Pont-Route-Rail : Les évaluations techniques tournent autour de 700 millions USD

La Première Ministre Judith Suminwa a presidé, ce mercredi, la réunion de restitution des travaux des deux délégations d’experts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo sur le projet Pont-Route-Rail, à la salle du Conseil de l’immeuble du Gouvernement.

Cette série de réunions a servi de cadre d’échanges en vue d’aboutir à une concession pour la matérialisation du Pont-Route-Rail. Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro, a salué la matérialisation de ce projet.

“C’est un projet bénéfique pour les deux Etats qui se sont engagés à matérialiser ce projet qui va relier les deux capitales les plus proches du monde, Kinshasa et Brazzaville. Nous avons entamé ces échanges techniques pour que les administrations fiscales des deux pays puissent harmoniser les points de différence. C’est pour mettre en place un système qui sera le plus favorablement possible à la concession”, a déclaré Alexis Gisaro.

Estimation du coût de la première étape du Pont-Route-Rail

Ce projet vise à relever les défis d’intégration auxquels est confrontée la région de l’Afrique centrale. Pour démarrer, les deux États comptent lever des fonds à hauteur de 700 millions USD.

“Les évaluations techniques portent la hauteur de ce projet autour de 700 millions USD. Mais il faut savoir qu’il s’agit d’une première étape parce que le projet est appelé à évoluer. Il y a d’autres projets qui vont venir s’arrimer à ce projet principal”, a ajouté le patron des infrastructures.

La mobilisation des ressources, afin de procéder à la construction de cette importante infrastructure, est actuellement en cours.

A quand le lancement de l’appel d’offres ?

Jean-Jacques Bouya, Ministre de la République du Congo en charge de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a circonscrit les étapes restantes avant le lancement des appels d’offres. Il a, par ailleurs, souligné que le début des travaux de ce projet pourraient intervenir durant cette année.

“Nous avons harmonisé la concession pour la construction du pont-route-rail. Le chronogramme va se mettre en place petit à petit. Une fois, la concession harmonisée, l’appel d’offres sera lancé. Cette fois-ci, l’appel d’offres consistera à sélectionner le concessionnaire. Il reste 5 groupements d’entreprises qui vont soumissionner pour aller vers la sélection. Nous devons leur apporter l’ensemble des éléments techniques et financiers pour préparer leurs offres. C’est ce qui est en train de se faire. Après toutes ces étapes, on donnera un délai en fonction de ce que souhaitent les investisseurs. Une analyse sera faite sur les offres autour de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la BAD et des deux États concernés. Nous espérons que le début des travaux sera en cette année”, a déclaré Jean-Jacques Bouya.

Impact du projet

Notons que ce projet stimulera le commerce transfrontalier et régional en améliorant la circulation, en toute sécurité, des personnes et des biens entre Brazzaville et Kinshasa. Cela devrait contribuer à une réduction significative des coûts commerciaux.

Aussi, selon des études, plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises traverserons le pont chaque année, faisant de celui-ci l’un des corridors stratégiques de la région.




Facilités FEC et FRD : Le FMI approuve un accord de 1.729 millions USD et 1.038 millions de dollars

Aujourd’hui, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République démocratique du Congo, pour un montant de 1 729 millions de dollars (125 % de la quote-part), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), d’un montant de 1 038 millions de dollars (75 % de la quote-part). Le programme appuyé par la FEC vise à préserver la stabilité macroéconomique, à améliorer le climat des affaires, à renforcer la gouvernance et la transparence, ainsi qu’à favoriser une croissance inclusive. Le programme appuyé par la FRD aidera la RDC à renforcer ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui en faveur de la République démocratique du Congo un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 1 332,5 millions de DTS (environ 1 729 millions de dollars ou 125 % de la quote-part du pays), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), pour un montant de 799,5 millions de DTS (environ 1 038 millions de dollars ou 75 % de la quote-part).

L’activité économique est restée forte en 2024, avec une croissance du PIB réel prévue à 6,0 %. L’inflation, qui avait culminé à 23,8 % à la fin de 2023, a ralenti pour s’établir à 12,8 % en glissement annuel en fin novembre 2024 et a poursuivi sa baisse ces dernières semaines. Le solde budgétaire intérieur devrait se réduire en 2024, la collecte plus importante que prévu des recettes budgétaires n’ayant été que partiellement absorbée par des niveaux plus élevés que prévu de la masse salariale et des dépenses exceptionnelles de sécurité. Le déficit du compte courant devrait également se réduire, contribuant à renforcer les réserves internationales.

Le nouveau programme appuyé par la FEC vise à consolider les progrès accomplis dans le cadre de l’accord FEC de 2021-2024, achevé en juillet 2024, en préservant la stabilité macroéconomique, améliorant l’environnement des affaires, en renforçant la gouvernance et la transparence, et favorisant une croissance inclusive. Ses ambitieux objectifs nécessitent entre autres, de poursuivre les efforts de forte mobilisation des recettes budgétaires et d’approfondir les réformes visant la modernisation de la gestion des finances publiques, en se concentrant sur l’amélioration de l’efficacité et la redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Le programme appuyé par la FRD vise à aider la RDC à réaliser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

L’économie est restée résiliente

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et président, a déclaré :

« L’économie de la République démocratique du Congo (RDC) est restée résiliente, avec une croissance économique robuste, une baisse de l’inflation et des déficits budgétaires, malgré les défis importants auxquels elle est confrontée, notamment la récente recrudescence de conflits armés qui durent depuis des décennies dans sa partie orientale et une crise de santé publique liée à l’épidémie de Mpox. Ces défis imposent un lourd fardeau à la RDC en termes de coûts humains et économiques. Les perspectives sont favorables, quoique soumises à des risques importants, notamment du fait des conflits susmentionnés.

« Les Autorités ont fait des progrès dans le cadre de l’accord au titre de la FEC approuvée en 2021, ce qui leur a permis de générer une croissance économique plus forte que prévu et d’accroître considérablement les réserves de change. Cependant, des défis macroéconomiques, structurels et climatiques subsistent et nécessitent un approfondissement des réformes.

« Dans le cadre du nouvel accord au titre de la FEC, les autorités entendent stimuler la croissance et créer un espace budgétaire pour les investissements prioritaires et les dépenses sociales. Cet objectif serait atteint en accroissant la mobilisation des recettes intérieures et en renforçant la discipline budgétaire, notamment en respectant plus strictement les procédures standard de la chaîne des dépenses, en opérationnalisant la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), en déconcentrant l’ordonnancement des dépenses, en mettant en place un compte unique du Trésor (CUT). Une transition progressive vers un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif, pour isoler le budget de la volatilité des revenus miniers et pour limiter la procyclicité des dépenses, serait importante. Les Autorités entendent également améliorer l’environnement des affaires, la gouvernance et la transparence, et lutter plus résolument contre la corruption.

« La Banque centrale du Congo (BCC) a maintenu une politique monétaire restrictive afin de lutter contre l’inflation, qui a ainsi considérablement diminué en 2024. Les Autorités entendent poursuivre leurs efforts visant à accumuler davantage de réserves internationales, renforcer le cadre de conduite de la politique monétaire et la stratégie d’intervention sur le marché des changes afin d’améliorer la transmission de la politique monétaire et d’atténuer les pressions sur le marché des changes. »

Le nouvel accord au titre de la FRD apportera au pays le soutien nécessaire pour surmonter les difficultés actuelles et faire des progrès dans le renforcement de ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone. Le programme soutenu par la FRD sera axé en particulier sur la protection des vastes forêts tropicales de la RDC, le renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles induites par le changement climatique et sur une meilleure prise en compte des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.




CNC-Grand Kasaï : Pius Muabilu amorce une restructuration générale du parti 

Réellement installé et opérationnel sur l’étendue du territoire national et fort de ses élus à tous les niveaux du pouvoir législatif, le Congrès National Congolais (CNC), parti cher au Leader Majeur Pius Muabilu Mbayu Mukala, relance sa rentrée politique tout feu tout flamme. C’est l’ultime raison de la descente d’une délégation conduite par le porte-parole du CNC, Célé Kanangila Beya, dans les provinces du Kasaï-Oriental et Lomami, avant l’étape du Kasaï-Central et Kasaï. Le safari décisif a démarré, ce mercredi 15 janvier 2025, dans l’inter fédération du Kasaï-Oriental, par la ville de Mbuji-Mayi où le directoire provincial en place a réservé un accueil chaleureux à la délégation venue de Kinshasa.

Ils étaient une dizaine de cadres de la fédération de Mbuji-Mayi chapeautée par l’interféderal de la place, tous fiers de leur tenue et insignes du parti estampillés CNC. Ils ont fait le déplacement de l’aéroport de Bipemba, pour accueillir avec joie, les émissaires de la haute autorité de référence du Congrès National Congolais et du bureau politique. C’est clairement dire que le décor est résolument planté pour l’évaluation de dernières élections législatives nationales, provinciales, municipales, telles que couplées à la présidentielle de décembre 2023, y compris le scrutin sénatorial de 2024.

Place aux consultations politiques, selon l’almanach qui permettra de visiter tour à tour, outre l’inter fédération du Kasaï-Oriental, la fédération de Mwene-Ditu et celle de Kabinda, dans la province de Lomami. De même, les interfédérations du Kasaï-Central et celle du Kasaï sont concernées par ces consultations politiques. À quatre ans des élections à venir, le CNC du Leader Majeur Pius Muabilu Mbayu Mukala, comme d’habitude, s’en va à la reconquête du Grand Congo. “Pas une maison sans le CNC”, le slogan du bureau politique reste d’actualité. Au Grand Katanga, force est de rappeler que les nouveaux animateurs de différentes structures du parti, ont été nommés, il y a quelques jours, et seront installés ce week-end par le président ad intérim du CNC, en l’occurrence le député national Me Mechack Mandefu Muela. Le Congrès National Congolais soutient avec patriotisme pragmatique l’ambitieux programme politique du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec lequel ils sont géniteurs de l’union sacrée de la nation, à la suite de l’effritement de la coalition FCC-CASH d’autrefois, en 2021.




Sud-Kivu : Lutte contre le trafic illicite des minerais, trois ressortissants chinois condamnés à sept ans de prison

Le tribunal de grande instance de Bukavu dans la province du Sud-Kivu vient de condamner à une peine de 7 ans de servitude pénale principale, trois ressortissants chinois, accusés pour leur implication dans l’exploitation illicite des minerais.

Ce jugement de la justice intervient après que les prévenus ont été reconnus coupables de plusieurs infractions graves, telles que un séjour irrégulier sur le territoire congolais, l’achat et la détention illicites de substances minérales, ainsi que le défaut de transparence et de traçabilité dans leurs activités minières.

 

Ces ressortissants chinois ont été également reconnus coupables de blanchiment des capitaux.

 

Les condamnés sont aussi sommés de payer une amende de 600 milles dollars américains.

Il leur a été interdit de poursuivre leur séjour en République Démocratique du Congo et d’exercer leurs activités au sol congolais.

 

Les autorités du pays ont également ordonné la confiscation de dix lingots d’or pesant un total de 15,712 kilogrammes, ainsi que d’une somme de 400 009 dollars américains, dans le cadre des mesures pour lutter contre le trafic illicite des minerais et protéger les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo.

 

 

 

Mboshi




Kisangani : Un militaire tue sa femme 

Un militaire a tué sa femme dans la matinée de ce mercredi dans un camp militaire Q.G, dans la ville de Kisangani. Le fait s’est produit vers 3 heures du matin de ce mercredi.

 

La femme, âgée d’une trentaine d’années, présentait à la découverte de son corps, des traces d’étranglement et une plaie ouverte.

 

Le militaire, répondant au nom de TATU KABAMBA, considéré mentalement instable, a été arrêté et déféré devant la juridiction militaire.

 

Loup solitaire




Kasaï-Central : Le conseil provincial de la Jeunesse a un nouveau président 

Les élections des nouveaux animateurs du conseil provincial de la jeunesse du Kasaï-Central se sont tenues ce mardi 14 janvier 2024 dans la salle CEIKA. Ces élections, organisées par le gouvernement provincial, ont porté Emmanuel Kabangu à tête de cette structure des jeunes succédant ainsi à Peter Bakandowa.

 

Le poste du président du CPJ était convoité par trois candidats à l’occurrence : Pontient Misenga, Marcel Mulamba et Emmanuel Kabangu. Ce dernier a remporté ces élections avec 49 voix sur 105 votants tandis que Marcel Mulamba et Pontient Misenga avaient respectivement 29 et 26 voix.

 

Voici comment se présente la nouvelle équipe dirigeante du conseil provincial de la jeunesse.

 

– Président : Emmanuel Kabangu

– Vice-président chargé de l’administration : Jean-Pierre Miamba

– Vice Président en charge du genre : Véro Kapinga

– Vice-président en charge de finances : Muamba Ntumba Maurice

– Secrétaire exécutif : Godefroid Kalala

– Secrétaire exécutif adjoint : Joël Lekelayi

– Trésorier : Mélanie Ndimuka Tshiaba

– Trésorier adjoint : Sylvain Kayembe Kabuma.

– Conseiller chargé des relations publiques et projets : Célestin Kasuyi

– Conseiller chargé d’emploi et entrepreneuriat : Rockya Kapinga Mukenge

– Conseiller chargé des questions juridiques et administratives : Alidor Mulami Ngalamulume

– Conseiller chargé d’initiation à la citoyenneté, cohésion nationale et partenariat : Jean-Claude Kaboso

– Conseiller chargé de communication, média et promotion des jeunes : Gédéon Badinetshinyi.

 

Dans son allocution devant la presse quelques minutes après son élection, le nouveau président du conseil provincial de la jeunesse a rappelé la lutte acharnée menée durant plusieurs années pour l’obtention de ces élections pour le bon fonctionnement de cet organe.

 

“Mon mandant est un mandat de tout le monde, j’aimerais travailler avec toutes les structures même le bureau sortant s’il se rapproche de moi, je dois garder ces valeurs morales et on doit faire à ce que le droit de la jeunesse soit totalement respecté”, a déclaré Emmanuel Kabangu nouveau président du conseil provincial de la jeunesse du Kasaï central.

 

Signalons que ces élections se sont tenues après une tension entre le bureau sortant du CPJ et le ministre provincial de la jeunesse, ce qui avait abouti à la suspension du président sortant Peter Bakandowa, à quelques jours de la tenue de ces scrutins.

 

Fabrice Kabamba




Kongo Central : L’artiste humoriste Enock Lemvo, alias Manguera Balume a été inhumé ce mercredi à Matadi.

Décédé le samedi 4 janvier 2025 , l’artiste humoriste et tiktokeur Enock Lemvo connu sous le nom de Manguera Balume a été mis en terre ce mercredi 15 janvier, au cimetière Seleboko à 14 kilomètres de la ville portuaire de Matadi dans le Kongo central.

 

Bien avant, une veillée mortuaire avait été organisée dans la nuit de mardi 14 au mercredi 15 janvier dans la salle de Nsona située dans la commune de Matadi où sa famille biologique ainsi que les amis et la communauté des artistes de la ville de Matadi ont eu l’occasion de rendre les derniers hommages au jeune artiste qui a quitté la terre des hommes à fleur d’âge, au moment où ces proches avaient encore besoin de lui.

 

Ce mercredi dans les avants midi, les artistes, amis et membres de la famille biologique du tiktokeur s’étaient donnés rendez-vous à la morgue de l’hôpital général de référence de Kinkanda où était gardé le corps sans vie de l’artiste. C’était au tour de 11 heure que la levée du corps a eu lieu. Comme c’est la coutume dans la ville portuaire de Matadi, le cercueil de l’artiste humoriste a été transporté sur les épaules par ces amis et proches de la la morgue jusqu’au pont Maréchal où la dépouille a été après cette longue marche placée dans le corbillard et ainsi acheminée au cimetière Seleboko.

 

Pour rappel, l’artiste humouriste Enock Lemvo connu sous le nom de Manguera Balume, a tragiquement perdu la vie par noyade dans une piscine du célèbre hôtel ledya de la ville Matadi.

 

 

Osk




Nord-Kivu : Un chef coutumier parmi les victimes de l’incursion des ADF à Lubero 

Environ 14 personnes tuées et 1 blessé, tel est le bilan d’une incursion des ADF -MTM -ISCAP le matin de ce mercredi 15 janvier 2025 à Makoko.

 

Selon Kitsongo Peléle, Chef de la localité Vuyinga, une localité proche de Makoko, ces tueries ont créé une psychose dans le chef des populations voisines qui se déplacent dans des zones supposées mieux sécurisées.

 

Contacté, un habitant de la région note l’absence des éléments de sécurité dans cette contrée et appelle les autorités compétentes à mettre en place un mécanisme de sécurisation de la population du Nord-Kivu.

 

Notez que cette attaque de Makoko intervient 24 heures après celle de Kibaraza dans la partie Ouest de Vuyinga.

 

Makoko se trouve dans la localité de Vuyinga en groupement de Bulengya en chefferie de Baswaha en territoire de Lubero.

 

 

 

 

 

 

Alain Wa@yire depuis Beni




A l’occasion de son 13ème anniversaire: Le BUREC remet des vivres et non-vivres à l’hôpital militaire régional de Goma, aux militaires et Wazalendo    

A l’occasion de la célébration de son 13e anniversaire d’existence, le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC), parti cher à Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce a procédé ce mardi à la remise d’un lot important de vivres et non vivres dont les médicaments et béquilles aux militaires et Wazalendo ainsi qu’aux nécessiteux internés à l’hôpital militaire régional de Goma au Nord-Kivu.

Ce même geste de patriotisme a été posé à Lubero/Centre par le BUREC en faveur des forces gouvernementales et ses alliés Wazalendo , et ce, à la grande satisfaction des bénéficiaires qui félicitent le BUREC de Julien Paluku Kahongya d’avoir prêché par l’exemple dans l’accompagnement des forces loyalistes et ses alliés Wazalendo plus que déterminés pour en finir avec l’agression rwandaise et les massacres des civils.

A l’étape de Goma, le Député National Eric Mumbere Bwanapua, le Député Provincial et Secrétaire Fédéral, Elie Kakule Nzaghani, mais aussi le Professeur Arsène Paluku Kitakya et plusieurs autres cadres et militants ont visité les blessés avant de donner bénévolement leur sang.

A Lubero/Centre, le don a été remis par le Député National Paluku Makuke Kapako et les députés provinciaux Jeannot Kasereka Muhinda, Chafi Musitu, Mwira Omwanzo Akalire ainsi que d’autres cadres de cette forme politique qui se distingue sur terrain dans le patriotisme et la magnanimité

Solidaire avec les victimes des massacres et de l’agression rwandaise, le BUREC a fait entendre que la République ne demeurera pas la proie des prédateurs pour toujours, car sous le Président Félix Tshisekedi, les FARDC montent petit à petit en puissance pour imposer la paix à l’Est du pays qui est l’autre synonyme du développement de cette partie du pays.

Le Quotidien




L’intégrité territoriale de notre patrie ou la mort

En République Démocratique du Congo, tout se passe comme si nous avons, soit peur d’être grand, soit nos dirigeants, n’ont pas l’esprit de grandeur et de dignité.

Tout se passe comme si nous avons peur de notre vocation africaine, car nous torpillons cette vocation nous-mêmes par un comportement mesquin surtout dans le chef de nos dirigeants. Un tel comportement ne peut en aucun cas faire du Congo, sur tous les plans, le pivot ou le moteur de l’Afrique, le « centre de radiance de l’Afrique », comme le disait Lumumba. Par conséquent, le Congo devient plutôt « le centre de médiocrité de l’Afrique ».

« La RDC c’est le cœur de l’Afrique. Un Congo malade c’est une Afrique faible à partir de son centre. Je dirais c’est une Afrique malade à partir de son cœur », dixit Mzee Laurent-Désiré Kabila.

Les autres Africains observent notre comportement et obtiennent gain de cause auprès des puissances occidentales à qui ils font des rapports y compris calomnieux pour garder le Congo toujours faible, avec notre propre complicité donc. Tout dépend de notre propre comportement dans la gestion de notre res publica.

Ce 16 et 17 janvier 2025, formulons le vœux de ne jamais accepter d’être esclavagisés ou colonisés par les autres Africains en plein 21nième siècle !

En effet, le 16 et 17 janvier de chaque année sont des moments forts qui rappellent à chaque vrai lumumbiste et kabiliste, à chaque vrai Congolais dans la résistance d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance, de notre souveraineté et de la récupération de notre dignité et de l’intégrité territoriale de notre pays (Patrice Lumumba).

Qu’on le vaille ou pas, le salut de l’Afrique partira du Congo moins les cons si nombreux qu’ils y soient.

L’intégrité territoriale de notre patrie ou la mort !

D. Pr. Lokongo