Examen d’Etat édition 2024: Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les finalistes à l’excellence

La Première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi et Présidente de la Fondation, qui porte son nom, a encouragé les finalistes aux examens d’Etat à l’excellence. C’était le lundi 24 juin au Centre de passation du Groupe scolaire du Mont-Amba, situé à l’Université de Kinshasa dans la commune de Lemba.

S’exprimant à cet effet, la Première Dame a souligné l’importance de l’éducation et l’opportunité offerte par le programme des bourses « Excellentia » de sa Fondation. Les finalistes qui atteindront un minimum de 85% à l’examen d’État auront l’occasion de concourir pour ces bourses prestigieuses, conçues pour soutenir les études supérieures des jeunes méritant, en locale et en internationale.

« Je suis ravie d’être parmi vous ce matin. Je suis venue vous encourager car vous représentez l’avenir brillant de notre pays. Soyez assidus, concentrez-vous et donnez le meilleur de vous-mêmes pour ces examens et pour votre avenir. Les bourses « Excellentia » sont là pour récompenser votre travail acharné et votre dévouement à l’excellence académique« , a déclaré la Première Dame à l’endroit de ces jeunes finalistes.

La session ordinaire de l’Examen d’État de l’année 2023-2024, édition 2024 a débuté ce lundi 24 juin pour terminer le jeudi le 27 juin prochain. Au total, plus de 962 000 candidats sont répartis dans 2 800 centres à travers toute la RDC ainsi que dans certaines écoles consulaires des pays limitrophes.

Ce Centre de Mon Amba inclue aussi les centres Lemba 15 et Lemba 16, dans le quartier Livulu dans la commune de Lemba.

En effet, le programme « Excellentia » de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi compte à ce jours 313 boursiers dont 205 en République Démocratique du Congo et 108 à l’international notamment en France, aux États-Unis et au Maroc. Ce programme offre des opportunités uniques pour développer les potentiels des candidats, appelés à contribuer positivement au développement de la société.

Ainsi, la Fondation  » Denise Nyakeru Tshisekedi » encourage tous les finalistes à se surpasser et à saisir cette chance de transformer leur avenir à travers l’éducation.

Prince Yassa.




Lutte contre la drépanocytose: L’Asbl AVES toujours au côté des personnes touchées

L’Asbl « AVES », spécialisée dans la lutte contre la drépanocytose (Anémie SS) a réaffirmé ce 19 juin 2024 en marge de la célébration de la journée mondiale contre cette maladie, son engagement et son accompagnement à toutes les personnes touchées.

Selon sa coordinatrice, Madame Mutie kaseya, la drépanocytose est une maladie génétique la plus fréquente au monde. Elle touche des millions de personnes, principalement en Afrique et dans la diaspora africaine.

« Ensemble, nous pouvons sensibiliser à la drépanocytose et briser les tabous, favoriser le dépistage et l’accès aux soins, soutenir la recherche pour trouver de nouveaux traitements, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de drépanocytose », a-t-elle déclaré visiblement confiante quant à une solution durable pour des générations à venir sans la drépanocytose.

Soulignons que la drépanocytose évolue dans un contexte de pauvreté et d’ignorance, surtout au sein des familles. Au moins 50.000 nouvelles naissances drépanocytaires sont enregistrée chaque année. De plus, 25 à 30% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. L’ignorance du statut par manque de dépistage est la principale cause. Ce qui fait qu’environ 3% de la population naît drépanocytaire en République démocratique du Congo.

C’est un chiffre énorme, qui doit interpeller les décideurs et les Ong travaillant dans ce secteur, à multiplier et à développer des mécanismes de sensibilisation des populations afin d’épargner des vies de cette maladie.

Outre la sensibilisation, assurer une prise en charge adéquate pour toutes ces personnes malades, mais aussi allouer des moyens conséquents à la recherche comme cela se fait pour les autres maladies.

« Faites un don à l’ASBL AVES aujourd’hui et aidez-nous à faire la différence ! »

Prince Yassa




Journée nationale du poisson: La ville de Boma sensibilisée sur les bonnes pratiques de la pêche

Le maire de la ville de Boma, Seghor Mbutuyibi Kwakula a célébré ce lundi 24 juin 2024, la journée nationale du poisson ensemble avec l’association des pêcheurs de Boma. L’autorité urbaine a saisi cette occasion pour sensibiliser les pêcheurs aux bonnes pratiques de la pêche conformément à la loi de la République.

A cette occasion, les pêcheurs de la ville de Boma ont bénéficié d’un don d’une pirogue et d’un hors bord venant du PNUD pour faciliter leur travail.

La ville de Boma, étant une ville touristique au bord du fleuve Congo, n’a pas manqué de célébrer en sa manière cette journée congolaise dédiée au poisson, une denrée alimentaire très consommée en République Démocratique du Congo dans son ensemble.

Rappelons que cette journée a été célébrée pour la première fois le 24 juin 1967.

Jonsard MIKANDA




Le pasteur François Mutombo ouvre une extension de la CAC/VH à Maluku

C’est un cortège impressionnant qui a accompagné, ce samedi 22 Juin 2024, le pasteur François Mutombo appelé communément Voici l’homme, visionnaire de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), dans la commune de Maluku, ville province de Kinshasa.

Ce long voyage qui n’avait du tout le goût d’un simple tourisme, avait un sens. C’est celui de l’inauguration de l’extension de la CAC/VH dans la commune de Maluku. Comme on peut s’en rendre compte, cette Église sera gérée, mieux conduite par le pasteur Over Kamanga.

Ce pasteur, fruit de la CAC/VH va faire de sorte que l’évangile de Jésus-Christ soit prêchée et se repende dans cette partie de la ville de Kinshasa. De ce côté-là, le Représentant légal de la CAC/VH doit être sûr que le pasteur Over Kamanga suivra à la lettre la doctrine de cette importante communauté qui se répond désormais dans le monde entier.

Le pasteur Over Kamanga, ayant déjà géré depuis des années le bureau du pasteur, soit une Eglise dans une Eglise, a une expérience et une foi qui lui serviront de béquille dans cette nouveau champ.

Devant les fidèles venus du Centre ville et ceux trouvés sur place à Maluku, le Représentant légal de la CAC/VH a puisé son exhortation dans Marc 16, 9-20. Ici, il a justifié que: ” c’est parce que Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts que nous ne retrouvons à Maluku pour l’inauguration de cette nouvelle extension”, soulignant que : ” C’est cette résurrection qui est même le fondement de notre foi”.




Célébration de la journée mondiale des réfugiés au Kasaï: 156 ménages reçoivent les titres immobiliers sous la facilitation de l’UNHCR.

La journée Mondiale des réfugiés a été célébrée le jeudi 20 Juin. Au Kasaï, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a communié avec les rapatriés installés au village Kapinga Nkudi, une localité du territoire de Tshikapa. Ces derniers ont reçu des titres immobiliers des mains du Gouverneur de Province sortant Dieudonné Pieme.

À ce stade, Philippe Onana, Chef de Bureau de l’UNHCR pour le Kasaï a, au nom de la représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en RDC, remercié le Gouverneur pour son implication dans l’amélioration des conditions de vie des rapatriés et des communautés hôtes.

La célébration s’est poursuivie par la visite de la foire agricole où les déplacés ont pu exposer des tonnes de maïs et de manioc produits grâce aux semences reçues de cet organisme des Nations-Unies et ses partenaires.

Le chef de bureau du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés pour le Kasaï, Philippe Onana, fait appel aux donateurs internationaux et aux personnes de bonne volonté de continuer d’aider ces rapatriés qui demeurent vulnérables au regard des moyens limités de la province.

Notons qu’un déjeuner de presse a été organisé à toujours dans le cadre de cette célébration et au cours duquel, l’UNHCR présenté ses réalisations au Kasaï et les défis auxquels la sous région fait face.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Lutte contre le VIH/SIDA: Le PNLS a tenu sa première réunion de concertation après la Revue annuelle

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a tenu le mardi 18 juin dernier, la toute première réunion de concertation avec  tous ses partenaires techniques et financiers ainsi que les Organisations de la société civile, sur les conclusions  et les recommandations  de la « Revue annuelle 2023 », qui a eu lieu à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga.

Cette réunion avait pour but de discuter non seulement sur les performances globales du Programme national de lutte contre cette pandémie bien qu’elles soient bonnes, mais aussi et surtout sur des défis réels auxquels le pays est confronté. A savoir : la Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, la couverture des interventions, défi lié au 3è objectif 95, relatif à la charge virale, l’accès au diagnostic précoce du VIH chez les enfants.

« (…) Nous parlions de la triple élimination; élimination du VIH, de la syphilis et de l’hépatite virale  B. Et donc, ca, ce sont les défis qui les nôtres.  Mais il y a aussi des défis relatifs à  la qualité des données et  à la qualité de services. Et là, il y a des initiatives que ça soit avec le Pepfar, l’université de Washington à travers son bras opérationnel  I-Tech, qui est donc en train donc de nous appuyer dans le processus de mettre en œuvre l’amélioration de la qualité continue des services et des prestations des soins. Avec l’université de San Francisco et de Californie, nous sommes en train de travailler au quotidien sur la qualité de données pour les améliorer, parce qu’elles servent de l’aide à la planification et à la prise de décisions », a indiqué le Directeur de ce Programme, le Docteur Aimé Mboyo.

Avec le Fonds mondial, un grand travail est fait dans la prévention de la transmission du VIH de la Mère à l’Enfant même si sur le terrain,  le Programme est confronté au problème de la déperdition des femmes, aussi n’arrive pas à mettre sous traitement antirétroviral peu de femmes dépistées afin de prévenir la transmission du VIH à l’enfant.

En plus de cela, un autre problème se pose au Programme, c’est celui du nettoyage des données. C’est ce qu’a reconnu son Directeur, en ces termes : « Mais il y a aussi ce processus de nettoyage des données de notre cohorte  de passage sous traitement antirétroviral  dans les 24 provinces appuyées par le Fonds mondial. Le budget, on s’est mis d’accord, les termes de référence. Nous démarrons ce processus au mois de juillet prochain ».

Cette réunion de concertation a fait aussi les points sur l’évolution des différentes enquêtes nationales.

«  Cette réunion a été une belle opportunité, et le point qui nous a le plus intéressé, c’est celui sur le dépistage. Nous savons qu’actuellement le dépistage est ciblé par rapport aux ressources qui sont limitées juste liées à des projets ou à des appuis des partenaires mais nous pensons qu’avec notre Plan stratégique, il faudra que nous puissions voir comment mobiliser au niveau local des financements qui pourront permettre d’acheter des tests, qui permettront à ce que les cibles aussi soient dépistées.  On peut commencer par le dépistage systématique des femmes enceintes qui se présentent au service Ptme, et je pense qu’on pourra déjà beaucoup gagner et penser à d’autres cibles, nous avons les camionneurs, des pécheurs, les riverains, les motards qui sont aussi les cibles importantes… », a indiqué le secrétaire exécutif national de l’Ong UCOP +,  Ange Mavula.

S’exprimant à son tour, le secrétaire général au Ministère de la Santé a félicité le Programme pour cette rencontre, qui a réuni tous les intervenants dans la lutte contre le VIH/SIDA ici en République démocratique du Congo. Et donc, il estime que c’était un moment important d’échanges après la revue annuelle.

« Il était question que l’on recentre un peu les choses pour voir comment on fait après. Et donc là, il s’est dégagé globalement en termes de performances, les choses évoluent mais il y a encore des questions qui se posent autour de certaines interventions par rapport au 3è objectif 95 relativement à la charge virale qui est encore faible, et par rapport à la Ptme et aussi le VIH pédiatrique. Ca reste encore des questions essentielles, et donc on a essayé ensemble de voir comment d’abord, assurer la  qualité des prestations et des données, et comment  capitaliser toutes les opportunités qui s’offrent », a fait savoir le  Docteur Sylvain Yuma Ramazani.

S’agissant justement des opportunités, le Secrétaire général à la Santé estime que le VIH comme intervention sous sectoriel peut profiter des acquis apportés par la Couverture de la santé universelle (Csu).

Les participants ont aussi insisté sur les questions de l’intégration.  Il s’agit de voir comment travailler ensemble, faire une planification ensemble de sorte que la mise en œuvre puisse être  optimale.

Concernant les ressources, la République démocratique du Congo à travers son Programme national de lutte contre le VIH/SIDA est appelée à rationaliser ce qui existe. En allouant ces ressources derrière les vraies priorités qui posent problèmes.

« Il était aussi question de voir comment profiter des ressources de l’Etat qui augmentent, parce qu’aujourd’hui le budget de l’Etat est en train d’augmenter. Je dois vous dire qu’au regard du budget qui a été voté, nous approchons Abuja, parce que nous sommes à plus de 14%. Ca prouve qu’il y a une volonté politique au très haut niveau de l’Etat. Et donc, nous devrons  voir comment profiter aussi des réformes  qui vont avec. Tout ceci sont des outils que nous devons capitaliser  pour optimiser notre façon de travailler », a conclu le secrétaire général à  la Santé.

Prince Yassa




Adieu chère Fatou Wembi

La mort, toujours elle, arrivant à pas de géant comme tout malheur du reste, vient de faucher à fleur d’âge, Fatou Wembi, la fille aînée de notre confrère, Steve Wembi. Ça toujours été très dramatique de perdre un être cher, de surcroit un enfant qu’on a engendré dans les conditions périlleuses de la Rdc. Ça toujours été une énorme souffrance de pleurer à distance le fruit de ses entrailles, lorsqu’on sait que certaines circonstances indépendantes de ta bonne volonté t’empêchent de descendre à Kinshasa. Car, chez vous, c’est chez vous, peu importe les conditions ! Que dire encore de cette peine, sinon, qui ne sait pas si la présence d’un père allait sauver la petite ? Que non, la jeune fille est partie si vite comme une flèche, et sans espoir de la retrouver un jour ! La petite est partie sitôt comme ce sacrifice suprême vécu par nombreux martyrs de l’intolérance politique.

Désormais, on ne verra plus Fatou Wembi et tous les projets qui étaient concoctés pour elle tombent dans l’eau. La mort étant irréversible, il ne nous reste plus qu’à encourager les vivants, notamment notre frère Steve Wembi et sa famille, qui ne pouvaient s’imaginer un tel drame en ce début de weekend. C’est ici que les chrétiens en profitent pour prévenir, mieux demander à quiconque d’être prêt, ne sachant ni l’heure, ni le jour où viendra le Seigneur. La nature elle-même n’a cessé de nous enseigner que la vie était trop courte et qu’il faut profiter de toutes les opportunités. Devant cette limite de la vie ou cette fatalité de la mort, faire du bien et vivre bien, c’est le conseil qui est donné à tous.

Comme l’a toujours si bien dit le pasteur François Mutombo Voici l’homme en reprenant des passages bibliques, dans la vie des chrétiens, il y a toujours des moments où vous pleurer et d’autres où vous êtes dans la joie. Difficile donc de dire que tel n’a jamais pleuré. Voilà qui doit interpeller tout le monde et le motiver à s’accrocher à Dieu qu’à autre chose. Et ce, conformément à Psaumes 84, 10 selon lequel : « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté ».

Cher enfant Fatou Wembi, loin d’attrister les uns et les autres, ta mort doit offrir l’ouverture et beaucoup d’opportunités pour ta famille. Reposes dans la félicité céleste et que tes parents soient consolés !




Lutte contre les Ist et le VIH/SIDA à Kindu: Le Groupe de travail «  Préservatif » a tenu sa première réunion de l’année

Le Groupe de travail Préservatif a tenu hier jeudi 13 juin 2024, sa première réunion pour l’année 2024 dans le cadre de la lutte contre les Infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. C’était au bureau de l’Eup Kindu dans la province du Maniema.

Plusieurs acteurs dans la riposte ont pris part à cette rencontre qui visait à renforcer la coordination multisectorielle de la réponse au VIH/SIDA plus particulièrement de définir et de récolter les besoins en préservatifs auprès des partenaires afin de fixer les besoins de la province pour chaque circuit communautaire, sanitaire et commercial.

Aussi, les participants ont eu à définir les stratégies et adopter le plan de distribution des préservatifs, et offrir aux acteurs de LCS un espace de concertation sur les activités de prévention au VIH à mener au niveau de la province du Maniema.

Cette rencontre a renforcé les capacités techniques des acteurs de LCS par le partage des informations, des stratégies et méthodes de travail en gestion des préservatifs.

Ainsi pour améliorer le fonctionnement de ce Groupe, un comité a été mis en place, dont la composition se présente de la manière ci-après : Président : PNMLS; Vice-Président : PNUD; Secrétariat : PNSR et PNLS; Membres.

Les participants ont été informés de la disponibilité d’un lot de préservatifs fournit par le bureau du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) de GOMA pour la province du Maniema.

«  Ce rassemblement témoigne de l’engagement des acteurs en faveur de la santé publique et de la promotion des pratiques sexuelles sûres et responsables afin de lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA », a déclaré le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), visiblement très ému de la forte participation de ces acteurs, à qui il a promis un accompagne permanent de sa structure.

Prince Yassa




Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant: Le Directeur Fodé Simaga de l’ONUSIDA préconise la volonté politique

Intervenant le vendredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), le Directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), a fait savoir qu’avec la volonté politique, la région peut arriver à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, parce que le traitement est là et n’est pas couteux.

« Elimination de la transmission de la Mère à l’Enfants du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre et si on en parlait», telle a été la thématique de ce webinaire, qui a exposé la situation des femmes enceintes et des enfants malades dans cette région d’Afrique, où de plus en plus d’enfants sont issus de mères qui ne sont pas sous traitement antirétroviral (Arv).

« L’Afrique de l’Ouest et du Centre représentent 50% des femmes enceintes qui ne sont pas sous traitement anti rétroviral (Arv). La couverture Arv des enfants globalement dans le monde est de 52 %, en Afrique globalement il est de 37% en Afrique. Mais en Afrique de l’Ouest et du Centre est de 27 %. Ça veut dire que seulement un enfant sur quatre est traité des Arv. Tout ceci pour dire que ça ne marche pas», a indiqué le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous de l’ONUSIDA, Monsieur Fodé Simaga.

41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans un langage clair mais plus interpellateur, le Directeur Fodé Simaga, a fait savoir que 41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre. « Tout ça pour dire que ça ne marche pas pour pleins de raisons », a-t-il indiqué.

Plusieurs raisons expliquent cela. En effet, dit-il : « Pour traiter les femmes enceintes, il faut d’abord les trouver, les identifier et les sensibiliser. Où est ce que l’on peut trouver les femmes enceintes. Naturellement dans les centres de santé lors des consultations de planning familial, prénatal… Mais dans mon pays, il y a déjà un nombre significatif des femmes enceintes qui ne vont pas dans les centres de santé. Et dans celles qui y vont, ce n’est pas sûr qu’on leur propose le test systématiquement. Deuxièmement, il faudrait que la société civile soit le plus supportée, appuyée pour pouvoir aller, faire en quelque sorte les portes à portes pour proposer aux femmes enceintes le test sachant qu’en plus on a l’autotest. Donc, il est temps de tirer la sonnette d’alarme surtout dans notre région pour qu’on puisse avancer », a-t-il plaidé.

En plus de la société civile, les chefs religieux et coutumiers doivent entrer dans la danse afin de toucher un grand nombre de femmes.

Outre cela, le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous au siège de l’ONUSIDA a déploré le fait que les systèmes des données ne soient pas très performants dans la région. C’est justement pour cela qu’il a plaidé encore une fois, pour une amélioration de ces systèmes afin de pouvoir savoir combien des femmes potentielles, où elles sont géographiquement. Car, « (…) techniquement tout est là. Le traitement qui marche est là. Il n’est pas cher. Il est très souvent financé par les partenaires extérieurs (…) Mais il faut que les femmes soient identifiées et repérées », a-t-il indiqué.

Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, c’est possible.

« Absolument à 100%. Quand on dit qu’il n’y a pas de moyen, soit la technologie n’existe pas, soit l technologie est trop chère et nos pays n’y arrivent pas. Mais là, on a le traitement extrêmement efficace. Il n’est pas cher du tout (…) il faut une volonté politique, il faut remettre la volonté politique sur la table, il faut les campagnes de sensibilisation modernes… pour sensibiliser les femmes », a rassuré Monsieur Fodé Simaga au cours de ce webinaire auquel participait aussi le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Benin et au Togo.

Prenant à son tour la parole, Éric Verschueren, a fait savoir que la prévention des nouvelles infections chez les enfants et les femmes enceintes fait partie du troisième pilier de l’Alliance globale pour l’Elimination du VIH/SIDA chez les enfants. Une approche qui implique aussi les hommes.

« Les hommes sont souvent perçus comme les grands peureux, fréquentent moins les centres de santé. L’autotest pourrait être une solution intéressante pour augmenter la couverture du dépistage chez les hommes et réduire les risques d’infections chez les femmes enceintes », a suggéré le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Beni et au Togo.

Rappelons que le monde avait lancé l’Alliance globale contre le VIH/SIDA chez les enfants au début de l’année passée à Dar-es-Salam en Tanzanie. Elle regroupe douze pays du continent.

Prince Yassa




Denise Nyakeru Tshisekedi visite l’hôpital Mabanga désormais opérationnel

La Première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a visité le mercredi 19 juin, le Centre de Médecine mixte d’Anémie SS (l’hôpital Mabanga), situé dans le quartier Yolo dans la commune de Kalamu.

Cette visite  consolatrice et très attendue avait commencé par la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences. La Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre, qui est aujourd’hui une grande référence après sa rénovation intervenue après près d’une année des travaux de réhabilitation et de construction. Et ce, grâce à l’implication de la Première Dame. Il offre aujourd’hui les meilleures conditions de prise en charge des malades.
« Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle œuvre qui nous permet d’avoir des soins de qualité dans un environnement très propre. Que le Seigneur se souvienne d’elle et la bénisse abondamment », a lâché une malade, qui exprimait toute sa reconnaissance à Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a fait de la lutte contre la drépanocytose son combat.
Aujourd’hui, le Centre « Mabanga » présente un autre visage avec une capacité d’accueil qui a sensiblement augmenté. Elle est passée de 56 à 120, et doté de plusieurs nouveaux services. A savoir : L’imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l’ECG…
Soulignons que cette visite de la Première Dame au Centre de Médecine mixte d’Anémie SS s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année.
Prince Yassa