L’intégrité territoriale de notre patrie ou la mort/Dr Prof Lokongo 

En RDC, tout se passe comme si nous avons, soit peur d’être grand, soit nos dirigeants n’ont pas l’esprit de grandeur et de dignité.

Tout se passe comme si nous avons peur de notre vocation africaine, car nous torpillons cette vocation nous mêmes par un comportement mesquin surtout dans le chef de nos dirigeants. Un tel comportement ne peut en aucun cas faire du Congo, sur tous les plans, le pivot ou le moteur de l’Afrique, le “centre de radiance de l’Afrique” comme le disait Lumumba. Par conséquent , le Congo devient plutôt “le centre de médiocrité de l’Afrique”.

“La RDC c’est le cœur de l’Afrique. Un Congo malade c’est une Afrique faible à partir de son centre. Je dirais c’est une Afrique malade à partir de son cœur “, dixit Mzee Laurent Désiré Kabila.

Les autres Africains observent notre comportement et obtiennent gain de cause auprès des puissances occidentales à qui ils font des rapports y compris calomnieux pour garder le Congo toujours faible, avec notre propre complicité donc. Tout dépend de notre propre comportement dans la gestion de notre res publica.

Ce 16 et 17 janvier 2025, formulons le vœux de ne jamais accepter d’être esclavagisés ou colonisés par les autres Africains en plein 21nième siècle !

En effet, le 16 et 17 janvier de chaque année sont des moments forts qui rappellent à chaque vrai lumumbiste et kabiliste, à chaque vrai Congolais dans la résistance d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance, de notre souveraineté et de la récupération de notre dignité et de l’intégrité territoriale de notre pays (Patrice Lumumba).

Qu’on le vaille ou pas, le salut de l’Afrique partira du Congo moins les cons si nombreux qu’ils y soient.

L’intégrité territoriale de notre patrie ou la mort!




Kinshasa : Le ministre des transports droit dans ses bottes et maintient la nouvelle grille tarifaire malgré la tentative de grève des conducteurs 

Une réunion à eu lieu le lundi 13 janvier entre le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, et les associations des chauffeurs du Congo.

 

Il ressort de cette rencontre que la nouvelle grille tarifaire publiée par le gouver’du de Kinshasa a été maintenu. C’est ce qu’indique, le directeur de cabinet du patron des transports de Kinshasa.

 

“Nous avons tenu compte de toutes les couches intéressées par cette situation de transport, pour que personne n’ait de prétexte. Nous avons échangé autour de la question ce lundi. C’est un problème de sensibilisation et d’interprétation. La force de cet arrêté, c’est par l’appropriation. Nous avons résolu de sensibiliser davantage, pour que personne n’interprète à sa manière”, a déclaré Chief Tshipamba.

 

Le ministre provincial des Transports a cependant, noté la nécessité de renforcer la sensibilisation, pour une bonne appropriation de ces nouveaux tarifs.

 

Loup solitaire




Lutte contre l’insécurité à Beni : dix policiers participent à une formation sur l’investigation numérique 

Dix (10) éléments de la police nationale congolaise venus de Beni ville et territoire prennent part, depuis ce lundi 13 janvier jusqu’au vendredi 17 janvier, à une formation sur la technique d’investigation de base.

 

Cette formation est organisée dans la ville de Beni au Nord-Kivu par la police civile de la Monusco, dans le cadre du partenariat PNC – UNPOL/Monusco.

 

Elle consiste à apprendre aux éléments des forces de l’ordre, l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux afin de dénicher certaines infractions qui sont commises par des citoyens à travers l’usage abusive de l’internet.

 

À cette occasion, les participants vont bénéficier des exposés théoriques et des exercices pratiques, d’exploration des différents outils mais aussi leur faciliter la tâche lors de l’opération d’enquête.

 

Nasson MURARA, porte-parole de la PNC en ville de Beni, qui participe à la formation, souligne que celà s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation du secteur de la sécurité.

 

Il souligne par ailleurs que cette formation va également faciliter les agents de l’ordre à surmonter certains obstacles qu’ils pouvaient rencontrer sur terrain par manque de connaissance et expérience.

 

Il est à noter que cette séance est la première depuis l’an 2025, et celà s’ajoute à une dizaine déjà reçue durant l’année 2024.

 

Alain Wayire, Beni




Malaise dans le secteur des transports en commun à Kinshasa: Une rencontre entre le ministre des transports et une délégation de l’ACCO est prévue ce lundi à 15h

Une rencontre est prévue ce lundi à 15h à l’hotel de ville entre le ministre provincial des transports et une délégation de l’association des chauffeurs du Congo.

 

Il sera question, selon le président provincial de l’ACCO cité par l’Agence congolaise de presse, d’harmoniser les vues sur la méthodologie de sensibilisation à l’application de nouveaux prix de transport.

 

“Le ministre provincial des transports nous a convoqués aujourd’hui à 15 heures dans son cabinet pour que nous puissions harmoniser des vues. La grille tarifaire était déjà publiée. Nous commençons la sensibilisation en retard. Donc il faut chercher comment gérer l’état d’esprit des chauffeurs parce que c’est tout le monde qui en parle et il y a malheureusement des résistances chez certains”, a déclaré Bienvenu Kakule, président provincial de l’Association des chauffeurs du Congo.

 

Cette réunion est convoquée alors qu’un mouvement de grève a été déclenché ce lundi par les conducteurs des transports en commun. Ces derniers protestent contre la nouvelle grille tarifaire fixée par le gouverneur de Kinshasa, qui selon eux, ne tient pas compte de la réalité sur terrain.

 

Loup solitaire




Kinshasa : Les conducteurs de transport en commun déclenchent une grève

Les conducteurs de transport en commun ont déclenché un mouvement de grève ce lundi 13 Janvier 2024, qui paralyse quelques communes de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

 

Réunis au sein de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), les conducteurs protestent contre le nouvel arrêté signé par le gouverneur Daniel Bumba sur les prix des transports dans la ville de Kinshasa.

 

Ce lundi matin, de nombreux Kinois ont attendu en vain aux arrêts, espérant trouver un moyen de transport. Quelques motos et tricycles ont fait l’affaire.

 

Selon un conducteur contacté par la radio Top Congo FM ce lundi matin, les prix des courses fixés dans l’arrêté du gouverneur Bumba ne reflète par la réalité du terrain aujourd’hui. Il évoque notamment le mauvais état des routes et des embouteillages interminables.

 

Du côté de l’hôtel de ville de Kinshasa, le directeur de cabinet du ministre provincial des Transports a réagi en dénonçant ce qu’il qualifie de « grève sauvage », soulignant qu’elle n’a pas respecté les procédures légales.

 

Il a par ailleurs indiqué qu’une réunion entre le ministre provincial des Transports et la délégation des conducteurs est prévue au courant de la semaine.

 

Julio K.




Crise sécuritaire dans l’Est de la Rdc: Faut-il continuer à croire en l’Ouganda ?

C’est un secret de polichinelle dans le crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo sur le rôle que joue le Rwanda aux côtés des terroristes du M23 de Bertrand Bisimwa et de AFC de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Kinshasa est donc en guerre contre le Rwanda qui a déployé ses troupes sur le sol congolais qui combattent aux côtés de la coalition M23- AFC.

Bien avant Kagame niait que son pays n’y était pour rien dans la crise sécuritaire dans l’Est de son voisin la RDC, quand bien même que cette dernière avait des preuves de la présence des troupes rwandaises sur son sol. Il a fallu que les experts des Nations unies le prouve dans plusieurs de leurs rapports pour que la communauté internationale sache que la République démocratique du Congo fait face à une agression rwandaise avant que les condamnations viennent de partout pour exiger à Paul Kagame de retirer ses troupes de la RDC.

Cependant, si pour le Rwanda les choses sont claires dans l’agression en RDC, ce n’est pas le cas d’un autre voisin de la RDC à savoir l’Ouganda, dont l’implication dans la déstabilisation de l’Est de la RDC est jusqu’à ce jour sujet à discussion.

Résultats mitigés pour l’opération Shujaa

En effet, dans le cadre de relations de bon voisinage, la République démocratique du Congo a toujours noué de bonnes relations avec l’Ouganda au regard des liens historiques que ces deux pays partagent depuis de longues années. C’est dans ce cadre que pour faire face à la menace commune qui guette leurs deux Etats, la RDC et l’Ouganda ont lancé depuis novembre 2021 l’opération conjointe au niveau de leurs armées respectives « Shujaa » qui vise à traquer et à neutraliser les forces démocratiques alliées des ADF, une rébellion ougandaise qui a élu domicile dans la région de Beni et de l’Ituri, responsables de massacres de civils congolais et d’attentats en Ouganda depuis plus de 10 ans.

Cette opération qui est à sa quatrième phase depuis son lancement a pourtant un bilan mitigé. D’un côté, elle a permis une certaine accalmie dans le secteur de Ruwenzori et les chefferies des Bashu et Watalinga territoire de Beni, la neutralisation de certains commandants et combattants des ADF, la destruction de certains de ses bastions et la libération de plusieurs otages. De l’autre, cette opération militaire n’a pas empêché les ADF d’élargir leurs zones d’intervention. Les ADF sont toujours actifs dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa. Et depuis mai 2024, les ADF ont, pour la première fois mené des actions dans le territoire de Lubero et ont commis une première incursion en territoire de Bafwasende en province de la Tshopo.

Depuis le début de cette opération militaire, la stratégie appliquée sur terrain semble s’orienter dans le sens de repousser les combattants ADF loin de la frontière congolo-ougandaise. Cela a été fustigé par plusieurs acteurs de la société civile qui observaient le manque d’opérations terrestres de ratissage après les bombardements des positions des ADF. Ces bombardements ont plus contribué à la dispersion de ses combattants, qui poursuivent leurs massacres. Ce bilan a été confirmé par le dernier rapport des experts des nations qui ont noté qu’autant la traque des ADF a permis également détruit des camps stratégiques, perturbé les chaînes d’approvisionnement des ADF et réduit considérablement leurs capacités opérationnelles, autant ces avancées militaires ont provoqué des tactiques de survie du groupe armé.

Les ADF ont multiplié leur mobilité, regroupé leurs membres dans des méga-camps moins nombreux mais plus isolés, et intensifié leurs attaques contre les civils. Les experts onusiens ont aussi précisé qu’une augmentation des meurtres, enlèvements et pillages, ainsi que des agressions ciblées contre le personnel et les infrastructures médicales. Ces actions ont accentué la pression sur les populations civiles des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Ambiguïté sur le rôle de l’Ouganda dans le conflit de l’Est de la RDC

Bien que l’Ouganda soit en accord militaire avec la République démocratique du Congo dans la traque et la neutralisation des ADF, des questions se posent sur la sincérité de ses relations avec son voisin la République démocratique du Congo. Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer le double jeu que joue Kampala. D’une part il est avec la RDC dans l’éradication des forces négatives qui constituent une menace pour leur sécurité commune, et de l’autre part, l’on dénonce le rôle qu’il joue dans la déstabilisation de l’Est de la RDC en pactisant avec les rebelles congolais.

Le dernier rapport des experts des Nations unies publié la semaine dernière en dit beaucoup. Ce rapport révèle que Thomas Lubanga Dyilo, ancien chef de milice en Ituri et premier condamné de la Cour pénale internationale (CPI), présenté comme autorité morale de groupe Zaïre ADCVI et allié de AFC de Corneille Nangaa, aurait facilité des transferts d’armes, des formations dans des camps à Tchanzu au Nord-Kivu et en Ouganda, ainsi que le redéploiement des combattants pour des offensives contre les Forces loyalistes congolais.

Le rapport indique que Lubanga s’est installé à Kampala, en Ouganda, en juillet 2024, où il a rencontré Corneille Nangaa, chef de l’AFC-M23, et d’autres responsables. La ferme d’Yves Khawa, située dans le district de Hoima (Ouganda) près du lac Albert, a été identifiée comme un point de transit pour les combattants et les armes. Ces activités incluent des formations militaires, dispensées par des instructeurs ougandais et rwandais, et l’organisation de mouvements logistiques à travers le lac Albert.

Par ailleurs, les experts rapportent que Lubanga a envoyé des émissaires pour réconcilier différentes factions armées en Ituri, notamment le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI. Bien que le MAPI ait choisi de maintenir son indépendance, il a accepté de collaborer avec la coalition AFC-M23. Ce rapprochement a permis de structurer une stratégie offensive commune visant les FARDC et de coordonner des activités dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru.

Les Nations unies soulignent que cette mobilisation, facilitée par des réunions régulières en Ouganda et le soutien logistique des réseaux régionaux, constitue une menace majeure pour la stabilité de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le rapport met également en lumière le rôle d’Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant influent du M23, qui collabore étroitement avec Lubanga depuis Kampala pour coordonner les activités des groupes armés. Bien avant, il a été démontré que l’occupation de la cité stratégique de Bunagana en 2022 a bénéficié d’un apport considérable de Kampala. Les experts onusiens sont désormais plus catégoriques, et ont attesté « du passage régulier de troupes, de véhicules et de matériel militaire du M23 et de la RDF sur le territoire ougandais ».

Kinshasa, naïf ?

A ce jour, le soutien ougandais au M23 est qualifié « d’actif ». « Des sources de renseignement et des personnes proches du M23 ont confirmé la présence d’officiers de renseignement militaire ougandais à Bunagana depuis au moins la fin de l’année 2023 pour assurer la coordination avec les chefs du M23, fournir de la logistique et transporter les chefs du M23 vers les zones contrôlées par le M23 », pointe le rapport. Les principaux leaders du M23, dont son chef militaire, Sultani Makenga « se sont rendus à Entebbe et à Kampala en violation de l’interdiction de voyager ». Il en est de même pour Corneille Nangaa, patron de l’Alliance fleuve Congo (AFC), la branche politique du M23, qui habitait récemment à Kampala et a « tenu des réunions avec des représentants de groupes armés congolais et des individus très proches du M23 ».

Pour de nombreux observateurs, les autorités congolaises ont été « naïves » d’avoir laissé entrer les troupes ougandaises à l’Est, sachant notamment que cette décision braquerait Kigali. Il est donc temps que Kinshasa puisse revoir, au-delà de sa coopération militaire dont les résultats sont mitigés, ses relations avec l’Ouganda qui semblent jouer le jeu de l’ennemi.

 

RSK

 




Guerre d’agression imposée à la Rdc: Se mobiliser ou rien 

La guerre d’agression imposée à la Rdc par le Rwanda à travers les terroristes du M23 devait mobiliser tous les Congolais. Cette guerre est essentiellement économique, surtout que le pays des mille collines, qui n’a pas d’autres moyens de subsistance et confronté à des problèmes démographiques, recourt à la stratégie maléfique de pillage pour se remplir les poches et installer des rwandais en Rdc. A ce jour, les différents fronts congolais (militaire, diplomatique, médiatique et militaire) ont donné et continuent à donner des fruits escomptés.

Le front militaire qui tient tout le monde en haleine et sur lequel repose l’espoir de tout un peuple, a été revigoré grâce à la loi de programmation qui permet de doter un budget de 1 milliards de dollars à l’armée. Ce montant, si important soit-il, est malheureusement insuffisant. Et dans ce contexte, le Gouvernement est souvent obligé de faire des ajustements entre financer la défense de l’intégrité territoriale et le développement du pays. Et dans bien de cas, c’est le développement qui est sacrifié au profit de l’effort de guerre.

Le front médiatique avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, est celui qui a obligé Paul Kagame de sortir de sa réserve. Taiseux de nature, Kagame est devenu du coup bavard, obligé de se dévoiler et de confirmer son soutien aux terroristes du M23. Le front médiatique a aussi permis de mieux communiquer sur cette guerre, tout en décourageant tous ceux qui font l’apologie de l’ennemi. C’est dans ce sens que M. Constant Mutamba, ministre d’Etat à la Justice, outré par le comportement de certains congolais, a même brandi la peine de mort à tous ceux qui vont relayer les activités des terroristes.

Cette annonce a provoqué des remous dans le camp de ceux qui ont pensé à tort que la guerre imposée à la Rdc était une affaire de Tshisekedi seul ! Que non. Tshisekedi passera ou partira, mais si rien n’est fait, le pays continuera à être pillé et sa population violée et tuée. N’est-ce pas Mobutu, Kabila père et fils ont laissé de leurs plumes ? Il faut faire de sorte qu’avec Tshisekedi, que l’ennemi soit bouté hors du territoire congolais. Avec Tshisekedi, c’est le discours cohérent et une rigueur qui mettent mal à l’aise un Kagame habitué au double langage.

Avec le front diplomatique, la Rdc a usé de tous les instruments à sa disposition, pour mettre fin à cette guerre injuste. Il s’agit notamment du mécanisme de Luanda conduit par le médiateur qui n’est autre que le président angolais Lourenço. Et ici, c’est toute la communauté internationale qui s’est rendue compte de la mauvaise foi du Rwanda, qui s’est en même temps isolé. Un isolement qui doit logiquement s’accompagner des sanctions contre le Rwanda et ses dirigeants. Ceci, parce que les preuves de son implication ne sont plus à rechercher.

Les mensonges du Rwanda n’ont pas pu dissuader les experts de l’ONU qui parlent d’une présence rwandaise de 4.000 troupes. Au niveau congolais, il est question de maintenir non seulement la ligne rouge : ne jamais négocier avec les terroristes du M23, mais aussi continuer le plaidoyer en démontrant que c’est le Rwanda qui attaque la Rdc.

Dans cette guerre d’usure imposée à la Rdc, le front judiciaire n’est pas oublié. Non seulement la Rdc attaque le Rwanda sur le pillage des ressources naturelles, mais aussi sur la violation des droits de l’homme. De même, Apple est aussi indexé à travers sa chaine d’approvisionnement des minerais rares. Suite à une plainte déposée par la Rdc à Paris, cette multinationale américaine a décidé de suspendre son approvisionnement dans la région.

 

Des traitres au portillon

Il nous revient que cette guerre ne se déroule pas seulement sur le terrain des opérations. Les terroristes avec leurs supports ne lésinent pas sur les moyens provenant du pillage des ressources naturelles, qu’ils se permettent de corrompre certains faibles d’esprit, dans le lot duquel se trouvent des journalistes, des influenceurs, les religieux, la société civile, … pour environ 5.000 dollars le mois. Voilà pourquoi les Congolais doivent être mobilisés et qu’ils comprennent qu’ils sont tous obligés d’accompagner les FARDC dans cette guerre asymétrique et qui se battent au péril de leur vie. Sinon, comment relayer les avancées des ennemis sans décourager les vaillants militaires congolais déterminés à pacifier le pays ?

C’est aussi le moment d’inviter les journalistes congolais à ne rien relayer sur la guerre sans pour autant confronter les sources. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, il y a lieu que les bonnes fois soient inutilement induites en erreur. C’est ainsi que certains accros au sensationnel sont invités à se protéger de la peine de mort en confrontant les sources officielles et en évitant de ne pas être piégés par la propagande rwandaise.

 

 

Des Kuluna dans la stratégie de l’ennemi

Dans cette aventure de déstabilisation de la Rdc, les Rwandais à travers leurs collabos, se sont permis de recourir aux Kuluna à Kinshasa. Ainsi, une motivation consistante en argent, les machettes et autres armes blanches leur sont distribuées par des personnes bien identifiées. Ceci, pour mettre la Rdc à feu et à sang. Le souhait pour eux, c’est de provoquer de l’insécurité à Kinshasa et empêcher ainsi le président de la République, qui fait souvent des périples tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, d’atterrir à l’aéroport international de Ndjili.

Cette thèse congolaise qui bénéficie du reste de beaucoup de preuves, est corroborée par ce qui s’est passé il n’y a pas longtemps en Haïti.

C’est dans ce sens que des mesures sévères ont été prises contre les Kuluna, avec en tête le ministre d’Etat en charge de la Justice. Désormais, certains Kuluna, la peur au ventre, traversent vers Brazzaville (République du Congo) pour échapper à la peine de mort. Et ceux des bandits qui se retrouvent dans les filets de la police, sont jugés, condamnés et emprisonnés dans des lieux de haute sécurité (Luzumu, Angenga, Ekafela, Buluwo, etc.). Et ce, à la grande satisfaction des Congolais qui peuvent pousser un ouf de soulagement.

Le Quotidien




Face à l’agression rwandaise: Muyaya reçoit l’accompagnement de la presse

La guerre d’agression imposée à la Rdc mérite une mobilisation de tous les compatriotes pour bouter hors du territoire ce loup qui est entré dans la bergerie. Dans ces efforts, la prise de conscience demeure cet ingrédient sans lequel aucun progrès n’est possible. C’est à cet exercice que s’est livré le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui a animé deux séances de travail avec, d’une part, les correspondants de la presse internationale, et, d’autre part, les patrons de la presse locale et le comité national de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC), le jeudi 9 janvier 2025 en son cabinet de travail.

Lors de ces deux séances de travail, le ministre s’est fait entourer de ses bras séculiers. Il s’agit du Porte-parole des FARDC, Sylvestre Ekenge, du Vice-Président du CSAC, Bruno Mboliko et du Directeur adjoint de la presse présidentielle, Giscard Kusema.

Au menu de leurs échanges, la couverture médiatique de la guerre dans l’Est du pays, les paramètres de collaboration entre les autorités politiques et les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour lutter contre la désinformation. Il était question de rappeler aux journalistes quel comportement adopter en ce temps pour ne pas propager les thèses de l’ennemi et se retrouver en contradiction de la ligne de défense adoptée par la Rdc.

“À la suite de la réunion du Conseil Supérieur de la Défense tenue par le Commandant Suprême, Félix Antoine Tshisekedi, je me suis proposé d’avoir une série d’échanges. D’abord avec les journalistes correspondants de la presse internationale, ensuite avec la presse nationale pour qu’on arrive à nous rappeler un certain nombre de choses au regard de certaines informations que nous avons vues circuler dans les médias”, a expliqué le ministre Muyaya aux concernés.

D’ajouter : “Mon message est juste un rappel des règles déontologiques et des lois de notre pays, parce qu’avant d’être journalistes, ils sont d’abord des Congolais et dans ce qui se passe dans l’Est, ce n’est pas la guerre du Président Tshisekedi tout seul ni celle des Institutions, mais c’est la guerre d’agression de notre pays qui est opposée à tous les Congolais”.

Il a appelé à la vigilance face à cette guerre. “Pour rappel, nous avons à la fois le front militaire, le front diplomatique, le front médiatique, le front économique et le front judiciaire. Nous sommes tous appelés à travailler pour être sûrs que la combinaison de tous ces fronts nous donne les résultats escomptés”, a-t-il indiqué.

« Les rencontres de ce jour ont donc pour objectif d’attirer l’attention des professionnels de médias sur la vigilance qui doit être réactivée face à la rhétorique mensongère du régime rwandais dont les faits et preuves irréfutables l’accablent », a insisté le porte-parole du gouvernement congolais. Ainsi face à cette armée de la démobilisation rwandaise, les journalistes patriotes ne devaient relayer que ce qui est à l’avantage des FARDC, mieux de la Rdc.

Au cours de ces échanges, le ministre a beaucoup insisté sur le professionnalisme, la responsabilité et le sens de patriotisme que doit observer chaque journaliste sur le front médiatique. Il les a conscientisés sur leur apport et soutien en tant que Congolais sans pourtant aliéner leur indépendance.

Prêts pour le combat, mais…

De leur côté, les patrons de médias et les journalistes ont réaffirmé leur volonté de défendre le territoire national, selon les règles éthiques et déontologiques de leur métier. Car, ils n’ont pas un autre pays que la RDC. Ils restent à la disposition du ministre de la Communication et Médias, et du porte-parole des FARDC pour avoir de bonnes informations à diffuser dans leurs médias respectifs et continuent d’accompagner la campagne patriotique « Tout pour la patrie » lancée depuis août 2024.

Il a été démontré que l’ennemi met suffisamment les moyens dans cette guerre numérique et a une longueur d’avance. Voilà pourquoi les autorités congolaises ont été sensibilisées à faire tout pour que le journaliste ne manque de rien dans ce travail, maintenant que nous sommes à l’époque de l’intelligence artificielle. Aussi, la presse a-t-elle été sensibilisée à éviter toute collaboration avec l’ennemi, au risque de se retrouver en marge de la loi.

Il convient de rappeler que lors de son entretien avec les correspondants de la presse internationale présents à Kinshasa, le ministre Patrick Muyaya avait insisté sur les vocabulaires employés par leurs médias lorsqu’il s’agit de la guerre dans la partie orientale du pays. Paulina Zidi, correspondante de la Radio France Internationale a signalé que depuis plus d’une année, son média s’est décidé de ne plus donner la parole aux mouvements rebelles ou terroristes disséminés à travers la planète.

Le ministre a, par ailleurs, informé son assistance du retrait des accréditations accordées à tous les correspondants d’Al Jazeera pour avoir permis à la militante pro Rwanda, Bojana Coulibaly d’interviewer un dirigeant d’un mouvement terroriste dans l’Est de la République. Cette décision marque une posture de fermeté à l’égard de tous les médias dont le traitement clairement orienté de la guerre d’agression rwandaise derrière ses supplétifs du M23, a des allures de complicité et d’apologie du terrorisme portant atteinte à la sûreté et sécurité nationales.




Inspection Générale des Finances: Une formation de deux jours pour les inspecteurs   

Afin de maximiser et de gérer de manière orthodoxe les recettes des entités décentralisées, les inspecteurs des finances participent à une session de formation intensive.

Cette formation de deux jours, lancée ce samedi 11 janvier 2025 par l’Inspecteur Général coordonnateur de l’Inspection Générale des Finances (IGF), vise à renforcer les compétences des inspecteurs.

Le représentant du chef de Service de l’IGF a exhorté les participants à tirer pleinement profit des enseignements du fédéralisme comparé, dispensés par des professeurs de l’université de Fribourg. Cette initiative reflète l’engagement de l’IGF à promouvoir une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Par Didier Mbongomingi




Sous la direction de Néné Nkulu: L’AFBC fait une rentrée politique retentissante 

L’Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC), dirigée par le Dr. Néné Ilunga Nkulu, a marqué une rentrée politique fracassante ce samedi à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Avec une mobilisation impressionnante dans la salle de la paroisse Fatima à Gombe, toutes les bases et cellules de Kinshasa ont répondu présentes à l’appel de l’initiatrice du parti.

 

Dans son discours, Néné Ilunga Nkulu a présenté les grandes lignes d’un projet politique ambitieux pour la RDC. Elle a rappelé l’idéologie du parti, qui prône la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être de tous les Congolais, tout en soulignant que l’AFBC est un parti d’opposition républicaine.

L’autorité morale de l’AFBC a également souligné l’importance de l’unité nationale et de la participation citoyenne pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression rwandaise, Madame Néné Nkulu a appelé la population congolaise à soutenir sans faille les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), engagées sur les fronts pour combattre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Elle a ensuite exhorté les militants et militantes de l’AFBC à dénoncer toute activité subversive et à collaborer avec les autorités pour garantir la sécurité de tous, tout en compatissant avec la population de l’Est, victime des atrocités du M23 et des forces rwandaises.

Cette rentrée politique a été marquée par une adhésion massive de hautes personnalités et notables de Kinshasa, dans l’optique de préparer les échéances électorales de 2028. Ces adhésions ont été reçues par l’autorité morale de l’AFBC, Néné Ilunga Nkulu, en présence des membres du directoire national du parti

Didier Mbongomingi