Sous la direction de Néné Nkulu: L’AFBC fait une rentrée politique retentissante 

L’Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC), dirigée par le Dr. Néné Ilunga Nkulu, a marqué une rentrée politique fracassante ce samedi à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Avec une mobilisation impressionnante dans la salle de la paroisse Fatima à Gombe, toutes les bases et cellules de Kinshasa ont répondu présentes à l’appel de l’initiatrice du parti.

 

Dans son discours, Néné Ilunga Nkulu a présenté les grandes lignes d’un projet politique ambitieux pour la RDC. Elle a rappelé l’idéologie du parti, qui prône la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être de tous les Congolais, tout en soulignant que l’AFBC est un parti d’opposition républicaine.

L’autorité morale de l’AFBC a également souligné l’importance de l’unité nationale et de la participation citoyenne pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression rwandaise, Madame Néné Nkulu a appelé la population congolaise à soutenir sans faille les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), engagées sur les fronts pour combattre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Elle a ensuite exhorté les militants et militantes de l’AFBC à dénoncer toute activité subversive et à collaborer avec les autorités pour garantir la sécurité de tous, tout en compatissant avec la population de l’Est, victime des atrocités du M23 et des forces rwandaises.

Cette rentrée politique a été marquée par une adhésion massive de hautes personnalités et notables de Kinshasa, dans l’optique de préparer les échéances électorales de 2028. Ces adhésions ont été reçues par l’autorité morale de l’AFBC, Néné Ilunga Nkulu, en présence des membres du directoire national du parti

Didier Mbongomingi




Le Lumumbisme – Kabilisme représente un puissant levier pour le Congo nouveau (Dr Prof Lokongo)

C’est rare de trouver des Congolais prêts à mourir pour un idéal de justice ou de liberté à l’instar de Patrice Emery Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila.

Entre Lumumba, Mzee Kabila et nos dirigeants plus une grande section de la populace surtout urbaine qui les adulent, c’est comme le jour et la nuit.

En effet, contrairement à Lumumba et à Mzee Kabila champions de la lutte pour la liberté et la dignité du peuple Congolais, nos dirigeants sont altérés de gloire, friands à l’enrichissement facile et illicite (se remplir les poches avec l’argent du peuple et au détriment du peuple. Nous venons tous de humbles origines. Mais sachons que l’avidité attire facilement le malheur).

Ils font preuve d’un état d’âme de collabo caractérisé par l’esprit de la corruption, de la jouissance, de la trahison et de coop, y compris avec le Rwanda et l’Ouganda qui osent gangrener l’est de notre pays, sûrs de la faiblesse de l’État au Congo!

Nous sommes dirigés par les enfants des politiciens de l’après Lumumba qui ont co-assassiné Lumumba et Mzee Kabila. De par leur haute trahison et megestion du pays (le retour du mobutisme sans Mobutu), ils sont en train de tuer Lumumba et Mzee Kabila chaque jour de leur imperium.

De tels Congolais ne comprendront jamais la vision de Lumumba et de Mzee Kabila qui consiste à:

– détribaliser l’État. Un seul arbre ne peut pas faire la forêt tout comme une seule tribu ne peut pas faire une nation comme le Congo, les FARDC en l’occurrence. Lumumba et Mzee Kabila ont œuvré sans relâche pour raffermir l’unité nationale.

– Consolider notre indépendance politique, économique et culturelle, bref notre souveraineté sur notre sol et sous-sol et l’intégrité territoriale de notre pays. “Ne jamais trahir le Congo”.

“Je ne prendrai aucun centime pour trahir mon pays et mon peuple,” disait Patrice Lumumba.

“Moi Laurent Désiré Kabila, devenir un milliardaire dans un océan de misère qu’est le Congo ?! Mais non !” – dixit Mzee Laurent Désiré Kabila. Pour les impérialistes occidentaux, ces deux hommes, ce que le Congo avait de meilleurs en termes de leadership, “n’étaient pas des hommes avec qui ils pouvaient faire du business”.

“Nous ne parviendrons pas à contrôler Laurent Désiré Kabila,” a dit un jour Madeleine Albright, alors ministre américaine des Affaires étrangères ou Mme la Secrétaire d’Etat, aux journalistes.

Lumumba et Mzee Kabila ne craignaient pas de ne pas être respectés par les puissances occidentales. Ils craignaient seulement de ne pas être justes ou être poussés à trahir le Congo.

“Je n’ai pas de chef. Mon seul chef c’est mon peuple,” disait Mzee Laurent Désiré Kabila.

– Consolider l’unité africaine moins les traîtres laquins des impérialistes. A la fin des comptes, aucun pays africain ne peut s’en sortir seul. L’Alliance des États du Sahel (AES) constitue un cas d’école.

– Rejeter toutes formes d’esclavage, d’impérialisme et de dictature d’où qu’ils viennent, susceptibles d’asservir de nouveau le peuple Congolais; et privilégier plutôt la coopération gagnant-gagnant avec ceux des autres pays et peuples du monde qui en prônent. “Mieux vaut boire l’eau d’un ami que le miel (ou la champagne) d’un ennemi (proverbe Chinois).

Patrice Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila ont tenu jusqu’au sacrifice suprême . Ils sont devenus à jamais des exemples frappants de la vertu humaine à suivre.

“Longue est la route par le précepte, courte et facile par l’exemple”, disait Sénèque.

Nous amener à la longue route du changement de la constitution en passant par le référendum ne sert à rien. Le but est d’obnubiler l’esprit éveillé du peuple contre le changement de la Constitution et le crétiniser encore davantage !

Car si ce régime actuel corrompu ne peut qu’organiser des élections chaotiques, frauduleuses pour conserver le pouvoir mais sans légitimité (les députés viennent d’être élus sur base de basses, frauduleuses pratiques comme “machines à voter à la maison”), il organiserait sans doute un référendum en sa faveur faisant passer ses résultats comme étant l’émanation de la volonté populaire alors que ce serait un truc pour conserver le pouvoir le plus longtemps que possible.

L’autre tournure c’est qu’après tout, la constitution représente la volonté du peuple. Et si ce peuple réclame le retour de Joseph Kabila au pouvoir, l’Article 70 de la Constitution acquiert un nouveau sens. Il ne s’agira pas de la continuité de 18 ans de Joseph Kabila au pouvoir mais d’un nouveau mandat lui confié par le souverain primaire pour décanter de nouvelles situations compliquées qui constituent des forces majeures. Les mêmes scénarios ont repropulsé Jerry Rawlings au pouvoir au Ghana: la volonté populaire. Le peuple s’est rendu compte qu’il a remplacé une équipe qui gagnait par une équipe qui n’est pas à la hauteur du match.

La priorité maintenant en RDC c’est la reconquête et la libération des territoires occupés et la reconstruction nationale. Ça ne prend que 10 ans pour amorcer le développement de la RDC. Mais nous venons de perdre 10 ans pour rien, avec des guerres dont seuls les protagonistes impliqués connaissent les tenants et les aboutissants, avec des distractions inutiles et des promesses faites pour le seul plaisir de ne pas les tenir et n’engageant que la populace qui reçoit ces promesses démagogiques dont ils savent que la non-tenue est garantie d’avance !

La nécessité pour nos dirigeants de prêcher par l’exemple à l’instar de Lumumba et de Mzee Kabila s’avère urgente ; notamment en traduisant en justice tous les ténors du régime actuel qui se sont rendus responsables des détournements exprès des fonds publics, les incarcérer jusqu’à ce qu’ils restituent tous les milliards de dollars détournés.

Avec cet argent, nous serons à mesure de:

– Mieux équiper, ravitailler et renforcer notre armée pour bouter dehors les agresseurs.

– Déplacer la capitale et l’état-major général à Goma jusqu’à la fin de guerre.

– Créer 4 banques nationales sur capitaux propres, comme l’envisageait Mzee Laurent Désiré Kabila :

– Banque d’investissement pour l’accélération du développement de l’industrie et les nouvelles technologies afin de transformer nos ressources sur place et créer des emplois et des marchés au profit du peuple.

– Banque d’investissement sur l’accélération du développement de l’agriculture (mécanisation).

– Banque d’investissement pour le développement des énergies (y compris les énergies renouvelables non polluantes) en vue de l’électrification de tout le pays.

– Banque d’investissement pour les infrastructures.

Quiconque reconnaît que la vision de Patrice Lumumba et de Mzee Kabila demeure incontournable pour un Congo meilleur, pour le salut du Congo est déjà lumumbiste-kabiliste. Car aimer le Congo à l’instar de Lumumba et Mzee Kabila, c’est un engagement permanent pour le rendre toujours plus beau qu’avant. Mzee Kabila disait que la guerre (la lutte pour la libération du Congo et restauration de la dignité du peuple Congolais) sera longue et populaire. Le Congo est un pays riche et stratégique. Les impérialistes ne nous laisserons jamais en paix. Nous devons tout le temps résister et ensemble nous vaincrons, comme ne cesse de le rappeler Joseph Kabila. Nous devons anticiper les événements au lieu de toujours les subir.

Le 16 et 17 janvier sont des moments forts qui rappellent à chaque vrai lumumbiste et kabiliste, chaque vrais Congolais dans la résistance d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance, de notre souveraineté et de la récupération de notre dignité et de l’intégrité territoriale de notre pays (Patrice Lumumba).

Lorsque l’on parle des déboires actuels du Congo, les autres peuples du monde ne croient pas à leurs oreilles. Ils se demandent s’il s’agit vraiment du Congo de Patrice Lumumba et de Laurent Désiré Kabila dont on parle !

Ayant entrés dans le panthéon de l’histoire, Lumumba et Mzee Kabila sont devenus deux héros dont l’engagement continue d’avoir une portée internationale, ce qui doit encourager la RDC elle même d’abord à mieux faire; ensuite d’autres pays à suivre leur exemple qui représente le levier du progrès du continent africain en général et la RDC en particulier; contrairement à tous les autres leviers invisibles que l’Occident, à travers ses hommes de pailles, actionne au Congo et en Afrique.

Le problème c’est qu’au Congo, on ne trouve qu’une classe politique et des dirigeants qui ne sont pas fermes par principes mais faibles d’esprit par nature et qui ne varient entre eux que dans leur faiblesse d’esprit.

Et pourtant ils ont l’héritage politique de Lumumba et de Mzee Kabila comme référence. Personne ne viendra libérer le Congo à la place des Congolais nonobstant le soutien que nous escomptons des autres. Nous devons nous prendre en charge nous même d’abord, comme Mzee Kabila ne cessait de nous le rappeler.

“On peut aider un bœuf à se lever seul, seulement s’il s’efforce lui-même de le faire.” – Proverbe africain.

“Comment puis-je libérer quelqu’un qui n’a pas le courage de se lever seul et de déclarer sa propre liberté ?”, se demandait d’ailleurs le poète Américain Jim Morrison.

 

 

 

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L’ARSP quintuple le chiffre d’affaires des PME du secteur de la sous-traitance

L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a réalisé des avancées significatives en 2024. Sous la direction de Miguel Kashal Katemb, l’ARSP a quintuplé le chiffre d’affaires des PME RD-congolaises du secteur de la sous-traitance, atteignant 1,6 milliard USD en 2024 contre 300 millions en 2023.

Lors d’un entretien à Bruxelles avec Christian Lusakueno de Top Congo FM, diffusé samedi soir, Miguel Kashal Katemb a révélé les progrès réalisés par l’ARSP. À mi-parcours de l’année 2024, le chiffre d’affaires était déjà passé de 300 millions à 1,6 milliard de dollars pour 23 sociétés. En plus de cela, l’ARSP a triplé le nombre d’entreprises locales signant des contrats de sous-traitance avec des entreprises majeures, passant de 3 500 à 10 000, avec des objectifs ambitieux pour fin 2025 et début 2026.

« Nous voulons que le chiffre d’affaires de la sous-traitance congolaise reste dans le pays. C’est notre objectif principal pour développer la chaîne de valeurs congolaises et profiter à l’administration fiscale », a déclaré Miguel Kashal.

L’année 2024 a également vu un grand nombre de sous-traitants décrocher des contrats importants, non seulement dans le secteur des mines, mais aussi dans les télécommunications et la brasserie. En juillet dernier, Miguel Kashal a présenté un rapport au Président Félix Tshisekedi, mettant en avant l’intégration de plusieurs Congolais dans le capital de grandes entreprises de sous-traitance travaillant avec des groupes miniers.

Parmi ces succès figurent des entreprises comme Bandge, qui travaille avec Sicomines, et quatre autres entreprises sous-traitantes du groupe ERG Africa où sept actionnaires congolais ont intégré le capital. Depuis, des entreprises telles que Tenke Fungurume, Sicomines, Kamoa, et quatorze autres entreprises minières ont signé des contrats avec des sous-traitants congolais pour des centaines de millions de dollars.

L’ARSP s’efforce également de maximiser l’impact social de la sous-traitance en augmentant le nombre de sous-traitants accédant à des contrats de grande envergure. « Nous allons remonter la tendance, lentement mais sûrement, en tenant compte du climat des affaires dans le pays », a expliqué Miguel Kashal.

Un avant-projet de loi sur le contenu local est également en préparation, en collaboration avec des experts internationaux et le ministère de l’Industrie et des PME. Cette loi vise à diversifier l’économie nationale en développant la chaîne de valeurs congolaises et en soutenant les entreprises à capitaux majoritairement congolais. Miguel Kashal a souligné l’importance de cette initiative pour investir dans des secteurs comme l’agriculture et la technologie.

En conclusion, l’ARSP continue de travailler en étroite collaboration avec divers acteurs pour améliorer le climat des affaires et soutenir les PME congolaises. Avec des initiatives telles que le financement de 200 millions de dollars pour 20 000 PME par RawBank et la fiscalisation des sociétés par l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’ARSP demeure déterminée à stimuler la croissance économique et le développement durable en RDC.

Par Didier Mbongomingi




Crise libyenne : l’Algérie apporte son soutien à la médiation africaine conduite par Denis Sassou N’Guesso  

La médiation africaine conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso sous l’égide de l’Union africaine en dans la crise libyenne peut compter sur le soutient de l’Algérie. Le ministre d’État algérien, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf l’a déclaré à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 8 janvier à Brazzaville.

Le chef de la diplomatie algérienne a échangé avec Denis Sassou N’Guesso, notamment, sur la coopération bilatérale, les questions de paix et de sécurité en Afrique et dans le monde, ainsi que sur la persistance de certains conflits au nombre desquelles, la crise en Libye.

A propos de cette crise, le ministre algérien des affaires étrangères qui était porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que son pays partage avec le Congo, une convergence de vues sur un possible règlement pacifique de ce conflit.

« L’Algérie, qui partage une convergence de vues avec le Congo sur le règlement de la crise libyenne, soutient la médiation africaine conduite par le président Denis Sassou N’Guesso. La situation en Libye reste difficile, mais je crois qu’Algériens et Congolais nous sommes d’accord sur au moins trois conditions indispensables pour le règlement de cette crise », a indiqué Ahmed Attaf à sa sortie d’audience.

Il s’agit selon le chef de la diplomatie algérienne, de la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes sans exclusion, de l’organisation d’élections sous double égide ONU-UA, garantissant leur légitimité et de l’arrêt des ingérences étrangères qui compliquent, selon lui, la résolution du conflit.

« D’abord, que le règlement de la crise libyenne est l’affaire de tous les Libyens. Le deuxième point, c’est que le dénouement de la crise libyenne sera l’œuvre d’un processus électoral. Troisième point qui nous relie, la nécessité de mettre fin aux interférences étrangères », a-t-il poursuivi à cette occasion.

Parlant des relations d’amitié et de coopération entre son pays et le Congo, Ahmed Attaf a indiqué que celles-ci se portent bien dans l’ensemble des secteurs concernés notamment, l’énergie, les mines, la géologie ainsi qu’en termes de formation.

« Et il y a des perspectives qui sont actuellement examinées comme, par exemple, la réouverture de la ligne aérienne qui est sur notre agenda et à propos de laquelle nous avons des discussions entre nos ministères concernés », a annoncé l’homme d’état algérien.

La reprise des vols directs Alger-Brazzaville, initialement prévue pour le second semestre 2024, mais avortée, facilitera non seulement les échanges commerciaux mais aussi les contacts entre entrepreneurs et institutions des deux pays.

Les défis de l’Union africaine en cette année 2025 ont, également, été au cœur des entretiens entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’État Ahmed Attaf. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de la représentativité de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une fois mise en service, la ZLECAF pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour intensifier les échanges commerciaux entre le Congo et l’Algérie. Les volumes commerciaux estimés, actuellement, à 150 millions de dollars annuels, pourraient significativement augmenter grâce à ce cadre favorable.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




L’AFBC fait une rentrée politique retentissante sous la direction de Néné Nkulu 

L’Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC), dirigée par le Dr. Néné Ilunga Nkulu, a marqué une rentrée politique fracassante ce samedi à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Avec une mobilisation impressionnante dans la salle de la paroisse Fatima à Gombe, toutes les bases et cellules de Kinshasa ont répondu présentes à l’appel de l’initiatrice du parti.

Dans son discours, Néné Ilunga Nkulu a présenté les grandes lignes d’un projet politique ambitieux pour la RDC. Elle a rappelé l’idéologie du parti, qui prône la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être de tous les Congolais, tout en soulignant que l’AFBC est un parti d’opposition républicaine.

L’autorité morale de l’AFBC a également souligné l’importance de l’unité nationale et de la participation citoyenne pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression rwandaise, Madame Néné Nkulu a appelé la population congolaise à soutenir sans faille les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), engagées sur les fronts pour combattre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Elle a ensuite exhorté les militants et militantes de l’AFBC à dénoncer toute activité subversive et à collaborer avec les autorités pour garantir la sécurité de tous, tout en compatissant avec la population de l’Est, victime des atrocités du M23 et des forces rwandaises.

Cette rentrée politique a été marquée par une adhésion massive de hautes personnalités et notables de Kinshasa, dans l’optique de préparer les échéances électorales de 2028. Ces adhésions ont été reçues par l’autorité morale de l’AFBC, Néné Ilunga Nkulu, en présence des membres du directoire national du parti

Par Didier Mbongomingi




Après la publication du rapport des Nations Unies : La Rdc exige des sanctions claires et des mesures immédiates pour tenir les auteurs responsables

Le Ministère des Affaires Étrangères Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC) prend note de la publication du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies (S/2024/948) du 27 décembre 2024, confirmant les accusations de violations du droit international et d’ingérence systématique du Rwanda.

Les conclusions dudit rapport confirment le drame sécuritaire et humanitaire vécu dans la partie orientale de la RDC et qui ont toujours fait l’objet du plaidoyer du Gouvernement congolais sur la véritable nature de l’ingérence du Rwanda ainsi que sa campagne de terreur dans l’Est du pays. Ce rapport valide également les positions du Gouvernement congolais sur l’implication directe du Rwanda dans la déstabilisation de la région, consolidant des preuves irréfutables des violations flagrantes du droit international.

Le rapport documente la présence illégale de 3 000 à 4 000 soldats des Forces de Défense Rwandaises (RDF) sur le territoire congolais et leur contrôle direct de la chaîne de commandement du M23, un groupe armé coupable de massacres de plus de 650 civils, de violences sexuelles, de bombardements contre des camps de déplacés et des écoles, de l’établissement d’autorités et administrations parallèles, ainsi que d’un pillage systématique des ressources naturelles congolaises.

Ces actions, qui s’inscrivent dans une tentative préméditée de modifier la composition démographique de certaines zones du Nord-Kivu, équivalent à une campagne d’épuration ethnique.

Les véritables motivations de la guerre menée par le Rwanda contre la RDC sont une fois de plus révélées dans le rapport du Groupe d’experts. Ces motivations expliquent l’obstruction constante du Rwanda au processus de Luanda, notamment son refus d’envoyer ses experts militaires au sein du Mécanisme de vérification ad hoc renforcé, lancé le 5 novembre 2024 à Goma, et son boycott du sommet de haut niveau entre Chefs d’État prévu le 15 décembre 2024. Ces actes reflètent non seulement un mépris flagrant pour l’autorité du facilitateur désigné par l’Union Africaine, mais également une volonté continue de saboter toute solution régionale crédible.

La RDC appelle ses partenaires et alliés, y compris les membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, ainsi que les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à prendre leurs responsabilités face à ces révélations accablantes. Il est impératif d’aller au-delà des simples déclarations et condamnations, car laisser de tels actes impunis continuerait de porter gravement atteinte à la crédibilité des institutions internationales et au fondement même de l’ordre international basé sur le droit.

Le moment est venu pour ces partenaires de montrer une détermination sans faille. La persistance des violations graves, telles que documentées dans le rapport, exige des sanctions claires et des mesures immédiates pour tenir les auteurs responsables.

Restaurer la justice et garantir une paix durable dans la région n’est pas seulement une obligation morale, mais un impératif pour la stabilité et la sécurité internationales. L’inaction, face à des preuves aussi accablantes, menacerait l’ensemble du système multilatéral et son rôle dans la préservation de la paix mondiale.

En outre, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, soucieux de respecter les normes internationales, examine avec sérieux les allégations soulevées dans le rapport concernant certaines pratiques des FARDC. Il s’engage à collaborer avec les Nations Unies et ses partenaires pour identifier et corriger toute lacune éventuelle, dans un souci de transparence et d’amélioration continue.




Inspection Générale des Finances : Une formation de deux jours pour les inspecteurs 

Afin de maximiser et de gérer de manière orthodoxe les recettes des entités décentralisées, les inspecteurs des finances participent à une session de formation intensive.

Cette formation de deux jours, lancée ce samedi 11 janvier 2025 par l’Inspecteur Général coordonnateur de l’Inspection Générale des Finances (IGF), vise à renforcer les compétences des inspecteurs.

Le représentant du chef de Service de l’IGF a exhorté les participants à tirer pleinement profit des enseignements du fédéralisme comparé, dispensés par des professeurs de l’université de Fribourg. Cette initiative reflète l’engagement de l’IGF à promouvoir une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Par Didier Mbongomingi




Kinshasa : Les marchés pirates le long du marché central détruits par la Police 

La police nationale congolaise ville de Kinshasa a procédé vendredi 10 janvier 2025, à la destruction des marchés pirates se trouvant dans plusieurs communes de la capitale. Spécialement, les marchés pirates crées dans les environs du marché central de Kinshasa communément appelé Zando, notamment sur les avenues telles que Bokasa, Rwakadingi et Kasa-Vubu.

Ces artères principales étaient devenues impraticables sur plusieurs tronçons, entre autre, celui compris entre Kabambare et Commerce. Les vendeurs qui ont profité de la dégradation de la voirie urbaine pour étaler le long des emprises publiques leurs marchandises ont été recadrés par les services de la police.

Ces opérations menées par l’unité d’assainissement sur instruction du commandant provinciale de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba ont été également saluées par les Kinois qui ont assisté au travail des policiers de la ville. Des marchandises étalées à même le sol rendant impraticable certaines avenues qui mènent aussi vers le centre-ville ont été évacués.

« Nous avons besoin que notre ville soit revêtue de sa nouvelle robe. Il y avait trop de saleté ici. Merci pour ce travail qui est en train d’être fait », témoigne un passager.

Et à un autre d’ajouter :

« Même si nous n’avons rien dans nos poches, nous avons besoin de circuler librement.

Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a fait savoir que c’est pour permettre la circulation des personnes et de leurs biens, aussi la quiétude des agents commis aux travaux de réhabilitation de ces avenues telle qu’annoncé par le vice-gouverneur Eddy Iyeli ce vendredi.

 

Le commandant de la police ville de Kinshasa a rassuré que des dispositions ont été prises pour que des vendeurs clandestins ne reviennent plus à ces espaces afin de troubler l’ordre public.

 

 

Jonsard Mikanda




Nord-kivu : Plusieurs rebelles M23-RDF tués dans une embuscade tendue par les wazalendo sur l’axe Tongo-Kanaba à Rutshuru 

Plusieurs rebelles M23-RDF, parmi lesquels des officiers, ont perdu la vie dans une embuscade tendue ce vendredi 10 janvier par les wazalendo sur l’axe Tongo-Kanaba, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Leur convoi a été neutralisé par les résistants patriotes alors qu’il se dirigeait vers Kitshanga, dans le Masisi.

 

Selon le commandant du mouvement CMC/VDP, cette action s’inscrit dans le cadre d’une offensive générale lancée par les FARDC et les Wazalendo pour reprendre les zones occupées par les rebelles.

“Nous venons de neutraliser une jeep de l’ennemi avec tout son équipage (…). Le convoi était composé de trois véhicules, devant il y avait un kamaz, au milieu une Land cruiser, derrière une jeep alors on a ciblé Land cruiser” a fait savoir Dominique Kamanzi Ndaruhutse.

Ce résistant inscrit les actions de son mouvement dans la droite ligne de la volonté du chef de l’État, celle de ne pas négocier avec les rebelles du M23 mais plutôt avec le Rwanda, principal instigateur de la déstabilisation de la RDC.

 

Loup solitaire




Assassinat de deux chinois à Mwene-Ditu : Le policier auteur de ce double meurtre condamné à mort 

Le verdict dans l’affaire de l’assassinat de deux chinois à Mwene-Ditu dans la province de Lomami, est tombé ce vendredi 10 janvier.

 

Jugé en procédure de flagrance par le Tribunal militaire garnison de Mwene-Ditu, le policier Mutombo Kanyemesha, alias Méchant Méchant, auteur de ce double meurtre, a écopé d’une peine de mort.

 

Il a été reconnu coupable de double meurtre des deux chinois et de tentative de meurtre d’un autre chinois, tous travailleurs de l’entreprise CREC 6 qui asphalte la Route nationale numéro 1, dans le tronçon compris entre Mwene-Ditu et Luputa.

 

Il avait abattu, le mercredi 1er janvier, deux ingénieurs chinois travaillant sur la RN1 Mwénéditu-Lupata, suite à un conflit lié à la viande de bœuf. En cavale, le policier Mutombo Kanyemesha avait été arrêté le mercredi 8 janvier à Ngandajika alors qu’il s’appretait à fuir au Haut-Katanga.

 

Loup solitaire