectif serait atteint en accroissant la mobilisation des recettes intérieures et en renforçant la discipline budgétaire, notamment en respectant plus strictement les procédures standard de la chaîne des dépenses, en opérationnalisant la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), en déconcentrant l’ordonnancement des dépenses, en mettant en place un compte unique du Trésor (CUT). Une transition progressive vers un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif, pour isoler le budget de la volatilité des revenus miniers et pour limiter la procyclicité des dépenses, serait importante. Les Autorités entendent également améliorer l’environnement des affaires, la gouvernance et la transparence, et lutter plus résolument contre la corruption.

« La Banque centrale du Congo (BCC) a maintenu une politique monétaire restrictive afin de lutter contre l’inflation, qui a ainsi considérablement diminué en 2024. Les Autorités entendent poursuivre leurs efforts visant à accumuler davantage de réserves internationales, renforcer le cadre de conduite de la politique monétaire et la stratégie d’intervention sur le marché des changes afin d’améliorer la transmission de la politique monétaire et d’atténuer les pressions sur le marché des changes. »

Le nouvel accord au titre de la FRD apportera au pays le soutien nécessaire pour surmonter les difficultés actuelles et faire des progrès dans le renforcement de ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone. Le programme soutenu par la FRD sera axé en particulier sur la protection des vastes forêts tropicales de la RDC, le renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles induites par le changement climatique et sur une meilleure prise en compte des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.




CNC-Grand Kasaï : Pius Muabilu amorce une restructuration générale du parti 

Réellement installé et opérationnel sur l’étendue du territoire national et fort de ses élus à tous les niveaux du pouvoir législatif, le Congrès National Congolais (CNC), parti cher au Leader Majeur Pius Muabilu Mbayu Mukala, relance sa rentrée politique tout feu tout flamme. C’est l’ultime raison de la descente d’une délégation conduite par le porte-parole du CNC, Célé Kanangila Beya, dans les provinces du Kasaï-Oriental et Lomami, avant l’étape du Kasaï-Central et Kasaï. Le safari décisif a démarré, ce mercredi 15 janvier 2025, dans l’inter fédération du Kasaï-Oriental, par la ville de Mbuji-Mayi où le directoire provincial en place a réservé un accueil chaleureux à la délégation venue de Kinshasa.

Ils étaient une dizaine de cadres de la fédération de Mbuji-Mayi chapeautée par l’interféderal de la place, tous fiers de leur tenue et insignes du parti estampillés CNC. Ils ont fait le déplacement de l’aéroport de Bipemba, pour accueillir avec joie, les émissaires de la haute autorité de référence du Congrès National Congolais et du bureau politique. C’est clairement dire que le décor est résolument planté pour l’évaluation de dernières élections législatives nationales, provinciales, municipales, telles que couplées à la présidentielle de décembre 2023, y compris le scrutin sénatorial de 2024.

Place aux consultations politiques, selon l’almanach qui permettra de visiter tour à tour, outre l’inter fédération du Kasaï-Oriental, la fédération de Mwene-Ditu et celle de Kabinda, dans la province de Lomami. De même, les interfédérations du Kasaï-Central et celle du Kasaï sont concernées par ces consultations politiques. À quatre ans des élections à venir, le CNC du Leader Majeur Pius Muabilu Mbayu Mukala, comme d’habitude, s’en va à la reconquête du Grand Congo. “Pas une maison sans le CNC”, le slogan du bureau politique reste d’actualité. Au Grand Katanga, force est de rappeler que les nouveaux animateurs de différentes structures du parti, ont été nommés, il y a quelques jours, et seront installés ce week-end par le président ad intérim du CNC, en l’occurrence le député national Me Mechack Mandefu Muela. Le Congrès National Congolais soutient avec patriotisme pragmatique l’ambitieux programme politique du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec lequel ils sont géniteurs de l’union sacrée de la nation, à la suite de l’effritement de la coalition FCC-CASH d’autrefois, en 2021.