Professeur José Mangalu : «  Il faut la volonté politique pour l’organisation du deuxième recensement de la population 

« Pour ce qui concerne le recensement, c’est un problème de volonté politique essentiellement, parce que techniquement le Bureau central de recensement est là… Si la volonté politique avait accompagné le désir d’avoir un deuxième recensement de la population, on l’aurait eu (…) », a déclaré le professeur José Mangalu de l’Ecole des Sciences de la population et du développement à l’Université de Kinshasa, lors de la célébration de la «  Journée mondiale de la Population », organisée par le bureau Pays du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Rdc.

D’après ce démographe de formation, le pays a organisé son dernier recensement il y a 40 ans. Alors que selon les recommandations internationales, l’idéal est d’en organiser tous les dix ans. Et donc, s’il y avait cette volonté politique, la République démocratique du Congo serait à son 4è recensement de la population et de l’habitat. Malheureusement, 40 ans après, tout est au point mort, sauf techniquement. Or, la technique seule ne suffit pas face à un état de la population qui augmente.

« Nous avons une population qui augmente. Donc sans partie, vers les années 1950,  nous étions autour de 13 millions d’habitants maintenant on est au-delà de 100 millions. La population  a été multipliée environ par 8. C’est une population à légère dominance féminine. Il y a 51 % de femmes contre 41% d’hommes. La population est essentiellement jeune, parce que près de 48% de la population a moins de 15 ans. Nous avons une fécondité qui est encore élevée mais qui baisse. Elle s’établit aujourd’hui autour de 5,5 enfants par femme. L’espérance de vie est faible. C’est autour de 52 ans que les Congolais meurent en moyenne », a fait savoir le professeur José Mangalu visiblement un peu abattu. C’était avant d’appeler de tous ses vœux à l’organisation de ce deuxième recensement pour lequel d’ailleurs, les partenaires sont prêts à aider le pays. C’est ce qu’avait dit le représentant résident de l’UNFPA en Rdc, Monsieur Mady Biaye, lors de cette commémoration de cette journée qui avait coïncidé avec le lancement du Rapport sur l’état de la population mondiale 2024, avec pour thème : «  Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».

«  (…) le recensement nous fournit les données qui permettent la planification, aussi qui permettent aux décideurs d’asseoir leurs politiques. Alors, l’absence de recensement  fait justement en sorte que la plupart des décisions, des programmes que nous élaborons  ne reposent pas sur les données probantes. Ce qui fait qu’on n’aura pas les résultats escomptés », avait remarqué ce professeur des Sciences de la population et du Développement à l’Université de Kinshasa.

Plusieurs recommandations avaient sanctionné cette journée, qui devra interpeller le gouvernement congolais à se rattraper par rapport au retard accumulé. Il s’agissait entre autre de:

«  Mettre en place un système statistique. Il faut que le pays s’appuie sur les statistiques, instaurer une culture statistique auprès des dirigeants et urgemment organiser le recensement de la population en  améliorant aussi les services de l’Etat civil ».

Prince Yassa




RDC : Les Enseignants boycottent la rentrée scolaire de ce lundi 

Le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) a annoncé ce vendredi une grève générale et illimitée à partir de lundi prochain, date de la rentrée scolaire 2024-2025. Cette décision intervient après l’échec des négociations avec le gouvernement concernant l’amélioration des conditions de travail des enseignants.

Dans un communiqué rendu public ce vendredi, les enseignants exigent du gouvernement notamment : une augmentation de salaire de 500$ soit 1.500 000 FC, le paiement de plus de 17 mois d’encadrement des agents de services centraux.

 

Le SYECO se dit ouvert au dialogue, mais reste ferme sur ses revendications. Le gouvernement est appelé à prendre des mesures urgentes pour répondre aux attentes des enseignants et éviter une crise sociale plus profonde.

 

Sachez également qu’au cours d’une assemblée générale tenue ce même vendredi à Kinshasa, la synergie des syndicats des enseignants de la RDC a demandé au gouvernement de fixer la rentrée scolaire au lundi 23 septembre prochain.

 

 

 

Orchidée




La tradition pour sauver le pays 

La civilisation africaine a été fortement détruite et la transmission des valeurs africaines combattues par les institutions internationales. L’Afrique se perd sans personnalité et sans identité.

Hier reconnue comme berceau de l’humanité, aujourd’hui, elle doit apprendre tout de ceux qui n’avaient aucune civilisation.

Nos ancêtres qui s’organisaient en royaumes dont Lunda, Kuba, Luba, Kongo, Ngala, Mbala, Tshokwe, Yanzi… avaient de vraies valeurs traditionnelles qui se léguaient avec le partage des responsabilités. Les chasseurs étaient connus, les ouvriers aussi et les cultivateurs étaient bien identifiés.

Cette civilisation organisait la société de savane et de foret. Ils ont décidé de vivre ensemble et le vol était exclu. La tradition arrangeait la punition du voleur et de détourneur. Les assassins étaient châtiés en public pour que le mal soit éradiqué.

Il est advenu la colonisation qui a amené la démocratie et les droits de l’homme. Cette soi-disante démocratie a détruit les valeurs ancestrales en déclarant le pauvre avoir le même droit de richesse sans travail que le riche. Les gens ont abandonné le travail manuel et se sont livré au plaisir et à la politique. Les villages sont abandonnés pour se rendre dans les villes et l’occident et le politicien voulant vivre comme le blanc, a oublié son rôle primaire d’organisation de son village pour chercher à rouler carrosse et à disposer de gros revenus. L’égoïsme qui n’est pas une valeur africaine mais occidentale a été inculquée dans nos écoles et dans nos universités. Le cours de civisme a été remplacé par l’éducation à la vie qui se donnait à un certain âge dans nos villages.

L’organisation de droits de l’homme est venu pour sauver les bandits, les kulunas et les voleurs avec leur arme nuisible, la présomption d’innocence. Or la tradition africaine avait de règles précises dont le coupable avait du mal à fuir.

Au Kenya, une fille a volé un homme dans la chambre d’hôtel. Les abeilles l’ont pourchassée et ses mains étaient remplies d’abeilles. Cette justice traditionnelle qui était efficace pour poursuivre tout celui qui aurait volé les biens publics et qui se retrouverait dans les liens de la tradition a été abandonnée pour la justice blanche. Les kulunas peuvent couper les bras de paisibles citoyens, entrer par effraction dans les maisons et nier les faits ou protéger par la justice. On peut tromper son pays et détourner de l’argent et construire un grand immeuble sans s’inquiéter. Et les juges peuvent donner raison au coupable sans conséquence. La justice traditionnelle n’a jamais été du côté de voleurs. La démocratie et les droits de l’homme donnent aux pauvres, aux malfrats et aux assassins un grand pouvoir.

Au nom de cette démocratie, les règles du pouvoir dépendent des autres et non du Président ou d’un chef du village.

Kamuena nsapu, Bundu dia Kongo pour ne citer que ces deux cas sont ceux qui doivent interpeller notre conscience africaine et surtout congolaise devant la mort de détenteurs de nos valeurs ancestrales. On a minimisé le ministère de la décentralisation et on s’est plongé dans les finances et budget oubliant qu’on vendait le pays aux étrangers. N’est-il pas temps de rassembler les forces traditionnelles devant le chaos pour récupérer nos valeurs et droits traditionnelles dans tous le pays et territoires occupés ? Si les drones sont une intelligence occidentale, l’intelligence africaine aussi existe. Il ne suffit pas seulement d’aller envoûter les gens en occident mais il est temps de valoriser ces choses pour libérer le pays. Que les drones ancestraux entrent en action à l’Est et dans notre justice pour chasser les occupants et les voleurs !




Monkey-Pox à Kinshasa : Bob Amiso propose le report de la rentrée scolaire 2024-2025 

Une nouvelle qui risque de bouleverser les plans de nombreux parents et élèves : la rentrée scolaire prévue pour ce lundi 2 septembre sur toute l’étendue du territoire national pourrait être reportée. Cette proposition a été émise par Bob Amiso, ministre provincial des Transports, lors d’un entretien avec le ministre national du transport, Jean-Pierre Bemba, le mercredi 28 août.

 

À l’origine de cette requête, l’évolution alarmante de l’épidémie de Mpox dans la capitale congolaise. En effet, le nombre de cas suspects a connu une hausse vertigineuse, passant de 81 à plus de 111 en seulement 24 heures. Parmi ces cas, 31 ont déjà été confirmés, selon les derniers chiffres communiqués par le ministre provincial de la Santé, Pratricien Gongo.

 

Face à cette propagation rapide du virus, le ministre provincial des Transports estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour protéger la santé des élèves et de leurs familles. Le report de la rentrée scolaire apparaît ainsi comme une solution envisageable.

 

Jean-Pierre Bemba, pour sa part, s’est engagé à soumettre cette proposition au gouvernement lors du prochain conseil des ministres. La décision finale reviendra donc aux autorités nationales. En attendant, il exhorte chacun à rester vigilant et à respecter les mesures barrières pour limiter la propagation du virus.

 

 

Orchidée




Kinshasa : l’OSEC projette une formation sur l’éthique et la déontologie des leaders religieux.

Dans un communiqué de presse, le président général de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC) sa grâce Léonard Matembwe Lambalamba annonce l’organisation d’une formation sur l’éthique et la déontologie des leaders religieux qui se tiendra au ministère des Affaires Étrangères à Kinshasa du 16 au 18 septembre prochain de 09h à 14h.

Le numéro un de l’OSEC fait savoir que cette formation est une étape cruciale avant de passer à l’étape des sanctions et autres mesures disciplinaires contre ceux qui ternissent la fonction sacerdotale en République Démocratique du Congo.

D’après sa grâce Léonard Matembwe Lambalamba, plusieurs thèmes seront abordés notamment la gestion des conflits et des scandales dans l’église, la sacerdoce et l’Etat ; droits et devoirs de chacun, l’église et l’Etat. Le tout, pour former les leaders et dirigeants religieux à avoir un comportement responsable dans leurs prédications et actes.

« Étant donné qu’il n’y a pas un seul jour qui passe sans que l’on apprenne les nouvelles scandales ou abus causés par les membres du clergé, évêques, pasteurs, prophètes dans leurs prédications et actes. Pour juguler à cette situation qui discrédite le Corps du Christ en général et les serviteurs de Dieu d’autre part, l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo, avant de passer à l’étape des sanctions et autres mesures disciplinaires pour ceux qui vont faire la honte à la dignité sacerdotale passant par leur comportement irresponsable en parole ou en actes, organise une formation pour les dirigeants et les leaders religieux toutes les confessions religieuses confondues », a fait remarquer sa grâce Léonard Matembwe Lambalamba.

Il met ainsi des numéros de téléphone pour favoriser les inscriptions gratuites en ligne des leaders religieux se trouvant au pays et au-delà des frontières congolaises.

« A cet effet, l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo invite tous les leaders et dirigeants religieux de l’intérieur et de l’extérieur du pays à prendre leur inscription en ligne au numéro +243 84 27 09 773, +234 89 89 83 214 », a indiqué le président général de l’OSEC.

Les places étant limitées, les leaders et dirigeants religieux ont jusqu’au 10 septembre pour se faire enregistrer et remplir toutes les formalités d’usage.

 

Osk




Kinshasa : Un réseau des vendeurs des produits vivres frais impropres à la consommation démasqué par la police.

C’était un lot important composé des chinchards, des tripes, poulets et plusieurs autres produits surgelés complètement détériorés que la police nationale congolaise a découvert dans une chambre froide dans la commune de Kasavubu. Des produits qui sont vendus dans plusieurs marchés de la capitale au détriment de la santé des Kinoises et Kinois. Ceci est un résultat de l’opération initiée par le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba sur toute l’étendue de sa juridiction dans le cadre de la traque des opérateurs économiques véreux qui vendent les produits toxiques et leur retrait du circuit du commerce national.

Le démantèlement de ce réseau est un acte à saluer du fait que la santé des milliers des Kinois est ainsi épargnée et plusieurs maladies et autres conséquences graves que courent la population congolaise en consommant ces produits périmés pourront être écartées.

Le chef de la police ville de Kinshasa qui se dit satisfait du résultat de cette opération menée par ses hommes, met en garde ces commerçants qui s’adonnent à cette pratique abusive, trompeuse et illégale et appelle à même temps la population à la vigilance.

A noter que les auteurs de ces actes notamment le gérant de cette chambre froide qui a reconnu les faits ont été mis à la disposition de la police nationale congolaise.

 

 

Osk




Prophète, un nouveau statut social ! (André-Alain Atundu Liongo)

Je suis chrétien catholique de l’Eglise romaine, c’est-à-dire de l’Eglise des Cardinaux MALULA, ETSHOU, MOSENGWO et AMBONGO.

Je saisis cette occasion pour saluer l’inspiration divine de Jean XXIII et du Concile de Vatican II d’avoir proclamé l’équivalence de toutes les Eglises dans la quête du salut de l’âme et de Dieu.

Ainsi, fut mis fin à la guerre entre les différentes religions pour donner naissance et lieu à un nouveau comportement religieux connu sous le vocable « ŒCUMENISME ».

Si aujourd’hui, réunir dans une même séance de prière Catholiques, Protestants, Musulmans et autres Eglises chrétiennes est un fait banal, tel n’a pas toujours été le cas jusqu’à un passé pas si lointain.

Tous mes respects donc à tous ceux qui consacrent leurs vies à Dieu pour le salut des Ames.

Dans son désir insatiable de scruter et de maitriser l’avenir c’est-à-dire la part de l’éternité qu’il croit à sa portée, l’Homme a fait un périple alambiqué et malaisé, passant de l’art divinatoire, à l’oracle et à la prophétie.

D’où la naissance de la classe de prophète jouissant d’un statut social particulier et à laquelle une frange de croyants accordent foi et confiance aveugle pour des solutions aux problèmes individuels, voire personnels. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement doué pour constater que toutes ces prophéties proclamées avec autorité ex cathedra ne se réalisent pas.

En faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde.

A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine.

Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin.

Telle est la nature authentique et profonde de la prophétie biblique, alors que les prophètes actuels prédisent et programment des miracles avec la prétention d’avoir la force de changer le cours des choses pour empêcher à l’admonition divine de s’accomplir.

Une telle attitude est une distorsion théologique et une imposture par lesquelles ils s’arrogent indument le droit de commander le Saint Esprit dans un sens ou dans un autre, pour une chose ou une autre, selon leur bon vouloir.

Car des simples vecteurs et hérauts, ces prophètes se proclament, sans humilité, auteurs de ces prophéties avec capacité de modifier le message prophétique de Dieu.

Une telle attitude est une aberration.

En effet, connue, inconnue, méconnue ou ignorée, la prophétie se réalise quand même.

Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu.

Il n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maitre des horloges.

Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.

Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais des serviteurs de la volonté de Dieu.

Le prophète est un élu de Dieu. Il ne peut y avoir une multitude ni dans une période ni dans un Pays. Dans toutes les façons, comme disent les écritures saintes « MULTI VOCATI, PAUCI ELECTI » Beaucoup sontappelés, peu sont élus.




Nord-Kivu : M23 accusé des nouvelles violations du cessez-le-feu

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont fermement dénoncé ce dimanche les multiples violations du cessez-le-feu perpétrées par le Mouvement du 23 mars (M23) et ses alliés du Rwanda Defence Force (RDF). Selon les FARDC, le M23 tente désespérément de masquer ses agissements en diffusant des fausses informations.

Dans un communiqué officiel rendu public ce lundi, le M23 a affirmé qu’un aéronef des FARDC aurait survolé les zones de Lubero et Rutshuru. Cependant, les FARDC ont catégoriquement démenti cette allégation, soulignant que les mauvaises conditions météorologiques ont empêché tout vol dans la région depuis 48 heures.

Par ailleurs, pour justifier les attaques lancées sur leurs positions à Kikubo, dans le territoire de Lubero, le M23 a évoqué un prétendu déploiement des troupes des FARDC aux alentours des zones sous leur contrôle. Une affirmation que les FARDC qualifient de “manipulation de l’opinion”.

Face à ces agissements, les FARDC considèrent que le M23 poursuit une stratégie belliciste, sapant ainsi les efforts de paix en cours. Elles ont annoncé qu’elles saisiraient le Mécanisme Conjoint de Vérification Élargi et le Mécanisme AdHoc de vérification afin de faire toute la lumière sur ces violations et d’en tirer les conséquences nécessaires.

La communauté internationale est appelée à condamner fermement les actions du M23 et à soutenir les efforts de paix en cours.

 

 

 

Orchidée




Clôture de la 2ème édition de la grande fête des Juifs: Le RELEGAL François Mutombo appelle les chrétiens à demeure dans l’alliance avec Dieu 

Tout est bien, qui finit bien, dit-on. C’était sous une forte atmosphère prophétique que la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a clôturé la deuxième édition de la grande fête des Juifs, célébrée sous le thème : «Même dans la grande tempête, il y a de la faveur ». Cette célébration évangélique internationale avait une onction particulière, celle de bénir et secourir les enfants de Dieu.

Pendant 8 jours, les fidèles venus de tous les quatre coins de la capitale et ceux d’ailleurs qui ont eu la chance de suivre ce programme en ligne ont été édifiés par de fortes paroles qui ont été prononcées par les grands orateurs qui ont enseigné pendant ces assises. Le peuple de Dieu a aussi bénéficié de fortes déclarations prophétiques pour leur vie, mais aussi des enseignements.

Pour cette dernière journée, l’hôte de cette grande activité, le Révérend pasteur François Mutombo Voici l’homme a été invité au podium monté à cet effet pour prononcer son message. Au-delà du thème principal, il a abordé le sous thème intitulé : « Le succès de l’alliance » (1 Samuel 18, 1).

Ce récit biblique démontre à suffisance un amour ardent qui avait uni David et Jonathan, le fils du roi Saül. Une affection qui a conduit les amis à contracter une alliance. Ainsi, l’acte a été scellé entre les deux et quelques présents ont aussi été échangés.

C’est qui étonne dans cette histoire, c’est de voir Jonathan fils du roi accepter de faire alliance avec un serviteur de son père qui n’avait rien en termes de richesses matérielles. Ainsi, l’homme de Dieu dans son message qui parle de l’importance de l’alliance a attiré l’attention des enfants de Dieu à ne pas voir des gens sous le prisme des yeux charnels, mais plus tôt spirituels.

Pour lui, Jonathan avait vu sur David les choses que son père n’avait pas pu remarquer. « Il y a beaucoup de gens qui échouent dans leur vie, parce qu’ils regardent les gens avec les yeux charnels. David avait la grâce de Dieu, voilà pourquoi partout où le roi l’envoyait, il réussissait et rentrait avec de bons résultats », a souligné l’orateur.

L’homme de Dieu a exhorté l’église d’entrer et de croire dans son alliance, car dit-il, votre réussite dépend de la personne avec qui vous avez fait alliance. Si elle échoue, vous aussi vous échouer. « Quand vous êtes dans une alliance, sachez que celle-ci brise les lois ».

Il a manifesté sa gratitude à Dieu pour la réussite de cette manifestation. « Je suis très ravi et honoré. Je béni Dieu et je remercie le peuple de Dieu et la diaspora. Jour pour jour, les gens étaient là présents. Même quand on finissait en retard, les gens ne se fatiguaient. Chaque jour, ils donnent des offrandes, ils ne se fatiguaient pas pendant 8 jours nous avons fini aujourd’hui, c’est une grande victoire », a terminé le pasteur François Mutombo.

Ainsi, l’homme de Dieu a appelé tous les orateurs de la grande fête des Juifs pour bénir le peuple de Dieu avec des fortes déclarations. Le rendez-vous est pris l’année prochaine lors de la 3ème édition, cette fois-là dans l’Aréna Voici l’homme.




Les changements climatiques perturbent et favorisent la prolifération des vecteurs de maladies tropicales

Selon la présidente de l’Organisation sociale « WINS » les changements climatiques, notamment les variations de température et d’humidité perturbent directement les écosystèmes et influencent les conditions de vie des populations.

Lors d’un webinaire, organisé le mercredi 21 aout par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème:  » Contribution de l’Ong WINS dans la lutte contre les maladies tropicales négligées« , la présidente de l’Ong WINS, la professeure Epée Emilienne a affirmé que ce phénomène entraîne une augmentation des cas de maladies tropicales négligées (MTN) telles que la dengue, la schistosomiase et la filariose lymphatique, augmentant la pression sur les systèmes de santé déjà fragilisés en Afrique.

« Les températures élevées, qui ne baissent pas et ne suivent plus les cycles normaux, créent des conditions idéales pour la prolifération rapide des vecteurs de maladies tropicales, tels que les moustiques et autres parasites, dans des zones auparavant non affectées (…) La diminution des récoltes due aux conditions climatiques extrêmes, comme les sécheresses et les inondations, contribue à l’augmentation de la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. Cette situation rend les communautés encore plus vulnérables aux MTN, car la malnutrition et les faibles défenses immunitaires exacerbent la propagation de ces maladies. Chaque perturbation climatique crée un déséquilibre qui affecte les populations vivant sous ces températures extrêmes, exacerbant ainsi la propagation des maladies tropicales négligées et les défis sanitaires qui en découlent  », avait-elle fait savoir lors de cet échange virtuel avec une trentaine de professionnels des médias, membres du REMAPSEN.

Sur le terrain, cette Ong qui met la femme au centre de tout, travaille étroitement avec les communautés locales dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées Afrique. Pour sa présidente, il faut renforcer les capacités des femmes qui jouent un rôle crucial dans les communautés pour prévenir et gérer les maladies.

« Nous devons nous attaquer aux causes profondes des MTN, y compris les impacts du changement climatique pour assurer un avenir plus sain pour les Africains », avait recommandé la professeure Epée Emilinne. C’était avant de plaider pour une meilleure collaboration entre les gouvernements, les organisations de santé, et les communautés pour lutter contre les MTN dans un contexte de changement climatique.

Prince Yassa