Grâce à la rigueur dans la gestion des Finances publiques instaurée par Doudou Fwamba: La Rdc et le FMI trouvent un accord  

Ce mercredi 13 novembre 2024 marque un tournant historique pour la République Démocratique du Congo. Le gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka vient de marquer un coup extraordinaire, avec un accord de services qui vient d’être trouvé entre la RDC et le Fonds Monétaire International (FMI) pour deux programmes exceptionnels :

Programme Triennal Formel (FEC) d’une valeur de 1,75 milliard USD et le Programme Climatique de 1,1 milliard USD, soit un total de plus de 2,8 milliards USD que la RDC recevra sur les trois prochaines années.

Cet accord, obtenu sous la direction avisée du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, traduit la volonté du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’engager la RDC sur la voie de la stabilité économique et de la croissance inclusive.

Dans une annonce faite en présence du Président de la République et du Ministre des Finances, le Chef de Mission du FMI, M. Calixte Ahokpossi a confirmé cet accord au niveau des services pour les deux programmes. Fait exceptionnel, pour la première fois, plus de 800 millions de dollars issus des allocations du FEC seront alloués à un appui budgétaire, témoignant de la confiance renouvelée du FMI envers le Gouvernement congolais.

Sous la supervision rigoureuse de Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, les équipes techniques de la RDC ont mené des discussions intenses, s’étendant sur plus de deux semaines, avec les experts du FMI. Ce dialogue, marqué par des débats approfondis et parfois âpres, a porté sur des enjeux majeurs tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, le mécanisme financier pour encaisser les recettes issues de la renégociation du contrat SICOMINES, ainsi que les réformes structurelles indispensables.

Depuis sa prise des fonctions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a insufflé une dynamique nouvelle à la gestion des finances publiques, en favorisant une gouvernance rigoureuse et une gestion prudente des ressources de l’État. Alors que nombreux étaient ceux qui doutaient de son succès, il n’aura fallu que cinq mois au Ministre pour prouver sa capacité à redresser la situation et transformer le narratif économique de la RDC. Grâce à sa rigueur et à sa vision budgétaire, il a su convaincre le FMI de l’engagement du pays à des réformes solides, débouchant ainsi sur deux programmes exceptionnels avec l’institution internationale.

Grâce à ses réformes audacieuses et à sa vision budgétaire ajustée, le Ministre des Finances a réussi à amener le FMI à accorder un appui budgétaire inédit, renforçant ainsi la capacité du Gouvernement congolais à répondre aux besoins de la population et à soutenir les services publics essentiels.




Vers un renforcement de la collaboration entre le Gouvernement congolais et l’équipe de public policies de TikTok  

Le Ministre de la Communication & Médias, Patrick Muyaya a ouvert l’atelier qui réunit des acteurs essentiels dans le domaine de la sécurité et de la modération des contenus en ligne. « Cette rencontre entre notre gouvernement et l’équipe de public policies de TikTok est une opportunité précieuse pour renforcer notre collaboration face aux défis de notre ère numérique et marque un jalon important dans nos efforts communs pour garantir un espace numérique sécurisé et modéré pour tous nos citoyens, en particulier pour les plus jeunes », dit-il.

Et d’ajouter que la croissance rapide des plateformes numériques et de TikTok en particulier, offre des opportunités sans précédent d’expression, de créativité et de connexion en particulier pour notre jeunesse. Cependant, elle pose également des défis nouveaux en matière de sécurité en ligne, de protection des données et de lutte contre les contenus inappropriés.

En tant qu’autorités publiques, nous avons le devoir de protéger nos concitoyens et de promouvoir des environnements numériques où chacun peut interagir en toute sécurité et de veiller à ce que ces espaces restent sûrs, inclusifs et respectueux.

C’est pourquoi ce type de partenariat entre une institution publique et un géant du web est fondamental. ll incarne notre volonté commune d’élaborer des réponses adaptées aux réalités d’aujourd’hui.

Ensemble, nous avons l’opportunité de mettre en place des solutions solides pour renforcer la modération des contenus et protéger les utilisateurs face aux risques en ligne. En collaborant étroitement avec des acteurs clés de la technologie, comme TikTok, nous pouvons mieux répondre aux besoins de notre société en matière de régulation et de sécurité.

« Je tiens donc à exprimer toute notre reconnaissance envers l’équipe de TikTok, pour leur engagement et leur ouverture à collaborer avec le gouvernement de la RDC. J’espère que cet atelier sera une occasion de renforcer notre compréhension mutuelle et de jeter les bases d’un partenariat solide et durable au bénéfice de notre pays », mentionne Patrick Muyaya.

Il a terminé son speech par souhaiter une journée de travail enrichissante et constructive, et reste convaincu que les échanges de cet atelier contribueront à un avenir numérique meilleur pour la République Démocratique du Congo.




Mpox : La Rdc a enregistré environ 1 130 morts dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année 

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba, a présenté ce mercredi les dernières avancées de la riposte contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo lors du briefing hebdomadaire animé par le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, autour du sujet « Point sur la riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo. »

Dans son mot d’introduction, le ministre de la Santé a souligné que les stratégies de riposte, mais aussi quelques chiffres concernant les pertes humaines, tout en mentionnant certains éléments encourageants.

Soulignant l’importance d’une approche coordonnée, le ministre a expliqué : « Dès le départ, c’est ce que nous avons fait : nous avons décidé de suivre quotidiennement avec l’équipe de gestion dirigée par l’Institut National de Santé Publique. De manière hebdomadaire, nous tenons une réunion stratégique avec tous les partenaires afin que tout le monde soit informé en permanence. Ainsi, les choix que nous faisons ne sont pas uniquement des choix strictement congolais, mais des choix régionaux tenant compte des réalités scientifiques internationales. Nous suivons régulièrement cet espace et avons observé une tendance à la hausse. Nous faisons plusieurs choses : premièrement, nous recherchons activement tous les cas.

Pour cela, il a fallu déployer des équipes sur le terrain. Cela a pris du temps, mais maintenant nous atteignons plus de 80 % de complétude. C’est-à-dire que nous recherchons tous les cas de maladies éruptives ; tout ce qui ressemble au Monkeypox est considéré comme tel. Lors des tests biologiques, nous pouvons exclure certaines maladies qui ne sont pas liées. » Le ministre a ensuite présenté des données alarmantes : « Nous avons dépassé les 42 000 cas suspects au cours de cette 45e semaine et avons enregistré environ 1 130 morts dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année. »

Pour faire face à cette crise sanitaire, le ministre de la Santé a évoqué une riposte multisectorielle reposant sur cinq piliers : « Nous avons fait le choix d’une riposte multisectorielle. Nous avons la surveillance, le laboratoire, la prise en charge, la protection contre les infections et la communication. Cette prise en charge multisectorielle est dirigée par notre Institut National de Santé Publique, avec le soutien des partenaires (…) Ce virus avec cette contamination sexuelle a montré une différence qui, au départ, a augmenté le nombre de cas », a déclaré le ministre de la Santé Publique au sujet de la riposte structurée contre le Mpox en République Démocratique du Congo.




Santé : Grosse campagne de dénigrement contre CHIP   

Une grosse polémique défraie la chronique autour des stagiaires du Centre Hospitalier Initiative Plus.

Cet hôpital moderne construit par l’ex-Première Dame Marie Olive Lembe Kabila est accusé de ne pas payer les stagiaires professionnels. Pire, certains vont même jusqu’à soutenir qu’il y aurait des infirmiers et médecins qui ne seraient pas rémunérés durant de nombreux mois. Ces folles accusations ne s’arrêtent pas là. Des langues soutiennent qu’une pratique de rétention de 50 $ dans les salaires perçus serait monnaie courante, au profit soi-disant, de l’hôpital Monkole.

Notre Rédaction s’est approchée du conseiller juridique du CHIP, Me Deddy Nsomwe pour élucider ce mystère. En plus des enquêtes menées sur place par notre Rédaction, il s’avère que toutes ces allégations sont totalement infondées et dénuées de tout sens.

Premier constat sur place au CHIP situé à Bibwa dans la banlieue Est de la capitale, l’ambiance est au travail, ce lundi 11 novembre 2024. Aucune tension n’a été remarquée, aucun arrêt de travail. Infirmiers, médecins, personnel administratif, stagiaires, chacun vaque à ses occupations comme d’habitude. Les malades sont là, en grand nombre, reçus et soignés. Certains patients dans leurs lits d’hôpital sont régulièrement pris en charge. Aucune agitation, ni frustration n’est perceptible ici à CHIP/ Bibwa.

Me Deddy Nsomwe, conseiller juridique de l’hôpital nous explique alors ce qui suit : ” Le Centre Hospitalier Initiative Plus est l’un des seuls hôpitaux du pays qui ont bancarisés le salaire de son personnel. Ils sont d’ailleurs mieux rémunérés comparativement à ceux des autres formations médicales. Le salaire qu’ils touchent à la banque est au-delà du SMIG. Au Chip, tout personnel bénéficie d’un contrat de travail dûment signé », a-t-il fait savoir.

Au sujet des stagiaires, Me Deddy Nsomwe renseigne que, comme ailleurs, à CHIP il y a deux types de stagiaires: Les stagiaires professionnels et les stagiaires académiques. Aucun de stages ni des stagiaires CHIP demande de l’argent. En aucun moment.

Pourquoi devrait-on rémunérer les stagiaires académiques qui sont là, envoyés par les universités dans le cadre de leurs études ? Cela se fait dans quel monde ? S’interroge-t-il. Les stagiaires académiques viennent pour confronter la théorie apprise à l’université à la pratique. Ils ne bénéficient d’aucune rémunération. Au terme de leur stage, chaque étudiant rejoint son lieu d’étude. Cependant, poursuit-il, par son bonne foi, l’initiatrice de CHIP avait institué une prime à l’interne qui dépasse le SMIG, et cela en tant que mère, elle ne pouvait pas voir et regarder indifféremment les enfants faire leur stage sans motivation. Ce qui n’est pas institué ailleurs. Ailleurs, à la place de la prime, les stagiaires donnent un montant pour être retenus.

C’est aberrant de soutenir des choses illogiques dans le but de nuire à la réputation de l’hôpital et de sa promotrice Mme Marie Olive Lembe Kabila qui a mis cette œuvre sociale et philanthropique à la disposition de la population. Laissez-moi vous apprendre qu’à Bibwa, beaucoup sont soignés parfois gratuitement du fait de manque de moyens. Et les coûts des soins pour certains sont dérisoires et ne correspondent pas à la qualité de prestation pratiquée….Cet hôpital est moderne avec des équipements de dernière génération.

Au sujet des stagiaires professionnels, il faut bien comprendre. La durée du stage professionnel est de trois mois. Ses stagiaires professionnels bénéficient de la formation médicale gratuite dans un hôpital dont le plateau technique est équipé du matériel de haute technologie.

Sur base de leur savoir-faire, la direction du personnel peut estimer nécessaire de recruter parmi ces stagiaires professionnels trois ou quatre selon le besoin, Et nous leur faisons signer le contrat.

Les autres, ils font leur stage professionnel, bénéficiant d’un transport et à la fin du stage, ils partent. L’hôpital ne peut engager tous les jours le personnel…Ceux qui viennent pour un stage limité à l’idée de se faire engager directement ou être rémunérés se trompent. C’est au cas par cas.

Tout stagiaire n’est pas forcément un élément à retenir à l’issu de son stage ou de sa formation. CHIP a institué deux critères pour qu’un stagiaire professionnel soit retenu. Selon, la compétence ou le besoin. S’il y a compétence sans besoin, l’hôpital n’est pas forcément obligé de retenir. Dans un autre sens, s’il y a besoin, mais la compétence n’y est pas, c’est encore plus grave, CHIP dont la renommée a traversé les océans et les mers, ne peut s’hasarder de confier les malades aux mains des médecins incompétents.

Des témoignages pleuvent

Nous avons recueilli un témoignage sur place au CHIP de Bibwa, une ancienne stagiaire engagée au sein de CHIP et élevée au rang d’assistante médicale de suite de sa compétence, qui résume en ces termes :

« Je préfère rester au sein de CHIP où il y a de la considération et de la dignité envers un être humain. Ce que je perçois ici est de loin supérieur de ce que les autres perçoivent ailleurs. Le salaire a un caractère secret, mais je vous avoue que je préfère rester ici où je suis payée par voie bancaire et le mot grève n’existe jamais. En aucune formation médicale où le personnel prend son déjeuner, mange à midi et où les patients sont pris en charge alimentaire. Ceux qui disent ces incohérences dans les médias ne sont jamais retenus comme stagiaire en raison de leur incompétence. Ici, c’est la qualité qui fait la différence, la performance et la compétence. Sans celles-ci, qu’ils aillent faire leur stage dans les médias. Il n’y a jamais la retenue de 50 dollars. Faux et archifaux. Elle va faire quoi avec les 50 dollars alors que c’est elle qui paie ? Ils sont menteurs tout simplement », nous a-t-elle fait savoir.

Mme Munsei Kaka Déborah poursuit pout dire, qu’au CHIP, il n’y a pas les pratiques déplorées par ceux qui se sont livrés aux médias. Je suis la preuve vivante dès le début de mon stage jusqu’à mon engagement. Je n’ai jamais remis l’argent pour être retenue stagiaire, ni être victime de retranchement de 50 dollars sur ma prime comme les langues méchantes ont débité. Pour votre information, je ne connais pas mon agent payeur ici à CHIP puisque je suis payée par voie bancaire.

« Comment peut-on retenir 50 dollars par voie bancaire ? Qui va autoriser cette pratique à la banque ? C’est du n’importe quoi. J’ai beaucoup bénéficié de CHIP au-delà de ma formation académique, j’ai appris beaucoup de choses en pratique ici à CHIP », a-t-elle souligné.

Il est étonnant qu’un groupe de stagiaires non retenus en raison de critères édictés par l’hôpital notamment la compétence et le besoin se livrent aux attaques médiatiques au point de dénigrer les actions philanthropiques de Marie Olive Lembe Kabila en faveur des groupes vulnérables.

En voulant faire du bien, CHIP et Marie Olive Lembe Kabila se retrouvent victimes de leur bonne foi.

Pius Romain Rolland




Ville de Kinshasa: L’APROPHACO plaide pour la suspension de la mesure de fermeture des pharmacies privées tenues par des propriétaires non pharmaciens  

Dans sa décision N°0365/ACTP/CAB/DG/D12/TM/2024, l’Autorité Congolaise de la Réglementation Pharmaceutique, ACOREP, avait pris la décision de fermer les établissements pharmaceutiques privés qui n’auraient pas respectés les exigences d’octroi des autorisations d’ouvertures et de fonctionnement

Cette décision a suscité une révolte au sein de l’Association des Propriétaires des pharmacies du Congo, (APROPHACO), qui a entamé depuis quelques mois des contacts avec différentes autorités du Pays pour solliciter gain de cause.

Le mercredi 13 Novembre 2024, une délégation de l’APROPHACO conduite par son Président Daniel Kabeya a été reçue par le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, qui a été alerté autour de cette question en rapport direct avec la population.

L’APROPHACO est venue solliciter auprès de l’autorité législative la revisitation de l’ordonnance-loi N°27 du 27/03/1952 sur l’hygiène publique, la loi N°91/018 du 30/03/1997 créant l’ordre des pharmaciens en RDC ainsi que la loi-cadre qui stipule que les établissements pharmaceutiques doivent être des propriétés personnelles d’un pharmacien ou d’un groupe des pharmaciens attitrés.

En exigence de l’application de cette loi qui ne cadre plus avec le contexte actuel, l’ACOREP exige à chaque tenancier d’une pharmacie d’embaucher trois cadres dont un Pharmacien titulaire, un Pharmacien Assistant et un Assistant en pharmacie tous recrutés sous la supervision et en conformité avec les conditions de prestation imposées par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens exigeant un minimum de 600$ de salaire à chacun de trois personnes embauchées.

Ce qui porte les frais administratifs mensuels à 1800$ pour chaque établissement pendant que le capital moyen par établissement ne dépasse pas 10 000$.

D’autre part, l’APROPHACO a sollicité l’implication du Président de l’Assemblée Nationale pour que l’ACOREP retire cette décision afin de permettre à l’Autorité Provinciale de mettre en place un cadre de concertation entre les structures étatiques et les structures privées du secteur pharmaceutique.

Le Président de l’Assemblée Nationale, très préoccupé par cette situation qui risquerait de créer un chaos dans la desserte des médicaments avec une incidence néfaste sur la santé de la Population est intervenu immédiatement en appelant le Gouverneur de la ville de Kinshasa à suspendre cette décision pour examiner avec tous les acteurs impliqués les possibilités d’un assainissement progressif de ce secteur. Une satisfaction pour la délégation de l’APROPHACO qui s’est dite très satisfaite du Speaker de la chambre basse du parlement.




A la COP29 : la Première Ministre dénonce l’agression rwandaise en RDC en présence de Paul Kagame 

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est exprimée, ce mercredi 13 novembre 2024, à la 29e Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, organisée à la COP29 qui se tient à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

Dans son allocution devant les chefs d’États et plusieurs dignitaires mondiaux, la Cheffe du Gouvernement congolais a appelé à une action collective pour freiner les effets néfastes du changement climatique.

“Nous sommes réunis ici à Bakou, à la COP 29, à un moment où notre planète fait face à une urgence climatique sans précédent. Nous constatons tous que le changement climatique s’accélère, compromettant nos projections et notre capacité d’adaptation. La clé réside dans l’action collective, qui doit être ambitieuse et reposée sur les principes de justice, d’équité et de solidarité”, a déclaré Judith Suminwa Tuluka.

La Première Ministre a alerté sur le fait que ces effets néfastes du changement climatique n’épargnent pas la République démocratique du Congo malgré ses vastes étendues de forêts.

“En effet, tandis que la RDC a le profil de « Pays Solution », au regard de ses vastes étendues de forêts, de sa riche biodiversité, de ses réserves en eau douce, de ses gigantesques zones de tourbières, de ses immenses terres arables et de ses nombreux métaux critiques pour le développement des technologies de pointe à l’ère de la transition énergétique, elle reste extrêmement vulnérable aux effets néfastes du changement climatique”, a-t-elle renchéri.

Appel au financement du Plan National d’Adaptation

Du haut de la tribune, Judith Suminwa Tuluka a martelé sur la nécessité de financer la RDC à bien mener ses efforts de lutte contre le changement climatique.

“Pour répondre à cette crise, notre Gouvernement a élaboré un Plan National d’Adaptation qui souffre de manque de financements. Il est urgent d’assouplir les modalités d’accès au fonds d’adaptation et d’accélérer l’opérationnalisation du fonds de réponse aux pertes et préjudices afin d’accompagner efficacement les pays vulnérables tels que la République Démocratique du Congo dans leurs efforts à lutter contre les effets néfastes du changement climatique”, a-t-elle martelé.

Le Rwanda pointé du doigt comme principal pays agresseur de la RDC

Droite dans ses bottes, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a profité de l’occasion pour dénoncer l’agression rwandaise en RDC à la COP29, en présence de Paul Kagame.

“La RDC, mon pays, enregistre des pertes importantes en ce qui concerne sa biodiversité à l’Est du pays et est contrainte d’orienter une partie de son budget à l’effort de la guerre lui imposée injustement par le Rwanda plutôt qu’à investir dans la résilience climatique. Cette situation devrait interpeller davantage la communauté internationale”, a martelé Judith Suminwa.

Elle a, par ailleurs, fait savoir que malgré cela, la RDC est prête à établir des partenariats stratégiques « gagnants-gagnants », à la fois bénéfiques pour nos communautés et pour notre planète.

Rappelons que le Gouvernement Suminwa prévoit comme sixième pilier de son Programme d’Actions de gérer durablement et de manière responsable RER DURABLEMENT ET l’écosystème DE face aux changements climatiques.




Du 14 au 15 novembre 2024 : La Rdc abrite la 9çme session de la conférence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale 

La 9ème session ordinaire de la conférence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC) s’ouvre ce 14 pour se clôturer le 15 novembre 2024 dans la salle Panorama de l’hôtel du Fleuve.

Organisée par l’ARTAC en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo « ARPTC », sous le thème : « Contribution des régulateurs des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique Centrale ».

Cette 9ème session a été précédée par trois jours de travaux en atelier, les 11, 12 et 13 novembre. Le 14 novembre, indique un communiqué parvenu à notre rédaction, M. le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa, procèdera à la cérémonie d’ouverture, notamment en tant que N°1 du secteur.

Créée le 15 juin 2004 par la décision n°003/COPTAC/04 de l’assemblée plénière de la COPTAC, la Conférence des postes et des télécommunications de l’Afrique centrale, l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC) est une organisation inter- étatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC.

A ce jour, elle compte les 8 pays membres qui sont : le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée- équatoriale, la République Centrafricaine (RCA), la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad.

Disons que l’ARTAC est une plateforme d’échanges, de formation, d’entraide, créée pour harmoniser les points de vue afin de relever les défis qui se posent dans la sous-région de l’Afrique centrale dans le secteur des télécommunications.

Pour rappel, en mars 2022, l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale ARTAC, a renouvelé pour deux années son équipe dirigeante en désignant la République du Congo à la Présidence et la République Démocratique du Congo à la Vice-Présidence. Ces pays sont respectivement représentés par les dirigeants de leurs autorités de régulation à savoir M. Louis Marc Sakala, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communication Électroniques République du Congo (ARPCE) et M. Christian Katende, Président du Collège de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC).

Au terme de ces assises, la République Démocratique du Congo, à travers l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, ARPTC, sera désigné à son tour, Président de l’ARTAC pour un mandat de deux ans.




Iles Canaries: plus de 4,7 tonnes de drogues saisies grace à la coopération de la DGST marocaine

Madrid- La Garde civile espagnole, en collaboration avec la Direction de la surveillance du territoire au Maroc (DGST), a intercepté 4,7 tonnes de haschich à bord de deux embarcations pneumatiques entre les îles de Grande Canarie et de Fuerteventura.

L’opération, rendue possible grâce à une “étroite coopération policière” avec le Maroc, a permis de déployer un dispositif de surveillance maritime qui a localisé les embarcations chargées de 131 ballots de drogue à environ 80 kilomètres au large des côtes, rapporte mardi la presse locale en citant des sources policières.

Les quatre membres d’équipage des deux embarcations ont été interpellés par les unités de la Guardia Civil présentes sur place lors de cette intervention en haute mer.

Les mis en cause ont été placés à la disposition de la justice espagnole, qui a ordonné leur détention provisoire, indique la même so

urce.




Nord-Kivu : Un convoi de l’ONG “Médecin Sans Frontières” braqué par les hommes armés à Kimoka.

Un convoi de l’ONG médecin Sans frontière-Hollande est tombé ce mercredi 13 novembre 2024 dans l’embuscade des hommes armés non identifiés à Kimoka, une agglomération située dans le groupement Kamuronza en territoire de Masisi au Nord-Kivu.

D’après les sources sur place, il s’agit de deux véhicules Land Cruiser qui a quitté la ville de Goma en partance pour la localité de Mweso, une localité de la chefferie des Bashali où est localisée la base de cette organisation internationale.

C’est alors que ces deux véhicules sont tombés entre les mains des porteurs d’armes inconnus à Kimoka et pour le moment, il est difficile de savoir qu’est-ce-que ces bourreaux ont emporté dans ce convoi des personnels de santé.

Pour l’heure, il reste difficile d’évaluer l’ampleur des pertes subies par MSF-H dans cette attaque. Aucun bilan précis des biens emportés ou des éventuels dégâts matériels n’a été communiqué. Aucune information non plus sur le statut des membres du personnel présents dans les véhicules, alors que les autorités locales et les partenaires de l’ONG tentent de recueillir davantage de détails officiels de MSF n’a été fait à ce sujet.

 

Osée Kalombo




L’IGF félicite le Président et le Gouvernement pour la conclusion du Programme Triennal avec le FMI

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a exprimé sa profonde satisfaction et ses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République et au Gouvernement de la République pour la conclusion réussie du programme triennal soutenu par la Facilité Élargie des Crédits (FEC) ainsi que du Programme climatique avec le Fonds Monétaire International (FMI). Ce succès historique permettra à la République Démocratique du Congo de bénéficier d’un financement de 2,85 milliards de dollars du FMI, une aide cruciale pour le développement économique et la stabilité financière du pays.

Cet accord constitue une reconnaissance internationale des efforts significatifs entrepris par le gouvernement pour améliorer la gestion des finances publiques et renforcer la gouvernance économique. L’IGF salue particulièrement la rupture avec les pratiques du passé, marquée par une meilleure coordination des politiques budgétaires et monétaires depuis le mois de juin 2024. Cette synergie entre les Ministères des Finances, du Budget et la Banque Centrale du Congo a joué un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif ambitieux.

Un effort concerté pour la réforme économique

L’IGF souligne que la conclusion de ce programme triennal a été rendue possible grâce à des réformes structurelles importantes et à une gestion rigoureuse des finances publiques. Les mesures prises incluent l’amélioration de la transparence budgétaire, la lutte contre la corruption et l’optimisation des recettes fiscales, autant de facteurs qui ont convaincu le FMI de la viabilité du plan économique du pays.

Impact programme sur l’économie congolaise

Le financement de 2,85 milliards de dollars du FMI sera utilisé pour soutenir divers secteurs clés de l’économie congolaise. Cet appui financier vise à stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures, améliorer les services publics et promouvoir le développement durable. En outre, le programme climatique avec le FMI aidera la RDC à mieux gérer les défis environnementaux et à investir dans des projets verts, contribuant ainsi à un avenir plus résilient et durable.

L’IGF réitère son engagement à poursuivre la mise en œuvre de politiques de gestion transparente et responsable des finances publiques. En collaborant étroitement avec les institutions financières internationales et en adoptant des meilleures pratiques de gouvernance, l’IGF vise à garantir que les ressources obtenues soient utilisées de manière efficace et équitable pour le bénéfice de toute la population congolaise.

Ce succès marque une étape cruciale dans le parcours économique de la République Démocratique du Congo. La conclusion du programme triennal avec le FMI et le programme climatique représente une avancée significative vers la stabilité économique et le développement durable. L’IGF, en félicitant le Président et le Gouvernement, souligne l’importance de maintenir cet élan de réforme et de continuer à œuvrer pour une gestion financière exemplaire.

Didier Mbongomingi