Nord-Kivu : Interdiction formelle d’achat et vente des fournitures scolaires dans des écoles privées et publiques 

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu interdit la vente des fournitures scolaires dans des établissements d’enseignement publics que privés. C’est la conseillère du gouverneur militaire chargée de l’éducation Prisca Kamala qui l’a fait savoir au cours d’un point de presse animé le vendredi 9 août à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu.

 

Elle demande aussi aux chefs d’établissements qui ont déjà perçu quelques sommes allant dans ce sens de procéder à la restitution de cet argent le plutôt possible avant de subir la rigueur de la loi.

 

“ceux qui ont déjà perçu les frais de confirmation ou réinscription ou ceux qui vendent les uniformes et autres fournitures scolaires d’arrêter ou de remettre cet argent aux parents, il y a pas des exigences de demander aux parents qu’ils puissent acheter des journaux de classe à l’école, même chose pour les écoles privées, ces écoles fonctionnent sous la tutelle du gouvernement et là je vois le ministère de l’éducation et nouvelle citoyenneté qui interdit la vente des objets classiques. Donc les parents sont libres d’aller se procurer les uniformes au marché. Et nous disons aux parents qu’aucun enfant ne sera chassé parce qu’il ne porte pas l’uniforme ayant la mention de son école.”

 

Et d’ajouter : ”qu’il est interdit de chasser l’enfant à cause de frais scolaires, donc l’enfant quand il va à l’école c’est pour étudier mais sil y’a une chose à régler entre l’école et les parents ça n’est doit pas impliqué l’enfant, il doit échangé avec les parents que de chasser l’enfant” a-t-elle fait savoir.

 

Notons que la décision a été prise à moins de trois semaines de la rentrée scolaire édition 2024-2025 en République Démocratique du Congo.

 

Alain Wayire/Beni




Du 18 au 25 août prochains: Tous les juifs à Kinshasa   

Du 18 au 25 août 2024, tous les Juifs, avec en tête le Seigneur Jésus-Christ lui-même vont se retrouver à Kinshasa, précisément à Kalembelembe, dans la commune de Kinshasa pour célébrer la deuxième édition de la Fête des Juifs. L’annonce a été faite ce mercredi à Kinshasa par le Pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH). Placée sous le thème général : « Même dans une grande tempête, il y a de la faveur » (Jean 5, 1-9), cette grande manifestation de dimension internationale est un rendez-vous auquel Jésus-Christ est l’invité spécial. Et comme il sera là, même les problèmes les plus difficiles trouveront solution.

Le siège de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) va abriter, du 18 au 25 Août 2024, la grande célébration de la Fête des Juifs. L’annonce de Cette deuxième édition qui a pour thème : « Même dans la grande tempête il y a de la faveur » a été faite ce mercredi 7 Août 2024 au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel du fleuve de la Gombe par le Pasteur François Mutombo Voici l’homme.

Ici, le visionnaire de la CAC/VH a eu l’occasion de répondre à quelques préoccupations des journalistes, notamment : Qui est Juif et qui ne l’ai pas ? Pourquoi nous Congolais devons dénommer une manifestation fête des Juifs et non fête des Congolais ? Quelle est la différence entre la mini et la grande fête des Juifs ? Il n’a pas manqué d’aborder certaines questions d’actualité sur les nouvelles mesures du ministre d’Etat en charge de la Justice, le chantier du nouveau temple de la CAC/VH et tant d’autres.

L’homme de Dieu a tenu d’abord à expliquer devant les chevaliers de la plume et du micro la source d’inspiration et le pourquoi de l’organisation de cette célébration, mais aussi son apport dans la vie des enfants de Dieu. Pour lui, la fête des Juifs tire son origine dans la bible, précisément dans l’évangile selon Jean au chapitre 5, 1-9 où on relate la tenue de la fête de juif à Jérusalem à la quelle Jésus Christ en son temps avait pris part ensemble avec ses disciples (Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem…).

François Mutombo a souligné que cette célébration qui se déroulera du 18 au 23 au temple de la CAC/VH à Kalembelembe et du 24 au 25 août à l’esplanade du Palais du peuple, s’inscrit dans le cadre de l’évangélisation. «C’est une célébration qui réunit tous les enfants de Dieu et du monde entier qui suivent ce programme à travers les différentes plateformes de l’église. Nous sommes suivis par plusieurs personnes même les païens, les musulmans et les gens d’autres confessions religieuses », dit-il.

Et de préciser que comme la bible le dit, quand il y avait la fête des Juifs à Jérusalem, Jésus est monté pour célébrer aussi cette fête, c’est-à-dire quand nous aussi nous allons nous réunir, Jésus sera obligé de venir pour guérir et opérer des grandes choses. Il y a des cas qui ont fait longtemps à l’église qui trouveront des solutions. « Vous allez comprendre qu’à cette manifestation, notre invité de marque c’est Jésus », martèle-t-il.

5 orateurs

Concernant les intervenants, François Mutombo a précisé que pour cette célébration, 5 orateurs ont été alignés pour édifier le peuple de Dieu pendant ces 8 jours de gloire. Il s’agit du Bishop David Burton des Etats-Unis d’Amérique, le Pasteur Dieumerci Mutombo (Congolais résident aux USA), le Pasteur Ivon Stabili, le Pasteur Florent Mwalimu tous venus du Canada est l’hôte de cette activité n’est autre que le Révérend Pasteur François Mutombo Voici l’homme de Kinshasa.

Sachez que cette célébration va se dérouler au sein de l’église mère de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) située sur l’avenue Kalembelembe 72 dans la commune de Kinshasa. Cependant, la clôture de cette grande action évangélique interviendra à l’esplanade du Palais du peuple, siège du parlement congolais.

L’hôte de cette deuxième édition de la grande fête des Juifs qui a assuré que toutes les mesures nécessaires et sécuritaires ont été prises pour la tenue de cette célébration, a aussi saisi la balle au bond pour inviter toutes les Kinoises et Kinois de venir massivement suivre la parole de Dieu pendant ce moment propice pour vivre la main de Dieu dans leur vie.

OSK




L’UNICEF plaide pour le renforcement du suivi de l’application des mesures légales adoptées pour protéger l’allaitement maternel

Intervenant le mardi lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : «  L’allaitement maternel et premiers aliments : Pour une bonne nutrition  des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre »,  le conseiller régional en nutrition au bureau du Fonds Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), a plaidé pour  le renforcement du suivi de l’application des mesures légales adoptées pour protéger l’allaitement maternel.

Selon le Docteur Siméon Nanama, l’Afrique de l’Ouest et du Centre enregistre un taux d’allaitement exclusif de 37% bien en deçà de la moyenne mondiale qui est de 50%. Ceci doit interpeller les Etats de la région à relever ce défi, parce que le lait maternel est unique. « L’OMS recommande que dans son alimentation, un enfant doit avoir au moins cinq groupes d’aliments sur les huit qui existent. Et dans notre région, il n’y a que 18 % des enfants de moins de quatre mois qui ont accès à ces groupes d’aliments. Les 34 % ont accès à seulement deux groupes d’aliments : le lait maternel et les bouillies de céréales. On a 40% dont l’alimentation est composée de trois groupes d’aliments auxquels il manque soit un ou deux groupes pour atteindre les cinq recommandés. Le lait maternel est le premier et meilleur aliment pour le nourrisson mais bien plus encore, il est le premier vaccin. Il rend l’enfant plus fort. Le lait maternel est aussi amour et réconfort, car il fournit une alimentation idéale, favorise un développement cognitif et physique optimal et réduit le risque de maladies mortelles comme la diarrhée et les infections respiratoires du nourrisson pendant les six premiers mois », a indiqué le Conseiller en nutrition au bureau régional du Fonds Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).
Pour une meilleure santé du nourrisson, il estime qu’il est important d’apprendre aux mamans des gestes basiques tels que comment tenir la tête du nouveau-né pour allaiter, pourquoi allaiter exclusivement au sein jusqu’à six mois, comment introduire la nourriture de façon progressive et diversifiée avec des produits locaux, sains et abordables jusqu’aux deux ans des enfants, à se départir des fausses informations sur les réseaux sociaux qui remettent en cause la qualité du lait maternel…
Poursuivant son intervention, le Docteur Siméon Nanama, a appelé les Gouvernements africains à appliquer leurs propres décisions relatives à  la promesse faite de placer 4% de leur budget à la disposition des programmes de nutrition et de sécurité alimentaire. A l’heure actuelle, cette promesse n’est pas encore réalisée, alors que sa réalisation permettrait d’améliorer les pratiques liées à l’allaitement maternel pour le développement et les chances de survie de l’enfant dans cette région, qui est fragile avec un taux très bas d’enfants allaités exclusivement au lait maternel.
Des actions à capitaliser
Afin de promouvoir l’allaitement maternel dans la région, le bureau régional de l’UNICEF a dit son Conseiller régional, avait initié plusieurs activités dont «  Plus fort avec le lait maternel uniquement » dans le seul but d’accompagner les pays dans la protection de l’allaitement maternel. C’était en 2019.
« C’était une initiative lancée suite à une analyse des données qui a relevé que la plupart des enfants qui ne sont pas exclusivement allaités dans notre région, ne sont pas allaités du fait que les mères donnent de l’eau. Il y a aussi d’autres choses comme le miel, les décoctions (…) le principal problème, c’est l’eau, et que si on arrive à éliminer l’eau dans l’alimentation des enfants de moins de six moins, la plupart des pays de la région pourraient porter le taux d’allaitement exclusive à plus de 50 % qui est la cible établie par l’OMS et progresser vers la cible des ODD », a émis le Docteur Siméon Nanama.
A l’en croire, il y a dix pays seulement qui se sont appropriés de cette campagne et le changement est visible. «  Il y a des changements assez importants, une cadence à la hausse du taux d’allaitement maternel et aussi le nombre de pays qui ont déjà atteint la cible de 50%. Aujourd’hui, nous sommes à dix pays sur les 24 qui sont à un niveau d’allaitement maternel exclusif », s’est-il réjoui.
Cependant, le grand défi reste au niveau pays de capitaliser cette campagne évidemment pour ceux qui s’en sont déjà appropriée. Et pour le reste de se rattraper.
Précisons que le Bureau régional de l’UNICEF regroupe 24 pays qui s’étendent de la République démocratique du Congo à la Mauritanie avec un focus sur les enfants de moins de cinq ans.
Ce webinaire s’est tenu dans le cadre de la célébration de la  « Semaine mondiale de l’allaitement maternel » (SMAM), qui se tient du 1er au 7 août, de chaque année.
Plusieurs professionnels des médias, membres du REMAPSEN ont pris part à cette activité, qui est l’une des principales activités de cette structure des médias consistant à faire parler un spécialiste sur une problématique donnée. Les sujets abordés lors de cette rencontre avec les journalistes ne concernent que la santé et l’environnement, qui les domaines d’interventions du REMAPSEN.
Prince Yassa




« L’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins », le nouveau rapport de l’ONUSIDA

La directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima,  a lancé le rapport mondial actualisé sur le sida 2024, ce lundi 22 juillet 2024, sous le titre  « l’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins ». Ce rapport révèle que le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que les dirigeants mondiaux peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Le lancement a eu lieu  à Munich en Allemagne, lors de la 25e conférence internationale sur le Sida avec l’espoir d’éradiquer la maladie d’ici 2030.

« L’urgence d’aujourd’hui –Le sida à la croisée des chemins », tel est le titre de nouveau rapport mondial actualisé sur le sida 2024 lancé par l’Onusida.  On comprend que la riposte au VIH est à la croisée des chemins. Le monde doit faire des choix afin de lutter efficacement contre le sida.  La fin de cette maladie dans le monde dépend de la voie empruntée par les dirigeants. La voie à suivre pour mettre fin au sida n’est pas un mystère. Il s’agit d’un choix politique et financier. Certains sont réticents à l’idée de fournir les ressources nécessaires pour mettre fin au sida. Mais, comme le montre le rapport, le coût de la non-fin du SIDA serait exponentiellement plus élevé. D’aucuns pourraient souhaiter se désengager de la lutte contre le VIH parce que la fin est désormais à portée de main. Mais, comme l’indique ce rapport, nous ne pouvons  pas mettre fin partiellement à une pandémie. Les dirigeants ne peuvent mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique qu’en le vainquant partout, pour tous. Certains laissent entendre que les investissements et les réformes visant à mettre fin au sida empêcheraient de relever d’autres défis. Mais, comme le montre le rapport, les actions nécessaires pour mettre fin au sida contribueront à faire progresser la réalisation de tous les objectifs de développement durable, à faire en sorte que les pays soient prêts à surmonter les pandémies de l’avenir et à garantir un monde plus sûr et plus juste pour tous.

L’obligation de tenir les promesses

Les dirigeants mondiaux, indique le rapport,  peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 et, ce faisant, éviter des millions de décès liés au sida, prévenir des millions de nouvelles infections par le VIH et faire en sorte que les quelque 40 millions de personnes vivant avec le VIH aient une vie saine et bien remplie. Grâce à des études de cas percutantes et à de nouvelles données, le rapport montre comment certains pays sont déjà sur la bonne voie et comment tous les pays peuvent s’y engager. De façon globale, en 2024, le monde n’est toujours pas sur la bonne voie, les inégalités alimentant la pandémie  de VIH ne sont pas suffisamment prises en compte.

En matière de  prévention, le rapport note une absence de progrès,  le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que dans trois régions du monde, le nombre d’infections par le VIH est en hausse. Il montre que près d’un quart des personnes vivant avec le VIH ne reçoivent pas de traitement essentiel à leur survie, et que, par conséquent, une personne meurt de causes liées au sida toutes les minutes. Nous savons ce qui favorise la réussite. Les progrès contre le VIH ont été les plus importants dans les pays qui ont investi comme il se doit dans leur riposte et qui ont réformé leurs politiques pour permettre aux personnes d’accéder aux services dont elles ont besoin.

Pour accélérer la fin du sida en tant que menace pour la santé publique et pour garantir que les services et les systèmes soient en place pour répondre aux besoins des millions de personnes vivant avec le VIH pendant les décennies à venir, les ressources doivent être à la fois suffisantes et durables. La mise en place d’un environnement juridique facilitant l’accès à des services efficaces, équitables et centrés sur la personne – notamment en supprimant les lois pénalisantes et en s’attaquant à la discrimination – est essentielle pour faire avancer et pérenniser les progrès en matière de prévention et de traitement. Nous savons aussi ce qui fait obstacle au succès. Les progrès sont mis en péril par l’effritement de la solidarité entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. Lorsque l’engagement politique en faveur du financement intégral et des droits de l’homme est mis en péril, les progrès de la lutte contre le VIH le sont également.

Le financement, encore un obstacle

Un déficit de financement croissant freine la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la marge de manœuvre budgétaire étant encore plus réduite en raison de la crise de la dette. La récente montée en puissance des politiques anti-droits, anti-genre et anti-démocratie suscite des craintes justifiées parmi les personnes issues de communautés marginalisées qui ont le plus besoin de services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH, ainsi que parmi les travailleurs héroïques de première ligne qui les fournissent.

Les progrès technologiques, en particulier dans le développement d’options de traitement et de prévention à longue durée d’action, peuvent protéger la santé de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection, mais seulement si ces technologies sont partagées avec tous les pays à revenu faible et intermédiaire et si elles sont produites à grande échelle par de multiples fabricants dans le monde entier. Actuellement, les détenteurs de brevets n’ouvrent pas l’accès suffisamment largement pour permettre cette percée.

« On me demande parfois si je suis optimiste en ce qui concerne la riposte au VIH, parce que les progrès que nous avons accomplis montrent la voie à suivre pour mettre fin au sida, ou si je suis pessimiste, parce que les restrictions en matière de ressources et de droits mettent les progrès en péril. La réponse est que je ne suis ni optimiste ni pessimiste – je suis une activiste, parce que le succès dépend de la capacité à s’adapter au moment présent, à reconnaître l’urgence de l’instant présent. Nous pouvons mettre fin au sida, mais seulement si les dirigeants choisissent la bonne voie dès maintenant. Nous, les citoyennes et citoyens, veillerons à ce qu’ils le fassent », a conclu la directrice exécutive lors du lancement du rapport.

 

Prince Yassa, depuis Dakar




Me Guy Loando et l’ARP célèbrent la Journée Internationale de la femme africaine

Le 31 juillet à l’espace Adeliz dans la commune de Kasa vubu, l’autorité de référence du parti Agissons pour la République, le ministre d’État Me Guy Loando Mboyo a répondu présent à l’invitation de la Ligue des Femmes AREP pour célébrer la Journée Internationale de la Femme Africaine. Ce moment de partage a permis aux femmes du parti de recevoir des enseignements enrichissants.

Ces échanges ont suscité une grande joie chez les participantes, qui ont exprimé leur gratitude envers le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive. Elles ont salué la nomination de Mme Judith Suminwa en tant que Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, reconnaissant ainsi la valeur de la femme.

Ce type d’activité devient une pratique courante au sein du Parti AREP, qui place l’individu au centre de toutes ses préoccupations.




La LIFUDS invite la femme africaine à combattre l’impérialisme

La femme africaine a fêté le 31 juillet 2024 dernier le soixante-deuxième anniversaire de l’institution de la journée internationale de la femme africaine. À cette occasion, la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, a adressé un message aux femmes congolaises dans lequel elle les a invite à combattre l’impérialisme qui est à la base des maux dont souffre la Rdc. Ci-dessous, le texte intégral dudit message.

Message de la LIFUDS à l’occasion de la journée de la femme africaine
Chères Camarades,
Instituée le 31 Juillet 1962 à Dar-es-Salam en Tanzanie dans le cadre des premières assises constitutives de l’Organisation des Femmes Africaines par une poignée de femmes africaines, à peine l’Afrique se libérait de l’emprise coloniale, la Journée Internationale de la Femme Africaine s’inscrit dans l’agenda de l’amélioration des conditions de vie de la femme africaine et de son émancipation.
Au-delà des barrières linguistiques et de leurs différences politiques et ethniques, ces braves femmes décidèrent de prendre leur destin en main.
Ce mercredi 31 Juillet 2024, soit 62 ans après, la célébration de cette journée est une occasion de faire le bilan des droits des femmes en Afrique, de repenser nos actions pour une meilleure protection de nos droits et tant que femmes africaines pour mieux agir à tous les niveaux de responsabilité.
Certes, le chemin à parcourir reste encore très long. Mais, la femme africaine doit mettre l’accent sur l’éducation et l’emploi comme priorités. Car, faut-il rappeler qu’une femme éduquée et bien instruite, apporte sa contribution à l’édification de notre société.
Quant à contribue à l’emploi des femmes, il leur rend leur autonomie et leur épanouissement dans la société.
Plus il y a multiplicité d’acteurs responsables de leur vie, plus on sortira l’Afrique de la pauvreté.
Les femmes doivent prendre une part active pour la transformation sociétale en travaillant ensemble avec les hommes.
En ce qui concerne la République Démocratique du Congo qui ploie sous le poids du néocolonialisme, les femmes congolaises sont appelées à s’engager résolument dans la lutte contre le capitalisme dans notre pays.
À cet effet, la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, invite toutes les femmes congolaises à combattre sans recul l’impérialisme, l’une des causes de notre retard.
Je vous demande enfin de suivre l’exemple de nos héroïnes africaines comme Kimpa Vita la congolaise, Aoua Keita la malienne et tant d’autres restées anonymes.
Fait à Kinshasa, le 31 Juillet 2024.
La présidente nationale de la LIFUDS,
Charlotte BuimpeDiombelayi




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Réseau EVA salue les avancées mais pointe les « adolescents » comme des foyers des nouvelles infections

Le Directeur exécutif du Réseau des Enfant et VIH en Afrique (EVA) a reconnu les avancées réalisées ces dernières années dans la lutte contre le VIH pédiatrique tel qu’indiqué dans le Rapport du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), même si les adolescents constituent malheureusement des foyers des nouvelles infections.

D’après ce médecin qui s’exprimait lors du lancement de ce Rapport de l’ONUSIDA, intitulé : «  L’urgence du moment : Le SIDA à la croisée des chemins », le 23 juillet dernier à Dakar au Sénégal, on peut dire que le VIH  pédiatrique est l’enfant pauvre, mais il faut reconnaitre que ces dernières années, il y a beaucoup d’efforts qui ont été fournis.
« (…) il y a beaucoup d’efforts qui ont été fournis  avec des perspectives encourageantes, ces dernières années  les lumières sont mises sur le VIH pédiatrique. J’en veux pour preuve la mise en place de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique même si elle n’intègre pas tous les pays de la région, on a quand même quatre grands pays qui ont les prévalences les plus élevées qui sont membres de cette alliance », s’est réjoui le Directeur exécutif du Réseau EVA, le docteur Gères AHOGNON.
Parmi ces quatre grands pays, il y a le Nigeria, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, tous membres de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique.
En plus de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique, soulignons qu’au niveau régional, un groupe de travail technique a été mis en place et se penche spécifiquement sur les questions du VIH pédiatrique.
Un autre progrès de taille, est qu’au niveau thérapeutique, il y a eu ces dernières années une nouvelle donne : « La formulation pédiatrique optimisée ». Autant d’avancées qui couronnent aujourd’hui  le succès rencontré dans la lutte contre cette maladie chez les enfants.
«  Le VIH pédiatrique est réellement au cœur des actions. En termes de chiffres, quand vous prenez le dépistage-la connaissance du statut sérologique,  globalement nous sommes au tour de 40% comparé aux années où nous étions toujours autour de 36…. Il y a des efforts qui sont faits et on peut s’en réjouir même s’il reste encore beaucoup à faire », a  fait savoir le Directeur exécutif du Réseau EVA.
Encore des défis  liés au VIH pédiatrique
A côté des avancées, le Réseau Eva, cette structure de la société civile, fait cependant remarquer qu’il y a encore d’énormes défis à relever  dans la lutte contre le VIH pédiatrique. Selon le Dr Gérès AHOGNON, le principal défi ici, c’est celui lié au renforcement du pouvoir économique des familles.
« Beaucoup de choses se jouent sur ce plan, et ça ne dépend pas que de nos Etats, parce qu’un enfant sous traitement doit être bien nourri pour avoir des chances de succès thérapeutiques.  Le traitement n’est pas que médical. En deuxième lieu, pouvoir mettre en place des stratégies différenciées, démédicalisées pour rechercher les femmes enceintes séropositives pour pouvoir les mettre sous traitement. Le traitement est efficace mais pour traiter, il faut bien pouvoir trouver ces enfants. Trouvez et les mettre sous traitement. Autre défis, le VIH est une maladie chronique. Ça veut dire, je commence à prendre aujourd’hui et je prends à vie. Donc, la personne qui est mise sous traitement il faut pouvoir  la maintenir  pour une bonne observance afin d’atteindre les objectifs thérapeutiques  (…) », a-t-il indiqué, soulignant que le traitement répond convenablement cependant, il faut une vie de qualité qui prend en compte l’environnement, l’accompagnement psycho-social et tout le reste qui va concourir.
Le vaccin, encore du chemin
Il y a encore du chemin à parcourir pour arriver au vaccin contre cette pandémie. Des recherches sont en court et il faudra de la patience pour voir le bout du tunnel. Cependant, des essais cliniques sont en train d’être faits et s’avèrent prometteurs.
«  Des essais sont en train d’être faits sur ce plan, mais il y  a aussi des avancées thérapeutiques. Il s’agit des formulations pédiatriques optimisées, et nous au sein du Réseau EVA, nous sommes en train de travailler sur l’acceptabilité et la faisabilité des traitements à longue durée d’action chez les adolescents. Ce sont des traitements, par voie injectable à prendre à intervalle de 2 voir 6 mois. Et là, nous espérons que cela réduira les problèmes d’inobservance: qui a pris ou qui n’a pas pris… Ce sont des choses qui ne sont pas spontanées. Il faut du temps pour faire la recherche. La recherche prend du temps. Donc, actuellement, nous menons un projet sur l’acceptabilité des traitements à longue durée surtout chez les adolescents, parce que chez un enfant, vous pouvez facilement lui donner mais chez un adolescent, vous n’avez aucun contrôle pour savoir s’il a pris. Les long- acting sont déjà utilisés chez les grandes personnes dans certains pays. L’idée, c’est de voir  quels sont les différents paramètres à maitriser  avant de passer à l’échelle, par exemple il y a toutes  les questions  de la chaine de froid qu’il faut », a fait savoir le Dr. Gères AHOGNON. C’était avant de préciser que l’étude qui est en train d’être menée concerne l’analyse de tous ces facteurs pour voir si chez les adolescents ça peut passer. Cette étude est menée  en Afrique de l’Ouest et du Centre avec certains pays dont le Benin. Elle pourra révéler si ce traitement peut passer chez les adolescents ou pas avec tout ce qu’il y a comme mesures thérapeutiques ou mesures  techniques à prendre.
Les adolescents, le focus actuellement du réseau EVA
Selon Directeur exécutif du Réseau Enfants et VIH en Afrique (Eva), actuellement sa structure se concentre sur la problématique des adolescents. Et c’est avec raison, car d’après le dernier rapport de l’ONUSIDA, les nouvelles infections à VIH sont concentrées entre 15 et 24 ans.
«  Le chantier actuellement pour nous, le gros focus, c’est sur la question des adolescents. Une étude récente sur le Burkina Faso et le Sénégal, nous a montré que la plupart des adolescents vivants avec le VIH ont des rapports sexuels non protégés. Sur 100 adolescents, à peine 4 utilisent le préservatif pour avoir des rapports sexuels. Sur 100 adolescents, plus de 36% ont des pratiques sexuelles avec de multiples partenaires. Donc, ce sont des chiffres qui interpellent. Et sur 100 adolescents, à peine 10 sont prêts  à dévoiler leur statut sérologique à leur partenaire par faute d’être discriminé ou rejeté.  Pour nous aujourd’hui, c’est une bombe à retardement. Parce qu’une adolescente qui ne se protège pas, même quand aujourd’hui elle prend correctement son traitement et qu’elle est indétectable, elle ne va infecter pas mais elle ne fait pas la charge virale chaque jour pour savoir si elle est indétectable ou pas. Une seule adolescente si elle a des pratiques multisexuelles, regarder le nombre des personnes qu’elle peut infecter et le nombre des personnes infectées qui peuvent retransmettre. Donc, pour nous aujourd’hui, c’est focus adolescents. La plupart de nos projets aujourd’hui, c’est au tour de la question des adolescents, parce que pour nous c’est là le domaine inexploré, inexploité qui va influencer l’avenir de la lutte contre le VIH », a-t-il conclu.
Prince Yassa depuis Dakar.




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Dr Susan Kasedde pour l’investissement dans « la communauté, l’intégration et la situation des enfants »  

« La Communauté, l’intégration et la situation des enfants », tels sont les trois points sur lesquels la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, s’est focalisée, et invite en même temps tous les acteurs et décideurs y à travailler, à investir afin d’éliminer cette pandémie. C’était après avoir parcouru le dernier Rapport de son agence, intitulé : « L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », lancé le 23 juillet dernier à Dakar au Sénégal par la Directrice régionale.

Ce document présente des avancées réalisées en Afrique de l’Ouest et du Centre, mais aussi et surtout des défis à relever afin de permettre à cette région d’être au rendez-vous de 2030.

L’importance de la Communauté

En effet, après une analyse approfondie de ce rapport qui met l’accent sur l’importance de la communauté, de l’intégration et de la situation des enfants dans la riposte contre le VIH/SIDA, d’un ton un peu fort, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc où l’infection à VIH est classifiée comme une épidémie généralisée avec une prévalence de 1,2% dans la population générale, souligne que la contribution de la communauté à  la riposte au VIH est incontournable. Et donc, pour elle, il faut investir dans la communauté afin d’arriver à capitaliser  toutes les ressources, qui se présentent afin de protéger et contribuer à la réponse et au développement du pays.

«  Nous sommes dans un contexte où il y a beaucoup de défis et pour nous, l’opportunité d’engager une communauté qui se retrouve partout dans le pays où se retrouvent les populations qui sont dans les besoins d’un suivi, d’une prise en charge, d’une prévention, c’est alors très important que l’on capitalise, qu’on renforce ses capacités, qu’on se rassure que la communauté est informée,  outillée pour répondre d’une manière  efficace », a fait savoir la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc, le Docteur Susan Kasedde. C’était avant d’ajouter ceci : « Pour nous,  atteindre une réponse au Vih qui est  accessible, qui est de bonne qualité et qui assure la continuité, c’est très important qu’on s’appuie sur une communauté forte, bien outillée et bien informée ».

Pour la plupart des cas, fait remarquer Dr. Susan Kasedde, l’action communautaire est volontaire. Ce qui veut dire que les acteurs communautaires dont on a besoin pour un  engagement, un accompagnement  quotidien et continue, doivent gérer plusieurs priorités, urgences sur le plan individuel et familial, et à la fois, ils doivent trouver les moyens pour s’engager et répondre aux demandes pour l’accompagnement nécessaire afin de faciliter le suivi et la survie.

A cet effet, elle préconise le réalisme afin de faciliter la tâche. C’était en ces termes: «  Donc nous devons être très réalistes et nous devons prioriser la rémunération et l’offre d’un  financement prévisible et adéquat pour la  contribution de l’action communautaire si nous voulons réellement atteindre cet accès à l’échelle. Cette contribution pour une prise en charge continuelle de qualité pour les personnes vulnérables touchées par le VIH/SIDA ».

Le Docteur Susan Kasedde estime que la Rdc évolue actuellement dans un contexte favorable où la mise en place et la priorisation de la Couverture de la santé universelle intègre le VIH d’une  manière délibérée. Ce qui doit permettre à chaque  prestataire, chaque décideur, chaque partenaire engagé dans cet effort de pouvoir apprécier  et saisir les opportunités pour  renforcer les acteurs communautaires, qui vont justement aider à la fois à contribuer à l’identification des femmes enceintes, allaitantes ainsi que d’autres populations en besoin de soin de santé y compris celles qui sont touchées par le VIH/SIDA.

L’intégration est une obligation en Rdc

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) considère « l’intégration » comme  une stratégie centrale pour faciliter la réussite de la réponse au VIH sur le plan mondial. En effet, explique la Directrice-Pays, le Docteur Suzanne Kasedde, pour la République démocratique du Congo, l’intégration n’est pas même une option. C’est une obligatoire.  Elle est importante pour optimiser les résultats.

« Que l’on renforce tous les efforts pour assurer l’intégration, c’est-à-dire que l’on va prendre les efforts pour la santé de la reproduction, on va prendre les efforts pour l’éducation des jeunes,  on va prendre les efforts pour le renforcement des lois et le respect du genre, pour l’offre de la Couverture de la santé universelle, et on va  voir comment intégrer toutes les opportunités pour le dépistage pour identification des cas positifs pour intégrer la protection afin d’assurer l’accès à la prévention pour toute  la population qui en a besoin pour renforcer le suivi  biologique, l’offre de nouvelles technologies pour améliorer la qualité des soins pour assurer la survie non seulement pour des personnes vivants avec le VIH mais pour tout le monde. Donc, toutes les priorités du pays, des priorités des services sociaux de base sont des priorités pour le VIH, parce qu’elles nous offrent l’opportunité  pour identifier et pour lire ce dont les populations ont besoin pour mettre fin au VIH », a-t-elle indiqué en soulignant que l’intégration est capitale en Rdc.

Le VIH pédiatrique, encore et toujours un problème

Abordant le dernier point de son analyse, sur la problématique du VIH pédiatrique tel que relevé dans le rapport, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc a déploré le fait que la situation des enfants est toujours laissée de côté. Le rapport renseigne qu’au niveau global, plus de 40% d’enfants vivants sont couverts actuellement par le traitement antirétroviral. Ce qui veut dire que la majorité d’enfants ne sont pas couverts. Malheureusement, c’est le cas aussi en République démocratique du Congo.

« La majorité d’enfants de moins de 15 ans ne sont pas couverts par le traitement au Vih (Arv). Ça nous interpelle encore à regarder les stratégies  mises en place pour identifier d’abord les femmes vivantes avec le VIH et s’assurer que leur partenaire, leurs enfants sont  ciblés et priorisés pour un suivi et une prise en charge si nécessaire… », a regretté le Dr. Susan Kasedde.

Le rapport « L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », souligne que l’Afrique de l’Ouest et du Centre est la région avec la performance la plus faible  en terme du suivi et l’offre des soins de qualité pour la femme enceinte et allaitante.

« (…) En Rdc, ça veut dire que si nous regardons  les chiffres pour la prise en charge des enfants exposés au VIH, c’est clair que c’est notre problème aussi. La qualité des soins, la qualité de suivi, le regard pour les valeurs de la vie de cette femme, de cette fille, (…) La question du genre, la question des droits de la femme, et la manière dont nous traduisons en action cette valeur attachée à cette femme pour sauver la vie et investir dans cette vie-là, pour protéger les  générations qui vont suivre. C’est très important pour nous », a souligné le Numéro 1 de l’ONUSIDA en Rdc, qui a conclu son analyse avec un gout amer interpellateur, en ces termes : « En Rdc, nous cherchons à avancer sur le plan du développement, nous cherchons d’accélérer même et de servir comme modèle  pour d’autres pays. Mais comment est-ce que nous allons faire cela quand les grandes parties de nos populations ne sont pas servies par les  services et les outils que nous avons à notre disposition pour protéger et optimiser leur personnalité ».

Rappelons que le lancement de ce Rapport avait eu lieu en deux temps. Le premier s’était à Munich en Allemagne par la Directrice exécutive, alors que le deuxième temps concentré uniquement à la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’était déroulé à Dakar sous la houlette de la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Madame Berthilde Gahongayire, en présence de plusieurs personnalités.

Prince Yassa




Modernisation de la RN5 : Seulement 7 kilomètres réhabilités en 7 ans au Sud-Kivu 

 

Jean Jaques Purusi demande des comptes à la société SYNO HIDRO et à l’Agence Congolaise des Grands Travaux sur la lenteur des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5 entre Nyantende, Kamanyola et Uvira.

 

Au cours d’une inspection sur le chantier à Nyangezi, le Gouverneur de Province, Jean Jacques Purusi Sadiki, a exprimé son mécontentement quant à la lenteur des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5.

 

Alors que plus de 200 millions de dollars ont été alloués pour cette tâche, la société SYNO HIDRO n’a réalisé que 7 kilomètres en 7 ans. Une situation jugée inacceptable par l’autorité provinciale qui demande des explications.

 

En plus de la lenteur des travaux, le Gouverneur Purusi s’est également inquiété des conditions de travail des ouvriers sur le chantier.

 

Il a déploré le fait que ces travailleurs ne gagnent que deux dollars par jour, malgré des journées de travail intensives et

sans pause.

 

De plus, la visite du pont Chihanda à Munya a révélé un arrêt des travaux depuis plus d’un an, malgré les fonds alloués par le gouvernement central. La situation de ce pont, déjà soumis à une surexploitation avec un pont provisoire érigé par la MONUSCO, est jugée critique par le Gouverneur.

 

Promesses de suivi et avancées actuelles des travaux

 

Face à ces constats alarmants, Jean Jacques Purusi a promis de faire un suivi rigoureux pour s’assurer que les fonds alloués sont utilisés à bon escient.

 

Il a souligné que la société SYNO HIDRO a tout de même démontré quelques avancées avec les travaux d’assainissement, l’élargissement de la route, la construction des canalisations et la maçonnerie entre Nyantende et le centre de Munya.

 

Cependant, l’urgence est maintenant à l’accélération des travaux pour garantir une modernisation rapide et efficace de la route nationale numéro 5.

 

En somme, le Gouverneur Jean Jacques Purusi exige une plus grande implication de la société SYNO HIDRO et de l’Agence Congolaise des Grands Travaux pour garantir la réussite des travaux de modernisation de la route nationale numéro 5.

 

Une situation qui nécessite une action immédiate pour répondre aux besoins des populations locales et assurer le développement économique de la région.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Tentative de spoliation du marché de Beach Muhanzi à Bukavu : Le gouverneur suspend les travaux de construction initiés par un particulier

Face à la prolifération des constructions illégales et des occupations anarchiques des espaces publics, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu a pris la décision de suspendre les travaux de construction initiés par un particulier au marché de Beach Muhanzi.

Cette décision a été saluée par les acteurs de la société civile de la commune de Kadutu à Bukavu, qui voient en cette mesure la volonté du gouvernement provincial de garantir une gestion transparente des ressources publiques et de protéger le domaine public.

Hippocrate Marume, membre du cadre de concertation de la société civile du Sud-Kivu, souligne l’importance pour le gouvernement provincial d’assurer également la sécurité foncière du marché de Beach Muhanzi, qui est convoité par deux familles bien identifiées de la ville de Bukavu. Il est essentiel d’éviter tout conflit foncier et de protéger les intérêts des commerçants et de la population locale.

En suspendant les travaux de construction au marché de Beach Muhanzi, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu montre sa volonté de protéger le domaine public et de garantir une gestion transparente des ressources publiques.

La réaction positive de la société civile de la commune de Kadutu à Bukavu témoigne du soutien de la population à cette mesure, qui vise à assurer le bien-être de tous et à prévenir tout conflit foncier dans la région.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE