Journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale 2024 :  Deux millions de femmes en meurent à travers le monde, selon l’OMS 

Chaque année, le 23 mai, le monde célèbre la Journée Internationale pour l’Élimination de la Fistule Obstétricale, un problème de santé publique méconnu, mais d’une gravité incontestable pour la gent féminine.

Malgré les avancées en médecine, de nombreuses femmes continuent de mourir chaque année pendant la grossesse ou un accouchement prolongé. Beaucoup de celles qui survivent sont confrontées à des problèmes de santé chroniques, parmi lesquels la fistule obstétricale, une perforation de la paroi vaginale qui crée une communication anormale avec la vessie ou le rectum. Sans intervention chirurgicale, la majorité des bébés naissent mort-nés dans ces conditions.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), deux millions de femmes sont victimes de fistules à travers le monde, avec une majorité des cas recensés dans les communautés pauvres d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Ces régions sont particulièrement vulnérables en raison de l’accès limité aux soins médicaux et aux infrastructures de santé adéquates.

Les femmes vivant dans les zones rurales, souvent dans des conditions de pauvreté et avec un accès limité aux soins médicaux, sont les plus vulnérables à cette pathologie, qui entraîne une souffrance physique intense ainsi qu’un lourd fardeau psychologique et social. Cependant, la lutte contre la fistule obstétricale nécessite une action concertée à plusieurs niveaux pour réduire considérablement son incidence.

 

 

2300 cas de fistules obstétricales opérés gratuitement à l’hôpital Saint Joseph

En RDC, dans le but de lutter contre cette anomalie, plusieurs hôpitaux appuyés par des soutiens organisent des opérations chirurgicales gratuites. A Kinshasa, 2.300 cas de fistules obstétricales ont été opérés gratuitement à l’hôpital Saint Joseph à Kinshasa, depuis 2003, apprend-on.

« Au niveau de l’hôpital Saint Joseph, 2300 cas de fistules obstétricales ont été opérés gratuitement depuis 2003. Chaque année, sous sommes autour 120 femmes qui sont opérées grâce à l’appui financier de l’USAID, de Momentun et de Fistule Aid », a déclaré le Dr Dolores Nembuzu, gynécologue de l’hôpital Saint Joseph.

D’après ce médecin qui s’exprimait en prévision de la Journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale, célébrée le 23 mai de chaque année, la cause principale de cette anomalie est le travail d’accouchement difficile qui crée un trou anormal au niveau de la vessie de la maman. Pour elle, 90 à 92% de cas de fistule obstétricale interviennent après un accouchement compliqué.

Mamie Ngondo




Le Pasteur François Mutombo en mission évangélique à Mbuji-Mayi

C’est ce lundi 20 Mai 2024 que le pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées chrétienne Voici l’homme a foulé le sol de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

Il nous revient que c’est pour la 3ème fois que le visionnaire de la grande communauté CAC/VH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme effectue une mission évangélique dans la capitale du diamant industriel, plus précisément dans la ville de Mbuji-Mayi.

Le commandant du temple est arrivé ce Lundi 20 Mai 2024 dans la ville de Mbuji-Mayi, pour un grand séminaire biblique au Centre Évangélique Hébron que dirige le Bishop Cobin Tshibanda wa Tshibanda.

De plus en plus, les différentes missions effectuées par le Pasteur François Mutombo démontre qu’il ne s’appartient plus et est disposé à prêcher la bonne nouvelle partout où Dieu l’envoi. D’autant plus que c’est Dieu qui appelle, qui donne la mission et l’homme n’a pas d’autre choix que d’exécuter cet ordre divin.

Preuve que les fils ou les enfants du pasteur, sous-entendu que devant un père, tous les fidèles sont des fils, ces derniers doivent, grâce au Saint-Esprit, accompagner la vision du père, en élevant leur niveau de compréhension et d’approfondissement, pour qu’ils méritent de sa confiance. De même, la communauté mère de Kalembe-Lembe se doit se relever son niveau dans tous les compartiments, pour tirer profit des bénédictions qui tombent sur la tête de leur visionnaire.

Pour le reste, les fidèles de partout peuvent bien suivre ce séminaire en direct à partir de Mbuji-Mayi sur la page Facebook Chez Nous Magazine et sur d’autres plates-formes. Ceux qui sont à Mbuji-Mayi n’ont pas d’autre choix que de se présenter sur l’avenue Kalambayi Nzevu, Quartier de la poste, dans la Commune de la Muya/Référence : Derrière SOGAKOR, pour bénéficier de toutes les bénédictions que le Dieu de Voici l’homme va déverser.




Tentative de coup d’Etat en RDC : les chefs des confessions religieuses condamnent cet “acte ignoble”

Les Chefs des Confessions religieuses ont réagi lundi 20 mai soit au lendemain d’une tentative de Coup d’Etat militaire “ étouffé dans l’œuf ” par les services de sécurité à Kinshasa. Ils ont dans leur déclaration, condamné avec fermeté ce qu’ils qualifient “ d’acte ignoble ” dans le but de saper l’autorité de l’Etat et les institutions légalement établies.

Ces chefs religieux exigent aux autorités congolaises de diligenter des enquêtes susceptibles de dénicher les auteurs et complices de cette aventure.

 

« Les Chefs des Confessions religieuses rappellent que depuis la fin du dialogue intercongolais à Sun City en Afrique du Sud en 2002, les Congolais avaient pris l’engagement solennel de ne plus recourir par la force pour accéder au pouvoir », se sont-ils souvenus avant de rappeler que « seules les élections constituent la seule voie démocratique pour accéder au pouvoir » ont-ils déclaré

 

Ils ont par ailleurs salué la spontanéité mais aussi et surtout la bravoure des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour avoir maîtrisé rapidement la situation.

 

Les Chefs des Confessions religieuses exhortent à cette occasion, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’opérer un choix digne et respectable de ses collaborateurs pouvant l’aider à accomplir les six piliers de son second quinquennat plutôt que des personnes vouées à la recherche du bien personnel.

 

« Les Chefs des Confessions religieuses exhortent tous les chrétiens et croyants de recommander dans leurs ferventes prières, la République Démocratique du Congo notre pays et son Président », ont-ils lancé tout en appelant les Congolais à la prise de conscience collective et à privilégier l’unité nationale.

 

Osée kalombo




Kinshasa : La fondation Hope à la rescousse des orphelins

La fondation Hope a rendu visite à deux orphelinats le vendredi 17 Mai à Bibwa dans la commune de la N’sélé.

Cette journée de visite a débuté par l’orphelinat Exode 22:22, situé sur l’avenue Ngizilu 55 qui héberge plus de 35 enfants pour se clôturer à l’orphelinat Baraka qui compte environ 25 enfants.

Les bidons d’huile, sacs de semoule et riz, de vivres et non vivres ont été remis à ces deux orphelinats.

“Aujourd’hui c’est une journée off pour nous, et nous en profitons pour rendre visite aux orphelins” a dit Mbuyi Ngeleka fondatrice de la fondation,

“on est Hope fondation créée depuis le 5 janvier 2019, nous redonnons de l’espace à ceux qu’on appelle les enfants de la rue alors que la rue n’a pas d’enfant et nous prônons les valeurs chrétiennes” a-t-elle ajouté

La coordinatrice de la fondation Anne Kitoga, a quant à elle indiqué que la prochaine étape consiste à cartographier les orphelinats qui seront visités avant d’annoncer la sortie officielle avec basket found au mois de novembre prochain.




La 8è édition de diner de Gala de l’Asbl «  La Main sur le cœur » pour les enfants malades, déplacés de Goma

La 8è édition de Diner de Gala de «  La Main sur le cœur », cette Asbl spécialisée dans la prise en charge des orphelins malades du VIH/SIDA a eu une attention toute particulière pour les enfants malades, déplacés vivant à Goma, ville meurtrie à la suite de cette guerre injuste qui sévit dans la province du Nord Kivu.

L’appel a été lancé et la grande salle de l’hôtel du Fleuve Congo était pleine comme un œuf  pour  cette soirée philanthropique, visant justement à venir en aide, à soutenir ces nombreux  enfants vivant dans des camps de déplacés de Mugunga et d’ailleurs,  dont l’avenir  est toujours sombre.

« C’est pour eux que ce diner est organisé.  Depuis peu, les cœurs de maman de l’Asbl ne battent  que pour cette partie du pays, soumise à une crise sans précédente réduisant et rendant la vie et l’avenir de milliers d’enfants  incertain. C’est triste », a lâché, la présidente de l’Asbl «  La Main sur le cœur », Madame Dany Nyembwe,  visiblement abattue.

Cependant,  à voir  l’élan de solidarité  qui a marqué cette soirée,  vite était sa consolation et celle des autres mamans,  très soudées et engagées pour cette cause. C’est ce qu’elle a dit en ces  termes : «  Nous avons répondu à l’appel de la Première Dame et donc, cette fois-ci notre attention  est tournée sur ce qui se passe à l’est de notre pays.  Et donc, la 8è édition de notre Gala de cette année est spéciale, parce que, nous l’avons organisé pour aider, soutenir les enfants orphelins, déplacés malades qu’ils aient le VIH ou pas à Goma ».

Sur place, une levée des fonds a été faite. Aussi des fonds et des biens de différentes natures continuent à être récoltés pour soutenir cet élan de solidarité en faveur de ces enfants sinistrés se retrouvant par la force des choses dans des camps, dépourvus de tout. Et David Tshilumba, le directeur général de la Régideso qui n’avait pas voulu rater cette soirée, s’est jeté dans l’eau avec une promesse sûre et certaine mais aussi ferme, celle de placer des citernes d’eau dans tous les camps déplacés afin que les gens qui y vivent puissent avoir des réserves d’eau potable.

«  Notre travail, c’est de donner de l’eau potable à tous les déplacés de Goma« , s’était-il publiquement engagé lors de cette soirée hautement en couleurs, dont la cause mais surtout le soutien est attendu de tous.

« Nous avons fait la levée des fonds et la cagnotte est encore ouverte pour ceux qui veulent soutenir cette action. On ira à Goma à partir du 15 juin prochain. Nous avons reçu pas mal de promesse aussi et je sais que beaucoup de personnes vont contribuer pour que nous puissions offrir à ces enfants orphelins qui vivent dans des camps de déplacés un endroit où ils peuvent jouer. Nous mettrons des citernes, des lits (…) C’est vrai que ce n’est pas la meilleure option mais il faut faire  quand même quelque chose, parce qu’il y a un besoin réel. Et nous voulons soutenir les actions qui sont déjà posées par  les autres. Nous allons aussi dans le même sens pour soutenir ces enfants », a conclu la présidente de l’Asbl  » La Main sur le cœur ».

Si à la précédente édition,  Kinshasa était à l’honneur comme dans la plupart des cas d’ailleurs, il faut dire que la situation qui prévaut actuellement dans l’est du pays ne laisse personne indifférente. Il faut y aller, soutenir  avec ce que l’on a sous la main pour apporter un sourire, du réconfort, un peu de joie à ces enfants qui vivent au quotidien le grincement des dents.

Ce diner de Gala organisé chaque année en faveur des enfants orphelins vivant avec le VIH/SIDA, rentre dans le cadre de la célébration, le 07 mai, de la journée internationale des enfants vivant avec le VIH/SIDA.

Prince Yassa




Conflit intercommunautaire à la Tshopo : l’ERC Kisangani réclame la présence des VPM de la défense et de l’intérieur pour l’organisation d’une mini table ronde 

Réunie en session extraordinaire, l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), Région Ecclésiastique de la Tshopo a peint samedi 18 mai un tableau sombre de la situation socio-économique et sécuritaire que traverse actuellement cette province historique de la République Démocratique du Congo. Gabriel Luzolo, évêque régional, a tiré la sonnette d’alarme quant à la persistance de l’insécurité dans la province de la Tshopo marquée par le conflit intercommunautaire opposant les peuples Mbole aux Ngola.

Ce conflit révèle-t-il, occasionne d’innombrables morts et plusieurs cas d’assassinats, de viols et vols des biens des populations de la Grande Orientale et a déjà causé le déplacement de plus de 5 mille personnes.

« Notre confession religieuse dénommée Église du Réveil du Congo (ERC) région Ecclésiastique de la Grande Orientale note avec regret et amertume la dégradation de la situation sociopolitique et sécuritaire dans cette province qui était autrefois considérée comme havre de paix en terme de la cohabitation pacifique de son peuple issu de toutes les souches ethniques que compte cette entité territoriale. L’Église du Réveil du Congo, région de la Tshopo préoccupée par la situation qui prévaut actuellement dans la province, condamne avec la dernière énergie la persistance des conflits intercommunautaires qui continuent à semer désolation et à faire couler le sang des innocents entre les communautés Mbole et Ngola qui a déjà occasionné plus de 5 mille déplacés sans compter les morts. L’Église du Réveil du Congo condamne l’insécurité criante qui caractérise actuellement la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo et ses environs », a décrié Gabriel Luzolo.

De ce fait, le responsable de l’ERC dans la province de la Tshopo appelle à la descente imminente à Kisangani des vice-premiers ministre de la défense nationale et de l’intérieur pour l’organisation d’une mini table ronde afin de trouver des solutions idoines aux maux qui gangrènent la province de la Tshopo.

Il a exhorté en même temps, les animateurs des institutions provinciales issus des dernières élections de travailler dans l’unité tout en mettant en place un cadre de concertation pour assurer une bonne cohabitation entre les peuples. Gabriel Luzolo a encouragé l’armée et la police à neutraliser toutes les poches d’insécurité.

L’évêque régional de l’ERC Tshopo a convié les fidèles à prier pour la concorde et la paix dans la province de la Tshopo en général et la ville de Kisangani en particulier. Gabriel Luzolo a, par ailleurs, annoncé l’organisation le 1er juin prochain d’une prière de paix et de sécurité à la place de la poste à Kisangani.

 

Osée kalombo




L’OMS met à jour la liste des bactéries résistantes aux médicaments qui représentent la plus grande menace pour la santé humaine

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié aujourd’hui la version actualisée de la Liste des agents pathogènes prioritaires pour 2024 (en anglais), qui comprend 15 familles de bactéries résistantes aux antibiotiques classées selon trois catégories de priorité : critique, élevée et moyenne. Cette liste fournit des orientations sur la mise au point des nouveaux traitements nécessaires pour stopper la propagation de la résistance aux antimicrobiens (RAM).

La RAM survient lorsque les bactéries, les virus, les champignons et les parasites ne réagissent plus aux médicaments, rendant les personnes plus malades et augmentant le risque de propagation des maladies, de pathologies et de décès. La RAM est en grande partie due à l’utilisation abusive et excessive d’antimicrobiens. La liste mise à jour intègre de nouvelles données probantes et des avis d’experts afin d’orienter la recherche-développement (R-D) de nouveaux antibiotiques et de promouvoir la coordination internationale pour favoriser l’innovation.

« Cette liste, qui cartographie la charge mondiale des bactéries résistantes aux médicaments et en évalue les effets sur la santé publique, est essentielle pour orienter les investissements et répondre à la crise de la mise au point d’antibiotiques et de l’accès à ces derniers », déclare la Dre Yukiko Nakatani, Sous-Directrice générale par intérim de l’OMS pour la résistance aux antimicrobiens. « Depuis la publication en 2017 de la première Liste des agents pathogènes prioritaires, la menace de la résistance aux antimicrobiens s’est intensifiée, affaiblissant l’efficacité de nombreux antibiotiques et mettant en péril bon nombre des acquis de la médecine moderne. »

Les agents pathogènes les plus critiques, comme les bactéries à Gram négatif résistantes aux antibiotiques de dernière intention et le Mycobacterium tuberculosis résistant à la rifampicine, font peser une menace mondiale majeure en raison de la charge de morbidité élevée qu’ils représentent et de leur capacité à résister aux traitements et à propager la résistance à d’autres bactéries. Les bactéries à Gram négatif ont la capacité intrinsèque de trouver de nouveaux moyens de résister aux traitements et peuvent transmettre du matériel génétique qui permet à d’autres bactéries de devenir elles aussi résistantes aux médicaments.

Les agents pathogènes hautement prioritaires, comme Salmonella et Shigella, représentent une charge particulièrement lourde dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, de même que Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus, qui posent de graves problèmes dans les établissements de santé.

D’autres agents pathogènes hautement prioritaires, comme Neisseria gonorrhoeae et Enterococcus faecium, présentent des risques particuliers pour la santé publique, notamment des infections persistantes et une résistance à plusieurs antibiotiques, ce qui nécessite des recherches ciblées et des interventions de santé publique.

Les agents pathogènes moyennement prioritaires comprennent les streptocoques des groupes A et B (tous deux nouveaux sur la liste de 2024), Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae, qui présentent une charge de morbidité élevée. Ces agents pathogènes requièrent une attention accrue, en particulier chez les populations vulnérables, notamment les populations pédiatriques et âgées, surtout dans des contextes où les ressources sont limitées.

« La résistance aux antimicrobiens compromet notre capacité à traiter efficacement les infections à forte charge de morbidité, telles que la tuberculose, ce qui entraîne des formes graves de maladies et une augmentation des taux de mortalité », affirme le Dr Jérôme Salomon, Sous-Directeur général de l’OMS pour la couverture sanitaire universelle et les maladies transmissibles et non transmissibles.

La liste de 2024 met également l’accent sur la nécessité d’adopter une approche globale de la santé publique pour lutter contre la RAM, y compris l’accès universel à des mesures de qualité et d’un coût abordable pour la prévention, le diagnostic et le traitement approprié des infections, comme indiqué dans l’approche de la résistance aux antimicrobiens (en anglais) centrée sur la personne et l’ensemble d’interventions essentielles qui l’accompagne. Cette démarche est primordiale pour atténuer les conséquences de la RAM sur la santé publique et l’économie.

Changements entre la liste de 2017 et celle de 2024

Dans la liste de 2024, cinq combinaisons agents pathogènes-antibiotiques qui figuraient dans la liste de 2017 ont été supprimées et quatre nouvelles combinaisons ont été ajoutées. Le fait de répertorier les Enterobacterales résistantes aux céphalosporines de troisième génération comme un élément à part entière dans la catégorie « priorité critique » souligne la charge de ces bactéries et la nécessité d’interventions ciblées, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

L’infection à Pseudomonas aeruginosa résistant aux carbapénèmes (ParC) est passée de la catégorie « critique » à « élevée » dans la liste de 2024, car il a été fait état d’une diminution de la résistance au niveau mondial. Néanmoins, l’investissement dans la R-D et dans d’autres stratégies de lutte contre cette infection reste important, compte tenu de la charge significative qu’elle représente dans certaines régions.

La liste de 2024 comprend les bactéries suivantes :

Priorité critique : Acinetobacter baumannii, résistance aux carbapénèmes ; Enterobacterales, résistance aux céphalosporines de troisième génération ; Enterobacterales, résistance aux carbapénèmes ; Mycobacterium tuberculosis, résistance à la rifampicine (inclus après une analyse indépendante effectuée avec des critères parallèles adaptés et l’application ultérieure d’une matrice d’analyse décisionnelle multicritère adaptée)

Priorité élevée : Salmonella Typhi, résistance aux fluoroquinolones ; Shigella spp., résistance aux fluoroquinolones ; Enterococcus faecium, résistance à la vancomycine ; Pseudomonas aeruginosa, résistance aux carbapénèmes ; Salmonella non typhoïdique, résistance aux fluoroquinolones ; Neisseria gonorrhoeae, résistance aux céphalosporines et/ou aux fluoroquinolones de troisième génération ; Staphylococcus aureus, résistance à la méticilline

Priorité moyenne : Streptocoques du groupe A, résistance aux macrolides ; Streptococcus pneumoniae, résistance aux macrolides ; Haemophilus influenzae, résistance à l’ampicilline ; Streptocoques du groupe B, résistance à la pénicilline

Les changements intervenus depuis 2017 témoignent de la nature dynamique de la RAM, qui nécessite des interventions adaptées. La Liste des agents pathogènes prioritaires étant un outil mondial précieux, l’adapter aux contextes nationaux et régionaux permet de prendre en compte les variations régionales dans la répartition des agents pathogènes et la charge de la RAM. Par exemple, Mycoplasma genitalium résistant aux antibiotiques, qui ne figure pas sur la liste, est un sujet de préoccupation croissante dans certaines parties du monde.




Boma: l’Association des épouses des militaires et policiers rend hommage aux FARDC 

A l’occasion de la célébration ce 17 mai de la journée dédiée aux Forces armées de la République Démocratique du Congo, l’association des épouses des militaires et policiers, ville de Boma dans la province du Kongo Central a organisé une marche de soutien aux FARDC.

Les rues de la ville de Boma, première capitale du Congo indépendant, ont été marquées par une présence remarquable de ces femmes, question d’apporter leur soutien indéfectible à leurs époux militaires et policiers qui sont au front pour protéger l’intégrité territoriale d’une part, et d’autre part, qui veuillent à la sécurité des personnes et de leur bien.

Cette marche de santé avait pour thème, “Bendele Ekweya te”, une manière pour cette structure féminine de sensibiliser également la population à ne pas jouer le jeu de l’ennemi. Sous le leadership de Madame Bokota Botumbe, l’association des épouses des militaires et policiers, section de Boma a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel au président de la République Félix Tshisekedi, à s’impliquer profondément pour mettre fin à ces atrocités dans la partie Est du pays.

Il faut signaler que cette marche a été bien encadrée par les agents de l’ordre, et tout s’est passé dans le calme. Plusieurs sources surplace signalent que c’était l’unique activité qui a eu lieu, en marge de la célébration du 17 Mai 2024 dans la ville de Boma, deuxième ville de la province du Kongo Central, province chère à Joseph Kasavubu.

Rappelons que cette journée a été célébrée dans le passé, comme fête de la libération en mémoire de l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), le 17 mai 1997, qui avait fait chuter le maréchal Mobutu, l’ex-président du Zaïre.

Cependant, la journée est restée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national.

 

 

Mbosi




ONUSIDA appelle à la protection des droits de l’homme pour mettre fin à l’homophobie, à la biphobie et à la transphobie

A l’occasion de la journée internationale des Droits de l’homme, célébrée le 17 mai de chaque année, le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) appelle les gouvernements du monde entier à protéger les droits de l’homme des personnes LGBTQ.

Selon un communiqué de presse de ce Programme des Nations unies, la protection des droits de l’homme de chaque personne montre pour protéger la santé publique, car elle permet un accès inclusif et équitable aux services de santé sans discrimination.
Ainsi précise l’ONUSIDA, le mouvement pour les droits de l’homme pour tous a fait d’importants progrès. Par exemple, alors qu’au début de la pandémie du sida, la plupart des pays criminalisaient les personnes LGBTQ, aujourd’hui les deux tiers des pays, ne l’ont pas fait.
Toutefois, plus de 60 pays continuent de faire en sorte que 20 autres établissent une incrimination de l’expression et de l’identité par sexe.
« La stigmatisation, la discrimination et la criminalisation peuvent être létales », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive d’ONUSIDA. Et d’ajouter : « Dans la lutte contre le VIH, nous avons appris qu’une approche fondée sur les droits de l’homme est essentielle pour faire face à une crise sanitaire et ne laisser personne derrière lui. Les pays doivent supprimer ces lois pénales discriminatoires et introduire une législation qui protège les droits si nous voulons mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique pour tous».
La discrimination, la violence et la criminalisation forcent de nombreuses personnes LGBTQ dans la clandestinité et s’éloignent des services de santé; En conséquence, les hommes homosexuels et les autres hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, et les personnes transgenres, sont plus touchés par le VIH.
À l’échelle mondiale, en 2022, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes étaient 23 fois plus susceptibles d’acquérir le VIH, et les femmes transgenres 20 fois plus susceptibles d’acquérir le VIH que les autres adultes plus âgés de 15 à 49 ans. Comme l’a montré un rapport récent, « Pour beaucoup trop de personnes dans nos communautés LGBTQ et au-delà, les choses les plus élémentaires sont encore trop éloignées, en raison de la discrimination, de la stigmatisation et de la violence auxquelles elles sont confrontées. elles sont confrontées tous les jours », a déclaré l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex, et entraver la lutte contre le VIH. ONUSIDA demande à tous les États d’abroger ces lois et d’introduire des protections juridiques contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.
La criminalisation des personnes LGBTQ en particulier cause des dommages importants à la santé. En Afrique subsaharienne, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes dans des pays où ils sont criminalisés sont cinq fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que dans des pays qui ne criminalisent pas les comportements sexuels entre personnes de même sexe.
Les violations des droits de l’homme ont de multiples effets néfastes sur la santé publique. Traiter les gens comme des criminels chassent les gens des services vitaux par crainte d’arrestations et de discriminations, ce qui les empêche d’accéder à la prévention, au traitement et aux soins du VIH. En outre, des lois strictes anti-LGBTQ ont été associées à un manque de connaissances sur le dépistage du VIH et la séropositivité.
ILGA World, co-recrétoires Luz Elena Aranda et Tuisina Ymania Brown. « C’est pourquoi ils se rallient à un cri urgent : « Personne n’a laissé pour compte : l’égalité, la liberté et la justice pour tous », nous rappelant l’importance de rejeter les lois, les politiques et les attitudes discriminatoires».
Les lois pénales qui établissent une discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre constituent une violation du droit à la vie privée et à la non-discrimination
ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour le développement et la Commission mondiale sur le VIH et la loi ont formulé les mêmes recommandations, comme le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et plusieurs autres organismes des Nations Unies.
L’ONUSIDA est aux côtés des LGBTQ, qui sont partout dans le monde confrontés à la haine, à la discrimination et à la marginalisation, et demande qu’il soit mis fin à leur criminalisation.
Prince Yassa




La CAC/VH s’étend: Le RELEGAL François Mutombo ordonne trois nouveaux pasteurs

La grande Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme ” CAC/VH ” que dirige le pasteur, visionnaire et Représentant légal François Mutombo, ne cesse de s’étendre à Kinshasa, à l’intérieur du pays, mais également dans le monde entier.

Preuve que cette communauté est conduite par Dieu qui pourvoit à tous ses besoins. Devant toutes les prophéties de malheur qui n’accordaient aucune chance à la CAC/VH, la percée de cette Communauté démontre aux yeux de tout le monde qu’elle a été taillée pour conquérir le monde entier afin de prêcher la parole de Dieu selon qu’il est écrit : « allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28:19).

C’est pour cette raison que le Dimanche 12 Mai 2024 restera à jamais gravé dans les annales de cette communauté, mieux dans la mémoire de quelques serviteurs de Dieu de l’assemblée Centrale de Kalembelembe, qui sont désormais pasteurs et responsables des églises à des endroits suivants.

Il s’agit du Pasteur Djidji Iyomi: Pasteur responsable de la CAC.VH/ Goma dans la province du Nord-Kivu ; Pasteur Over Kamanga : Pasteur responsable de la CAC.VH/ Maluku dans la ville province de Kinshasa ; Pasteur Moïse Kalala: Pasteur responsable de la CAC.VH/ Binza Barré.

Signalons que toutes ces nominations du reste guidées par le Saint-Esprit se sont déroulées parfaitement, sous la bénédiction du représentant légal, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme.

Bonne chance à ces trois nouveaux pasteurs !