Grâce au soutien de la KOICA et de l’UNICEF: La commune de la Nsele dotée de nouvelles infrastructures scolaires

La Ministère congolaise de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté a procédé, Mme Raïssa Malu, ce mardi 14 janvier 2025, à l’inauguration de nouvelles infrastructures scolaires dans les sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, commune urbano-rurale située à l’Est de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

La construction de ces écoles se fait dans le cadre du projet « Amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire à Kinshasa », lancé le 11 avril 2023, pour une durée de trois ans et financé par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo.

Grâce à ces nouvelles infrastructures, ces établissements scolaires, qui accueillent 11.404 élèves dont 5.772 filles, disposent de : 60 salles de classe modernes et spacieuses, équipées pour favoriser l’apprentissage, 10 bureaux administratifs pour un meilleur encadrement des élèves et des enseignants, 80 portes-latrines séparées pour filles et garçons, dont certaines sont adaptées aux personnes à mobilité réduite, 2 salles polyvalentes destinées aux activités parascolaires, aux réunions et à la formation des enseignants.

Problèmes de sureffectifs

Ces constructions répondent à un besoin urgent d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves dans cette partie de la ville. De nombreuses écoles étaient auparavant confrontées à des problèmes de sureffectifs, d’insalubrité et de vétusté. Grâce à ces nouveaux bâtiments, les élèves bénéficieront désormais d’un environnement d’apprentissage sain et sécurisé, propice à leur épanouissement.

« Ces réalisations traduisent la vision du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’éducation au cœur de son programme de développement. Elles incarnent également l’esprit de notre Plan Quinquennal 2024-2029, qui insiste sur la modernisation des infrastructures scolaires et la promotion de l’équité dans l’accès à une éducation de qualité pour tous. Permettez-moi d’exprimer ma reconnaissance envers nos partenaires, notamment l’UNICEF et la KOICA, pour leur appui financier et leur engagement sans faille à nos côtés. Ce partenariat fructueux est la preuve que, lorsque nous conjuguons nos efforts, nous sommes capables d’accomplir des réalisations remarquables… », a déclaré Mme Raïssa Malu, Ministre d’Etat, Ministre de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté dans une de ses interventions.

Ce projet vise à garantir à tous les enfants congolais une éducation de qualité, en leur offrant les outils et le soutien nécessaires pour leur apprentissage et en renforçant les capacités des enseignants.

« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. Grâce à un engagement sans faille en faveur de l’éducation, notamment à l’école primaire, nous avons réussi à transformer notre pays, la Corée, en l’une des économies les plus prospères et avancées au monde », a souligné l’Ambassadeur de Corée, Monsieur Jeong Hong Geun.

Pour le diplomate coréen, il est crucial que le gouvernement, les communautés locales, les familles et les partenaires du secteur privé unissent leurs forces pour faire de l’éducation une priorité absolue à tous les niveaux.

Le directeur pays de KOICA a également souligné : « Je suis convaincu que grâce à ce projet, nous allons non seulement améliorer l’accès à l’éducation, mais également renforcer la qualité de celle-ci. Les enfants qui bénéficient de ces nouvelles installations sont les futurs leaders et bâtisseurs de ce pays. Ils portent en eux l’espoir d’un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo ».

Outre la construction de salles de classe, ce projet a mis à la disposition des élèves des fournitures scolaires (sacs à dos, manuels scolaires, cahiers, stylos, lattes, etc.) en 2024.

Ce projet, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains, vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l’apprentissage et en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, notamment pour les filles. L’enveloppe du financement est de 6,5 millions de dollars pour la KOICA, et 0,7 millions de dollars pour l’UNICEF.

« Chaque élève a droit à un environnement d’apprentissage stimulant et propice à son développement. C’est avec une grande satisfaction que nous inaugurons ces infrastructures scolaires. L’UNICEF réaffirme son engagement à travailler aux côtés du gouvernement, et en particulier le Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté pour offrir à chaque enfant, filles et garçons, sans distinction, les moyens de bénéficier d’une éducation de base de qualité », a déclaré le Représentant par intérim de l’UNICEF, Monsieur Jean-François Basse.

Grâce à ce partenariat, ce projet permet de contribuer à la politique de gratuité de l’enseignement de primaire lancée en 2019 par le Gouvernement de la RDC. Plus de 53 000 élèves dont 52% de filles, 968 enseignants, 108 directeurs d’écoles et 44 inspecteurs ont bénéficié directement de ce projet en 2024.

Pour rappel, la KOICA collabore avec l’UNICEF en RDC dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile, et l’eau, hygiène et assainissement.

Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.

Prince Yassa




Grève pour du chantage !

Les Kinois ont donc beau s’égosiller et monter sur leurs ergots, hier lundi 13 janvier, à travers les rues crasseuses de leur capitale, qu’ils ont perdu leur latin. Kinshasa a vécu sous la coupe réglée des conducteurs qui ont pratiquement mis leurs clés-contact sous le paillasson. Les Kinois, eux, embouteillés dans la crasse, à la recherche de leur sécurité sociale quotidienne, ont vécu un véritable calvaire.

En effet, les conducteurs de transport privé, chauffés à blanc, vociféraient à qui voulaient les entendre qu’ils protestent contre la nouvelle grille tarifaire leur imposée par les autorités provinciales de la ville. C’est ainsi, il nous semble, qu’ils ont déclenché, à partir d’hier lundi 13 janvier, un mouvement de grève à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, jusqu’à ce que « leur cause soit entendue ». Une grève qui n’aura duré que l’espace d’un petit matin !

Ainsi, à la merci de la flopage, habitués au parcours de combattants, les Kinois ont payé les frais, le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. Lundi 13 janvier 2025 dans la capitale, à moins d’être nanti, se retrouver allègrement friqué pour nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial, la Plèbe était à pied, parcourant des longues distances à la recherche de la survie de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore, incognito roulait carrosse, sous des vitres fumées, prêt à lever sa main, à peine visible, à la moindre « base politique » aperçue.

Faisant fi de ces difficultés de transport, le fauché kinois a décidé hier lundi de braver des tas d’immondices et de la crasse qui jonchent la quasi-totalité des rues de la capitale à pied. Une ville dont la crasse et les eaux usées y ont élu domicile, rivalisant avec l’Himalaya où souris, cafards et autres ruminants de seconde zone s’y régalent, fiers d’accompagner le Kinois à pied.

L’on cessera de la dire ! Le secteur des transports privé en RDC a pris le devant par rapport à l’Etat qui se présente toujours en « petit monsieur » qui danse honteusement devant cette jungle, devant ce Capharnaüm lui imposé. Où des inciviques, immoraux pour la plupart, compliquent le quotidien des passagers qui ne savent plus à quelle autorité se vouer ! Si bien que, même si les prix des carburants à la pompe, comme dernièrement, connaissent à la baisse, les toubibs du secteur des transports refusent de suivre la tendance, se foutant de tout, narguant tout le monde.

Que voulez-vous, ils ont conquis ce secteur libéral. Où ils édictent leurs lois ; mais que les Kinois en particulier et le Congolais en général, ont du mal à interpréter. C’est pourquoi, ils choisissent le pied.

Heureusement qu’eux-mêmes, les conducteurs des bus et taxis-bus ont timidement repris ce matin, surement, accablés par la fauche d’hier, sans qu’une solution ne vienne résoudre leurs revendications. Tant qu’ils en font toujours ainsi en recourant au chantage. Juste pour l’espace d’un petit matin ou d’une petite journée !

Pauvres Congolais !

Willy Kilapi




Nord-Kivu : Des criminels arrêtés dans un camp des déplacés à Goma 

La situation sécuritaire très inquiétante dans la province du Nord-Kivu, appelle à la vigilance des dignes fils et filles de cette partie Est du pays, afin de ne pas laisser les infiltrés. C’est dans ce cadre que sous la coordination du comité urbain de sécurité que dirige le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, maire de Goma, au total, 18 présumés criminels, dont 6 femmes, ont été arrêtés

au site des déplacés de Lushagala, érigé au quartier Mugunga, dans la commune de Karisimbi, à Goma, ‘chef-lieu de la province du Nord-Kivu. C’était la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier 2025, lors d’une opération de bouclage. Au cours de la même opération, plusieurs effets militaires ont été également saisis, notamment, deux armes AK 47, deux chargeurs et plusieurs munitions de guerre. Cette opération rentre dans le cadre toujours de l’assainissement de la ville de Goma et ses environs, afin de préserver un environnement de paix.

 

Ces malfrats ont été présentés au maire policier de Goma, par le commissaire supérieur Mokili Matabishi, en présence du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Goma.

 

Parmi les interpellés, l’on retrouve aussi des hommes armés, qui étaient mêlés à des civils. En outre, l’on a retrouvé des femmes qui affirment être les épouses de militaires, mais avec des effets militaires dans un but criminel. Une autre catégorie des personnes interpellées concernait des Volontaires de la Défense de la Patrie, appelés autrement des Wazalendo, qui possédaient des armes en étant dans des situations suspectes.

 

Déjà le jeudi 09 janvier, la société civile de Masisi avait alerté sur la prétendue présence des infiltrés parmi les déplacés qui venaient vers la ville de Goma.

 

Ces personnes ont été clairement identifiées comme de potentiels criminels, ayant des intentions maléfiques de faire éclater la ville.

 

Ils ont été démantelés grace à la collaboration Forces de l’ordre et la population.

 

De son côté, le maire policier de la ville de Goma, Kapend Kamand Faustin, a salué l’efficacité de cette opération en encourageant les efforts conjugués entre les forces de police et la communauté. Il a déploré cette militarisation de l’environnement des déplacés. Il a rappelé le caractère civil et juridique du statut de ces personnes qui ne devrait pas s’associer à une quelconque violence armée.

 

 

 

Mboshi




Procès Djany Matali : Issa Bokalango condamné à la peine de mort 

Lutte contre le phénomène Kuluna à Kinshasa, la justice militaire, garnison de Matete a condamné à mort,

Issa Bokalango ce mardi 14 janvier 2025.

Le chef de bande des Kuluna qui a coupé le bras d’un jeune dans la commune de Lemba le week-end dernier a été condamné également pour association des malfaiteurs et terrorisme. C’était en présence du ministre d’État en charge de la justice et garde des sceaux, maître Constant Mutamba.

Le condamné est sommé de payer aussi une amende de cent dollars américains, payable en franc congolais.

L’homme n’est pas dans son premier forfait. Dans un passé récent, Issa Bokalango qui a été jugé en procédure de flagrance, avait aussi coupé la jambe d’un autre jeune dans la commune de Mont-Ngafula.

 

 

Mboshi




Muyaya dérange les collabos de Kagame 

Peut-on dire que le succès de Muyaya, mieux le changement de narratif qu’il a imposé et sa volonté d’offrir un cadre de redevabilité aux membres du Gouvernement lui ont attiré la colère de certains combattants de l’UDPS ? Sinon, comment comprendre cette attaque à peine voilée contre un ministre dont la communication a battu en brèche toutes les thèses développées par Paul Kagame ? Que reproche-t-on à Patrick Muyaya sans tomber dans le découragement face à la guerre d’usure imposée à la Rdc par le Rwanda ? Et ce, lorsqu’on sait que le front médiatique est piloté par le porte-parole du Gouvernement dont la voix porte jusqu’à Kigali.

En effet, un parlementaire débout habitué aux diatribes contre certains personnalités du pays qu’il ne supporte pas ou qu’il juge selon ses critères subjectifs, s’est permis de s’attaquer au porte-parole du Gouvernement sous prétexte qu’il ne communique pas assez sur la guerre d’agression imposée à la Rdc, et qu’il ne l’a pas invité dans ses différents rendez-vous, ce qui l’empêche de collecter et de donner la bonne information à d’autres combattants débout. Il est vrai que c’est le ministre de la Communication et médias qui gère la politique communicationnelle du pays et qui guide ses collègues à faire une communication efficace.

Dans ce sens, Muyaya s’efforce aussi de donner à la presse la vraie information, pour lui permettre de mieux communiquer. Les journalistes utilisant plusieurs canaux, c’est tout à fait normal que l’information parvienne à toutes les cibles. C’est donc étonnant de constater que seuls certains combattants de l’UDPS ne sont pas au parfum de ce que Muyaya est en train de faire au quotidien ! Est-ce par ignorance volontaire ou par mauvaise foi ?

 

Grand étonnement

Qu’à cela ne tienne, la communication gouvernementale sous la conduite de Patrick Muyaya a mis en mal Kagame qui n’a plus sa langue en poche. Le taiseux d’hier est devenu du coup bavard, au grand étonnement de tous et libérant en passant quelques vérités faisant ainsi tomber les masques. De même au pays de Félix Tshisekedi, la communication gouvernementale a été améliorée et nombreux sont les ministres qui ont rendu compte de ce qu’ils font dans leurs portefeuilles respectifs dans l’intérêt de la population congolaise. Preuve que Muyaya n’est pas un ministre des combattants, mais sa politique ou sa communication cible toutes les couches de la population.

Au-delà de Muyaya, ce combattant allait demander les comptes au Secrétaire général de son parti politique qui est membre du directoire de l’Union sacrée de la nation. Il leur revient de répercuter les informations reçues du haut sommet de l’Etat dans leurs bases respectives. Et s’il y a des directives que ce combattant doit avoir, ce ne pas de Muyaya, mais de son propre parti politique qui connaît quel discours donné à telle circonstance. C’est donc injuste et mal placé de s’attaquer à Muyaya qui ne fait que le travail pour lequel il a été nommé. C’est dans cet objectif qu’il bénéficie de la confiance du chef de l’Etat, qui désormais, l’amène dans toutes ses missions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Faisons donc attention à certains congolais, peu importe leurs niveaux de responsabilité. Car nombreux sont les collabos de l’ennemi, ayant reçu pour missions de vilipender les autorités du pays et à travers cela, les décourager à donner le meilleur d’eux-mêmes. Coup d’épée dans l’eau, ce ne pas ce discours incongru de ce combattant qui va décourager le ministre de la Communication et Médias.

Le porte-parole du Gouvernement ne devrait pas tenir compte de tous ces oiseaux de mauvais augure qui font une communication orientée et pour des buts inavoués. Il doit foncer pour faire triompher la thèse congolaise sur l’échiquier international.

JMNK




Un déni de justice

Le tiers des fédérations avait saisi le Conseil d ‘État par une requête en référé conservatoire tendant à sauvegarder les acquis ou mieux les résolutions prises relatives à l’élection du Président National du parti lors du deuxième congrès extraordinaire du parti, UNION POUR LA DÉMOCRATIE ET LE PROGRÈS SOCIAL /Tshisekedi du 11 juillet 2023.

Le Conseil d’État, a déclaré d’abord la cause RECEVABLE ET FONDÉE. II a organisé plusieurs audiences auxquelles le ministère de l’Intérieur et son Secrétariat général chargé des partis politiques ainsi que l’homme fort de Limete ont quasiment boycotté. La cause a été prise en délibéré pendant plusieurs semaines.

Enfin la cour vient de se déclarer INCOMPÉTENTE !

Pour les LÉGALISTES

Dr Tambwe Mbuyi Théophile




Kinshasa : Des réseaux des bandits à mains armées démantelés au sein de la police 

Le commissariat provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa a mis la main sur 18 présumés bandits à main armée.

En majorité, ce réseau est composé des policiers et quelques militaires.

Selon le Commandant de la police ville de Kinshasa, les hommes en uniforme sont poursuivis pour des visites domiciliaires indésirables, des déviations des missions et violation des consignes.

« On ne peut pas prétendre mettre de l’ordre dans la société alors qu’on est incapable de le faire chez soi.

C’est cette particularité des éléments de la police nationale ou des forces armées, qui se comportent mal qui a fait l’événement de ce jour. Il y’en a ceux qui sont dans des visites domiciliaires indésirables, d’autres dans des déviations des missions et d’autres dans des violations des consignes », a fait savoir le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.

 

Parmi ces malfrats, quelques éléments des forces de l’ordre surnommés “Poustura” à cause de la tracasserie qu’ils commettent au paisible citoyen.

 

« Ils roulent à moto, extorquent puis ravissent tout ce qu’ils trouvent en chemin. Donc ce sont des bandits qui se retrouvent dans les différents services, camouflés comme des brebis mais qui sont galeuses », a déclaré le numéro un de la police à Kinshasa.

 

La sécurité des personnes et de leurs biens étant un processus, le chef de la police rassure que les dispositions sont prises pour mettre la main à tous les auteurs des actes déviants.

 

« Nous sommes entrain de les découvrir et les arrêter jusqu’à leur dernier retranchement pour la tranquillité publique dans la ville de Kinshasa », rassure le général Blaise Kilimbalimba.

 

Ces présumés criminels seront déférés devant la justice, d’autres seront jugés en procédure de flagrance et d’autres seront entendus en procédure normale.

 

Pour le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, cette présentation est pédagogique.

« C’est un appel aux autres de ne plus s’adonner à des pratiques aussi sales. Ce sont des pratiques qui vont les conduire à la dérive pire, ce sont des mauvaises pratiques qui doivent cesser car à la fin ce sont des condamnations, ce sont des peines », a-t-il martelé.

 

Notez que 5 armes de guerre ont été saisies entre les mains de ces présumés criminels par la police

 

 

 

Jonsard Mikanda




RDC: L’intersyndicale des syndicats des enseignants de l’Éducation nationale menace d’aller en grève (déclaration)

Dans une déclaration faite ce mardi 14 janvier 2025, l’intersyndicale des syndicats des enseignants du ministère l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté dénonce le non respect par le gouvernement de la République, des engagements pris lors des négociations de Bibwa en août 2024.

 

Elle accuse pour se faire le ministre du budget d’être, sigantaire de cet accord, à la base du blocage.

 

L’intersyndicale des syndicats des enseignants du ministère l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté a, à cet effet, lancé un ultimatum de 48h au ministre du budget afin de concrétiser les engagements pris à Bibwa, faute de quoi des perturbations seront enregistrées dans ce sous-secteur de l’enseignement.

 

Notons que lors des négociations de l’accord de Bibwa au mois d’août 2024, le gouvernement, par le biais du ministre du budget, avait pris l’engagement d’ajouter cinquante (50) mille francs congolais à tous les enseignants mais aussi de généraliser le régime contributif à tous les enseignants au profit de la mutuelle des enseignants de la RDC.

 

Loup solitaire




De l’enfant de la rue au Kuluna via le “shégué” : cette bave qui nous retombe sur la figure !

La vidéo donne envie plus d’en rire que d’en pleurer. Un enfant congolais – qui doit avoir entre 6 et 8 ans – en train de déclarer à ses formateurs, à l’école où il étudie, son ambition est de devenir…kuluna !

Il en est de même de la vidéo présentant le ministre d’État Constant Mutamba en train de suggérer aux Kuluna une prière à Dieu la veille de leur transfert à la prison d’Agenga, prière accompagnée d’une demande de pardon auprès des victimes de leurs méchancetés. Il y a dans cette prestation de quoi en pleurer car il n’est pas du devoir du patron de la Justice d’ordonner une prière sincère et même un pardon vrai. L’une et l’autre, ça ne se ” télécommande ” pas. A la limite, la charge aurait été confiée à une organisation religieuse dont c’est du reste la vocation. Hélas !.

Rappel des faits

L’Histoire pourrait retenir qu’en 2024, un régime – incarné par l’Udps autrefois champion toutes catégories confondues en matière de défense et de protection des droits de l’homme – a décidé de rétablir la peine de mort et à l’appliquer notamment aux Kuluna, ces bandits sans foi ni loi qui veulent instaurer le banditisme urbain du type haïtien, ces Kuluna utilisés, par moments, en “supplétifs” des membres des partis politiques lors des manifestations publiques.

En majorité, ce sont des enfants et des petits-enfants des parents et grands-parents victimes de la mauvaise gouvernance institutionnelle.

En effet, avant d’être Kuluna, ces bandits étaient pour la plupart des”shégué”, des enfants dits de la rue.

Leur apparition à Kinshasa se situe autour des années 1980 coïncidant avec, d’un côté, la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat et, de l’autre, le phénomène des églises dites du Réveil.

Rappel des faits :

-à partir de 1980 (année de la Lettre des 13 Parlementaires), des foyers sont en train de se disloquer pour cause d’incapacité principalement des époux d’assumer leurs responsabilités.

-au même moment, s’annonce le phénomène “enfant sorcier”.

-livrés à eux-mêmes, les “shégué” doivent s’organiser pour survivre. Surtout ceux chassés des toits paternels du fait d’être soupçonnés de pratiques maléfiques dans leurs familles.

-ces enfants se livrent au mieux à la mendicité, au pire au chapardage.

-sur ces entrefaites, survient le processus démocratique en avril 1990. Première “action d’éclat” : le *pillage de septembre 1991*. En moins de 48 heures, tout ce qui constitue le tissu économique et social à Kinshasa s’effondre, grands-parents et parents perdent leurs emplois.

-la majorité fonde l’espoir du réveil sur l’Opposition et sur la société civile acquises au changement.

-porteuse de tous les espoirs, la Conférence nationale souveraine (juillet 1991-décembre 1992) s’achève dans le cafouillage. Le Conclave politique de Kinshasa (mars 1993-juin 1994), venu en doublon, se dilue dans l’indifférence. La 3ème voie (ni CNS, ni CPK) vécue de juin 1994 avril sombre déjà dans la guerre de l’Afdl surgie, elle, en octobre 1996.

-l’avènement de l’Afdl ne ramène pas les investissements ;

-et vient entre 1998 et 2024 la “saison des guerres de l’Est ” : Rcd et le Mlc en 1998, le Rcd-Kml et du Rcd-N en 2002, du tandem Mutebusi/Nkunda en 2004, Cndp en 2011, M23 première version en 2012, M22 deuxième version en 2022.

-la RDC est présentée auprès des investisseurs en pays à hauts risques. Pas d’investissement, pas d’emplois.

N’est-ce pas un problème réel de société ?

Combien d’emplois créés effectivement entre avril 1990 et (bientôt) avril 2024, soit pendant 30 ans ? Faute de statistiques viables, impossible de donner une réponse fiable.

Une chose est au moins sûre : celles des forces politiques et sociales qui dissuadaient par leurs faits et gestes les investisseurs de (re)venir pour créer des emplois se connaissent et se reconnaissent.

Les unes et les autres sont conscientes du fait qu’au cours de ces 65 ans (bientôt) d’indépendance, le pays n’a pas eu véritablement une *politique d’emploi*, moins encore une politique de natalité contrôlée.

Conséquence : on remplit le pays en ressources humaines sans le remplir d’infrastructures de base. Cas de l’instruction pour ce qui s’agit de l’emploi.

Que vaut alors un diplôme lorsqu’on ne trouve pas un bon emploi ?

Première conséquence : on voit des médecins, des ingénieurs en télédétection, des macro-économistes, des architectes etc. passer des journées entières à débattre dans des médias des enjeux politiques pour espérer trouver un emploi ou vouloir le garder !

Des lauréats du système LMD deviennent des revendeurs des unités de téléphonie cellulaire, des cambistes ou des moto-taxis, quand des finalistes du secondaire sont réduits, eux, au statut de vendeurs à la criée, de racoleurs ou “coupeurs d’ongle”.

La question, à partir de cet instant, est de savoir ce que deviennent les Kuluna “SDF” (Sans Domaine Fixe) parce que sans formation professionnelle nécessaire ! Ils basculent dans le banditisme urbain pourtant illégal !

La bave qui nous retombe sur le visage

Serions-nous en train de plaider pour les Kuluna ? Pas du tout ; loin s’en faut !

La “carrière” choisie est la plus mauvaise qui soit dès lors qu’elle n’a aucune raison d’exister et, en plus, ne donne aucune raison de s’en vanter. Au contraire.

Pour l’histoire, un chef d’Etat congolais s’opposait d’ailleurs à la qualification “enfant de rue”. _”La rue de fait pas d’enfant. Ce sont les parents qui font des enfants_”, disait-il.

A partir de cet instant, c’est le père, la mère, c’est le tuteur ou la tutrice que l’État doit interpeller.

Or, si on lui donne l’occasion de s’exprimer devant tous les Constant Mutamba réunis, le père ou la tutrice posera la question de savoir ce que l’État a fait pour le ou la mettre en position de sécuriser la vie de sa fille, de son fils pour ne pas devenir… Kuluna !

Aucun de tous les Constant Mutamba d’hier ou d’aujourd’hui ne saura répondre à cette interpellation légitime.

Aussi, ayons le courage de l’accepter : le phénomène Kuluna n’est rien d’autre que la bave qui nous retombe sur le visage.

Grâce présidentielle

En attendant, constatons que le ministre d’État Constant Mutamba renvoie la balle (exécution de la peine de mort) dans le camp du Président de la République Félix Tshisekedi, animateur de la seule et unique Institution de la République à disposer du droit d’accorder la grâce présidentielle prévue à l’article 87 de la Constitution !

Pour l’heure, on applaudit.

Mais, le moment venu, le Chef de l’Etat va se retrouver seul devant sa conscience. Il devra choisir entre gracier (et ne pas appliquer la peine de mort) ou ne pas gracier (et autoriser la peine capitale !). Là, Constant Mutamba ne lui sera d’aucun secours, ni consolation.

Là, on aura alors le choix entre en rire ou en pleurer…

Omer Nsongo die Lema




La fédération de Mont Amba soutient la démarche de Néné Nkulu

Après la rentrée politique de l’AFBC, parti cher à Néné Nkulu, le week-end dernier à Fatima Gombe, c’est au tour de la fédération de Mont Amba de soutenir la démarche de son autorité morale de quitter le FCC de Joseph Kabila pour adhérer à l’opposition républicaine et soutenir les institutions de la République en place.

La fédération de Mont Amba, dirigée par Mme Gloire Tellmart, a convoqué une réunion élargie pour consolider une nouvelle stratégie centrée sur l’opposition républicaine.

« Unissons nos efforts pour bâtir une paix authentique et durable dans notre pays et préparer les élections de 2028 », a déclaré Mme Tellmart.

Par Didier Mbongomingi