Hommage de Mgr Likolo à l’Evêque Dominique Bulamatari : “Souvenez-vous de vos pasteurs qui vous ont fait entendre la parole de Dieu » (Heb. 13, 7 – 9) 

Au cours de la messe de suffrage qu’il a présidée à la maison diocésaine de Molegbe sir 7eme rue Limete/Kinshasa en date de vendredi 6 septembre 2024, Mgr José Bernard Likolo de Lisala et administrateur apostolique de Molegbe a rendu grâce à Dieu pour les qualités morales et pastorales de Mgr Dominique Bulamatari d’heureuse mémoire. Il a exhorté les fidèles venus nombreux à sa rencontre à se souvenir de toutes les grâces du Seigneur reçues des mains de leur pasteur et à le porter dans leurs prières.

Souvenez-vous de vos pasteurs qui vous ont fait entendre la parole de Dieu (Heb. 13, 7 – 9). Cette parole de l’Ecriture s’est accomplie chez Mgr Dominique Bulamatari. Ordonné prêtre en 1980 et ayant exercé le ministère pendant 44 ans. Bon nombre de fidèles ont entendu la parole du Seigneur et reçu la grâce de divers sacrements des mains de Mgr Dominique.

Devenu Évêque depuis l’an 2000, il a été auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa avant d’être nommé pasteur propre du diocèse de Molegbe pour paître les troupeaux de Dieu durant treize ans.

Pour Mgr Likolo, Dominique Bulamatari était un homme de foi et témoin de l’Evangile, il laisse derrière lui une centaine de prêtres que compte le diocèse de Molegbe en l’an 2024.

Quant au clergé local de Molegbe, Mgr Bulamatari était un pasteur solide, attentif à ses charges pastorales. Mais hélas, la mort l’a surpris pendant que l’Eglise et la société avaient encore besoin de lui. Il était un homme de prière et savait entraîner les autres à la vie de prière. Fidèle à la liturgie des heures au long de la journée, il s’appliquait aussi régulièrement aux autres exercices de piété, il était un bon Père conseiller spirituel qui laissait toujours sa porte ouverte pour accueillir ceux qui avaient besoin de sa sollicitude pastorale…

Ont pris part à cette messe : Leurs Excellences Messeigneurs Ernest Ngboko et Edouard Nsimba, respectivement Archevêque Métropolitain de Mbandaka et Évêque Auxiliaire de l’Archidiocèse de Kinshasa.

Débutée à 17h30′ cette première messe de suffrage de Vendredi 6 septembre était finie à 19h30 en attendant la suite du programme de Lundi 9 à vendredi 13 septembre en passant par les paroisses Saint Clément/ Sainte Claire Makala, Sainte Famille/ NDJILI, Notre-Dame de la Sagesse/Lemba et Notre-Dame du Congo.

Faustin Richard Onombili Yando, paroles écrites




Clôture du processus de recrutement au sein du Secrétariat général des PVH-APV

Le Vice-Premier ministre, Ministre de la fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service public, Jean-Pierre Lihau et la Ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Me Irène Esambo Diata, ont clôturé le processus de recrutement pour la mi se en place du Secrétariat général des PVH-APV et ce, après évaluation de ce processus, ce jeudi 05 septembre 2024 à Kinshasa.

En effet, les deux Ministres ont suivi le rapport de recrutement sur concours avec la dernière touche qui nécessitait le recrutement des cadres (Directeurs, chefs de division et chefs des bureaux) de commandement qui sont passés par le test par concours de l’Ena. À ce stade, 112 candidats ont passé le concours et 106 ont été recrutés. Ce qui a sanctionné le recrutement au sein du Secrétariat général.

Un grand jour inoubliable et qui entre dans les annales de l’histoire de la RDC pour la Ministre déléguée qui n’a ménagé aucun effort pour l’aboutissement heureux de ce processus. Avant d’exprimer sa gratitude au Président de la République, à la Première Ministre ainsi qu’au VPM de la fonction publique.

« Nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays et cette page nous l’écrivons avec l’inclusion sociale des personnes avec handicap, des hommages mérités au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a pensé à cette catégorie longtemps marginalisée. Mention spéciale à la Première Ministre qui se bat avec nous pour avoir le salaire pour cette catégorie qui intègre la fonction publique. Merci au VPM (Ndrl: Jean-Pierre Lihau) qui s’est battu lui-même pour l’intégration de cette catégorie dans la fonction publique. Merci au Seigneur Jésus-Christ pour l’aboutissement heureux de ce processus et l’idée d’avoir une République Démocratique du Congo qui intègre toutes les catégories, est en marche. Et je suis confiante que la RDC d’aujourd’hui ne sera plus comme la RDC d’hier », a indiqué Me Irène Esambo Diata.

Et d’ajouter :

« Nous venons de terminer l’évaluation, nous connaissons l’effectif de ceux qui vont composer les agents et cadres de cette nouvelle administration. Donc, tout est en marche, nous sommes en train de nous battre pour avoir des infrastructures qui vont servir des bureaux qui seront adaptés et accessibles aux PVH-APV qui vont venir travailler. Nous nous battons également pour le salaire pour que l’administration soit effective. Cette journée est donc capitale parce-que nous écrivons une page de l’histoire. On notera qu’aujourd’hui, nous avons une nouvelle administration opérationnelle parce que nous avons des agents et cadres reconnus. Ce n’est plus du papier, ce n’est plus de la théorie mais nous sommes dans l’effectivité ».

Pour sa part, le VPM Lihau, après avoir rappelé le parcours de titan pris pour aboutir à cette fin, a fait savoir que le recrutement s’est passé en toute transparence et qu’il est temps pour lui et la Ministre Déléguée de prendre des dispositions pour ceux qui viendront travailler.

« Il faut adapter le bâtiment qui va les recevoir, calculer le salaire et les primes pour être intégré dans le budget actuel. Le budget sera mis en place avec des crédits suffisants pour que l’année prochaine tous soient payés sans problème. Le budget en cours, celui de 2023, prendra en compte ceux qui commencent du travail ici en 2024. Mais tout le monde qui a été retenu sera inscrit sur la grille barémique 2025. Tout ceci pour matérialiser la vision novatrice du Chef de l’Etat dans le secteur du handicap. L’objectif est que les politiques dans notre pays considèrent les PVH-APV comme des citoyens à part entière », a déclaré le VPM Lihau.

Il a, par la suite remercié Me Irène Esambo Diata pour sa technicité, son endurance, sa pugnacité et sa bravoure à mener à bon port ce bateau.

« Et aujourd’hui c’est un honneur pour moi de concrétiser la vision novatrice du Président de la République dans le secteur du handicap, aux côtés d’une brave Ministre, Me Irène Esambo Diata qui, avec son handicap, s’est battue plusieurs années durant dans la société civile pour les droits des PVH-APV. Le Chef de l’État lui a donné l’opportunité d’être dans le gouvernement. Et avec la même énergie, la même combativité, elle se bat pour concrétiser cette vision. Et nous avions le devoir de l’accompagner. Nous avons une femme exceptionnelle que le Chef de l’Etat a choisi pour concrétiser sa vision novatrice dans le secteur du handicap et un jour, l’histoire de notre pays lui rendra hommages »

Prince Yassa




L’OMS et les CDC Afrique lancent un plan conjoint pour intensifier la réponse à l’épidémie de Mpox

Pour renforcer et accélérer la réponse à l’épidémie actuelle de mpox en Afrique, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont lancé vendredi un plan de réponse conjoint pour le continent afin de soutenir les efforts des pays pour freiner la propagation du virus, sauver et protéger des vies.

Le lancement du Plan stratégique de préparation et de réponse au mpox fait suite aux déclarations d’une urgence de santé publique de sécurité continentale le 13 août 2024 par des CDC Afrique et d’une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024 par l’OMS.

« Nous sommes fiers de lancer conjointement ce plan qui réunit toutes les parties prenantes dans une approche coordonnée pour lutter contre les épidémies de mpox à travers l’Afrique », a déclaré le Dr Jean Kaseya, directeur général des CDC Afrique.

« Cette stratégie unifiée garantit que tous les partenaires sont alignés sur des objectifs communs, éliminant les doublons et maximisant l’impact », a-t-il ajouté.

Stratégie unifiée

Le budget global estimé pour le plan de six mois, couvrant la période de septembre 2024 à février 2025, est proche de 600 millions de dollars, dont 55 % sont alloués à la réponse au mpox dans 14 États membres touchés et à la préparation dans 15 autres États membres, tandis que 45 % sont consacrés au soutien opérationnel et technique par l’intermédiaire de partenaires.

« Il s’agit d’une étape importante dans une action coordonnée entre nos agences pour soutenir les pays en renforçant l’expertise, en mobilisant les ressources et les capacités pour stopper rapidement et efficacement la propagation du Mpox », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « En nous unissant, nous pouvons accomplir davantage, et notre force collective nous mènera plus loin, en veillant à ce que les communautés et les individus soient protégés contre la menace de ce virus ».

Au cours des trois dernières années, les cas de Mpox ont augmenté à un rythme sans précédent en Afrique. En plus des épidémies liées aux zoonoses, la transmission interhumaine intensifiée par les comportements sexuels et d’autres facteurs nécessite une attention urgente et une réponse renforcée.

Pour faire face aux épidémies actuelles de Mpox, une stratégie globale est essentielle pour une gestion et une atténuation efficaces.

Approche centrée sur la communauté

Le Plan stratégique de préparation et de réponse au Mpox met l’accent sur une approche multisectorielle centrée sur la communauté, adaptée à l’épidémiologie et aux profils de risque uniques de chaque État membre. Le plan renforce la surveillance, les tests de laboratoire, l’engagement communautaire et garantit la disponibilité de contre-mesures essentielles, tout en construisant des systèmes de santé résilients et équitables.

Dans le cadre du plan, les États membres sont classés en quatre catégories en fonction de leur statut de Mpox et de leur niveau de risque :

Pays avec une transmission interhumaine soutenue

Pays avec des cas humains sporadiques depuis janvier 2022 ou des réservoirs zoonotiques endémiques

Pays nécessitant une préparation renforcée en raison de la proximité de pays où la transmission est en cours.

Tous les autres pays ne faisant pas partie des trois catégories.

Des actions prioritaires sont décrites pour chaque catégorie afin de guider les stratégies nationales de réponse à l’épidémie de Mpox.

Le plan comprend des mesures visant à renforcer la surveillance, la détection en laboratoire, la gestion des cas, la prévention et le contrôle des infections, la vaccination, la communication des risques et l’engagement communautaire ainsi que la recherche et l’innovation.

Soulignons que l’OMS et les CDC Afrique collaboreront avec les parties prenantes, notamment les agences des Nations Unies, les organisations non gouvernementales et la société civile, qui participeront aux piliers pertinents de l a réponse.

Prince Yassa




L’ANAPEX reçoit les desiderata des opérateurs économiques du Grand Katanga  

Les opérateurs économiques du Grand Katanga ont répondu présents à la journée de sensibilisation sur les opportunités des marchés d’exportations dans la Zlecaf, l’Agoa et la Chine ainsi que la création des groupes d’intérêts commun et des cercles de qualité, organisée par l’AN

.APEX à Lubumbashi la semaine dernière.

Avec ses 18.000 hectares de terres arables, le Grand Katanga regorge des potentialités agricoles indéniables. Les opérateurs économiques comptent tirer large partie des marchés de ces produits, en plus des minerais. Pour y arriver, ils ont sollicité l’accompagnement de l’ANAPEX pour obtenir l’appui matériel et technique nécessaire et élargir leurs sites de culture par la mécanisation.

En effet, la plupart travaille encore manuellement. Et ceux qui se sont lancés dans la transformation ont demandé à l’ANAPEX de plaider afin qu’ils acquièrent des matériels adéquats leur permettant d’augmenter leurs productions et ainsi répondre à la demande des marchés.




A l’ex-hôpital Maman Yemo, la délégation syndicale réclame la présence de son délégué dans le Conseil d’administration

La délégation syndicale de l’hôpital général de Kinshasa, l’ex Maman Yemo, appelle le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à respecter son arrêté en nommant son délégué dans l’actuel Comité de gestion.

D’après le coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, il y a des faiblesses dans la décision du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, du 22 aout 2024.

« Nous sommes très contents de voir qu’aujourd’hui le ministre vient de nommer les dirigeants  de l’hôpital général, l’ex Maman Yemo. Parmi les catégories, nous avons les membres du Conseil d’administration,  ce qui n’existait pas avant, et les membres du Comité de gestion.  Mais malheureusement, nous avons constaté une faiblesse dans cette décision du 22 aout 2024, parce que le ministre n’a pas tenu compte de la participation  syndicale conformément à son arrêté 2023.  Parce qu’il a été prévu que dans le Conseil d’administration de cet hôpital qu’il y ait six membres. Mais le ministre a nommé cinq  à la place de six. Le sixième, c’est la participation syndicale. Raison pour laquelle nous demandons au ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, de respecter son arrêté tout en nommant un délégué syndical dans le Conseil d’administration.  C’est ca, un Etat des droits », a déclaré Jean-Fidèle Boyoo.

Et de conclure en ces termes: « Nous félicitons les nominés tout en leur demandant de lutter contre les antivaleurs, de gérer correctement  cette institution. Nous ne voulons pas le tribalisme, pas de détournement. Tous les syndicats sont là pour veiller  au bon fonctionnement de cette institution conformément  au vouloir du peuple congolais ».

Prince Yassa

 




Lutte contre le VIH/SIDA: L’Asbl « JECS » se dote d’un nouveau local

L’Association « Jeunes éclairés contre le SIDA » (JECS) s’est dotée d’un nouvel local, situé dans le grand bâtiment du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) sur le boulevard Triomphal. Son inauguration est intervenue le vendredi 30 aout 2024 en présence de plusieurs de ses membres et partenaires.

C’est un local simple, avec des bureaux et une salle de réunion, tous équipés et suffisamment aérés afin d’assurer et faciliter une bonne ambiance de travail pour ces volontaires, dont le dévouement est visible.

« C’est un grand plaisir pour moi d’être avec vous pour l’inauguration officielle de ce nouveau local, qui désormais abritera le bureau de JECS au sein de l’Immeuble du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA, le PNMLS (…) Après 5 ans d’activité de lutte contre le VIH/TB, JECS ouvre une nouvelle page de son histoire. Grâce à cette nouvelle implantation, elle va pouvoir jouer avec toujours plus d’efficacité son rôle d’animateur de la communauté, mais aussi accompagner davantage les populations vulnérables pour une meilleure réinsertion dans notre société », avait déclaré la coordinatrice nationale de JECS, Madame Paulette Sefu Lokonya, visiblement fière de cet exploit, et très reconnaissante à l’endroit du Secrétaire national du PNMLS et de ses partenaires, dont Médecins Sans frontières (MSF-B).

Faisant d’une pierre deux coups, la coordinatrice nationale de JECS a profité de cette occasion pour remettre des fonds pour les activités génératrices des revenus à quelques femmes et hommes de la société civile. Une manière de les encourager à susciter l’indépendance en eux et à emerger.

« Nous avons besoin d’une émergence forte du secteur privé et de l’entrepreneuriat local pour assurer une croissance résiliente, mais surtout inclusive », s’était-elle adressée aux bénéficiaires, très émus.

Rappelons que l’Asbl « JECS » regroupe des jeunes filles vulnérables et des adolescents pour lutter contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et d’autres maladies à caractère épidémiologique.

Prince Yassa




Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé

Discours de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

à la cérémonie d’ouverture du

Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, le 5 septembre 2024

Excellence, Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye,

Excellence, Monsieur le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani,

Président en exercice de l’Union Africaine,

Excellences, Chefs d’État et de gouvernement, Chefs de délégation,

Excellence, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres,

Excellence, Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat,

Chers Amis,

Distingués Invités,

La floraison au printemps donne des fruits en automne. Une bonne récolte récompense le travail assidu. En cette belle saison de récolte, je suis très heureux de retrouver les amis anciens et nouveaux à Beijing pour envisager ensemble l’amitié et la coopération entre la Chine et l’Afrique à l’ère nouvelle. Tout d’abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue.

L’amitié sino-africaine, en transcendant le temps et l’espace et en traversant les montagnes et les océans, s’est transmise de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a posé un jalon important dans l’histoire des relations sino-africaines. Durant les 24 ans passés, notamment à l’ère nouvelle, la Chine et ses frères et sœurs africains ont avancé main dans la main dans l’esprit de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi. Dans le monde d’aujourd’hui qui traverse des transformations inédites depuis un siècle, nous avons œuvré côte à côte pour défendre fermement les droits et intérêts légitimes de part et d’autre. Face à la grande vague de la mondialisation économique, nous avons renforcé nos capacités et développé une coopération fructueuse au bénéfice des milliards de Chinois et d’Africains. Devant les catastrophes naturelles et les épidémies, nous avons combattu dans la solidarité, écrivant des histoires émouvantes de l’amitié sino-africaine. Par la compréhension mutuelle et le soutien réciproque, nous avons donné l’exemple du nouveau type de relations internationales.

Grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire. Pour leur ouvrir de nouvelles perspectives, je propose de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, et de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Chers Amis,

Distingués Invités,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays du monde. La voie occidentale a infligé de profondes souffrances aux pays en développement. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les pays du tiers-monde, dont la Chine et les pays africains, ont successivement accédé à l’indépendance et réalisé le développement, et œuvré sans relâche à corriger les injustices historiques dans le processus de modernisation. La République populaire de Chine célébrera cette année son 75e anniversaire. Elle reste déterminée à promouvoir sur tous les plans l’édification d’un grand pays socialiste moderne et le renouveau de la nation par la modernisation à la chinoise. L’Afrique connaît quant à elle un nouvel éveil et avance solidement vers les objectifs de la modernisation fixés par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Dans notre recherche commune de la modernisation, nous lancerons une vague de modernisation du Sud global et écrirons un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité. La modernisation d’un pays doit non seulement respecter les règles générales, mais aussi et surtout s’adapter aux conditions nationales. La Chine entend renforcer ses échanges sur les expériences de gouvernance avec l’Afrique, soutenir les différents pays dans l’exploration d’une voie de modernisation adaptée aux réalités nationales, et travailler à assurer l’égalité des droits et des chances pour tous les pays.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par l’ouverture et le gagnant-gagnant. La coopération mutuellement bénéfique est la bonne voie à suivre qui correspond aux intérêts fondamentaux et de long terme de tous les pays. La Chine entend approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le commerce et l’investissement, promouvoir une coopération exemplaire de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et donner l’exemple de la mise en œuvre de l’Initiative pour le développement mondial.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la primauté au peuple. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La Chine entend mener activement une coopération avec l’Afrique dans les domaines tels que la formation des ressources humaines, la réduction de la pauvreté et l’emploi, pour que nos peuples aient un plus grand sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité dans le processus de modernisation et que la modernisation apporte des bénéfices à tous nos peuples.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la diversité et l’inclusion. Le développement coordonné sur les plans matériel et spirituel est le noble idéal de la modernisation. La Chine entend intensifier ses échanges humains et culturels avec l’Afrique et préconiser le respect mutuel et la coexistence inclusive entre différentes civilisations dans le processus de modernisation, de sorte à faire fructifier davantage l’Initiative pour la civilisation mondiale.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation respectueuse de l’écologie. Le développement vert est une caractéristique marquante de la modernisation à l’ère nouvelle. La Chine entend accompagner l’Afrique dans la création des moteurs de croissance verte et la réduction de l’écart en matière d’accessibilité aux énergies, et poursuivre le principe de responsabilités communes mais différenciées, en vue de promouvoir ensemble la transition verte et bas carbone dans le monde.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la paix et la sécurité. Un environnement de développement pacifique et stable est indispensable à la modernisation. La Chine entend accompagner l’Afrique dans le renforcement de ses capacités à préserver la paix et la stabilité par ses propres efforts, travailler à promouvoir une mise en œuvre prioritaire en Afrique de l’Initiative pour la sécurité mondiale et favoriser un renforcement mutuel entre le développement de qualité et la sécurité de haut niveau, de sorte à préserver ensemble la paix et la stabilité dans le monde.

Chers Amis,

Distingués Invités,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il n’y aura pas de modernisation mondiale. Dans les trois ans à venir, la Chine entend travailler avec l’Afrique pour développer dix Actions de partenariats sur la modernisation, approfondir la coopération sino-africaine et guider la modernisation du Sud global.

Premièrement, l’Action de partenariat pour l’inspiration mutuelle entre civilisations. La Chine bâtira avec l’Afrique une plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique. Elle accompagnera l’Afrique dans la formation des talents en matière de gouvernance en s’appuyant sur les académies de leadership africaines et invitera 1 000 personnalités de partis politiques africains à venir en Chine dans le cadre des programmes d’échanges, afin d’approfondir les échanges d’expériences sur l’édification des partis politiques et la gouvernance d’État.

Deuxièmement, l’Action de partenariat pour la prospérité du commerce. La Chine élargira de sa propre initiative et de façon unilatérale l’ouverture de son marché. Elle a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains. Premier pays parmi les grands pays en développement et les principales économies du monde à adopter cette mesure, la Chine entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l’Afrique. Elle élargira l’accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l’e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité. Elle est prête à conclure avec la partie africaine des accords-cadres de partenariat économique pour le développement partagé afin de fournir au commerce et à l’investissement entre la Chine et l’Afrique une garantie institutionnelle durable, stable et prévisible.

Troisièmement, l’Action de partenariat pour la coopération sur les chaînes industrielles. La Chine travaillera avec l’Afrique à bâtir des cercles du développement de la coopération industrielle, à développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et à lancer un programme de renforcement des capacités des PME africaines. Elle construira avec l’Afrique un centre de coopération sur les technologies numériques et réalisera sur le continent 20 projets de démonstration du développement numérique, afin d’embrasser ensemble la nouvelle vague de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle.

Quatrièmement, l’Action de partenariat pour l’interconnexion. La Chine mettra en œuvre 30 projets d’interconnexion des infrastructures en Afrique, travaillera avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et bâtira un réseau d’interconnexion terrestre et maritime Chine-Afrique pour le développement coordonné. Elle est prête à apporter de l’assistance au développement de la ZLECAf et à approfondir la coopération logistique et financière pour contribuer au développement transrégional sur le continent.

Cinquièmement, l’Action de partenariat sur la coopération pour le développement. La Chine entend publier avec la partie africaine la Déclaration conjointe sur l’approfondissement de la coopération dans le cadre de l’Initiative pour le développement mondial et réalisera en Afrique 1 000 projets de bien-être social Petits et Beaux. Elle apportera de nouveaux fonds à la Facilité du partenariat Chine-Groupe de la Banque mondiale (CWPF) pour contribuer au développement en Afrique. Elle soutiendra l’organisation sur le continent des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’Été en 2026 et de la Coupe d’Afrique des Nations en 2027 et œuvrera pour que les fruits de développement bénéficient davantage aux peuples chinois et africains.

Sixièmement, l’Action de partenariat pour la santé. La Chine travaillera avec l’Afrique à créer une alliance des hôpitaux chinois et africains et des centres de médecine conjoints. Elle enverra en Afrique 2 000 professionnels médicaux, réalisera 20 projets d’infrastructures médicales et de lutte contre le paludisme, favorisera l’investissement par les entreprises chinoises dans la production pharmaceutique en Afrique et continuera de faire au mieux de ses capacités pour aider l’Afrique à lutter contre les épidémies. Elle soutiendra le développement du CDC africain afin d’accompagner les pays africains dans le renforcement de leurs capacités de santé publique.

Septièmement, l’Action de partenariat pour le développement de l’agriculture au bénéfice de la population. La Chine fournira à l’Afrique des aides alimentaires d’urgence d’un milliard de yuans RMB, construira en Afrique des zones de démonstration agricole standardisées d’une superficie de 100 000 mu (environ 6 670 hectares), enverra 500 agronomes dans les pays africains, créera sur le continent une alliance Chine-Afrique pour l’innovation scientifique et technologique agricole et y réalisera 500 projets d’intérêt public. Elle encouragera l’investissement et l’opération des entreprises chinoises et africaines dans les deux sens et veillera à ce que la valeur ajoutée des industries reste en Afrique et qu’au moins un million de postes d’emploi soient créés pour le continent.

Huitièmement, l’Action de partenariat pour les échanges humains et culturels. La Chine travaillera avec l’Afrique à faire avancer de façon approfondie « Avenir de l’Afrique – plan de coopération Chine-Afrique sur la formation professionnelle », à créer un institut d’ingénierie et à mettre en place dix Ateliers Luban. Elle proposera 60 000 places de formation en faveur notamment des femmes et des jeunes africains. Elle mettra en œuvre ensemble avec l’Afrique le Programme sino-africain « Route de la Soie culturelle » et un programme de coopération sur l’innovation audiovisuelle. Les deux parties sont convenues d’organiser en 2026 l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels.

Neuvièmement, l’Action de partenariat pour le développement vert. La Chine mettra en place 30 projets d’énergies propres et des plateformes sur l’alerte météorologique précoce en Afrique et développera avec l’Afrique une coopération sur la prévention, la réduction et la gestion des catastrophes naturelles ainsi que la conservation de la biodiversité. Elle mettra en place un forum Chine-Afrique sur l’utilisation pacifique des technologies nucléaires, construira avec l’Afrique 30 laboratoires conjoints, et développera une coopération sino-africaine sur l’application de la télédétection par satellite et l’exploration de la Lune et de l’espace profond, afin de contribuer à la réalisation du développement vert du continent.

Dixièmement, l’Action de partenariat pour la sécurité commune. La Chine entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale et en faire un exemple de la coopération dans le cadre de cette Initiative. Elle fournira à la partie africaine des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de yuans RMB, formera pour l’Afrique 6 000 professionnels militaires et 1 000 agents de police et d’application de la loi et invitera 500 jeunes officiers africains à venir en visite en Chine. Elle travaillera avec l’Afrique à mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre les armées chinoise et africaines et à mettre en œuvre l’action de déminage pour l’Afrique en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Pour assurer la mise en œuvre des dix Actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB dans les trois ans à venir, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique. La Chine encouragera et soutiendra également l’émission par la partie africaine d’obligations Panda sur le marché chinois pour apporter un soutien énergique à la coopération pragmatique sino-africaine dans tous les domaines.

Chers Amis,

Distingués Invités,

En juillet dernier, le troisième plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois s’est tenu avec succès et a pris des dispositions systématiques sur l’approfondissement continu de la réforme sur tous les plans et la promotion de la modernisation à la chinoise. Cela non seulement inaugurera des transformations plus profondes en Chine, mais aussi apportera de nouvelles opportunités et impulsions aux pays africains de même qu’aux efforts conjoints de la Chine et de l’Afrique pour réaliser le rêve de la modernisation.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Sur le chemin de la modernisation, nul ne doit être laissé pour compte. À nous de rassembler la force des plus de 2,8 milliards de Chinois et d’Africains, de poursuivre main dans la main notre marche vers la modernité et de contribuer, par la modernisation de la Chine et de l’Afrique, à la modernisation du Sud global. Ensemble, nous inscrirons de nouvelles pages brillantes dans les annales du développement de l’humanité et ferons avancer notre monde vers un avenir radieux de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès.

Je vous remercie.

(Source : Ministère chinois des Affaires étrangères)

 

 




Le Gouvernement a réceptionné les premières doses de vaccin contre l’épidémie de Mpox

Le Gouvernement congolais a réceptionné les premières doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox, ce jeudi 05 septembre 2024.

D’après le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, qui a fait le déplacement de l’aéroport international de Ndjili, l’Union européenne a été pour beaucoup dans la livraison de ce premier lot. « Nous remercions beaucoup l’Union européenne qui nous amène ce premier lot qui vient des contribuables européens, qui vient des stocks européens et qui permet que nous ayons déjà la capacité de contenir ce virus. Donc ma première réaction à chaud, c’est de joie et de satisfaction (…) de la coopération que nous avons avec l’Union européenne », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba.

Selon le Gouvernement congolais, l’heure est maintenant à la micro planification avant d’envisager toute répartition.  « Maintenant que nous avons le vaccin, nous connaissons les provinces qui sont fortement touchées, notamment l’Equateur, le Sud Kivu mais il y en a un peu partout le Sankuru. Cependant, l’idée est de contenir le virus le plus rapidement possible », a-t-il ajouté, visiblement très ému, lui qui a été au four et au moulin de cette première livraison.

Au total, le pays en recevra 200000. Cependant, pour aujourd’hui, il est question de 100000 doses, et à la fin de cette semaine, encore 100000 autres doses.

Mais au regard des efforts fournis, a dit le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et prévoyance sociale, le pays va arriver 580000 doses de vaccins avec l’appui de l’Union européenne.

En plus de l’Union européenne, les Etats unis ont aussi accepté de donner quelques doses.

« Maintenant que l’épidémie est en train de toucher le monde, et donc, avoir le vaccin c’est vraiment une priorité pour nous avant que les autres commencent à se disputer le même vaccin », a conclu le Docteur Roger Kamba.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sur les 13 pays du continent africain où l’épidémie est active, la République démocratique du Congo (RDC) représente à elle seule plus de 90 % des 3.500 cas confirmés de variole simienne dans la région.

Prince Yassa




A l’ex hôpital Maman Yemo, la délégation syndicale réclame la présence de son délégué dans le Conseil d’administration

La délégation syndicale de l’hôpital général de Kinshasa, l’ex Maman Yemo, appelle le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à respecter son arrêté en nommant son délégué dans l’actuel Comité de gestion.

D’après le coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, il y a des faiblesses dans la décision du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, du 22 aout 2024.

« Nous sommes très contents de voir qu’aujourd’hui le ministre vient de nommer les dirigeants de l’hôpital général, l’ex Maman Yemo. Parmi les catégories, nous avons les membres du Conseil d’administration, ce qui n’existait pas avant, et les membres du Comité de gestion. Mais malheureusement, nous avons constaté une faiblesse dans cette décision du 22 aout 2024, parce que le ministre n’a pas tenu compte de la participation syndicale conformément à son arrêté 2023. Parce qu’il a été prévu que dans le Conseil d’administration de cet hôpital qu’il y ait six membres. Mais le ministre a nommé cinq à la place de six. Le sixième, c’est la participation syndicale. Raison pour laquelle nous demandons au ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, de respecter son arrêté tout en nommant un délégué syndical dans le Conseil d’administration. C’est ca, un Etat des droits », a déclaré Jean-Fidèle Boyoo.

Et de conclure en ces termes: « Nous félicitons les nominés tout en leur demandant de lutter contre les antivaleurs, de gérer correctement cette institution. Nous ne voulons pas le tribalisme, pas de détournement. Tous les syndicats sont là pour veiller au bon fonctionnement de cette institution conformément au vouloir du peuple congolais ».

Prince Yassa




Lutte contre le Mpox : La Banque mondiale dote la Rdc de 105 tonnes de médicaments

La Banque mondiale a doté la République démocratique du Congo de 105 tonnes de médicaments dans le cadre du projet REDISSE (Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest). C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

«  Ravi de vous annoncer qu’hier, jeudi 29 aout, nous avons reçu une dotation de 105 tonnes de médicaments, fournie par la Banque mondiale dans le cadre du projet REDISSE, en réponse à une demande formulée par la Coordination des Urgences de Santé Publique (COUSP). Cette contribution permettra de couvrir les besoins de plus de 15.000 patients, assurant ainsi une prise en charge de plus de 80 % des cas de Mpox recensés à ce jour. Je tiens également à souligner que pour garantir un accès équitable aux soins pour toutes et tous, le traitement des personnes atteintes de Mpox reste entièrement gratuit », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors de la réception de ces produits des mains du Docteur Michel Mavudi, spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets au bureau de la Banque mondiale en Rdc.

Rappelons qu’en plus de la Banque mondiale, la République démocratique du Congo attend plusieurs autres dotations, dont notamment les doses de vaccins contre cette épidémie, promises par le Royaume de Belgique, le Japon et les Etats unis.

Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination.

Prince Yassa