Mpox: 10 cas déjà enregistrés à Kinshasa 

A Kinshasa, 10 cas de Monkeypox ont été détectés. Le premier cas provenait de la province du Maï-Ndombe. A ce jour, la République Démocratique du Congo vit sous une vigilance accrue. Pour contrer cette épidémie, la réaction du gouvernement congolais n’a pas tardé. Devant la presse, le ministre de la Santé a révélé que le gouvernement a commandé en urgence, des vaccins pour prévenir la propagation de cette épidémie. Le Dr Roger Kamba a appelé la population au calme.

“Toutes les maladies virales guérissent grâce aux anticorps de chacun”, a-t-il dit, soulignant l’importance d’observer des mesures préventives strictes pour limiter la transmission.

Entre autre, éviter tout contact entre l’homme et les animaux, particulièrement en ne s’approchant pas des animaux morts et en ne consommant pas surtout de la viande boucanée provenant de singes. Pour lui, l’hygiène reste également une priorité.

Le ministre de la santé insiste aussi sur le lavage régulier des mains.

 

 

Mboshi




Kongo Central : un incendie consume des grumes entassées au port de Matadi

Un important incendie a consumé, jeudi 15 août 2024, une partie de grumes exploitées dans le port de Matadi, l’un de plus grands ports de la République Démocratique du Congo, situé au Kongo Central.

Des sources expliquent que cet incendie a réduit en cendre une partie de ces grumes qui ont été entassés dans un parc. Médard Nsimba, directeur des ports maritimes de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-Onatra, a fait savoir que « l’origine de cet incendie demeure inconnue, et que les équipements ont été mis en place conjointement par cette entreprise publique, ainsi que les sociétés d’exploitation en place, pour réduire l’impact de l’incendie ».

Signalons qu’il y a quelques jours passés, les installations du Port de Matadi a aussi connu un incendie dont des sources ont suspecté d’origine criminelle.




Baisse des prix des produits agricoles dans la province de Maï-Ndombe

A Maï-Ndombe, les prix des produits agricoles ont baissé sensiblement à Bolia dans la province du Mai-Ndombe, situé au Sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Un sac de manioc est passé de 50.000fc à 30.000fc et le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, selon le chef de secteur de Bolia interrogé par l’ACP.

« Nous avons, constaté, sur le marché la baisse du prix d’un sac de manioc qui se négociait à 50 000fc vient de baisser à 30 000fc, tandis que le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, à Bolia », a déclaré, Nsongi Mabruti, chef de secteur de Bolia. Selon lui, « cette baisse du prix de ces produits agricoles, a permis à la population, en particulier les ménages à faibles revenus, d’avoir un meilleur accès aux denrées alimentaires et autres biens essentiels, dans l’espoir de réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le secteur », rapporte notre source.

Il a, par ailleurs, salué le combat que mène actuellement le gouvernement provincial de Maï-Ndombe, dans la contribution de la vie sociale de cette population, en la rendant capable de pouvoir s’approvisionner moyennant un faible coût des produits alimentaires, fait-on observ

er.




Rentrée scolaires : 500 USd exigés pour chaque enseignant

Les enseignants congolais retiennent encore souffle en attendant les retombées des travaux de la Commission paritaire entre le Gouvernement et l’intersyndical des enseignants qui se tiennent à Bibwa, dans la partie Est de la Capitale.

En effet, les représentants des enseignants dans ces travaux ne jurent que le paiement de plus ou moins 500 dollars américains pour chaque enseignant.

C’est ainsi que le Vice-Premier de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Rénovation du Service Public, Jean-Pierre Lihau, ainsi que son collègue, la Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale et Nouvelle citoyenneté, Raissa Malu, ont, chacun donné les assurances pour que les travaux de la Commission paritaire puisse aboutir aux préparatifs d’une « rentrée scolaire 2024-2025 apaisée ».

Les travaux se poursuivent encore en commissions, informent des sources sur place.

 

 




Enregistrement à l’état civil: Les professionnels des médias sensibilisés

Plusieurs professionnels des Médias des différents organes de presse, membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfants » (Rjae) ont été sensibilisés sur l’importance de l’ « Enregistrement des naissances à l’Etat civil ».

C’était le vendredi dernier dans le cadre de la célébration de la «  Journée africaine de l’Etat civil », commémorée sous le thème: « « Renforcer les liens entre le système d’enregistrement des faits d’état civil, des statistiques y afférentes et le système d’identité juridique grâce à la transformation numérique du service ». Elle a été organisée par le Ministère de l’Intérieur avec l’appui du bureau pays du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

S’exprimant à cet effet, le Spécialiste Protection de l’enfant au bureau de cette agence des Nations Unies à Kinshasa, a fait savoir que la République démocratique du Congo connait un taux faible d’enregistrement des naissances à l’Etat civil.

« Il ressort, en ce qui concerne la République démocratique du Congo, un besoin du renforcement de communication sur la sensibilisation pour relever le taux d’enregistrement de naissance qui est de 40 % vers un taux meilleur d’atteindre les Objectifs de développement durable », a plaidé Massamba Diouf. Il a exhorté l’assistance à s’approprier de cette problématique afin de renverser la tendance.

Ainsi, a-t-il martelé, le renforcement de la communication est une nécessité pour cela. Cette activité tombe à pic, et pourra révolutionner les choses en amenant les professionnels à faire de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil, une des priorités dans leurs différentes productions.

 

« Nous sommes très heureux pour cette activité qui nous a donné l’opportunité d’échanger sur plusieurs thématiques, notamment l’enregistrement des naissances en République Démocratique du Congo et en Afrique (…) La Rdc fournit des efforts… Cependant, il y a des défis à relever en la matière, par exemple, en ce qui concerne la collaboration entre les différents services de l’Etat et autres », a fait savoir ce fonctionnaire de l’UNICEF à Kinshasa.

Prenant à son tour la parole, le Chef de Division au Ministère de l’Intérieur et point focal national à l’Etat civil, M. Belly, a édifié les participants sur la prise en charge des opérations d’enregistrement, d’identification de la population par l’Etat, mais aussi sur le soutien financier et technique pour la production, notamment le registre et autres documents importants ainsi que le lien qui existe entre l’enregistrement à l’état civil et l’identification de la population ou l’identité juridique.

Des thématiques très capitales. Ce qui fait qu’il est difficile de parler de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil sans évoquer la problématique de l’identification des populations. C’est ce qui a justifié la présence de l’Office national de l’Identification de la population (ONIP).

Selon son experte juriste Mme Chantal Lukadi, le fichier général de la population (FGP) est très important. Elle l’a démontré en ces termes: « Le système de l’Etat civil ne peut pas marcher seul sans le Fgp et vice-versa. Ce sont les faits de l’Etat civil qui alimentent le Fgp, notamment les nouvelles naissances, les décès, les mariages. Une fois qu’il y a mariage, naissance ou décès, on enregistre à la commune et on délivre une attestation de décès ou un acte de naissance avant de faire le rapport à l’Onip pour l’enregistrement dans le Fgp (…) Le Fichier général de la population est une référence unique pour l’identification des individus, une source unique des données utilisées pour la production de tous les titres et documents sécurisés (…) L’enregistrement à l’état civil concerne tout Congolais vivant sur le territoire national, tout étranger vivant sur le territoire national, tout Congolais vivant à l’étranger ».

En plus des professionnels des médias, plusieurs délégués des ministères, à savoir de l’Intérieur, de la Santé publique, de l’Institut national des statistiques, de l’ONIP avaient pris part à cette belle journée très édifiante au regard de la thématique.

Prince Yassa




En perspective des élections prévues du 26 au 30 aout prochains: Ibrahima Socé Fall promet une OMS pour l’Afrique plus opérationnelle, compétente…

« Santé pour tous et tous pour la santé », tel est le programme du Sénégalais, Ibrahima Socé Fall, candidat au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour l’Afrique, dévoilé lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

Selon ce candidat, « Santé pour tous et tous pour la santé », est un programme régional pour promouvoir et protéger la santé, et fournir des soins de santé de qualité pour libérer la prospérité de l’Afrique.

«  Mon objectif est d’optimiser les approches et les partenariats existants tout en encourageant l’innovation afin de susciter des transformations positives dans le domaine de la santé mondiale….Nous avons passé trop de temps à être des consommateurs des décisions au niveau mondial », a déclaré ce candidat. C’était avant de dévoiler ses ambitions et visions de rendre l’OMS plus opérationnelle, compétente et crédible, à travers son programme très ambitieux.

Cinq priorités stratégiques constituent ce programme, qui selon lui, va apporter du changement.

La première consiste à renforcer les systèmes de santé pour assurer des soins de qualité à travers le continent. La deuxième vise apporter l’amélioration de la préparation, la prévention et la réponse aux pandémies et autres urgences sanitaires et crises humanitaires. La troisième stratégie consiste accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ainsi que l’élimination et l’éradication des maladies transmissibles à fort impact. La quatrième vise la sensibilisation aux maladies non transmissibles et à la santé mentale. Enfin, la dernière concerne les données sanitaires pour assurer une bonne planification.

Un programme qui s’ouvre à tous et devra être soutenu par tous. Il bénéficie selon son auteur d’importantes opportunités de prospérité pour assurer la santé pour tous et par tous.

A travers ce programme, le Docteur Ibrahima Socé Fall s’est donné pour mission d’appuyer les Etats membres de la région pour fournir de manière cohérente des soins de santé complets et de qualité à tous les citoyens afin de favoriser le bien-être et la prospérité.

A cet effet, il estime que ceci est possible. Car, à l’en croire, les deux premières décennies du 21è siècle ont été marquées par des progrès sans précédent dans les secteurs de la santé et socio-économique à travers le continent.

Et donc, il est possible pour le continent des relever les défis en prenant en mains son destin avec des financements locaux plus accrus et l’appui extérieurs.

Une riche expérience à capitaliser

Très confiant en sa forte et riche expérience dans le domaine de la santé internationale, le candidat Ibrahima Socé Fall part favori de cette élection après avoir occupé plusieurs postes de leadership tant au niveau régional qu’international.

« Ce qui me distingue des autres candidats, c’est ma capacité à travailler dans des situations d’urgence tout en abordant des questions de développement. Chaque fois qu’il y a eu de gros problèmes en Afrique, l’Oms a fait appel à moi », a-t-il indiqué avec toute humilité.

Titulaire d’un doctorat (Phd) en Épidémiologie et santé international, Dr Socé Fall a fréquenté plusieurs grandes écoles africaines, européennes et américaines, et a occupé plusieurs postes au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il compte remplacer Matshidiso Rebecca Moetis, à la tête de l’OMS pour l’Afrique.

Rappelons que l’élection du Directeur régional de l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) pour l’Afrique est prévue du 26 au 30 aout prochains à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Prince Yassa.




Devant Mme Roxane De Bilderling : Me Guy Loando détaille les projets ambitieux en cours de développement

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando, a eu l’honneur de recevoir en visite de courtoisie Madame Roxane De Bilderling, Ambassadrice de Belgique en République Démocratique du Congo, accompagnée de M. Stanley Mathys, Adjoint au Chef de Coopération à l’Ambassade de Belgique.

Au cours de cette rencontre, le Ministre a exposé à Mme l’Ambassadrice les priorités de son nouveau mandat à la tête du Ministère de l’Aménagement du Territoire. Il a détaillé les projets ambitieux en cours de développement, tout en mettant en lumière les réalisations accomplies dans son secteur. Ces efforts s’inscrivent dans la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi et sont menés sous la direction de la Première Ministre Madame Judith Suminwa, avec un souci constant de servir au mieux la population congolaise.

Mme Roxane De Bilderling a exprimé son soutien aux initiatives du Ministre et a exploré les opportunités de renforcer le partenariat entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, avec un accent particulier sur le développement durable et l’aménagement du territoire.




Spoliation du Stade des Martyrs : un document daté de 2021 accuse l’ancien ministre Serge Nkonde d’avoir vendu un terrain annexe de cette enceinte sportive 

Un contrat signé en décembre 2021 accuse Serge Nkonde d’avoir d’avoir bradé une emprise du stade des Martyrs moyennant un loyer de 6000 USD/mois pendant 15 ans.

 

Dans le contrat de vente (à titre précaire), le ministre Serge Nkonde et l’acquéreur ont juré de garder confidentiel le document:

 

«Les Parties s’engagent à garder confidentiel le présent contrat. A cet effet, elles s’interdisent de divulguer à des tiers toutes les informations transmises réciproquement; sauf en cas de réquisition par l’administration publique ou judiciaire.» peut-on lire dans ce document.

Le Ministre honoraire des sports KABULO MWANA KABULO précise pour sa part qu’il n’est impliqué ni de près ni de loin dans la spoliation du stade des martyrs. Bien au contraire il s’est indigné du fait que son prédécesseur Serge KONDE avait signé un partenariat « illégale » avec un particulier cédant une partie du stade des Martyrs à ce dernier. Ledit contrat n’a jamais été exécuté sous son mandat, rassure François Kabulo.

 

 

Loup solitaire




Concert de Mike Kalambayi: Une Commission d’enquête a été instituée pour déterminer les responsabilités tant civiles que pénales

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a présenté au conseil des ministres l’état et l’administration du territoire national qui restent dominés par la situation sécuritaire caractérisée principalement par l’agression rwandaise dans quelques zones de la province du Nord-Kivu ainsi que la poursuite de l’Etat de siège dans cette province et celle de l’Ituri.

Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population est demeuré calme. Il a été observé :

– Commentaires et réactions de l’opinion nationale, en sens divers, concernant la dernière interview du Président de la République donnée aux médias Congolais lors de son séjour médical en Belgique ;

– Attente de la population de voir le Sénat se doter d’un Bureau Définitif après plusieurs reports ;

– L’accroissement des statistiques des déplacés dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, tandis que les conditions humanitaires et sécuritaires demeurent une préoccupation.

Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre a indiqué avoir tiré les conséquences des incidents malheureux du 27 juillet 2024, consécutifs au Concert religieux ayant entrainé mort d’hommes en prenant la mesure d’interdiction d’organisation des activités non sportives au stade de Martyrs et Tata Raphaël de Kinshasa pour des raisons sécuritaires. Une Commission d’enquête a été instituée à cet effet et elle est à pied d’œuvre pour déterminer les responsabilités tant civiles que pénales.

Dans le même ordre d’idées, au regard des incidents survenus devant la résidence de GLM du Président de la République honoraire et ceux récemment enregistrés du Palais du Peuple siège de la deuxième institution de la République, le 06 août 2024, une réunion de crise avait été convoquée avec tous les services de l’ordre et de sécurité pour des mesures sécuritaires appropriées aux fins d’éviter à l’avenir pareils incidents.

Quant au banditisme et à la criminalité, quelques actes et faits ont été enregistrés à travers les principales villes et agglomérations. Tout est mis en œuvre pour consolider les efforts des forces de défense et de sécurité afin de lutter contre ce phénomène. Les services sont occupés à peaufiner un programme opérationnel qui sera lancé à travers toute l’étendue de la République, en tenant compte de la nature des faits et de la spécificité de chaque province.

Pour terminer, le Vice-Premier Ministre a fait part au Conseil de la célébration, en ce jour, de la Journée Internationale des Peuples Autochtones (JIPA), sur le thème de cette édition est : « La Protection des Droits des Peuples Autochtones en situation d’isolement Volontaire ou de contact initial ».

En ce qui nous concerne, la République Démocratique du Congo a retenu comme thème : « la mise en œuvre de la Loi N°22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées comme fondement de l’inclusion effective des peuples autochtones pygmées.»




Assainissement de la ville de Kinshasa: Daniel Bumba lance l’opération «  Coup de poing »  

« Kinshasa eko bonga », c’est ce concept qui résume le programme d’action du Gouvernement provincial de Kinshasa présenté et défendu par Daniel Bumba Lubaki à l’Assemblée provinciale.

C’est dans ce cadre que le gouverneur de la ville de Kinshasa a lancé, dimanche 11 août, aux premières heures de la matinée, l’opération «  Coup de poing ». C’était au rond point des Huileries dans la commune de Lingwala.

Accompagné de quelques membres de son gouvernement et chef des services commis à la lutte contre l’insalubrité dans la ville de Kinshasa, Daniel Bumba a précisé que près de 3 400 000 tonnes de déchets doivent être évacués dans les 24 communes de Kinshasa.

Pour ce faire il a sollicité l’implication de toute la population Kinoise pour sa réussite.

Dans ce vaste programme, l’assainissement occupe une place de choix pour redorer l’image ternie de la capitale, faisant d’elle l’une des villes les plus sales de la planète si bien que les Kinois l’ont surnommé «  Kin la poubelle » en lieu et place de « Kin la belle ».

Voilà pourquoi l’autorité provinciale a décidé de saisir le taureau par les cornes. Daniel Bumba a pris des contacts avec plusieurs structures, services et associations tant étatiques que privées pour réussir ce pari.

L’Armée mis a contribution

Dans la quête de l’implication de tous les services, associations et structures étatiques et privés pour réussir l’opération coup de poing, Daniel Bumba a toqué à la porte de l’Etat-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

C’est cela qui justifie la réunion tenue le week-end dernier entre le gouverneur de la ville de Kinshasa et une délégation des FARDC conduite par le général d’armée Christian Chiwewe Songesha.

« Ses éléments ne s’occupent pas seulement de la défense de la patrie mais aussi se livrent à des travaux d’intérêt public à travers son unité de génie civile », a-t-il soutenu.

Les deux parties se sont convenues à mutualiser leurs efforts pour l’assainissement de la ville province de Kinshasa.

Pour le Gouverneur de Kinshasa, la capitale est aujourd’hui dans le chaos, un chaos total. « Nous vivons une situation effroyable et nous pensons que l’accompagnement de l’Armée est nécessaire à ce stade. Nous pensons que dans les grandes missions de l’Armée en temps de paix, elle a une grande main d’œuvre adéquate pour pouvoir nous accompagner dans la réalisation de certaines choses attendues ».Et la contribution de l’armée dans la grande opération à mener par l’exécutif provincial de Kinshasa sera plus que nécessaire. Il s’agira de curer les rivières, nettoyer Kinshasa, le désensabler.

A en croire Daniel Bumba Lubaki, Kinshasa a, à ce jour, plus 3 420 000 tonnes de déchets disséminés dans les 24 communes.

Outre l’assainissement, l’apport de l’Armée est aussi attendu dans la lutte contre les embouteillages et la question de la réinsertion de la jeunesse.

Bumba au centre d’enfouissement de Mpasa

A la veille de lancement de l’opération coup de poing, le gouverneur de la ville de Kinshasa a effectué une ronde aux différentes stations de transfert des déchets et le centre d’enfouissement de Mpasa, dans l’Est de la capitale.

L’autorité urbaine a commencé sa tournée à la station de Transfert des déchets située sur l’avenue de l’OUA dans la commune de Kintambo, avant de se rendre au Rond-point Moulaert de Bandalungwa, à la station de transfert de l’avenue Mapezo dans la même commune, ainsi qu’à la rivière Kalamu dans la commune qui porte le même nom.

La ronde du premier citoyen de la ville l’a également conduite au pont de la 1ère rue, quartier Dilandos, dans la commune de Limete, pour s’achever au Centre d’enfouissement technique (CET) de Mpasa, situé dans la commune de Nsele, après un passage à la carrière de Ndji/Brasseries.

Accompagné du Vice-gouverneur, de quelques membres du Gouvernement provincial, du directeur général de la Régie d’assainissement de Kinshasa, de celui du Fonds d’assainissement de Kinshasa, du commandant de l’Unité Spéciale de Protection de l’Environnement (USPE), des bourgmestres et experts du secteur environnemental, le gouverneur de la ville a voulu, par cette tournée, inspecter les points et sites où commenceront à être évacuées les immondices de la capitale congolaise dans les prochains jours, afin de s’assurer que rien n’entrave le bon déroulement de l’opération.

A Mpasa, dans la commune de N’Sele, Daniel Bumba a invité tous ceux qui occupent cet endroit de manière illégale à quitter les lieux, afin de permettre au Gouvernement provincial de l’aménager pour recevoir les déchets qui y seront déchargés après leur collecte à travers la ville.

RSK