Lutte contre le Mpox: Kinshasa prévoit la création de nouveaux centres

Le gouvernement provincial de Kinshasa prévoit la création de nouveaux centres  afin de mieux organiser la riposte contre cette épidémie. C’est ce qu’indique le compte rendu du premier conseil des ministres de ce gouvernement que dirige Daniel Bumba.

« Comme recommandation, le ministre préconise sans tarder la création de nouveaux centres de riposte, le renforcement de la surveillance aux différents points d’entrée, ainsi que l’élaboration d’un édit interdisant la commercialisation et la consommation de viandes de brousse », peut-on lire dans le compte rendu du premier Conseil des ministres provinciaux de Kinshasa.

Outre la création de ces nouveaux centres, le gouvernement provincial envisage intensifier la sensibilisation et la communication sur les gestes barrières pour protéger la population estimée à plus de 14 millions d’habitants.

Pratiquement à une semaine de la rentrée des classes, le gouvernement provincial envisage prendre toutes les dispositions afin de ne pas exposer les enfants mais aussi les parents. Ainsi, un plan stratégique de santé scolaire pour la riposte pourra être mis en place au niveau de toutes les écoles.

Rappelons que 11 zones de santé de la capitale sont déjà touchées par cette épidémie. Mais, aucun décès n’est encore signalé.

C’est ce week-end que la République démocratique du Congo va réceptionner le premier des doses de vaccins promises par le Royaume de Belgique, du Japon et les Etats unis. C’est ce qu’a annoncé le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors d’un point de presse.

Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination.

Prince Yassa




Election OMS Afrique: Le Docteur Boureima Hama Sambo promet une région saine, prospère et sûre…

Brazzaville, capitale de la République du Congo  accueille à partir de ce lundi 26 au 30 aout 2024 le 64e comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique au cours duquel aura lieu l’élection du nouveau Directeur régional. Parmi les candidats, le Docteur nigérien, Boureima Hama Sambo, figure en bonne place. Et une fois, il promet de matérialiser sa vision qui est  celle d’une région africaine saine, prospère et sure…

Ce médecin de formation est titulaire d’un doctorat (PhD) en épidémiologie. Il a commencé sa carrière comme médecin chef d’un district de santé dans son pays, le Niger. Après trois ans à la tête de ce district, le Docteur Sambo a réussi à faire de cet établissement sanitaire un modèle pour l’imprégnation et la formation de futurs médecins du pays.

Pendant son séjour aux États-Unis dans le cadre d’une formation en santé publique, le

Dr Sambo a conduit des travaux cliniques relatifs au diabète de type 2 chez l’enfant et

l’adolescent amérindiens. Les résultats de ses travaux ont contribué à une meilleure prise en charge de cette forme atypique de diabète.

Revenu au Niger, le Dr Sambo a occupé plusieurs postes importants au sein du Ministère de la santé, dont celui de Directeur national de la santé. Il s’est très vite distingué par la nouvelle dynamique qu’il a insufflée aux programmes nationaux de prévention et de lutte contre les maladies et à la politique nationale de la santé de la reproduction, contribuant ainsi à l’institution de la gratuité de la césarienne et à la création des centres de la mère et de l’enfant dans les huit régions du Niger. Ces initiatives ont grandement contribué à la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Il a par ailleurs réussi à renforcer le Programme élargi de vaccination en apportant une amélioration notable aux indicateurs relatifs la vaccination systématique. Par ailleurs, sous son impulsion et grâce à son travail avec la société civile, une loi anti-tabac a été élaborée et adoptée par l’Assemblée nationale du Niger en 2005.

C’est un fils maison

 

C’est en 2006 que le Docteur Sambo a rejoint le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique à Brazzaville au Congo. À l’OMS, il a été chargé de mettre en place le programme de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles (MNT). D’abord en tant que conseiller régional, puis comme chef de secteur de programme de lutte contre les MNT, il a réussi à mettre en place une équipe multidisciplinaire et à aider les pays de la Région africaine à élaborer des programmes nationaux de prévention et de contrôle des MNT. Le Dr Sambo a successivement dirigé le processus d’élaboration des stratégies régionales de prévention et de contrôle des maladies cardio-vasculaires, du diabète, de la drépanocytose, de la santé mentale et d’une stratégie consolidée de lutte contre les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque. Il a en outre contribué au développement et à la mise à échelle des outils et algorithmes de prévention et de prise en charge du diabète, des maladies cardiovasculaires, y compris les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux, des cancers et des maladies respiratoires chroniques au niveau des soins de santé primaires.

En 2011, le Dr Sambo a contribué au Sommet des chefs d’État de l’Assemblée générale des

Nations Unies en présentant au nom de la Région africaine de l’OMS la question des maladies non transmissibles (jusque-là, seul le VIH/sida avait fait l’objet de discussion en tant que maladie à ce niveau en 1992).

Son eloquent passage à Genève

 

Au siège de l’OMS à Genève, le Dr Sambo a réussi en moins de deux ans à faire avancer

l’agenda de l’OMS sur les facteurs de risque environnementaux pour la santé, et l’impact

du changement climatique sur la santé en général. De manière spécifique, il s’est

distingué dans la mise en œuvre de la Déclaration de Libreville sur la santé et

l’environnement.

Revenu en Afrique, le Dr Sambo a contribué à la mise en œuvre du Programme de

transformation visant à faire « évoluer le Secrétariat de l’OMS dans la Région africaine

pour qu’il devienne le véritable chef de file du développement sanitaire en Afrique et

qu’il se pose en gardien fiable et efficace des avancées obtenues par l’Afrique en matière

de santé ». Ce programme tient compte des thématiques du Programme de réforme de

l’OMS qui sont les réformes gestionnaires, programmatiques et de la gouvernance, dont

chaque axe prioritaire est étroitement lié aux résultats spécifiques escomptés du

Programme de réforme de l’OMS.

De manière spécifique, le Dr Sambo a utilisé la diplomatie en matière de santé pour

aider le Rwanda, le Gabon, l’Éthiopie et la République démocratique du Congo en

particulier, et la Région africaine de l’OMS en général à développer et à mettre en œuvre

des politiques nationales de santé destinées à avoir des impacts réels sur l’amélioration

de la santé des populations.

Quelques exemples concrets au niveau des pays sont : l’introduction de la médecine

traditionnelle dans le système de santé du Gabon et le démarrage effectif de l’approche

« Atteindre chaque district » dans le pays ; l’initiation de l’amélioration de la parité du

genre dans les services de l’OMS ; l’amélioration de la feuille de route pour les agents

communautaires et de vulgarisation sanitaire en Éthiopie ; et l’appui à la mise à échelle

de la couverture sanitaire universelle (CSU) en République démocratique du Congo.

En s’appuyant sur son expérience de travail à tous les échelons de l’OMS et de la

pyramide sanitaire, et en tenant compte des leçons apprises de la pandémie de la

COVID-19, le Dr Sambo a développé une vision pour la Région africaine de l’OMS qui

consiste à refonder de manière stratégique la sécurité sanitaire du continent et

surtout la préparation, la surveillance et la riposte face aux situations d’urgence

(épidémies, catastrophes naturelles en augmentation, et conséquences des changements

climatiques et des conflits) en mettant l’accent sur la résilience des systèmes de santé.

« Les soins de santé primaires seront renforcés et serviront de base à la couverture

sanitaire universelle pour permettre au plus grand nombre d’Africains d’avoir accès à

des services de santé de meilleure qualité« , rassure-t-il dans son programme, promettant aussi que la collaboration avec le Centre africain pour le contrôle et la prévention des

maladies (CDC Afrique) sera renforcée en appliquant avec rigueur le Règlement

sanitaire international pour soutenir les services essentiels de santé publique en Afrique

et la santé mondiale.

En outre, la lutte contre les maladies non transmissibles, devenues le plus lourd fardeau

de santé pour l’Afrique, et la vaccination systématique seront renforcées.

L’objectif de tous ces programmes sera d’assurer la sécurité sanitaire du monde en

général et de l’Afrique en particulier.

Prince Yassa




Interdiction d’entrée sur le territoire national de la farine de maïs contaminée à l’aflatoxine 

Le Ministre du Commerce Extérieur porte à la connaissance de la population congolaise des informations préoccupantes faisant état d’une probable présence de la farine de maïs contaminée par l’aflatoxine, substance toxique présentant un danger pour la santé humaine et animale.

Saisi ce samedi 24 août 2024, le Ministre a échangé immédiatement, par téléphone, avec Son Homologue de la République de la Zambie sur la question et à l’issue de leur entretien, il a instruit le Secrétaire Général au Commerce Extérieur de la République Démocratique du Congo, en sa qualité de Président de la Commission Sanitaire et Phytosanitaire, de réunir, de toute urgence, les membres de ladite commission pour statuer sur ce dossier de la farine contaminée.

A l’issue de la réunion technique, tenue nuitamment le même 24 août 2024 et à laquelle ont participé les experts des Ministères du Commerce Extérieur, de l’Intérieur et Sécurité, de l’Agriculture, de la Pêche et Elevage ainsi que ceux de l’Office Congolais de Contrôle et de l’Association des Consommateurs des Produits Vivriers, le Ministère du Commerce Extérieur confirme la menace et fixe l’opinion sur ce qui suit :

A. Les différentes marques de la farine contaminée à l’aflatoxine sont les suivantes : Africa Milling, Roller Meal And Breakfast, Farm Feed Super Dog Meal, Continental Milling, Shabco Milling, Girad Milling, Busu Milling et Star Milling.

Les mesures préventives prises pour préserver la population du danger sont :

i. Interdiction d’entrée sur le Territoire National de la farine de maïs des marques de fabrique et de commerce citées ci-haut ; ii. Interdiction, sur l’ensemble du Territoire National, de la consommation, la commercialisation et la distribution de la farine de maïs des marques précitées ; iii. Retraçage de l’existant de ces produits et leur retrait dans le circuit du commerce national ; iv. Sanctions exemplaires de tout cas d’importation frauduleuse sur le Territoire National, de la farine susvisée, allant de la saisie à la destruction aux frais du contrevenant.

C. Le Ministre du Commerce Extérieur réitère son appel au respect de la règlementation sur la circulation des marchandises et invite, une fois de plus, la population congolaise à bannir la fraude sous toutes ses formes, afin de préserver la nation des drames qui en découleraient.

D. Le Secrétaire Général au Commerce Extérieur, le Secrétaire Général à l’Economie, le Directeur Général des Douanes et Accises, Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Directeur National de l’Hygiène aux Frontières, le Coordonnateur du SQAV ainsi que le Commissaire Général de la Police Congolaise sont chargés, chacun en qui le concerne, de l’exécution de ces mesures.




L’Ong WINS privilégie la femme pour l’éradication des MTN

L’organisation sociale sans but lucratif «  WINS » estime que la femme doit être privilégiée ou encore placée au centre de la communauté pour une solution durable contre toutes les Maladies tropicales négligées (MTN) en Afrique.

Selon sa présidente, le professeur Epée  Emilienne, qui intervenait le mercredi 21 aout lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), sous le thème : «  La Contribution de la WINS dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées  en Afrique », WINS veut contribuer à la diminution des souffrances liées aux MTN mais en passant par les femmes.

« …. Nous ne voulons pas seulement nous occuper des femmes. Nous voulons contribuer à la diminution des souffrances liées aux MTN mais en passant par les femmes. C’est-à-dire (…) une unité Genre au niveau de la communauté, nous permettra de nous occuper des femmes et des hommes mais en impactant les femmes. Ce sont les femmes qui seront à l’origine. Nous voulons que les femmes arrivent à comprendre sur ce qui se passe et qu’elles puissent prendre des décisions et qu’elles prennent le devant…. C’est pour cela que la première activité pour laquelle WINS s’attèle est d’avoir une cartographie holistique  et dynamique des communautés afin de savoir ce qui se passe au sein de la communauté et voir comment attaquer le problème… », a-t-elle indiqué à l’assistance virtuelle constituée d’une quarantaine de journalistes des divers pays.

S’agissant justement de cette première activité, un atelier est en préparation. Il devra choisir de façon aléatoire mais conséquente  les communautés par lesquelles le travail devra commencer. Parce qu’a souligné, le professeur Epee Emilienne : «  le financement ne va pas être indéfini ».

L’Ong WINS  qui est née il y a de cela quatre mois, soit le 7 avril 2024 dernier, a compris que dans la communauté les défis sont nombreux, et que l’Etat seul ne saura pas les relever. D’où, il faut une conjugaison d’efforts. Le gouvernement, la société civile ainsi que les partenaires afin de booster la riposte contre ces maux, qui entravent l’émergence de la communauté.

«  (…) très souvent le gouvernement ne peut tout faire. Il faut aller vers la société civile pour une transversalité et multidisciplinalité vers la lutte contre les MTN », a-t-elle suggéré. C’était avant d’insister sur le fait que l’engagement communautaire devrait prendre en compte les  femmes qui sont proches des malades…

Soulignons que  WINS est une initiative pionnière visant à capitaliser sur l’expertise multidisciplinaire et transversale des femmes qui sont reconnues dans leurs domaines d’expertise. Elle inclut entre autres les médecins,  les chercheurs,  les enseignants, les anthropologues et surtout les spécialistes de la communication et du marketing de gestion.

«  En rassemblant ces femmes de divers horizons et en utilisant cette démarche collaboratrice et inclusive, WINS vise à catalyser les solutions innovatrices et efficaces pour contribuer à alléger les souffrances dans un monde sans MTN d’ici 2030 afin que personne ne soit laissée en arrière ou mise de côté surtout pas la femme. Notre vision est de contribuer à la réduction de la souffrance causée par les MTN en ciblant spécifiquement la participation de la femme », a précisé la présidente de l’Ong WINS, dont le slogan est : «  Femme engagée contre les Maladies Tropicales Négligées, santé équitable, solutions novatrices ».

WINS vise à résoudre le gap et les défis au niveau communautaire quant à la lutte contre les MTN. Une motivation qui va de pair avec la nouvelle feuille de route de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui soutient  l’élimination et l’éradication de ces maladies tropicales négligées.

L’Ong WINS est partenaire à Speak Up Africa, qui est elle aussi partenaire au Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

Prince Yassa




Epidemie de Mpox en Rdc: Le Sud-Kivu explose avec 900 cas  

Dans la province du Sud-Kivu, l’une des provinces les plus touchées de la République démocratique du Congo, située à l’est du pays, le nombre de cas est passé de 700 à 900, selon le rapport reçu de la zone de santé de Nyangezi.

L’épicentre de cette maladie reste la cité de Kamanyola dans le territoire de Walungu. Pendant ce temps la ville Kinshasa a déjà enregistré 25 cas confirmés sur un total de 119 cas notifiés dont deux décès, depuis le début de la maladie.

«  La République Démocratique du Congo a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu’il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu’elles représentent. Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », avait déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba lors d’un point de presse tenu dans son cabinet de travail.

Outre ces vaccins, le ministre congolais de la Santé publique avait fait savoir que le Plan national de la riposte contre cette épidémie est prêt et présent déjà de résultats rassurants.

Soulignons que le gouvernement a déjà décaissé 49 millions de dollars américains pour financer ce Plan, qui prend en charge toutes les étapes de la riposte sans compter la vaccination. A savoir : les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

Prince Yassa




Santé : Report de la campagne de vaccination contre la polio au Kwilu

La campagne de vaccination contre la poliomyélite destinée aux enfants de moins de 5 ans dans la province du Kwilu subit un léger report. Initialement prévue pour la fin du mois d’août, elle débutera finalement le 26 septembre prochain.

Cette décision annoncée par Jean-Paul Météla, chef de division provinciale de la santé, s’explique par un retard dans la réception des vaccins et du matériel nécessaire à la bonne conduite de cette opération de grande envergure.

 

Nous avons pris cette décision difficile afin de garantir une campagne de qualité et d’atteindre tous les enfants ciblés », a déclaré Jean-Paul Météla.

« Ce délai supplémentaire nous permettra de mieux nous organiser et d’assurer un meilleur approvisionnement », a-t-il ajouté.

 

Ce report, bien qu’inattendu, est perçu comme une opportunité par les acteurs de la santé de renforcer la mobilisation sociale et de mieux préparer les équipes de vaccination. Les autorités sanitaires appellent les parents et les tuteurs à se faire vacciner leurs enfants aux dates prévues et à collaborer avec les équipes de vaccination.

 

Rappelons que la poliomyélite est une maladie infectieuse virale qui peut entraîner une paralysie irréversible, notamment des membres inférieurs.

 

 

 

Orchidée




Kinshasa : Les victimes de l’incendie de Pakadjuma reçoivent le réconfort de la vice-ministre de l’intérieur 

La vice-ministre de l’intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, s’est rendue ce lundi 19 août, à Pakadjuma, un coin situé dans la commune de Limete, à la 1ère rue, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Objectif, apporter un message de réconfort aux rescapés de l’incendie du vendredi dernier, ayant causé la perte de plusieurs biens de ménage.

Sur place, la vice-ministre a réitéré le soutien et l’accompagnement moral du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et du gouvernement Suminwa aux victimes, avant de prodiguer quelques conseils aux résidants pour que la scène ne se répète plus.

Déçue par cette situation catastrophique qui a réduit plusieurs habitations en cendres sans aucune assistance des pompiers, la population de Pakadjuma a retrouvé tout de même son sourire grâce à cette représentation gouvernementale.

 

 

JL Makoyi




« Même dans la grande tempête qui frappe la Rdc, nous finirons toujours par vaincre » (François Mutombo) 

« Même dans la grande tempête, il y a de la faveur », tel est le thème central de la 2ème édition de la Grande Fête des Juifs organisée du 18 au 25 août 2024 à Kalembe Lembe, Eglise-mère de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH). Ici le pasteur a démontré qu’en dépit des tempêtes et tourbillons, il y a une faveur de Dieu.

C’était sous une forte louange et adoration que la deuxième édition de la grande fête des Juifs a été lancée, ce dimanche 18 Août 2024 au siège national de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme CAC/VH. Des milliers des fidèles venus de 4 coins de la ville province de Kinshasa la capitale ont rehaussé de leur présence à ce grand rendez-vous solennel avec Dieu.

Pour cette première journée, le pasteur François Mutombo Voici l’homme, l’hôte de cette activité évangélique a été choisi comme le premier intervenant, qui a exploité le sous-thème intitulé : « Qui est donc celui à qui obéissent le vent et la tempête ? ». Il est tiré dans l’évangile de Marc 4, 36-41.

Dans son message, l’homme de Dieu a d’abord rappelé à tous les enfants de Dieu que cette activité est une fête des rachetés du Christ. Et ce, avant de stimuler tous les enfants de Dieu à continuer de faire confiance en Dieu, quel que soit les problèmes et difficultés auxquels beaucoup font face.

Le visionnaire de cette grande communauté se dit satisfait du démarrage de cette grande action évangélique. « Les impressions de joie et de jouissance, parce que Dieu nous honore toujours. C’est comme Jésus dit : je te rends grâce de ce que tu m’as toujours exaucé. Nous savons une chose, quand on fait une chose dans sa volonté, il nous honore, je suis content et flatté », a-t-il déclaré devant les médias à la fin de cette rencontre.

A cet effet, l’homme de Dieu conscient de la situation que traverse le pays, a profité de l’occasion pour lancer un message de réconfort à tout le peuple de Dieu en particulier et en général à la population congolaise que « même dans la grande tempête qui frappe notre pays, qu’on sache que le Congo, c’est un pays où il y a la faveur de Dieu et le Congo ne sera jamais submergé, il finira toujours par vaincre ».

Il a également invité les Kinois à venir participer à cette grande célébration qui va se dérouler pendant 8 jours, soit du 18 au 25 Août prochain sur l’avenue Kalembe Lembe 72 dans la commune de Kinshasa. Sachez que les deux derniers jours, c’est-à-dire le 24 et le 25, le culte se déroulera à l’esplanade du Palais de Lingwala.




900 cas de Mpox à Kamanyola 

Des cas de Mpox dans la zone de santé de Nyangezi, sont passés de 700 à plus de 900 cas. Le foyer de contamination reste l’axe Kamanyola qui est au carrefour de deux pays Rwanda-Burundi.

 

Les autorités de ce coin du pays lancent à un appel à la multiplication des campagnes de sensibilisation afin d’endiguer cette épidémie », a fait savoir Dr Olivier Kabarati, médecin chef de zone de santé de Nyangezi cité l’ACP. « Nous avons confiance aux médias. Ils sont des canaux rapides de sensibilisation de masse. Les produits radiophoniques déjà fait en faveur des communautés, quant à ce, sont à féliciter et à continuer davantage car l’épidémie persiste toujours dans l’entité. La bonne information entre quand elle a été donnée à la communauté dans sa langue parlée couramment », a-t-il ajouté.

 

Les médias ont été invités à s’investir davantage dans la sensibilisation pour couper la chaîne de contamination de la variole du singe ou le Mpox, rapporte-on.




Kalehe : Au moins 9 cas de variole du singe signalés à Kalonge

La société civile de Kalonge tire la sonnette d’alarme suite à la découverte de neuf cas de variole du singe dans la région. Les autorités médicales locales appellent à la vigilance et sollicitent le soutien des partenaires pour faire face à cette épidémie.

Appel à la mobilisation citoyenne

La société civile de Kalonge, sous la direction d’Eric Makusudi, a lancé un appel vibrant à la population locale pour respecter les mesures sanitaires en vigueur et prendre au sérieux la menace de la variole du singe. Des cas ont été pris en charge à l’hôpital de la région, mais la situation reste préoccupante.

Besoin urgent de soutien médical

Le Dr David Mulongo, médecin chef de zone de santé de Kalonge, confirme la présence de six cas de variole du singe dans la région, dont trois sont déjà guéris. Cependant, faute d’une prise en charge adéquate, les patients doivent assumer seuls les frais médicaux, ce qui risque d’entraîner des cas d’automédication dangereuse.

Un appel à la solidarité des partenaires de santé

Face à cette situation d’urgence, les autorités locales appellent les partenaires intervenant dans le secteur de la santé à apporter leu r soutien pour renforcer la prise en charge des patients et endiguer la propagation de la maladie. Une mobilisation collective est essentielle pour faire face à cette menace.

Les neuf cas de variole du singe à Kalonge rappellent la fragilité du système de santé dans certaines régions de la province du Sud-Kivu. La mobilisation citoyenne et la solidarité des acteurs de la santé sont plus que jamais nécessaires pour protéger la population et garantir un accès équitable aux soins.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE