Goma: Début de la cérémonie des hommages aux victimes de Mugunga. 

Les différentes autorités sont déjà sur place, où se tiennent les funérailles pour rendre les derniers hommages aux victimes des bombardements du 3 mai dernier, à Goma.

Parmi les membres du gouvernement central, on signale la présence du ministre Patrick Muyaya, Modeste Mutinga et Fabrice Puela, ainsi que certains députés nationaux, élu du Nord-Kivu.

Les corps des victimes sont exposés au stade de l’unité de Goma. L’inhumation interviendra à Kibati.

 

 

Mboshi




Pour le Directeur général adjoint de l’UNICEF: La situation humanitaire à l’est de la Rdc a atteint un point critique

Le Directeur général adjoint du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) pour l’action humanitaire et les opérations d’approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo, où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l’impact dévastateur de l’escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.

« L’ampleur du conflit dans l’est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003 », a déclaré Monsieur Chaiban, avant de souligner ceci : « Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l’éducation et à une enfance sûre ont été anéantis ».

Le Directeur général adjoint de l’UNICEF, a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, où vivent plus de 36 500 familles. « L’intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps », a souligné Monsieur Chaiban.

Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, où l’accès est de plus en plus restreint et où l’afflux récent de plus de 250 000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d’accueil déjà vulnérables.

« La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d’autres efforts diplomatiques ».

« La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri a un impact significatif sur l’acheminement de l’aide humanitaire », a souligné Ted Chaiban.

« Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l’écart des zones civiles.

L’UNICEF réaffirme la nécessité d’accorder une place centrale à la protection dans cette crise. « L’UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l’éducation et à la protection soit respecté », a réitéré le Directeur général adjoint de l’UNICEF.

Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l’UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables. « Répondre à l’ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif ».

« Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires », a déclaré Ted Chaiban, soulignant l’importance d’un financement flexible comme l’un des principaux catalyseurs. L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le PAM, la FAO et d’autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.

Ted Chaiban a visité des réseaux d’eau dans le territoire de Rutshuru, montrant que les solutions durables sont la façon dont nous pouvons et devons travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l’extension du réseau d’eau de Goma à Kanyaruchinya.

Le monde a besoin d’un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. Avec le soutien de la communauté internationale, le Congo peut devenir le pays de la solution.

Prince Yassa




Plan d’Alliance d’élimination du VIH/SIDA pédiatrique: Le PNLS a organisé un atelier d’évaluation à mi-parcours

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a organisé un atelier de deux jours sur l’évaluation à mi-parcours de l’exécution du Plan d’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique d’ici à 2030. C’était avec l’appui du Programme commun des Nations contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) et du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

D’après le Docteur Freddy Salumu, chargé de la santé à l’UNICEF, il était question d’évaluer les différentes réalisations durant ces deux dernières années avec les experts du PNLS, de la Société civile et les partenaires techniques et financiers sur l’exécution de l’Alliance globale, qui est une stratégie mondiale visant à éliminer le VIH/SIDA chez les enfants.

«  Nous voulons évaluer ce qu’a été les réalisations durant ces deux premières années du Plan de l’Alliance, voir les gaps et les défis qu’on a pu constater dans la mise en œuvre et vouloir anticiper pour les années qui restent d’ici 2030. Améliorer les goulots d’étranglement qu’on a pu déceler et faire des projections par rapport au futur pour les activités non encore démarrées et les activités en cours mais qui demeurent encore faibles à ces jours », a indiqué ce médecin, spécialisée en santé au bureau de l’UNICEF.

A l’en croire, le Plan de l’Alliance globale fait aussi encrage avec les Objectifs du Développement durables (Odd) d’ici 2030 où la République démocratique du Congo devra être au rendez-vous. Aussi cela est en articulation avec les différents documents stratégiques que le pays a élaborés.

Et par rapport à ça, il estime que cet atelier à mi-parcours va baliser le chemin pour les futures années qui vont se pointer à l’horizon afin de permettre de résoudre les différents défis qui sont constatés dans le cadre de l’élimination du SIDA pédiatrique. «  Aussi, il faut dire que la Rdc a l’opportunité de la gratuité de la maternité. Et donc, nous pourrons aussi tabler sur ça pour voir comment intégrer dans le paquet de soins gratuits tout ce qui est problématique de la PTME et du VIH pédiatrique », a ajouté le Docteur Freddy Salumu.

S’exprimant à cet effet, la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc, le Docteur Susan Kasedde, a salué le travail réalisé par ce groupe restreint réuni pendant deux jours, soit du 08 au 09 mai dans les installations de l’Unicef.

Et donc, pour elle, c’est un travail qui est important pour le pays. Car pour nous, dit-elle : «  (…) l’analyse qui est en cours est très importante, parce que chacun d’entre nous représente quelqu’un qui a la possibilité d’influencer l’action à un certain niveau. J’apprécie le chemin que nous avons suivi pour arriver ici avec déjà l’appréciation des priorités que nous sommes en train de regarder ensemble pour comprendre l’évolution de notre programme (…) Je remercie tout le monde pour la participation. Nous comptons sur vous pour continuer cet engagement, parce que nous avons fait des efforts…. ».

A côté de ces progrès, il reste encore beaucoup à faire. Et pour y arriver, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA a recommandé à l’assistance de pas lâcher l’énergie, de maintenir cette collaboration. « Nous comptons sur tout le monde pour la réflexion, l’analyse et pour la mobilisation aussi », avait-elle lâché, avant de rassurer les participants de l’appui de sa structure.

Même son de cloche pour la Conseillère régionale de l’UNICEF, Docteur Mireille Tribie, qui estime que la Rdc occupe une position importante à aider les autres pays et pour servir d’exemple à changer la donne.

«  (…) Pour arriver à l’élimination du VIH pédiatrique, nous avons aussi besoin de partager notre expérience avec les autres pays de la région. Les résultats de cet exercice serviront également comme des pistes, des pratiques à partager avec toute la région pour que nous arrivions à éliminer le VIH/SIDA pédiatrique à l’horizon 2030. Ce que j’apprécie vraiment c’est cette collaboration entre organisation, la société civile et le gouvernement », a-t-elle indiqué, avant de recommander la prise en compte du secteur privé dans les prochaines rencontres.

Au nom du Directeur du Pnls, le Docteur Ilo Ilunga Bulaya, chef de Division en charge de la Prévention de la transmission Mère à l’enfant (PTME) s’est réjoui de l’apport de l’ONUSIDA mais aussi de l’UNICEF dans le traitement de deux thématiques, à savoir : le VIH/SIDA pédiatrique et la PTME. A l’en croire ce sont ces deux thématiques qui tirent le Programme vers le bas. Et donc avec ces mots clairs, il a loué cette collaboration avec la société civile et les autres, avant de promettre de continuer cet exercice au niveau du Programme et que toutes les informations qui en découleront seront partagées.

La République démocratique du Congo fait partie de douze pays africains éligibles de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique d’ici à 2030, dont le lancement était intervenu le mardi 1er février 2023 à Dars es Salam en Tanzanie.

Prince Yassa




Ted Chaiban alerte sur la situation humanitaire qui a atteint un point critique

Le responsable de l’UNICEF souligne les préoccupations croissantes concernant la protection des droits de l’enfant et des civils dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire et appelle à une action urgente pour renforcer les solutions diplomatiques et à long terme dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF pour l’action humanitaire et les opérations d’approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l’impact dévastateur de l’escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.
“L’ampleur du conflit dans l’est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003”, a déclaré Monsieur Chaiban. “Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l’éducation et à une enfance sûre ont été anéantis.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF, a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, où vivent plus de 36 500 familles. “L’intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps”, a souligné Monsieur Chaiban.
Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, où l’accès est de plus en plus restreint et où l’afflux récent de plus de 250 000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d’accueil déjà vulnérables.
“La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d’autres efforts diplomatiques”.
“La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri a un impact significatif sur l’acheminement de l’aide humanitaire”, a souligné Ted Chaiban.
“Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l’écart des zones civiles.
L’UNICEF réaffirme la nécessité d’accorder une place centrale à la protection dans cette crise. “L’UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l’éducation et à la protection soit respecté”, a réitéré le Directeur général adjoint de l’UNICEF.
Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l’UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables. “Répondre à l’ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif”.
“Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires”, a déclaré Ted Chaiban, soulignant l’importance d’un financement flexible comme l’un des principaux catalyseurs. L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le PAM, la FAO et d’autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.
Ted Chaiban a visité des réseaux d’eau dans le territoire de Rutshuru, montrant que les solutions durables sont la façon dont nous pouvons et devons travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l’extension du réseau d’eau de Goma à Kanyaruchinya.
Le monde a besoin d’un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. Avec le soutien de la communauté internationale, le Congo peut devenir le pays de la solution.
“La République Démocratique du Congo est trop importante pour échouer. Nous avons besoin de paix et de sécurité pour que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles, cultiver leurs champs et ramener leurs enfants à l’école”, a conclu Monsieur Chaiban.




Carnet rose

« 00h vient de sonner. Elle ouvre un nouveau pas de vie pour moi par la grâce de Dieu et pour Sa gloire, avec un cœur de reconnaissances », indique le journaliste Taty-Prince Yassa, qui fête ce 13 Mai son anniversaire de naissance. La rédaction du journal Le Quotidien se joint à la joie de Shambuyi et lui souhaite un heureux et croustillant anniversaire. Elle prie à l’Eternel Dieu des armées de lui combler de son intelligence et de sa sagesse pour mieux relever les défis à venir.




METTELSAT explique les causes d’extrêmes chaleurs vécues dans la partie Sud de la RDC

L’Agence nationale de Météorologie et télédétection par satellite (Metelsat) de la République démocratique du Congo a expliqué, ce vendredi 10 mai 2024, les causes d’extrêmes chaleurs vécues ces dernières semaines, au sud de la RDC. Selon Augustin Tagisabo, responsable de service national de télédétection et analyse du temps de la METTELSAT, la tendance actuelle ne restera pas inchangée, elle est déjà en train de s’atténuer.

Pour cet expert en météorologie qui s’exprimait au micro de l’ACP, ces chaleurs venues de pays voisins, particulièrement de l’Afrique du Sud, de la Zambie et de l’Angola, ont affecté plusieurs provinces au Sud, au Centre et à l’ouest de la République démocratique du Congo. Les climats dans ces provinces sont également perturbés par ces vagues de chaleurs. Il conseille aux populations de Kinshasa, à l’ouest du pays, de prendre des précautions pour faire face à la saison de pluie qui va se prolonger de quelques semaines. Le début de la saison sèche pourra intervenir vers la fin du mois de mai.

« À partir du mois d’avril, nous avons constaté une pénétration de vagues des chaleurs venant du sud, qui a affecté plus la partie Sud de la RDC, en commençant par le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu et arriver même à Kinshasa et le Kongo Central. Cette zone a été affectée par cette vague de chaleurs et ça fait varier le climat de la ville de Kinshasa au moment où nous étions pendant la saison des pluies. Donc, ç’a interrompu l’évolution normale de la pluie, et c’est ce que nous avons constaté, la montée de la température à 25 °C le matin, et voir-même 26° C. Et dans la journée, nous sommes arrivés à enregistrer 33° C ou 34 °C et vers 15 heures, c’est là où nous avons eu la température maximale, nous avons atteint 35°C», Augustin Tagisabo, responsable de service national de télédétection et analyse du temps de la METTELSAT.




Kinshasa : Les Kinois se plaignent de la hausse du prix de transport en commun  

Les habitants de la ville de Kinshasa à l’ouest de la République démocratique du Congo font face à une situation de hausse de prix des transports en commun depuis quelques jours. Le coût de la course a doublé, voir triplé pour les mêmes tronçons. Aux heures de pointe, certains conducteurs font payer la moitié du tronçon au prix très élevé. Une situation qui inquiète plus d’un Kinois rencontré au centre-ville de la capitale.

Se déplacer à Kinshasa est devenu un casse-tête pour la population kinoise. Selon une enquête réalisée par l’ACP, le prix de transport en commun varie du jour au jour et ne fait qu’augmenter. Des longs trajets ou non, il faut débourser une fortune pour circuler dans la capitale congolaise. Les motocyclistes et les conducteurs des véhicules fixent le prix comme ils veulent. Embouteillage ou pas, le prix du transport fait mal. En hausse selon les heures et les circonstances, les chauffeurs et receveurs de transport en commun fixent le prix de manière arbitraire, contraignant les clients à payer le double, le triple ou même le quadruple du prix normal d’une course. Face à cette situation, la population lance un appel aux autorités pour une solution urgente et durable.

« Le matin le prix commence à 1000 francs congolais, et le soir à 300, qui veut dire 3.000 francs. Et par moment 400, donc 4.000 francs voir 500, qui est égale à 5.000 francs. Certains montrent un doigt qui explique 10.000 francs. C’est pourquoi le gouvernement ne peut pas laisser cette situation perdurée, parce que nos salaires sont maigres, maintenant avec ce coût de transport en commun, on ne sait pas. Nous interpellons le ministre de transport, l’hôtel de ville de voir cette situation, c’est ne pas quand même sérieux. Nous ne voyons pas clair, alors que nous sommes en ville où il y a beaucoup d’autorités», Dieudonné Kabala, Kinois.

Selon la même source, dans certains coins de la capitale de la République démocratique du Congo, les Kinois déboursent 3.000 FC, voire même plus de 5.000 FC pour un trajet surtout aux heures de pointe. Abel Mutombo est travailleur au centre-ville de Kinshasa. Pour se déplacer entre son domicile et son lieu de travail, il dépense pour son transport tout ce qu’il gagne. Il déplore le silence des autorités sur la hausse du prix de transport en commun ces dernières semaines dans la capitale congolaise.

«Aujourd’hui à Kinshasa ce que nous vivons, il y a hausse des prix par rapport aux courses que nous nous connaissions avant. Par exemple le tronçon Upn-Gare centrale n’était jamais arrivé à 5.000 Fc. Aujourd’hui, c’est ce que nous constatons, et je me demande, que disent nos autorités ? Personne n’en parle, mais aujourd’hui tout ce que nous gagnons, un petit rien comme salaire là, nous le dépensons juste pour le transport», Abel Mutombo, Kinois.

Pour gagner plus, la majorité des conducteurs des véhicules, ne veulent plus faire des longs trajets. Ils utilisent un système communément appelé, « demi-terrain » et fixent un prix très élevé. Une pratique que déplore Nelly Kangala.

«Sincèrement ça fait mal parce que, quand déjà quelqu’un sort avec un budget bien défini, lorsqu’il fait face à ce genre de situation, il a deux cas, soit tu commences à quémander, soit tu marches à pieds. Et sincèrement, quand tu as passé une longue journée épuisante, lorsque tu dois marcher à pied, ce n’est pas intéressant. Moi, je pense quand même qu’il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités. Le mieux serait quand même de fixer un prix, un montant que tout le monde va respecter, embouteillages ou pas, et qu’il y ait des sanctions pour les gens qui augmentent le prix par sentiment», Nelly Kangala, Kinoise.

Les chauffeurs estiment que cette hausse des prix est causée par la hausse du prix et la rareté de carburant à la pompe que venait de connaître la ville de Kinshasa la semaine dernière. Pour d’autres, cette situation est due aux embouteillages et au délabrement des routes. Les conducteurs souhaitent que le gouvernement provincial puisse publier une nouvelle grille tarifaire car celle qui avait été publiée il y a plusieurs années n’est pas adaptée aux nombreuses évolutions intervenues concernant les prix de carburant et la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.

Le gouvernement congolais est appelé à prendre ses responsabilités pour soulager la population qui peine à circuler aisément dans la capitale congolaise.




A Lemba: Les “Kuzu” ont revu leurs tarifs à la baisse

La fauche qui enveloppe le Congolais est prise au sérieux à Lemba, par des opérateurs économiques du secteur de l’hôtellerie. Notamment chez les détenteurs de “Kuzu”, ces maisons de passe de fortune aux conditions hygiéniques suffocantes et indigestes.

Faute de clients potentiels, ces tenanciers logent désormais le diable dans leurs poches.

Mais pour contourner cette difficulté, ils ont décidé chacun dans son coin, d’appliquer des tarifs préférentiels à la tête du client.

Au rond-point Super Lemba où l’affaire est relatée sans gêne, il se raconte que désormais, avec 8.000 ou 10. 000 Fc, les tourtereaux peuvent s’envoyer au 7e ciel, contrairement sous peu où il fallait 10 dollars pour « un vite-fait ».

Ce nouveau tarif serait entouré d’une seule condition, respecter le timing: 5 minutes pour le burin. Ni plus. A prendre ou à laisser.

Des langues affirment que des disciples de Bacchus qui ingurgitent moult bière dans des gargotes qui pullulent cette commune, en ont fait désormais leur choux gras. Ils préfèrent aller faire leur burin dans des Kuzu en lieu et place d’hotels chics. Car estiment-ils, dans les Kuzu, c’est ni vus ni connus, contrairement aux hôtels et autres palaces chics où on est à la merci de caméras et vidéos de surveillance, si pas “ les service “ qui viennent truander des paisibles “patriotes” qui font allègrement leur burin.

Le potin fait grand bruit à Lemba où les clients s’y comptent désormais par trentaine pour un Kuzu. Plus de 500 Kuzu y ont déja élu domicile.




Un ministre fait des fétiches dans son cabinet pour être maintenu

L’affaire défraie la chronique et la nouvelle, encore sous cape, risque d’être dévoilée et le nom du ministre démissionnaire publié. Il s’agit d’un ministre du gouvernement Sama, gouvernement qui gère encore “ les affaires courante”.

Ce ministre, friand de privilèges et honneurs, ne veut pas lâcher. Pour se voir maintenu dans le gouvernement Judith Suminwa Tuluka, il aurait choisi de faire des incantations fétichistes à des heures indues dans son cabinet situé à l’Immeuble Intélligent, siège de la plupart des cabinets ministériels.

Selon des “ on dit” qui circulent aux alentours de cet Immeuble situé à la place Royale, commune de la Gombe, c’est vers 23 h que ce ministre aurait débarqué au cabinet accompagné de personnes vêtues de façon particulière. On susurre qu’il s’agirait de deux féticheurs connus à Kinshasa et de deux marabouts qui fréquentent souvent ce ministère en quête du cash. Certains membres du cabinet qui attendaient encore leur chef, prétendument avoir fait un déplacement pour aller accueillir on ne sait quel officiel, son homologue venu d’un pays africain, à l’aéroport international de N’djili, auraient eu du mal à installer ces “visiteurs nocturnes” dans le bureau de leur chef. Ainsi, ordre aurait été donné à tout le monde d’évacuer, hormis le chauffeur et le rapproché du “Boss” ‘, précisent des potins qui taisent le nom du ministre.

Du bureau, on pouvait entendre des tintamarres de cloche et des murmures funestes qui rappellent des incantations, le tout décoré d’une odeur funeste et insupportable de parfum.

Trente minutes plus tard, des sources grenollent avoir aperçu “ son Excellence” prendre place à bord de sa jeep suant à grosses gouttes, pieds nus, sans souliers. Heureusement pour lui, ricaillent des perroquets, qu’il ne portait pas des chaussettes trouées comme la plupart de barons.

Dans les alentours de l’Immeuble Intelligent, on affirme que le ministre dit ne pas lâcher son poste qu’il tient mordicus à réoccuper. Mais ses proches regretteraient que c’est un incoulable qui ne “ libère jamais”, si pas difficilement.

Grand disciple de Bacchus, on précise aussi que ce ministre serait réputé grand spécialiste du burin qu’il brandirait allègrement aux mineures d’âge du quartier Bon Marché

“ Si la Première ministre renomme ce type, c’est qu’il y a crise d’hommes en RDC” , a murmuré un indiscret dont on dit avoir vécu ce scénario, samedi dernier au cabinet de ce ministre, caracterisé pour ses petites vertus, ajoutent des sources, perroquets pour la plupart.




L’importance du « Câlin » au sein du couple et son incidence sur la santé humaine

Depuis notre tendre enfance, ce contact physique qu’est le câlin nous est indispensable. Ce geste chaleureux et naturel est synonyme de tendresse, de confiance et de sécurité. Si le câlin aide à rassurer les tout-petits, il est tout autant essentiel pour les adultes et encore plus important au sein d’une relation amoureuse. Découvrez pourquoi

Le câlin, source de bonheur

Une journée déplaisante peut vite dégénérer en dispute au sein d’un couple. Vous est-il déjà arrivé de rentrer du travail de mauvaise humeur si bien que le moindre petit problème vous irrite au plus haut point ? Et pourtant, bien souvent la solution est toute simple : une bonne étreinte amoureuse.

Saviez-vous qu’un câlin de vingt secondes ou plus va permettre de libérer une hormone appelée ocytocine ? Cette dernière vous procure une sensation d’apaisement et de bien-être immédiat. De plus, ce geste tendre ne peut que vous embarquer dans un monde rempli d’amour et de bienveillance.

Ainsi, pour apaiser les tensions au sein d’un couple et renforcer votre relation amoureuse, n’hésitez pas à abuser de ce bon vieux remède tiré tout droit de votre enfance : le câlin.

 

Le câlin pour entretenir la libido

Considéré comme un langage de l’amour, le câlin est un moyen non verbal de témoigner votre affection. Dans l’intimité de la chambre à coucher, un câlin sensuel, souvent accompagné de baisers langoureux, se présente comme un excellent préliminaire. En vous étreignant, vous créez non seulement une atmosphère de confiance propice aux relations intimes, mais vous expérimentez également des orgasmes plus intenses grâce à la diffusion d’hormones de plaisirs dans votre corps.

Pour stimuler votre vie de couple, et plus précisément, pour faire vibrer votre vie sexuelle, ne lésinez pas sur les câlins. N’attendez pas la journée internationale du câlin pour enlacer votre partenaire de vie, n’hésitez pas à instaurer ce climat de tendresse à tout moment.

 

Les bienfaits du câlin, ce qu’en disent les pros :

Au fil des années, de nombreuses recherches ont corroboré les bienfaits procurés par ce simple geste de tendresse.

Selon Céline Rivière, psychologue clinicienne et neuropsychologue, auteure des ouvrages sur la câlinothérapie, le câlin permet d’envoyer un message au cœur pour lui transmettre une sensation de bien-être grâce à la présence de petits récepteurs tactiles sur notre peau. Il n’est alors pas étonnant que les câlins jouent un rôle important dans le bonheur au sein du couple.

Par ailleurs, des études menées par Kinsey Institute de l’Université d’Indiana aux États-Unis ont également permis de démontrer la relation entre le câlin et la longévité d’une relation amoureuse. En effet, selon ses études, plus les couples se câlinent, plus leur relation est durable.

Enfin, le câlin est bon pour la santé du couple, mais pas que. Si pour les nouveau-nés, le câlin est un besoin vital, la psychologue américaine Virginia Star confirme qu’il est également nécessaire pour les adultes. Selon elle, il faudrait : « 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour fonctionner, et 12 pour croître ». Des chiffres qui gagneront à être appliqués dans la vie de couple.

Cloche Media Monde/ Prince Yassa