Maladie de variole de Singe au Sud-Kivu : 68 malades se partagent 17 lits au centre hospitalier de Karanda

La variole de singe, également appelée Monkeypox, est une maladie virale qui touche principalement les primates, mais qui peut également être transmise à l’homme. Ces dernières semaines, le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, fait face à une augmentation alarmante des cas de variole de singe, notamment dans la zone de santé de Miti-Murhesa.

Selon le président de la société civile de Bughore, Justin Mulemangabo, la situation est critique. Actuellement, 68 malades se partagent seulement 17 lits au centre hospitalier de Karanda à Kavumu. Le manque de personnel soignant et de matériel médical adapté complique davantage la prise en charge des patients.

 

Face à cette urgence sanitaire, la société civile de Bughore en appelle aux autorités locales et nationales pour mettre en place des mesures d’urgence afin de soutenir les malades et le personnel soignant. Justin Mulemangabo demande notamment la mise en place de centres de traitement dédiés à la variole de singe, ainsi que l’envoi d’une équipe médicale renforcée pour faire face à l’afflux de nouveaux cas.

 

Par ailleurs, les sources hospitalières n’ont ni infirmé ni confirmé cette information, mais la réalité sur le terrain est indéniable : les cas de contamination à la variole de singe sont en constante augmentation et la situation risque de rapidement devenir incontrôlable si des mesures adéquates ne sont pas prises rapidement.

 

L’urgence d’une réponse adaptée

 

Alors que la variole de singe continue de se propager dans la région, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour limiter sa propagation. La société civile de Bughore appelle à une mobilisation collective pour endiguer la progression de la maladie et venir en aide aux personnes touchées.

 

La crise sanitaire qui touche actuellement le territoire de Kabare ne peut être résolue uniquement par les acteurs locaux. Une intervention nationale et internationale est nécessaire pour soutenir les efforts de prise en charge des malades et de prévention de la propagation de la variole de singe.

 

En ce moment crucial, la société civile de Bughore reste mobilisée et déterminée à faire entendre la voix des malades et du personnel soignant. L’urgence est à l’action, et seule une réponse collective et coordonnée pourra permettre de surmonter cette crise sanitaire majeure.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




Kinshasa : Les conducteurs des taxis et taxis-bus vont reprendre le travail ce mardi (ACCO)

Les conducteurs des transports en commun ont accepté de reprendre le travail ce mardi 30 juillet. Cette décision découle d’une réunion présidée ce lundi par le gouverneur de Kinshasa et qui a connu la participation de l’ACCO et de la division urbaine des transports.

Selon une source qui a assisté à cette rencontre, le gouverneur Daniel Bumba a chargé l’association des chauffeurs du Congo de sensibiliser ses membres afin de reprendre le travail ce mardi.

Les deux parties ont aussi, au cours de cette réunion, d’écarter la police dans le contrôle des itinéraires et d’affichage des prix que mène la division urbaine des transports.

Une commission a aussi institué et a pour but de surveiller le comportement des chauffeurs sur les routes.

 

Loup solitaire




RDC : Fini la grève à la société de transport au Congo TRANSCO

Après une semaine de grève, les agents de la Société des Transports du Congo (TRANSCO) ont décidé de reprendre le travail ce mardi 30 juillet. Cette décision fait suite à un accord trouvé avec le gouvernement congolais, représenté par le Vice-Premier ministre, ministre des transports Jean-Pierre Bemba.

Les revendications des agents, notamment le paiement des arriérés de salaire et l’amélioration des conditions de travail, ont en grande partie été satisfaites. Le gouvernement a ainsi décidé de verser deux mois d’arriérés de salaire aux agents et de garantir un approvisionnement régulier en carburant.

« Nous avons obtenu gain de cause. Nos deux mois d’arriérés de salaire viennent d’être payés, et nous avons été dotés de 600 mètres cubes de carburant » s’est réjouie Bijou Mwana, Présidente de la délégation syndicale de TRANSCO.

Par ailleurs, un audit a été lancé pour faire la lumière sur les accusations de mauvaise gestion portées contre le comité de gestion de TRANSCO. Une tripartite sera également convoquée pour élaborer un plan de relance de cette entreprise publique.

« Un audit diligenté par son excellence qui commence aujourd’hui, et il est demandé à tous les agents TRANSCO qui détiennent des preuves sur la megestion de contacter les auditeurs », a déclaré Didier Kibumbu, Président de l’intersyndicale de Transco.

Cette levée de grève est une excellente nouvelle pour les Kinois qui ont été confrontés à d’énormes difficultés de mobilité ces derniers jours. Les bus TRANSCO, réputés pour leur faible coût, sont très prisés par la population.

 

Orchidée




Fête du Trône: le roi Mohammed VI adressera un discours ce lundi 29 juillet à 21h00

Le roi Mohammed VI adressera un discours à l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de ses glorieux ancêtres, annonce le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Le discours royal sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision ce lundi à partir de 21h00, précise dans un communiqué le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie, ajoutant que le Souverain présidera une réception, dans l’après-midi du mardi 30 juillet, à la place de la préfecture de M’diq-Fnideq, dans la ville de M’diq.

Dans l’après-midi du mercredi 31 juillet, le Roi, Chef suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales présidera, à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan, la cérémonie de prestation de serment devant Sa Majesté par les officiers, nouveaux lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

À cette occasion, l’état-major général des Forces armées royales offrira un déjeuner au Cercle-mess officiers de la Garde royale à Tétouan, poursuit le communiqué.

Le Souverain présidera aussi en fin d’après-midi du même jour la cérémonie d’allégeance à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan.

Voici la traduction intégrale du communiqué:

«Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’à l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, au trône de ses glorieux ancêtres, Sa Majesté le Roi, que Dieu le préserve, adressera un discours à son peuple fidèle.

Le discours royal sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision ce lundi 29 juillet 2024 à partir de 21h00.

Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, présidera aussi, mardi 30 juillet 2024 dans l’après-midi, une réception à la place de la préfecture de M’diq-Fnideq dans la ville de M’diq.

Dans l’après-midi du mercredi 31 juillet 2024, Sa Majesté le Roi, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales présidera, à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan, la cérémonie de prestation de serment devant Sa Majesté par les officiers, nouveaux lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.

À cette occasion, l’état-major général des Forces armées royales offrira un déjeuner au Cercle-mess officiers de la Garde royale à Tétouan.

Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, présidera aussi en fin d’après-midi du même jour la cérémonie d’allégeance à la place du Mechouar au Palais royal à Tétouan».

Par Le360 (avec MAP)




Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA se réjouit des progrès accomplis en Afrique de l’Ouest et du Centre

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est réjoui hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de l’ONUSIDA, lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes. En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région. Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons. «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76% de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral et 70 % ont une charge virale supprimée. Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié d’entre elles ne reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays pour mettre en œuvre des réformes juridiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques ont diminué de 3% en 2023. Nous sommes bien loin de 15 % que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de décès à VIH a diminué, les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention, si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa




Stade des Martyrs…Où sont les apôtres véritables disciples de Jésus-Christ ? (Belhar Mbuyi)

“Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s’endormit profondément pendant le long discours de Paul; entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et il fut relevé mort.

Mais Paul, étant descendu, se pencha sur lui et le prit dans ses bras, en disant: Ne vous troublez pas, car son âme est en lui.

Le jeune homme fut ramené vivant, et ce fut le sujet d’une grande consolation”. Actes des apôtres, 20 : 9-12.

Mais pourquoi les apôtres de chez nous, ils amènent des gens dans un stade, et quand certains meurent de chute et d’étouffement, ils sont incapables de les ressusciter, ils empochent seulement leur butin et s’en vont acheter des vaseline ?




Une délégation de la Banque mondiale visite l’usine Manitechcongo bénéficiaire des avantages du PADMPME

Une délégation de la Banque mondiale conduite par son Directeur des opérations en RDC, M. Albert Zeufack, a visité l’usine manitechcongo dont l’acquisition a été rendue possible grâce au Padmpme.
Cette visite a eu lieu dans le cadre d’une mission de haut niveau de cette institution partenaire du Gouvernement congolais dans la promotion du secteur privé.


M. Wencai Zhang, Managing Director and Administration de la Banque mondiale est en mission de travail en RDC dans le cadre de l’évaluation des activités de son organisation.




Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA s’est réjouie des progrès accomplis dans la région

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)  s’est réjouie hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de son agence lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins »,  tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre  des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes.  En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région.  Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons.  «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi  fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76%  de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral  et 70 % ont une charge virale supprimée.  Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

 

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui  doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui  sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié  d’entre elles ne  reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays  pour mettre en œuvre des réformes juridiques  pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement  des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que  globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques  ont diminué de 3% en 2023.  Nous sommes bien loin de 15 %  que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

 

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science  efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En  résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections  sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé  dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de  décès à VIH a diminué,  les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport  Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention,  si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au  niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa depuis Dakar.




Plusieurs sujets d’échanges entre Denise Nyakeru Tshisekedi et Tamara VUČİĆ

La Première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi et celle de la République serbe, Madame Tamara Vučić ont échangé sur plusieurs sujets de partenariat. Parmi ces sujets, il y a l’éducation, la santé, l’autonomisation de la femme ainsi que la lutte contre les Violences basées sur le Genre.

Outre ces sujets d’échanges,  la Première Dame serbe a mis à profit sa visite pour  raffermir ses liens d’amitié entre Belgrade et Kinshasa. C’est ainsi que le mardi 23 Juillet  a démarré par une visite au Musée national où la Première Dame serbe s’est offerte un moment d’immersion dans la culture congolaise. Une visite guidée qui est partie de la salle d’exposition aux stands érigés pour la circonstance avec des œuvres purement congolaises : tableaux, des accessoires en pagne,  pagnes africains, tout pour présenter ce que la Rdc offre de beaux.

 

La deuxième  phase de son agenda était consacrée à une séance de travail au cours de laquelle les actions menées par la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi dans le cadre de sa Fondation plus particulièrement son programme ambitieux d’octroi de bourse scolaires « Excellentia » lui ont été présentées. Le coordonnateur de la Fondation DNT Joël Makubikua a éclairé madame Tamara VUČİĆ sur les différentes étapes qui conduisent les lauréats à bénéficier de la Bourse Excellentia.

Dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre, le Directeur général intérimaire du Fonarev Kévin Ngunga a présenté le fonctionnement de son institution mise en place grâce au plaidoyer de Denise Nyakeru Tshisekedi pour redonner aux victimes  des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves leur dignité au travers les réparations.

Prenant la parole, le Représentant du Représentant résident de l’UNFPA René Charles Sylva conseiller technique principal pour le recensement a rappelé le  partenariat entre la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et cette agence du système des Nations unies tout en saluant l’engagement de la Première Dame sur les questions qui touchent le bien-être de la femme et de l’enfant. Tamara Vučić Première Dame Serbe a apprécié ces exposés tout en encourageant Denise Nyakeru Tshisekedi à poursuivre sa vision.

Denise Nyakeru Tshisekedi a clos ces échanges par une marque de gratitude envers son hote avec qui la Fondation DNT pourra dans les jours à venir sceller un partenariat dans le cadre du Programme Excellentia et bien d’autres secteurs.

Une journée riche en découverte qu’en information qui s’est clôturée par un spectacle culturel au Centre Financier de Kinshasa.  Tamara Vučić a bouclé sa mission en RDC ce mercredi 24 juillet 2024.

Prince Yassa




Injures, quolibets et embouteillages monstres en cohabitation sur l’avenue By-pass à Lemba

La grande avenue By-pass, qui va de l’échangeur de Limete à la route de Matadi, dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa, offre un spectacle désolant. Les usagers de ce tronçon ne manquent pas de s’en offusquer chaque jour qui passe. Outre sa dégradation très avancée à sa jonction avec l’avenue Kianza à Lemba, l’on assiste au quotidien aux injures pestilentielles, aux quolibets répugnants et aux embouteillages monstres occasionnés généralement par les conducteurs de véhicules et des braillards motocyclistes ayant vendu leurs fanions.

En effet, chaque matin et très souvent dans la soirée, il se dessine un tableau sombre et révoltant sur ce tronçon qui reçoit au quotidien des quantités considérables d’engins roulant, outre le nombre impressionnant de piétons, pressés « de partir on ne sait où ».

La rapidité avec laquelle la populace se déplace sur cette avenue, à pieds comme dans leurs véhicules, les injures à tue-tête et les quolibets béats font suffoquer les bonnes mœurs. Les premiers à offrir ce spectacle ne sont en fait que les conducteurs de voitures « kecth ».

Toujours pressés comme une balle de tennis, ils ne s’offusquent pas d’entrelacer leurs voitures, les unes des autres pour se frayer un passage, même de manière indue, laissant perplexes les agents de la PCR avec qu’ils pactisent lors de leur passage. Le tout accompagné de paroles odieuses qu’ils « bombardent »à quiconque oserait objecter. Dans cette foulée, les motocyclistes, dont on dit champions du désordre et du désarroi linguistique. Ces personnages aux quolibets et paroles ordurières sur les lèvreset dont la plupart ne possèdent, ni permis de conduire, moins encore des documents officiels de transport en commun, n’hésitent pas, eux non plus, à accentuer les embouteillages.

Notons que les embouteillages et autres scenarios ronflants sur l’avenue By-pass s’observent déjà au niveau de l’arrêt de bus notamment appelé « Sous-région ».  Ils s’amplifient au rond-point Ngaba puis au croisement avec l’avenue Elengesa, nouvellement construite, à « Masanga Mbila » et au quartier Cité verte, rappelle-t-on.

Insomnies aux différents gouvernements

 

Il sied de préciser que le volet infrastructures en RDC donne des insomnies aux différents gouvernements qui se succèdent. La dégradation de routes de desserte agricole et dans les grandes agglomérations se poursuit allégrement. Le délabrement est très prononcé. Certains coins du pays ne sont plus accessibles. A moins que l’on utilise des enjambés pour relier un point à un autre.

A Kinshasa particulièrement, l’on se plaise à faire endormir la population par des discours politiques enchanteurs et chimériques, pendant que les choses se gâtent et se compliquent pour les usagers de la route. Aux ronds-points Yolo Médical, celui de Gambela-Force publique ou l’avenue Bongolo, aux encablures du pont jeté sur la rivière Kalamu et de l’Université kimbanguiste, on croit rêver en passant à ces endroits. Des « lacs » entiers, de la vilénie et des ordures monticoles y sont visibles, donnant des insomnies aux usagers et autres braillards kinois, à la recherche de leur survie.

« Le Code de la route étant torturé, les tracasseries provoquées par la Police de circulation routière et les agents de la division urbaine de transport, le nombre impressionnant d’engins roulant et l’incivisme routier font suffoquer Kinshasa. Avec comme corolaires, des accidents de circulation et des embouteillages monstres chaque jour », avertit un agent « digne » de la PCR qui preste au croisement des avenues By-pass et Kianza.

Willy K.