Journée internationale de l’Enfant africain : Berthilde G. pour le renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation pour l’éradication du SIDA

La Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) appelle au renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation et les droits à la santé pour l’éradication du VIH/SIDA. Ce pressant appel a été lancé hier à l’occasion de la journée internationale de l’Enfant africaine, célébrée le 16 juin de chaque année.

« Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de l’enfant africain dans des circonstances difficiles, nos communautés et nos pays étant confrontés à de multiples crises. Bien que nous ayons fait plusieurs progrès, de nombreux obstacles empêchent encore tous les enfants africains de jouir de leurs droits et de mener une vie pleine et en bonne santé. Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, on estime que 58 % des enfants en âge de fréquenter le deuxième cycle du secondaire en Afrique subsaharienne ne sont pas scolarisés », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Madame Berthilde Gahongayire.
Selon l’ONUSIDA, en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), seuls 65% des filles et 69% des garçons terminent l’école primaire, les filles sont moins nombreuses que les garçons à achever leur scolarité et cet écart s’accroît avec l’âge.
Dans le même temps, une adolescente sur quatre et près d’un adolescent sur cinq ne reçoivent aucune éducation ou formation formelle. « Notre région est confrontée à une crise avec le taux de natalité le plus élevé au monde : 33 % des femmes accouchent avant l’âge de 18 ans, et 3,5 % avant l’âge de 15 ans. Le mariage des enfants est endémique : plus d’une fille sur sept est mariée avant l’âge de 14 ans, voire trois sur dix dans certains pays. Il est alarmant de constater que seulement 15 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, ou leurs partenaires, utilisent des contraceptifs modernes », a déploré la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Elle estime à cet effet, que le manque d’accès à la santé reproductive aggrave les problèmes. Car, près de la moitié des adolescentes et plus d’un tiers des garçons justifient de manière choquante le fait de battre leur femme. Le fléau des mutilations génitales féminines persiste également, sa prévalence chez les filles âgées de 15 à 19 ans variant considérablement de moins de 1 % à plus de 90 % dans la région. Ces dures réalités exigent une attention et une action urgentes. Ces sombres statistiques représentent la vie de jeunes filles dont le potentiel est bafoué et l’avenir détourné. Nombre d’entre elles ne retourneront jamais à l’école, reléguant leur participation économique à des emplois mal rémunérés et perpétuant un cycle de pauvreté pour leurs enfants.
Ce qui fait que maintenir les filles à l’école est un défi majeur qui exige des investissements urgents.

L’éducation est essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH

« Les femmes plus instruites sont en meilleure santé et ont des revenus plus élevés, se marient plus tard et contribuent à la santé et à l’éducation de leur famille. Ces facteurs combinés peuvent permettre à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. L’éducation est également essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Il est temps de renouveler l’engagement en faveur de cette cause », a préconisé la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Ainsi, fait-elle remarquer, malgré une baisse substantielle des nouvelles infections par le VIH au niveau mondial, l’épidémie continue de toucher de manière disproportionnée les adolescentes et les jeunes femmes, en particulier en Afrique.
En effet, explique Madame Berthilde Gahongayire, les adolescentes et les femmes (âgées de 15 à 49 ans), qui représentent 43 % des nouvelles infections par le VIH dans la région en 2022, continuent de se heurter à des obstacles juridiques et sociétaux, tels que les limites liées à l’âge du consentement pour l’accès au dépistage du VIH.
«  Ces obstacles entravent leur accès au VIH et à d’autres services vitaux, notamment en ce qui concerne la violence sexiste, ainsi que les efforts visant à réduire la stigmatisation et la discrimination. 4,8 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et plus d’un quart (26 %) de tous les enfants séropositifs dans le monde résident dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a précisé ce haut cadre des Nations unies, avant de souligner que 38% des nouvelles infections chez les enfants se produisent dans cette région aussi.
« Nos données montrent que le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 % dans certains pays. L’éducation est un facteur de protection contre les mariages d’enfants et les mariages précoces, les grossesses non désirées chez les adolescentes, la violence, la stigmatisation et la discrimination liées au genre », a-t-elle souligné.
Ainsi, l’engagement de l’AOC, approuvé par les ministères de l’éducation et de la santé en 2023, envisage une Afrique subsaharienne où les adolescents et les jeunes obtiennent des résultats positifs en matière de santé, d’éducation et d’égalité des sexes. Il vise à améliorer les résultats des jeunes en matière de santé et d’éducation en renforçant le plaidoyer, en fournissant un cadre politique, en renforçant les mécanismes de coordination, en encourageant la collaboration entre les secteurs de l’éducation et de la santé, et en mobilisant les donateurs autour d’un programme commun, avec des rapports périodiques par rapport aux objectifs convenus pour assurer une mise en œuvre cohérente.
À l’occasion du premier anniversaire de l’engagement de l’AOC, elle estime qu’il est louable que l’Union africaine ait désigné 2024 comme l’année de l’éducation pour le continent.
« Cinq agences des Nations unies – ONUSIDA, UNESCO, UNFPA, UNICEF et ONU Femmes – collaborent avec les gouvernements, l’Union africaine, la société civile, les réseaux de femmes et de filles et les partenaires du développement, dans le cadre de l’initiative Education Plus, afin de déployer des efforts délibérés pour investir dans l’éducation des adolescentes et dans des programmes de transition entre l’école et le travail, de manière à réduire le risque de contracter le VIH/sida et à leur assurer un avenir indépendant sur le plan économique. Alors que nous célébrons la Journée de l’enfant africain, unissons-nous pour garantir le droit de chaque enfant à l’éducation et à un avenir meilleur. Nous ne devons pas laisser tomber nos jeunes. Nous devons investir dans leur vie et protéger leurs droits. Investir dans l’éducation, ce n’est pas seulement mettre fin à la pauvreté et aux disparités entre les sexes ; c’est aussi donner à chaque enfant la possibilité de s’épanouir et nous aider tous à lutter contre le sida d’ici à 2030 », a-t-elle recommandé.
Prince Yassa




Katmandou va abriter la 3ème réunion du processus de reconstitution des ressources IDA-21

L’Association internationale de développement (IDA) est un partenaire engagé de longue date aux côtés des pays d’Asie du Sud, où elle s’emploie depuis plus de 60 ans à impulser des changements transformateurs qui améliorent les conditions de vie de millions d’habitants.

Face à la conjonction de défis auxquels est confrontée la région, la 21e reconstitution du fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres (IDA-21) marque une étape décisive pour le développement et la relance de l’Asie du Sud.

Dirigeants et acteurs du changement se retrouvent à Katmandou (Népal), le 18 juin, pour la troisième réunion du processus de reconstitution des ressources IDA-21. « Renforcer la résilience en Asie du Sud » est le thème retenu.

Qu’est-ce que l’IDA ?

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui investit dans l’avenir des populations et de la planète, en finançant des projets dans 75 pays. Fondée en 1960, l’IDA vise à réduire la pauvreté en fournissant des dons et des prêts à taux faible ou nul destinés à des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations.




Le vaccin antipaludique R21/Matrix-M désormais disponible en Rdc

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Docteur Roger Kamba qui a procédé à la réception d’un lot important de 693.500 doses, jeudi 13 juin 2024, à 22 heures à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, grâce à l’appui de certains partenaires dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

« Nous recevons pour la première fois en République Démocratique du Congo, le vaccin pour lutter contre le paludisme qui est une des grandes causes de mortalité notamment chez les enfants qui payent le lourd prix de cette maladie. Il va donc de soi que toutes les solutions que nous pouvons utiliser pour diminuer la mortalité due à cette maladie sont importantes. Il est démontré que ce vaccin est efficace pour avoir été utilisé dans d’autres pays d’Afrique sur plus de 2 millions d’enfants; voilà pourquoi le ministère de santé publique a fait le choix d’utiliser ce vaccin pour diminuer la mortalité liée au paludisme”, a indiqué Dr Roger Kamba.

Il a en outre précisé que ce vaccin sera donné en 4 doses (à 6 mois, 7mois, 9 mois et 15 mois ) en suivant les provinces les plus touchées par la maladie, notamment le Kongo-Central, le Grand Bandundu et Kinshasa, ainsi de suite, pour assurer une large couverture d’enfants en attendant d’autres lots.

Le vaccin étant pré qualifié par l’OMS est sécurisé pour les enfants ainsi le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance insiste sur sa qualité tout en laissant la main au ministère de la Recherche scientifique à continuer des recherches dessus.

L’Organisation Mondiale de la Santé souligne que les vaccins contre le paludisme préviennent plus de la moitié des cas chez l’enfant dans l’année suivant la vaccination, quand les enfants sont exposés à un risque de maladie et de décès élevé.

Prince Yassa




Lutte contre les Ist et le VIH/SIDA à Kindu: Le Groupe de travail «  Préservatif » a tenu sa première réunion de l’année

Le Groupe de travail Préservatif a tenu hier jeudi 13 juin 2024, sa première réunion pour l’année 2024 dans le cadre de la lutte contre les Infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. C’était au bureau de l’Eup Kindu dans la province du Maniema.

Plusieurs acteurs dans la riposte ont pris part à cette rencontre qui visait à renforcer la coordination multisectorielle de la réponse au VIH/SIDA plus particulièrement de définir et de récolter les besoins en préservatifs auprès des partenaires afin de fixer les besoins de la province pour chaque circuit communautaire, sanitaire et commercial.

Aussi, les participants ont eu à définir les stratégies et adopter le plan de distribution des préservatifs, et offrir aux acteurs de LCS un espace de concertation sur les activités de prévention au VIH à mener au niveau de la province du Maniema.

Cette rencontre a renforcé les capacités techniques des acteurs de LCS par le partage des informations, des stratégies et méthodes de travail en gestion des préservatifs.

Ainsi pour améliorer le fonctionnement de ce Groupe, un comité a été mis en place, dont la composition se présente de la manière ci-après :

– Président : PNMLS; Vice-Président : PNUD; Secrétariat : PNSR et PNLS; Membres

Les participants ont été informés de la disponibilité d’un lot de préservatifs fournit par le bureau du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) de GOMA pour la province du Maniema.

«  Ce rassemblement témoigne de l’engagement des acteurs en faveur de la santé publique et de la promotion des pratiques sexuelles sûres et responsables afin de lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA », a déclaré le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), visiblement très ému de la forte participation de ces acteurs, à qui il a promis un accompagne permanent de sa structure.

Prince Yassa




L’église du Congo en deuil : L’épouse du pasteur Marcello Tunasi, Blanche Tunasi n’est plus

Plusieurs sources annoncent le décès de Madame Blanche Tunasi, décès survenu ce mercredi 12 juin 2024. L’épouse du célèbre pasteur Marcello Tunasi, visionnaire de l’église la Compassion aurait morte de suite d’une crise cardiaque.

La dernière apparition en public de cette servante de Dieu était récemment au stade des Martyrs, lors d’une réunion des prières, où le public avait apprécié le comportement de la dame qui avait rejoint son mari en prière, alors qu’il pleuvait abondamment à Kinshasa. Une séquence que le public n’oubliera jamais. Paix à l’âme de l’illustre disparue.

 

 

Mboshi




Écho de la Paroisse Saint Paul de Businga Cité, diocèse de Molegbe   

L’Egilse St Paul de Businga, dans le Doyenné de Molegbe, au Diocèse de même nom, Territoire de Businga, dans la Province du Nord-Ubangi, a célébré ce 10ème dimanche du temps ordinaire, avec grande joie la solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

La Grande Messe a été présidée par l’Abbé Abbé Egide de la Croix Mbimba Mokumbu, Curé de la Paroisse, au cours de laquelle 167 Aspirants Dévots ont fait leurs actes d’engagement et ont formé pour première fois le Mouvement du Sacré-Cœur de Jésus dans cette Paroisse depuis sa Création en 1957. Une Ancienne Membre venue de Kinshasa, Maman Fransisca, a renouvelé sa promesse. Ces cérémonies se sont déroulées entre les mains de l’Abbé Curé, premier Aumônier du Mouvement, en présence des Fidèles Chrétiens venus nombreux, même de la Paroisse voisine du St Herman de la ville pour participer à ce grand et heureux événement de la dévotion chrétienne. Les temps forts de la cérémonie était : dialogue avec le Prêtre Aumônier, l’acte d’engagement, promesse, prière de la bénédiction, chant de dévotion au Sacré-Cœur, acclamations des fidèles. Il faut noté que le nouveau comité paroissial, composé de dix Membres dont : une président, un vice-président, une trésorerie, un secrétaire et sept conseillers a été présenté au public et installé pour le nouveau mandat.

La messe a été animée par la Chorale du Sacré-Cœur fondée par l’Abbé Oscar Koyogo, qui de droit est partie prenante du Mouvement. Dans son Homélie axée sur les textes liturgiques du jour, la Pasteur Propre de la Paroisse a exhorté les fidèles et les Aspirants Dévots a imité le Sacré-Cœur de Jésus , plein des vertus : de bonté, de sacrifice, de pardon, d’humilité…Après la Messe, un tour de pèlerinage dans la cour de la Paroisse s’est déroulé dans l’enceinte de la paroisse conformément aux directives du Mouvement. Une pose des photos souvenirs et une agape de réjouissances ont clôturé ces grandes cérémonies dans la très grande satisfaction de toutes et de tous ! Il était 12h00′ heures de BGA !

Au paravent, tous les Aspirants Dévots avaient suivi une formation de deux, soit du lundi 3/6/ au Mardi 4/6/24, dans l’Eglise paroissiale. Elle été animée par Monsieur Luc GEKU, le Président Paroissial de St Joseph de Gbadolite et Décanal du Doyenné de Molegbe. La formation était axée sur l’historique du Mouvement, transmis par la Ste Marguerite Marie Alacoque en 1675, la spiritualité, les vertus, la devise et l’organisation du mouvement. Le Facilitateur M. Luc a doté le nouveau comité des documents de base et outils de dévotion avec dévouement. La Paroisse St Paul lui rend un vibrant hommage.

Depuis Businga, Paroisse St Paul. Abbé Egide de la Croix Mbimba Mokumbu. Curé, pour le compte de la Radio Maria !




Du 13 au 15 juin 2024 : Tous les enfants de moins de 5 ans vont être vaccinés contre la poliomyélite

Tous les enfants âgés de 0 à 59 mois vivant en République démocratique du Congo (RDC) vont être vaccinés contre la poliomyélite du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024. C’est ce qu’a annoncé le Docteur Fabrice Mawa Kakese, coordonnateur a.i. du Comité des Opérations d’Urgence Polio (COUP) en RDC, lors d’un briefing organisé le vendredi dernier.

A en croire ce médecin, il s’agit d’une campagne intégrée au cours de laquelle il y aura aussi la supplémentation en vitamine A des enfants de 6 mois à 5 ans et le déparasitage à l’Albendazole (lutte contre les vers intestinaux) des enfants de 1 à 5 ans. Pour la province du Tanganyika, une de plus touchées par l’épidémie de poliomyélite, la cible de cette campagne de vaccination sera exceptionnellement les enfants de 0 à 15 ans. La poliomyélite est une maladie grave et très contagieuse causée par le poliovirus. C’est une maladie qui entraine la paralysie, surtout celle des membres inférieurs, voire la mort. Le virus de la poliomyélite peut toucher tout le monde, cependant les enfants de 0 à 5 ans sont les plus vulnérables.

Selon le Docteur Iris Gomez, consultante en appui à la surveillance épidémiologique au Comité des Opérations d’Urgence Polio en RDC, les campagnes de vaccination à répétition se justifient par le fait que depuis 2017, la RDC est en situation d’épidémie de poliomyélite causée par les poliovirus variants de type 1 et de type 2. A ce jour, 846 cas de polio ont été enregistrés dont 830 enfants paralysés. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus à risque. Les provinces les plus touchées sont le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Maniema. Depuis 2017, a-t-elle précisé, la RDC a connu 24 épidémies de polio dont 14 ont été maitrisées et 10 sont en cours.

Et puis, a-t-elle encore dit, la multiplication de la vaccination forme dans l’organisme de l’enfant une barrière contre le virus de la poliomyélite qui ne peut plus y pénétrer.

La vitamine A est un micronutriment qui contribue au renforcement du système de défense du corps de l’enfant. Elle le protège contre certaines maladies et lui permet de grandir convenablement. La carence en vitamine A est la principale cause de la cécité chez les enfants. Le déparasitage consiste à administrer de l’Albendazole (un vermifuge) aux enfants âgés de 1 à 5 ans pour les débarrasser des vers intestinaux qui causent dans l’organisme des troubles tels que la perte d’appétit, le retard de croissance et l’anémie.

Clarisse Kalala, chargée de communication au Comité des Opérations d’Urgence Polio Coup, a demandé aux professionnels des médias de relayer auprès des parents et du public en général des messages importants portant sur cette campagne, notamment la date de la campagne, la cible, l’importance de la vaccination et le danger de la maladie. Elle a, à cette occasion, présenté aux membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE) les résultats de l’enquête de monitoring indépendant sur l’identification et l’importance des canaux de communication qui ont permis au public d’être informé des campagnes de vaccination. Elle a indiqué que la stratégie « porte à porte » sera utilisée lors de cette campagne, c’est-à-dire que les vaccinateurs, les mobilisateurs et les prestataires qui vont administrer la vitamine A et l’Albendazole passeront dans tous les ménages.

Prince Yassa




Quoi ? 150 FC par an pour chaque déplacé de guerre ? Et ça n’émeut personne ?

Le rapport est de l’ODEP, Observatoire de la Dépense Publique. Dans son compte X, Steve Wembi qui relaie le 5 juin 2024 l’information relève que ” Chacun des 7 millions des déplacés de guerre dans l’Est n’a reçu que 0,6 USD soit 150 FC par an de l’aide du gouvernement congolais en 4 ans, affirme l’@odeprdc”. Ministre sortant des Affaires sociales et Action Humanitaire, Modeste Mutinga doit une explication au peuple congolais. Ou alors, au nom du principe de continuité de l’État, son successeur. Le ministre Nathalie Aziza doit se présenter soit devant l’Assemblée nationale, et ce conformément à l’article 138 de la Constitution, soit devant l’Igf ou la Cour des comptes.

Rançon de l’insécurité qui prévaut à l’Est

En effet, il ressort du communiqué publié par cette ONG sous la supervision de son PCA Florimond Muteba que “De 2020 à 2023, le total des prévisions budgétaires en 4 ans pour le secteur des affaires sociales et humanitaires en RDC est de 196 millions de dollars. Le taux d’exécution de ce budget est de 37 millions de dollars en 4 ans mis à la disposition du Ministère des Affaires sociales et humanitaires, soit à peine 19% des prévisions. Cela veut dire que chacun des 7 millions des déplacés de guerre n’a reçu que 0,6 dollar d’aide en 4 ans, soit 500 Fc en quatre ans ou 150 Francs congolais par an pour vivre pendant toute une année”.

Et Florimond Muteba de s’interroger : “À quel genre d’êtres humains avons-nous confié nos vies ? Quel niveau d’irresponsabilité et de cruauté ? Nous savons tous que la communauté internationale ne comblera jamais un tel déficit. La vie d’un congolais n’a aucune valeur pour un occidental. Ce scandale est un énorme crime contre l’humanité que nous dénonçons sans complaisance. Pendant ce temps, la corruption, les détournements et le blanchiment des capitaux battent le plein. Le train de vie de l’État et surtout celui des institutions atteignent des niveaux en franchissant toutes les lignes rouges, les députés grossement payés. En considérant la situation de sinistre que traversent 7 millions de nos compatriotes, que fait le gouvernement ?”

Estimant à 2,244 milliards USD l’an les besoins d’assistance pour les 7 millions de déplacés internes à raison de 2 USD par tête (frais connexes intégrés), l’Odep considère que “Si nous incluons les infrastructures et les déplacements, nous pouvons arrondir tous les besoins à 3 milliards de dollars par an pour nos compatriotes, ce peuple d’abord en péril et qui meurt tous les jours par manque d’une prise en charge appropriée de notre gouvernement qui prétend disposer d’un budget de 16,8 milliards de dollars”.

C’est là la rançon de l’insécurité qui prévaut à l’Est où opèrent, selon ce communiqué, “plus de 120 groupes armés qui cherchent à obtenir une part de l’or et d’autres ressources de la région tout en perpétrant des massacres”. Au nombre desquels le M23 soutenu par le Rwanda.

 

Moyens militaires, politiques et diplomatiques

150 FC l’an, c’est tellement insignifiant que c’est toute la crédibilité des institutions de la République qui en prend un coup ! En effet, par quoi Kinshasa peut justifier devant l’opinion interne et externe pareille inhumanité quand on continue d’affirmer la hauteur du Budget autour des USD 16 milliards ?

Certes, la solution idoine et pérenne au problème posé par l’insécurité est d’en finir totalement avec la guerre, et ce par tous les moyens possibles. Notamment les moyens militaires, politiques et diplomatiques.

Les moyens militaires ont un nom : guerre. C’est-à-dire combattre et éradiquer les 120 groupes armés congolais, les X groupes armés étrangers et leurs commanditaires. Cas du Rwanda. D’où le Processus de Nairobi impliquant le Programme DDR-CS.

Les moyens politiques ont un nom : dialogue. Avec comme protagonistes toutes les forces politiques et sociales en présence, entre autres le Pouvoir central, l’Opposition, la Société civile et les organisations insurrectionnelles.

Les moyens diplomatiques ont un nom dans le contexte actuel : Processus de Luanda. Avec pour protagonistes non pas que la RDC et le Rwanda, mais aussi les ex-puissances coloniales (Belgique, Allemagne, Grande-Bretagne et France), en plus des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu ainsi que des Conseils de Paix et de Sécurité des Organisations continentales et, pour l’Afrique particulièrement, ceux de la CEEAC, de la SADC, de la CAE, de la CIRGL…

Bien entendu, la responsabilité d’actionner l’un ou l’autre des trois moyens est le Pouvoir central. Ce n’est ni l’Opposition, ni la Société civile, encore moins les rebelles.

Apprécions la beauté, pardon la vérité des chiffres

Au stade actuel, tout porte à croire que Kinshasa est dans la logique de rétablir la situation sécuritaire par la voie armée. Ce qui est une excellente chose.

La préoccupation est de savoir de quelle logique procède l’option des armes (parce qu’on croit disposer des ressources au titre d’effort de guerre), sans toutefois être en mesure d’assurer la charge humanitaire créée par le déplacement des populations !

C’est vrai que lorsqu’on est dans les “zones de paix”, on vit différemment les effets de la guerre. Mais, les images (photos et vidéos) des sites d’hébergement des déplacés de guerre et les chiffres ne trompent pas.

Si les ONGs déclarent que ces déplacés sont 7 millions, elles disent vraies. Autrement, les autorités gouvernementales auraient démenti. Et si, aujourd’hui, l’Odep fait la déclaration selon laquelle les Pouvoirs publics congolais ne contribuent que pour 150 FC l’an, c’est aussi la vérité. D’ailleurs, on l’aura constaté : depuis la publication du communiqué de l’Odep le 5 juin dernier, la parole est comme cadenassée.

En attendant que le Gouvernement sortant ou le Gouvernement entrant (unis par la notion de continuité de l’État), soutiennent le contraire, on est bien obligé d’en admettre l’évidence : les déplacés de guerre survivent grâce à eux-mêmes, à leurs proches et à l’aide humanitaire étrangère et internationale.

Dès lors qu’il en est ainsi, rien n’explique la position de certaines autorités congolaises de rejeter les initiatives de certains compatriotes de porter secours aux déplacés de guerre, sous prétexte de récupération politique…

En attendant, le Pouvoir central a le devoir de se saisir, toutes affaires cessantes, de cette affaire révélées par l’Odep. C’est pour et par des scandales du genre que le droit humanitaire a généré le concept dit “droit d’ingérence “. Ironie du sort, l’Opposition d’hier appuyait les Occidentaux à l’appliquer sous Mobutu, L-D. Kabila et J. Kabila. Aujourd’hui aux affaires, elle est (comme rattrapée).

Avant alors de réagir dans un sens ou dans un ‘autre, apprécions la beauté, pardon la vérité des chiffres : 150 FC l’an, c’est 12,50 le mois, c’est 0,40 le jour. 150 FC l’an, c’est 3 fois moins le mouchoir en papier, 5 fois moins l’œuf bouilli…

Omer Nsongo die Lema




La Fondation Widal inaugure son premier orphelinat à Kinshasa

Après plusieurs mois de travaux, Fondation Widal a le plaisir d’annoncer l’inauguration de son premier orphelinat à Kinshasa.

Installé dans la commune de Nsele, quartier Bibwa, le nouveau bâtiment pourra accueillir une cinquantaine d’enfants, du nouveau-né jusqu’à l’âge de 2 ans. Cet orphelinat offrira un accueil de qualité grâce à une équipe de professionnels de la petite enfance, assurant ainsi des soins et un soutien adaptés aux besoins des jeunes résidents.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de Guy Loando Mboyo et de son épouse, Mme Deborah Loando, Présidente de la Fondation Widal. Cet événement marque une étape importante dans les efforts continus de la Fondation pour améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.

L’établissement est également appelé à s’agrandir avec la création prochaine d’une clinique et d’une école, visant à fournir un service global pour assurer la meilleure qualité de vie possible aux enfants. Ces extensions permettront d’offrir des soins de santé de qualité et une éducation adaptée, garantissant ainsi un développement harmonieux et complet des jeunes résidents.

Cette réalisation est un témoignage supplémentaire de la détermination de la Fondation Widal à œuvrer pour le bien-être social. L’orphelinat de Bibwa est destiné à devenir un lieu de sécurité et de croissance pour les enfants les plus démunis, leur offrant une chance de débuter leur vie dans un environnement sain et bienveillant.




2ème édition de la mini-fête des Juifs Pari gagné par le pasteur François Mutombo

Tout est bien, qui finit bien. Durant 8 jours, soit du 02 au 09 juin 2024, le pasteur et visionnaire de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a convié le peuple de Dieu à la prédication, la prière, la louange et la bénédiction des hommes de Dieu invités à cette grande fête. Organisée sous le thème central : « Tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera » (Jean 11, 12), cette mini-fête des Juifs qui vient de se terminer a été un grand succès. Elle symbolise la victoire contre le diable et demeure un signe de reconnaissance envers Dieu pour la guérison du pasteur François Mutombo.

Tout a commencé le dimanche 02 juin 2024, devant les fidèles venus de tous les coins de la ville province de Kinshasa, sans oublier ceux de la diaspora qui suivent les programmes de l’Eglise à travers les réseaux sociaux. C’était en présence de plusieurs orateurs venus pour l’essentiel de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. C’est le cas de l’Apôtre Sylvain Mulamba, le Prophète Marcel Kongolo, le Bishop Cobain Tshibanda wa Tshibanda, le Prophète Josué Muyombo, le Pasteur René Tshibungu Disashi et le Pasteur Ezéchiel Mulamba.
Premier à lancer les hostilités, le pasteur François Mutombo a exploité le thème : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie » (Jacques 5:13). Ici, le peuple de Dieu doit comprendre que tout ce qui est demandé à Dieu dans la prière, trouve toujours de l’exaucement.
Trop souvent, nous allons chercher secours de nos problèmes, dans la société où nous évoluons, en exposants nos souffrances, alors que nous devrions toujours premièrement à la prière. Celle-ci est la clef principale d’un enfant de Dieu pour ouvrir les portes de la bénédiction et de la délivrance. L’affliction ajoutée et nous pousse à l’intensité dans la prière. (Exemple: cas de la souffrance d’Anne affligée par son problème de la stérilité).
Le 2ème jour, la parole a été accordée à l’Apôtre Sylvain Mulamba, qui a planché sur : « La victoire par la foi » (1 Jean 5:4 ). A l’entendre parler, ce passage biblique nous révèle 4 choses. De 1, il faut être né de Dieu. Il s’agit de ceux qui ont été spirituellement régénérés ou nés de nouveau en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur. De 2, triompher du monde. Ceux qui sont nés de Dieu ont la capacité de surmonter les tentations et les défis grâce à leur relation avec Dieu. De 3, la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. La foi chrétienne, la confiance en Jésus-Christ est une clé pour surmonter les défis et avoir la victoire. Et de 4, cette victoire sur le monde est rendue possible non pas par les efforts du monde, mais par la foi. La foi est un don qui vient de Dieu.

Jusqu’à quand les méchants triompheront-ils (Psaumes 94:3)
C’est le thème qui a été confié au Prophète Marcel Kongolo au 3ème jour de la mini-fête des Juifs. Lui aussi a donné 4 conditions pour triompher : 1. Il faut être dans la maison de son père. Ta vie est déterminée par l’endroit où tu habites. Retournes dans la maison du père. Quand j’habite dans la maison de Dieu, je suis dans l’abondance, le succès, la joie, … 2. L’engagement élevé (Psaumes 61). Dieu ne permettra pas que tu réussisses avec la magie, les fétiches…Ne triomphent que ceux qui ont fait l’engagement. Ne sert pas Dieu pour servir, mais comme un engagement. 3. Apprendre à résister à l’ennemi. Tu dois prier. Ne faites pas du mal, ne te venge pas, tu dois pardonner. 4. Prendre conscience. Dans l’ancien testament, Dieu habitait dans les tentes et dans le nouveau testament, il vient habiter chez moi. Il communie, il bénit…
« Les bontés et les compassions de l’Eternel ne sont pas épuisées » (Lamentations 3:22), c’est le thème qui a été confié au Bishop Cobain Tshibanda wa Tshibanda. A l’en croire, lorsque Dieu exhausse une prière, il ne prend pas plaisir seulement à donner des réponses, mais tient aussi compte de la qualité de la réponse.
C’est ainsi qu’il a insisté sur 3 choses : c’est un Dieu qui a la compassion. Un Dieu sensible aux problèmes et la souffrance. C’est un Dieu bon et généreux. Dans son intérieur, il est disposé à te faire du bien. C’est un Dieu qui sait avoir pitié. C’est cette disposition qui le pousse à pardonner.
Eviter de se comparer à l’autre
Le 5ème jour, le jeudi 06 juin a vu défiler le Prophète Josué Muyombo, qui a exploité le thème : « Si l’Eternel ne te sauve, avec quoi te sauverais-je ? » (2 Rois 6:27). Mieux vaut chercher le secours de Dieu plutôt que s’appuyer sur l’homme dont le secours n’est qu’éphémère. Notre Dieu lui est une source intarissable, qui ne connait point de saison, il agit la nuit tout comme le jour, qu’importe l’heure à laquelle vous l’invoquez, il est là, parce que son nom c’est je suis.
« La volonté de Dieu dans la prière » (1 Jean 5:14), c’est le thème que le Pasteur René Tshibungu Disashi a exploité, à la grande satisfaction des fidèles. Pour lui, ce qui empêche la prière d’être exaucée, c’est cette pensée de devenir comme les autres. Alors que dans la pensée de Dieu, tu n’es pas destiné à cela. « Ce soir, restes dans ton domaine, restes dans ton couloir. Chacun de nous doit vivre des exploits dans son couloir. En dehors de ton couloir, tu n’évolueras pas », dit-il.
Il a terminé par conseiller les fidèles à ne pas courir derrière la richesse, derrière la gloire. Laisses Dieu lui-même remplir tes poches. «  Ne quittes jamais la terre sans accomplir ta mission parfaitement », dit-il, avant d’insister qu’il faut être humble. « Ne soyez pas trop religieux. Ne te justifie pas devant Dieu. Ne présente pas à Dieu tes bonnes œuvres. Il faut être humble comme quelqu’un qui cherche le soutien de l’Eternel ».
Les écoles et motivations de prière
« J’ai entendu tes prières, car j’ai vus tes larmes » (Esaïe 38:5), c’est le sous-thème qui a été confié au Pasteur Ezéchiel Mulamba. Selon lui, pour que Dieu t’exauce, il doit voir en toi son image et sa ressemblance. Le diable n’était pas créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Voilà pourquoi il a été chassé et jeté sur la terre. Mais quand l’homme a péché, Dieu est allé chercher l’homme, parce qu’il fallait sauver son image et sa ressemblance. L’homme est un petit Dieu.
Aussi, pour que Dieu t’exauce, il faut être en alliance avec Dieu. Il est le Dieu d’alliance. Dieu est capable de tout sacrifier pour sauver son image. L’alliance est plus forte que tes propres prières. Si Dieu ne peut pas te bénir seul, il le fera à cause de son alliance avec Voici l’homme.
Le dernier élément qu’il a donné, c’est la promesse de Dieu. Car Dieu ne peut pas te donner ce qu’il ne t’as pas promis.
Le Pasteur Ezéchiel Mulamba a expliqué que la prière est un grand domaine. Ceux qui ont vaincu dans la prière ont créé des écoles. Il a commencé par l’école de Anne. Si les hommes t’humilie, retires toi, attaches toi à Dieu.
L’école d’Ezéchias. Il s’agit d’un homme élevé en dignité, mais qui recevra un message prophétique de la part d’Esaïe. Il est allé en position clandestine, s’est prosterné et a rappelé à Dieu les souvenirs. Dans les souvenirs, Dieu a ajouté 15 ans.
L’école de la Sunnamite, d’Abraham et de Sarah. La Sunnamite avait la force de soutenir le oint de Dieu. Ici, la prière, c’est le soutien à l’homme de Dieu. La Sunnamite a construit et équipé la maison pour le oint de Dieu. Si Anne a eu l’enfant par la prière, la Sunnamite a eu l’enfant par le soutien à l’homme de Dieu. Dieu est multi-système.
Il a terminé par l’école de Sarha. Elle avait la promesse, mais commençait à désespérer. Il peut arriver que tu es oint de Dieu, mais tu traverses les zones de turbulences.
Le dernier a le pasteur François Mutombo revenir pour aborder le sous-thème intitulé : « Le Dieu de saison » (Romains 9:9). Pour lui, sous les cieux, il y a un temps fixé par le créateur. Il n’y a rien que l’homme peut changer. C’est la loi de la nature.
JMNK