Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA se réjouit des progrès accomplis en Afrique de l’Ouest et du Centre

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est réjoui hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de l’ONUSIDA, lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes. En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région. Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons. «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76% de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral et 70 % ont une charge virale supprimée. Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié d’entre elles ne reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays pour mettre en œuvre des réformes juridiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques ont diminué de 3% en 2023. Nous sommes bien loin de 15 % que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de décès à VIH a diminué, les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention, si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa




L’autonomisation de la femme: Arlette Mvondo insiste sur la prise de conscience

La Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Madame Arlette Mvondo exhorte les femmes et les jeunes filles, en insistant sur la prise de conscience afin de participer activement au développement de leur pays.

Intervenant le mercredi lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : « Autonomisation de la femme : Enjeux, défis et perspectives en Afrique de l’Ouest et du Centre », la Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a fait savoir que l’autonomisation de la femme réside dans la capacité des femmes et des filles à prendre conscience des défis qui les touchent et à décider de leur propre avenir. Cette autonomisation, précise-t-elle, est essentielle pour leur participation active au développement socio-économique de leur pays.

A cet effet, l’ONU Femme y apporte tous les soutiens possibles pour aider les Gouvernements à relever les défis. Ces soutiens se résument au renforcement du leadership et de la participation des femmes à la vie politique, l’autonomisation économique et le problème de la protection sociale, l’élimination des Violences basées sur le genre (VBG) avec toutes les violences ayant trait à l’aspect économique, aux violences physiques, aux mariages d’enfants, et l’implication des femmes dans le processus de paix en les associant aux actions préventives des crises éventuelles.

« Même si les budgets alloués aux ministères ne permettent pas d’avancer au niveau que nous souhaitons, mais nous pensons qu’il faut investir dans l’autonomisation de la femme et redoubler les efforts pour cela», a-t-elle recommandé.

L’Onu femme aide les Etats et les gouvernements notamment dans la mise en œuvre des stratégies nationales ainsi qu’à l’appui aux organisations de la Société civile, avec l’objectif de rehausser le taux de l’index de développement du genre qui prend en compte trois principaux paramètres, à savoir l’espérance de vie, le niveau d’alphabétisation et le taux de scolarisation.

 

La stratégie de l’ONU Femme

 

La stratégie de l’ONU Femme consiste à accompagner les Etats pour intégrer plus efficacement les droits des femmes dans les législations locales. Cette approche vise à renforcer la prise en compte des quotas de femmes dans les postes de décision et sur les listes de candidature des partis politiques lors des élections nationales et locales. « Il est crucial de garantir une représentation équitable des femmes dans tous les domaines de la vie publique », a indiqué la Conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’était avant d’insister sur l’importance de sensibiliser les décideurs et les acteurs locaux à ces enjeux.

Soulignons que cet échange virtuel a permis aux journalistes, membres du REMAPSEN de comprendre l’importance de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes pour un développement durable de la région. Ils étaient au moins une quarantaine des professionnels des médias à prendre part à cette activité très fructueuse.

Prince Yassa




Religion : L’ERC projette un sommet de l’unité au mois d’août à Kinshasa

L’archevêque président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), Ejiba Yamapia Evariste, annonce la tenue à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, d’un sommet de l’unité le mois d’août prochain.

Ces assises qui s’inscrivent dans le cadre d’unifier l’Église “Corps du Christ”, réuniront les hommes de Dieu de toutes les provinces du pays et ceux de la diaspora. Ejiba Yamapia Evariste a indiqué que le but de cette rencontre est de donner un nouveau visage de l’église auprès de l’opinion.

 

« Notre message c’est l’appel à la cohésion nationale autour du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour que la paix revienne. Nous avons qu’une seule nation, c’est la République Démocratique du Congo. J’en appelle à tous les politiques de tout bord, voyons le Congo, enlevons les intérêts personnels. Nous annonçons le sommet de l’unité c’est l’occasion de donner un nouveau visage au peuple congolais, aux chrétiens qui ne jurent que par voir les pasteurs ensemble même si chacun a son ministère, a sa plateforme », a-t-il déclaré.

 

Réitérant le soutien de son institution aux efforts du Gouvernement à ramener la paix dans l’Est de la RDC, le numéro un de l’ERC a, par ailleurs, déploré la prise de parole de Corneille Nangaa, coordonnateur du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo lors d’une messe dans une paroisse catholique à Rutshuru au Nord-Kivu le weekend dernier.

 

«Ce n’était pas approprié parce que là, l’église n’envoie pas un message mitigé. Nous voyons le prêtre l’a accueilli, lui a donné parole vous remarquerez les gens étaient là pour l’applaudir. En cette période toutes les églises devraient parler de la nation. Nous devons réfléchir sur comment nous allons travailler pour la cohésion nationale mais un fils du pays qui a pris les armes sous la recommandation rwandaise pour tuer, violer, piller, l’accepter de prendre parole au sein d’une église, c’est un sacrilège », regrette-t-il.

 

Pourtant dans son communiqué, l’Église Catholique avait évoqué un “incident”. Ejiba Yamapia Evariste qui ne l’entend pas de cette oreille, a exhorté la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) à privilégier les intérêts de la République Démocratique du Congo et de ses institutions.

 

 

 

Osk




Le RELEGAL François Mutombo appelle les Congolais à l’unité et à défendre de leur pays  

C’était par une grande célébration organisée ce dimanche 14 juillet 2024 à l’esplanade du Palais du peuple à Lingwala que la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a clôturé le grand service de 30 jours qui avait pour thème principal : « Le monde spirituel » avec comme sous thème : « Les songes ».

Invité pour annoncer le message du jour, l’homme de Dieu a d’abord remercié le Seigneur pour sa fidélité durant cette période des jeunes et d’intenses prières. Pendant 30 jours, le peuple de Dieu venu de tous les coins de la ville de Kinshasa aclôturéce service de 30 jours qui avait pour thème : « Le monde spirituel ». Le peuple de Dieu a ainsi bénéficié des enseignements riches en révélations sur les différents points abordés autour du thème principal et des fortes déclarations dites par lui.

Le texte de base n’est autre que Job 33: 14 : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde ».

Abordant la question des songes, l’homme de Dieu a souligné que le problème de songe n’a pas commencé aujourd’hui, parce que Dieu a toujours communiqué avec l’homme.

« Dieu n’a pas créé l’homme en l’envoyant sur terre et l’a oublié. Il aime communiquer avec l’homme à chaque moment et à chaque instant, parce que c’est un Dieu qui veut toujours montrer ou enseigner sa volonté et lui donne des lignes de conduite ou des directives à suivre », a souligné Voici l’homme.

Pour le Pasteur Francois Mutombo, un chrétien doit éviter des soucis, des stress et la colère, parce que cette attitude empêchera Dieu d’agir. Il a en même temps invité les enfants de Dieu à enlever ces attitudes pour que Dieu puisse se révéler en eux parce qu’il a une mission avec chacun d’eux.

L’orateur du jour a appelé les enfants de Dieu à comprendre le caractère de chaque songe pour savoir s’il s’agit d’un rêve de combat ou d’instruction. Et par là, il a également révélé que derrière chaque songe, il ya une conduite à observer. François Mutombo a exhorté tout celui qui reçoit le songe de pouvoir le sceller et d’élever un autel pour toucher l’accomplissement de la promesse.

François Mutombo Voici l’homme a annoncé à l’église que la communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme qu’à dater de ce lundi va démarrer un autre service, parce que selon lui, tout le monde doit combattre pour arracher sa victoire et sa délivrance. L’homme de Dieu a en même temps lancé le message à la classe politique du pays de bannir les conflits inutiles, mais de se battre pour la Rdc agressée aujourd’hui.

OSK




Kinshasa: L’insalubrité se porte bien à l’hôtel de Ville  

L’image de la ville de Kinshasa est semblable à celle retrouvée à son gouvernorat. La visite d’inspection menée par l’actuel gouverneur a révélé les conditions hygiéniques qui sévissent dans le bâtiment administratif de la ville capitale.

Le gouvernorat de Kinshasa est dans un état piteux. La saleté se porte bien, comme la ville dans son ensemble. La ronde effectuée par Daniel Bumba, le lundi 15 juillet a révélé la qualité des toilettes avec des odeurs insupportables, le degré de la saleté de tous les équipements de l’hôtel de ville, déchets non évacués, et autres.

 

Dans l’opinion, c’est la gestion de l’ancien locataire du gouvernorat de Kinshasa qui est mise en cause. Gentiny Ngobila a quant à lui, piloté le projet de “Kinshasa Bopeto”, mais a oublié d’assainir son environnement de travail, se demande un Kinois, jusqu’à observer le non entretien de ses installations hygiéniques, au point que la situation soit démasquée par le nouveau venu à l’hôtel de Ville de Kinshasa.

 

L’image de la ville province de Kinshasa doit être soignée. La grande ville francophone ne mérite pas ces ordures surtout dans ce lieu stratégique où le destin de Kinshasa se dessine.

 

 

 

Mboshi




Lutte contre la Poliomyélite : Le Pev va élargir l’opération jusqu’aux enfants de 15 ans

Le Programme élargi de vaccination (Pev) va élargir l’opération jusqu’aux enfants âgés de 15 ans, soit de 0 à 15 ans localisés dans trois provinces, à savoir : le Tanganyika, le Haut Katanga, et le Haut Lomami, pour le mois d’aout prochain.

Selon la coordinatrice nationale du Pev, Mme Elisabeth, ceci se justifie par le fait que les données entre 2022 et 2023, ont démontré qu’au-delà des enfants de moins de 5 ans, il y a des enfants de plus de 5 ans qui ont développé la paralysie.  Ces enfants sont localisés essentiellement dans les provinces du Haut Katanga, Haut Lomami et Tanganyika.

« Surtout sur les données entre 2022 et 2023 (…) et de ce fait, on ne peut pas non plus baisser les bras et se dire qu’il ne faut rien faire de cette catégorie. C’est ainsi, de manière particulière, dans le Tanganyika, la vaccination est allé jusqu’à l’âge de 15 ans, méthode prévue également pour la prochaine campagne du mois d’août dans les trois provinces pré citées », a indiqué la coordinatrice nationale du Pev lors d’un échange avec la presse.

 

Et d’ajouter : « Des médias, nous attendons que les émissions de sensibilisation sur la vaccination de manière globale, parce que la vaccination prévient de beaucoup de maladies évitables par elle. Donc, il faut que les messages sur la vaccination de manière globale, la vaccination de routine, puissent être diffusés, mais aussi, et comme c’est le cas, la vaccination contre la polio sous forme de campagne. Et nous attendons aussi un soutien dans les activités de lutte contre la polio, dans la sensibilisation des parents. Comme on a dit, pour nous, les parents sont une cible majeure, surtout pour les petits-enfants. Ce qui démontre que la poliomyélite peut aussi toucher les adultes. De ce fait, tous sommes parties prenantes de la chaîne de sensibilisation qui permettra que la vaccination soit effective partout et à toutes les communautés de la population ».

Rappelons que depuis 2017 la République démocratique du Congo est en proie de l’épidémie de polio.  Les études ont démontré que 1015 enfants développent la paralysie à cause de cette maladie. Cependant, soulignons qu’en 2023, le pays a fourni d’énormes efforts et a pu réduire de près de 50% la proportion des cas, évalué autour de 238 cas.

Prince Yassa




Assainissement de Kinshasa : la Minetat Acacia Bandubola s’implique pour la réussite de l’opération “Coup de Poing”

Le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki a été reçu ce mercredi 10 juillet par la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo dans son cabinet de travail.

Au menu de leurs échanges, l’assainissement de la ville province par l’opération “Coup de Poing” qui sera lancée bientôt par l’hôtel de ville de Kinshasa.

Le premier citoyen Kinois a sollicité l’appui du Gouvernement Central, particulièrement celui de la Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo pour la réussite de cette opération qui a pour objectif de nettoyer la capitale congolaise de tous les déchets. Le gouverneur Daniel Bumba a besoin d’un endroit qui servira d’une décharge publique.

De son côté, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a promis d’accompagner cette opération avec force et s’impliquer totalement pour trouver des solutions pérennes.

Notons que l’assainissement de Kinshasa fait parti du programme phare du gouverneur Daniel Bumba, qui compte utiliser toutes les stratégies pour y arriver.

 

Jonsard MIKANDA




La langue, une identité culturelle: Vernissage du livre « Le congolais » de Senseï Mauro Mayele

Un rêve devenu réalité pour Senseï Mauro Mayele, auteur du livre intitulé «  Le congolais notre langue et identité culture ». En effet, le livre a été présenté à la presse, samedi 22 juin courant en la salle polyvalente de la maison communale de Matete.

Dans son ouvrage, l’auteur réveille la conscience des Congolais, en vue de promouvoir les langues nationales de la République Démocratique du Congo. Cela, au détriment de la langue étrangère notamment le français qui est courant dans le pays.

L’auteur estime que le Congolais est encore dans l’esclavagisme, donc il ne pas indépendant. Ceci au regard du fait que s’exprimer en français au Congo, est synonyme d’intellectualisme. Alors qu’en France on parle français, en Espagne l’espagnol, en Italie on parle italien. Cela étant, le livre « Le congolais » vise à ce qu’en République Démocratique du Congo, nous ayons une seule langue qui permettra de lutter contre le tribalisme. Et partant, de conserver une identité culturelle de Congolais. Actuellement, quand les Congolais se croisent à l’extérieur du pays, ils ont toujours tendance à vouloir connaitre la tribu de l’autre. Par contre un français par exemple, lorsqu’il se présente, il dit tout simplement : ‘’Je suis Français’’.

La langue, facteur de développement d’un pays

C’est, en effet, conscient de cette réalité que Maitre Mauro Mayele sensibilise ses compatriotes, pour la création d’une langue unique qui sera véhicule dans tout le coin de la République Démocratique du Congo sans que quiconque ne se sente étranger dans son propre pays. A travers l’ouvrage, l’auteur veut avoir un Congo qui a une nation, un peuple, et une langue.

Senseï démontre qu’il est possible de créer une langue à partir des quatre langues nationales locales. On peut emprunter des mots permettant de faire une seule langue qui soit appelée «Le congolais».

Aujourd’hui la RDC est fière d’être le premier pays francophone au monde. L’auteur pour sa part, objecte en ces termes : ‘’c’est une honte pour nous, puisqu’on gagne rien ; on ne fait que perdre notre identité culturelle. En France, on n’enseigne pas aux enfants à parler le lingala.

Quelques réactions de Kinois à propos de ce sujet :

-Alain Mukeba est enseignant de l’école primaire. Il estime que «  le démarche de l’auteur sera positive, parce qu’il y a un programme établi du gouvernement que les cours, en RDC, se donne en langue nationale selon les provinces. Par exemple dans la ville de Kinshasa, les enseignements devraient se donner en lingala, au Kongo Central en Kikongo, ainsi de suite. Malheureusement, ce programme n’est pas vraiment pris en compte. Dans mon école, le lingala se donne aux élèves des premières et deuxièmes années primaires et à une faible intensité alors que le lingala devrait prendre la place du français. Je suis enseignant mais chez moi à la maison, je parle à mes enfants le lingala et le tshiluba. En somme, la démarche de l’auteur prendra du temps. Peut-être des décennies mais qu’il continue de mener son combat dans les médias, des communautés, pour trouver gain de cause. Au Congo nous n’avons pas assez d’ouvrage en lingala. Ce déficit est en soi une difficulté. L’Etat doit lui-même promouvoir la langue de son pays. Lors de la session ordinaire de l’examen d’Etat, l’on ne voit même pas les d’items de lingala. Nous rencontrons des élèves qui sont intelligents mais faute de maitrise de la langue, il leur arrive d’échouer. Quelquefois, nous sommes contraints d’expliquer certaines matières en lingala, pour une bonne compréhension.

Mr Victor (habitant de la commune de la N’Sele) : « La langue française est tellement entrée dans le sang des Congolais que je ne sais pas comment l’auteur compte y remédier de nos jours. Il est difficile pour un Kinois de s’exprimer en lingala sans employer de mots français. Quelqu’un qui ne sait même pas compter les chiffres en lingala, comment peut-il bien parler cette langue ? Je félicite l’auteur ; toutefois, j’ai peur que son souhait ne voie le jour », a-t-il noté.

Glody Mbombo : « J’encourage l’idée de l’auteur qui conscientise le Congolais à garder sa culture. Il y a cependant beaucoup de choses qui entrent en jeu. Déjà dans notre pays, nous avons plusieurs langues selon les tribus. Il y a ceux-là qui ne parlent que le Kikongo, d’autre le tshiluba ou encore le tetela. Même si on crée une langue issue des langues du Congo, qui va nous apprendre cette nouvelle langue ? Si par exemple on mélange le lingala et le tshiluba, ne va comprendre que celui qui parle ces deux langues ».

A cet effet, la notable de la commune de Matete, maman « Linda soleil » salué l’initiative de l’auteur de cette ouvrage, car nous avons tant ignoré nos valeur culturel, à travers ce livre nous allons prendre conscience de l’importance de la langue et c’est une richesse que nous allons léguer à nos enfants.

 

Passion Presse

 

 

 




Santé : 8 cas du virus M-Pox enregistrés au Nord-Kivu

La situation de la maladie de singe continue de faire la ronde. Après l’épidémie d’ebola, les autorités provinciales du Nord-Kivu ont officiellement déclaré la présence du virus M-POX dans la région et appellent la population à respecter strictement les mesures d’hygiène pour éviter une propagation plus importante.

La ville de Goma a déjà enregistré 8 cas depuis le début du mois de juin 2024.

 

Prisca Luanda Kamala, conseillère du gouverneur de la province du Nord-Kivu, met en garde la population contre la dangerosité de cette maladie.

 

« Nous devons savoir que le M-POX, ou Monkeypox, est une maladie dangereuse causée par un virus d’origine animale. Elle est évitable mais se transmet principalement par contact direct avec un animal malade, qu’il présente des signes ou non ainsi que de personne à personne. Elle peut également se transmettre par contact sexuel, et une mère malade peut contaminer son enfant pendant la grossesse. Le M-POX se manifeste chez les humains par une fièvre d’apparition brutale, des éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide et de pus qui finissent par sécher et former des croûtes. Ces lésions débutent au niveau des paumes des mains et des plantes des pieds et peuvent se généraliser sur tout le corps. Les personnes en contact direct avec des animaux ou des produits animaux, tels que les chasseurs, les fermiers, les éleveurs, les vendeurs ou abatteurs d’animaux, ainsi que les cuisiniers, sont les plus exposées à contracter le M-POX» a-t-elle indiqué

Prisca Luanda Kamala rappelle également les mesures de protection et de prévention contre cette maladie.

 

« Pour se protéger contre le M-POX, nous recommandons à tous de respecter les mesures suivantes : éviter tout contact physique ou sexuel avec toute personne présentant les signes de M-POX ou toute autre lésion ou liquide provenant de personnes malades (sang, urine, selles, salive, vomissures, sueur et sperme). Évitez tout contact direct avec un animal domestique ou sauvage malade ou ses produits. En cas de contact avec une personne malade ou suspectée de M-POX, lavez immédiatement les mains avec du savon ou de la cendre, puis rendez-vous au centre de santé le plus proche. Lorsque vous, un membre de votre famille, un voisin ou un proche présentez des signes suspects de M-POX, rendez-vous au centre de santé le plus proche pour des soins appropriés. » a-t-elle conclu

 

les autorités urbaines insistent sur l’importance de la vigilance et du respect des mesures d’hygiène pour limiter la propagation du virus et protéger la communauté.

 

 

 

JL Makoyi




Clôture examen d’état 2024: la police interdit toutes les scènes des jouissances sur la place publique 

Les finalistes du secondaire invités à ne pas se livrer à des scènes des jouissances qui pourront troubler l’ordre public sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa. Dans son communiqué publié ce mercredi 26 juin 2024, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Mbula Kilimbalimba Blaise, informe les finalistes qu’il est strictement interdit de manifester ce jeudi 27 juin 2024, jour de clôture de l’examen d’Etat.

 

Le commissaire divisionnaire adjoint Mbula Kilimbalimba Blaise suggère aux finalistes Kinois et Kinoises de garder l’attitude de prière car les résultats ne sont pas encore disponibles.

 

Les agents de l’ordre sont instruits de mettre hors d’état de nuire quiconque s’adonnerait à ces actes et auteurs de dérapages.

 

Osk