Insalubrité, embouteillages, insécurité…  Héritage de Gentiny Ngobila et Godé Mpoyi aux Kinois

Cette route d’intérêt capital donne l’image d’une ville abandonnée

La population kinoise s’impatiente pour connaître les noms de leur futur gouverneur et vice-gouverneur qui seront élus au terme de scrutin prévu le lundi 29 avril prochain à l’Assemblée provinciale. Il s’agit d’une élection couplée avec celle des sénateurs dont la campagne électorale a été lancée depuis hier dans les Assemblées provinciales.

Au total, 31 candidats retenus par la Commission électorale nationale indépendante et la Cour d’Appel se disputent le fauteuil de gouverneur de la ville province de Kinshasa. Bien avant, c’est le bureau de l’Assemblée provinciale qui a été élu à la tête duquel se trouve le pasteur Levi Mbuta Sangupamba, élu président de l’organe délibérant de Kinshasa. Donc les Kinois croisent les doigts pour connaître le successeur de Gentiny Ngobila, celui- là qui a géré la capitale pendant plus de 5 ans.

Cependant, à la veille de l’élection du nouveau gouverneur et au lendemain de l’élection du speaker de l’Assemblée provinciale, il est important de jeter un regard rétrospectif pour savoir dans quel état les anciens animateurs de Kinshasa à savoir Gentiny Ngobila et le pasteur Godé Mpoyi, respectivement gouverneur et président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa laissent-ils la capitale congolaise ?

Kinshasa, une ville non gouvernée et abandonnée

Il suffit simplement de circuler une journée dans la ville de Kinshasa pour se rendre compte de l’image qu’elle présente. Dans les artères principales de la capitale, difficile de circuler avec les moyens de transport. Que des embouteillages à la longueur des journées et voire jusque les heures tardives sous le regard impuissant de la police de circulation routière accusée à tord et à raison d’être à l’origine de ces embouteillages. Des routes quasi-inexistantes à cause de leur état d’impraticabilité très avancé. Le centre ville où les routes étaient encore bonnes n’est pas épargné de cette situation.

Sur les routes, c’est un désordre bien organisé qui s’y vit. Des motos taxi communément appelés « Wewa » dont la conduite est plusieurs fois déplorée par les usagers de la route qui sont à l’origine des accidents de circulation se disputent la route avec les conducteurs de taxi, taxi bus et bus. Des mesures très complaisantes prises par l’autorité publique pour réguler la circulation des véhicules et autres engins roulants à Kinshasa qui n’ont duré que l’espace d’une journée. Même les autorités qui sont censées faire respecter la loi sur la route s’imposent en violant le code de la route pour circuler soit dans le sens inverse ou créer des bandes irrégulières.

Sur le plan de la salubrité, c’est un spectacle très désolant qui se vit à Kinshasa. L’operation « Kin Bopeto » lancée avec fracas par le gouverneur sortant Gentiny Ngobila en présence du chef de l’État, Félix Tshisekedi n’aura été qu’un échec cuisant. Kinshasa est devenu très sale plus qu’avant l’avènement de tandem Ngobila- Mpoyi si bien que Kin la Belle a perdu davantage son prestige et son éclat d’antan.

Il suffit seulement qu’il pleuve pour voir des tas d’immondices et autres dechets que produisent les ménages se déverser dans les quartiers entiers. Des ronds points, des carrefours et des artères présentent une image catastrophique. Des cantonniers que l’on voyait autrefois dans les artères publiques en train de s’adonner aux travaux de nettoyage ont disparu. La soi-disante brigade de la salubrité que disposent les communes n’existent que de nom. Au lieu de lutter effectivement contre l’insalubrité, elle se donne plutôt la mission de rançonner les personnes qui envahissent les espaces publics avec leurs activités commerciales de survie.

L’insécurité, n’en parlons pas. Le phénomène Kuluna ou le banditisme urbain est loin d’être endigué. Au contraire, il prend de plus en plus de l’ampleur en troublant la quiétude des Kinois. Les différentes stratégies mises en place pour neutraliser ces gangs n’ont pas apporté des résultats attendus à cause de manque de suivi permanent. Une autre cause de l’insécurité dans la ville, c’est la faible desserte en eléctricité. Difficile de rouler sur les artères principales non eclairées totalement. Les avenues Boulevard du 30 juin, Poids lourds, Boulevard Lumumba, By pass, route Matadi, etc…pour ne citer que celles là sont presque dans l’obscurité.

Aucun suivi de maintenance de l’éclairage public est assuré par l’autorité urbaine. Certes, il s’agit de la responsabilité de l’exécutif provincial mais l’institution censée contrôler ce dernier, à savoir l’Assemblée provinciale s’est illustrée par une démission caractérisée. Au lieu de jouer son rôle, l’organe délibérant que dirigeait le président Godé s’est montré trop complaisant vis-à-vis de la gestion de Ngobila. Au sein de l’Assemblée provinciale, un groupe de députés provinciaux faisant partie du groupe dénommé « Dynamique Ngobila”, avait été créé dans le but de soutenir les actions du gouverneur.

C’est au regard de ce laxisme constaté dans la gestion de la ville tant du côté du Gouvernement provincial que de l’Assemblée provinciale que Jean-Marc Kabund alors premier vice-président de l’Assemblée nationale avait déclaré : « Kinshasa n’est pas géré », déclaration qui lui a valu le fatwa des députés provinciaux. Ainsi, la population kinoise veut voir cette fois -ci les deux institutions provinciales jouer pleinement leur rôle dans l’amélioration des conditions de sa vie. Plus jamais ça, disent les Kinois.

Richard Shako Kanyengele




L’Unicef joue un rôle important dans la fourniture des vaccins

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) joue un rôle important dans la fourniture des vaccins à travers le monde et particulièrement en Afrique de l’Ouest et du Centre, où malheureusement la couverture vaccinale  avoisine à peine 69% seulement. Une situation qui doit interpeller les décideurs et les communautés. C’est ce qu’avait dit son Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre.

« L’Unicef est une agence des Nations unies spécialisée, et qui a dans son mandat la vaccination en plus des autres interventions dans d’autres secteurs.   Il fournit des vaccins à près de la moitié d’enfants du monde. Il est présent dans près 140 pays où nous travaillons avec les gouvernements et les  organisations, la société civile, les entreprises, les donateurs  pour rendre les vaccins disponibles, à moindre coût et des vaccins de qualité à ces populations », a indiqué le Docteur Célestin Traoré lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème  était :  « 50 ans du Pev,  Succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants en Afrique de l’ouest et du centre ».

Les différents axes d’interventions

Selon le Dr. Célestin Traoré, son agence intervient dans plusieurs axes concernant la vaccination. Le premier axe porte sur la disponibilité. Il s’agit pour l’Unicef de rendre disponible le vaccin aux enfants et aux populations qui en ont le plus besoin.

Le  deuxième axe concerne l’achat et l’approvisionnement.  « Ici, il faut dire que l’Unicef travaille sur tout le circuit d’achat et d’approvisionnement des vaccins jusqu’à la gestion des déchets en passant par le stockage et la distribution. A cet effet, l’Unicef renforce les capacités nationales pour assurer la gestion des vaccins afin qu’ils soient disponibles jusqu’au dernier kilomètre », a fait savoir le Conseiller chargé de  la vaccination des enfants  en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau régional de l’Unicef.

En effet, le troisième axe, c’est l’achat proprement dit,  et le rôle que l’Unicef joue ici est très crucial. Et donc par son expérience, l’Unicef négocie avec les fournisseurs notamment les laboratoires  pour assurer sur le long terme des vaccins à des coûts  les plus abordables.

«  L’Unicef est l’une des organisations qui permet aux pays d’acheter les vaccins à moindre cout (…) et du fait de cette capacité de négociation, il arrive à stabiliser, même à baisser les prix de vaccins », a précisé le Dr. Célestin Traore, avant d’ajouter ceci : « Nous intervenons également dans le domaine de l’innovation en matière de vaccination, notamment dans la production des nouveaux vaccins, la scolarisation des systèmes de gestions de chaines de froid. Actuellement, nous faisons en sorte que tous les réfrigérateurs qui sont mis en place dans le système de vaccination soient des frigos solaires et non des frigos à pétrole ou électrique au regard du coût et de l’impact sur l’environnement.  Ce qui fait qu’on se positionne aussi comme une agence qui intervient  en matière de vaccination dans le cadre de la durabilité environnementale ( …) Nous travaillons sur la gestion des déchets en mettant  en place des technologies appropriées pour que l’on puisse gérer de manière efficace les déchets ».

Un autre axe prioritaire selon  le Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans lequel intervient son agence, c’est l’élimination des maladies, notamment la rougeole, la fièvre jaune, la poliomyélite… .

«  Un des domaines où l’Unicef a un avantage comparatif ou une expérience, c’est la création de la demande en matière de vaccination. L’Unicef est en train de susciter la demande, l’adhésion de la population au service de vaccination en faisant en sorte que nous communiquions les bonnes informations, les bonnes données  à la population sur les avantages de la vaccination.  De la même manière, nous faisons en sorte que  les rumeurs et les mauvaises informations face  à des informations appropriées pour que la population prenne les bonnes décisions sur la base de ces informations. Et pour cela, nous utilisons les écoutes sociales, toutes les plateformes communautaires, nous sommes en contact avec les populations en développant des outils et des mécanismes  pour que sur la base de ces informations au niveau de la communauté, l’on puisse développer des programmes de sensibilisation et d’information  des populations », a-t-il souligné..

Enfin, le dernier pilier sur lequel l’Unicef travaille, c’est la  planification, budgétisation et mobilisation des ressources. Ici, a conclu Dr. Célestin Traoré, l’Unicef apporte un appui aux pays  dans l’élaboration des plans sur plusieurs années, à définir leurs objectifs, leurs stratégies  à mettre en œuvre, et surtout les aider à mobiliser des ressources pour acheter les vaccins et assurer la production.

Soulignons que « La Semaine africaine de Vaccination » célèbre du 24 au 30 avril 2024,  les 50 ans d’existence du Programme élargi de vaccination (Pev).

Prince Yassa




COMMUNIQUÉ- ALERTE

COMMUNIQUÉ- ALERTE

À diffuser immédiatement

Depuis la dernière sortie médiatique de la délégation des femmes membres de la Fédération congolaise des personnes handicapées (FECOPEHA) sur leur mea-culpa présenté au Président de la République, Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par l’entremise de la distinguée Première Ministre Judith Tuluka, la Présidente de notre Ongd reçoit des messages de menaces et d’intimidation de la part de ceux qui seraient vexés par la déclaration de ces femmes en situation de handicap.

En effet, la déclaration de ces femmes est allée dans le même sens que celle faite, en 2021, par la Présidente de Handicap Zéro Ongd prônant l’inclusion des personnes en situation de handicap telle que voulue par la loi fondamentale de notre pays.

D’après les informations nous parvenues des sources sûres, ces ennemis de la loi et de la liberté d’expression (un droit garantit à chaque congolais), préparent une attaque physique contre la Présidente Sergine Rehema qui, selon eux, veut réduire à néant leurs ambitions démesurées. Alors que sa proposition, bonne soit-elle, va dans le sens du souhait de toute la classe politique congolaise qui est d’accord pour la réduction de la taille du gouvernement car on doit réduire le train de vie des institutions pour l’intérêt général.

Nous mettons en garde tous les détracteurs tapis dans l’ombre.

Tout en prenant à témoin la communauté tant nationale qu’internationale, nous alertons sur le danger que court notre Présidente Sergine Rehema pour sa déclaration qui n’est autre qu’une opinion qui peut être contredite démocratiquement par une autre opinion.

N.B: Handicap Zéro Ongd se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes pour que ces ennemis de la loi soient mis hors d’état de nuire.

 

Kinshasa, le 23 avril 2024

HANDICAP ZÉRO ONGD




A Kintambo Magasin, des maçons perchés sur des bâtisses se régalent et se rincent l’il chaque jour

Selon une dame qui raconte l’aventure sur une radio privée captée hier jeudi en début d’après-midi, dans la commune de Kintambo, le boom immobilier aidant, des maçons haut perchés sur des constructions, se rincent au quotidien l’il.

En effet, des constructions sans référence aux normes urbanistiques poussent comme des champignons dans la ville de Kinshasa. A Kintambo-magasin particulièrement, des constructions allant jusqu’à 6 ou 7 étages jouxtent des maisonnettes dont les « Kikosso », douches de fortunes construites en paille ou en briques précaires. Ce qui fait que lorsque des dames y entrent pour leurs soins corporels, des maçons perchés du haut des bâtisses voisines se rincent bien l’il de les voir nues, en train de se laver ; laver leurs parties intimes qui attirent « la joie et le sentiment de satisfaction » des maçons, a regretté cette dame que l’opinion a suivie en direct sur la radio Top Congo, hier jeudi 18 avril 2024 au cours de l’émission Le Débat.

 




Communiqué nécrologique

Voici le programme des obsèques de notre papa Willy Mikanda.

Dimanche 21 Avril veillée mortuaire dans la salle Maison Blanche située sur l’avenue Mopulu numéro 1, commune de Ngaba, référence route Université.

Levée du corps lundi 22 avril à la morgue de Bobila sur l’avenue Bukanga dans la commune de Ngaba voir hôpital de référence de mère et enfant de Ngaba, route Kianza entre commune de Ngaba et Super Lemba, suivi de l’Enterrement à Kinkole nouvelle cité.




12eme conférence AFRAVIH à Yaounde:  L’ONUSIDA appuie le plaidoyer de Coalition Plus internationale pour la reconnaissance du Statut des pairs éducateurs 

Le palais des congrès de Yaoundé au Cameroun abrite du 16 au 19 avril 2024, la 12ème conférence internationale et francophone dénommée AFRAVIH.

Une opportunité pour l’ONUSIDA et ses partenaires communautaires de faire un plaidoyer pour la reconnaissance du statut des pairs éducateurs.

Les pairs éducateurs sont des « agents de santé communautaires », des agents de terrain provenant des groupes de populations clés. Ils jouent un rôle crucial dans toute la chaîne de soins, de la prévention au suivi des individus, en travaillant directement avec les populations clés ».

Le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre soutient le plaidoyer de Coalition Plus pour la pleine reconnaissance de l’engagement des pairs-éducateurs. L’objectif 30 – 60 – 80 reposes sur des organisations dirigées par les communautés pleinement soutenues et impliquées et sur des acteurs, notamment les pairs-éducateurs, dont les savoir, savoir-être et savoir-faire sont reconnus, valorisés et régulièrement mis à jour.

Malgré le rôle crucial des pairs-éducateurs comme agents et facteurs de confiance pour rapprocher les services des plus exposés, vulnérables et marginalisés, ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur et restent eux-mêmes des travailleurs vulnérables et exposés.

A la veille de l’ouverture de la Conférence Internationale Francophone sur le VIH, les hépatites, la santé sexuelle et les infections émergentes (AFRAVIH) Coalition Plus a organisé le 15 avril 2024 une conférence de presse sur « les enjeux de la certification du métier de Pair-éducateur ». Une vingtaine de journaliste a pris part à la conférence, animée par des pairs-éducateurs des réseaux d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH, un représentant de Coalition Plus, un représentant du CNLS du Cameroun, un représentant du Fonds Mondial et le conseiller de L’ONUSIDA, M. Mach-Houd Kouton.

La conférence a été marquée par des témoignages très forts des pairs-éducateurs sur leur engagement, leur fierté de contribuer à la réponse locale et globale au VIH mais également leur précarité ainsi que les situations de violences auxquelles ils sont exposés.

Intervenant au nom du bureau régional de L’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre, le conseiller Mach-Houd a rappelé le soutien constant de l’ONUSIDA à l’engagement digne, et respectueux des droits des acteurs communautaires et leur rôle, clé de voûte d’une réponse au VIH centrée sur les personnes.

Coalition International Sida recommande :

L’intégration des pairs éducateurs dans l’organigramme de la pyramide sanitaire;

Travailler étroitement avec les Organisations à base communautaire ( OBC) pour la mise en place d’un cursus de formation vers une certification ;

Définir un référentiel d’intervention des pairs éducateurs à toutes les étapes du parcours de soins (certification – statut professionnel – cadre d’intervention – sécurité des intervenants) ;

Garantir un régime de protection sociale aux pairs éducateurs dans le prolongement de la reconnaissance du statut professionnel.

Prince Yassa




L’image du Congo qu’a eue John le carré

– Auteur britannique, maître du roman d’espionnage, mort à l’âge de 89 ans en 2020 – et qui demeure à jamais une description de façon affreusement détaillée de notre histoire.

Dans son roman : « Le chant de la mission » (publié aux éditions du Seuil), il montre du doigt les multinationales [surtout anglo-saxonnes] qui, de concert avec les élites congolaises elles-mêmes et les élites africaines corrompues (Museveni et Kagame entrent dans l’histoire comme des narguers du Congo), pillent les ressources du Congo.
Voici une citation célèbre tirée de ce roman et qui est toujours d’actualité : « Le Congo saigne depuis cinq siècles. Les Congolais se sont fait foutre par les esclavagistes arabes et occidentaux, par leurs compatriotes Congolais et Africains, par les Nations Unies, la CIA, ironiquement aussi par les églises catholique et protestante, et bien sûr les colonialistes Belges, les Français, les Britanniques, les Rwandais, les Ougandais, les sociétés forestières, diamantifères, aurifères, cuprifères, cobaltfères, coltanifères…, et bientôt là, par les sociétés pétrolières. Il est temps qu’on les laisse tranquille… ».
Oui la RDC continue d’être frappée, humiliée par les mêmes puissances externes et par ses propres fils et filles frappocrates Congolais qui se sont maladroitement octroyé le pouvoir qu’il ne mérite pas mais qui dirigent par défis !
“Des congolais incorruptibles” = la seule solution pour le salut de la Rdc sinon la corruptibilité des congolais risque de pousser la Rdc à exploser, à tomber aux mains des étrangers tel un fruit mur, mur pour l’esclavage !
En d’autres termes, “ne jamais trahir le Congo” à l’instar de Mzee Laurent Désiré Kabila et Floribert Bwana Chui qui doivent interpeller les consciences des gens comme Corneille Nanga, etc. qui se font les valets des tutsi !
Incorruptible comme Floribert Bwana Chui. 17 ans après son assassinat, nous nous souvenons de Floribert Bwana Chui, congolais, martyr de la corruption
Martyrs Congo Floribert Bwana Chui
Il y a 17 ans exactement, entre le 8 et le 9 juillet 2007, Floribert Bwana Chui mourait à Goma, au Congo. Ce jeune de la Communauté de Sant’Egidio a été tué pour avoir refusé de céder à la corruption afin de protéger les autres. Il n’avait que 26 ans. A l’occasion du dixième ce anniversaire de sa disparition, nous nous souvenons de ce jeune martyr de l’intégrité face à la corruption.
Au cours de son premier voyage en Afrique, au stade Kasarani de Nairobi, le pape François, répondant à la question que lui posait une jeune fille (“Peut-on justifier la corruption par le fait que tous sont corrompus ? Comment pouvons-nous être chrétiens et combattre le mal de la corruption ?”), il faisait cette réflexion : “Chaque fois que nous acceptons une petite enveloppe, nous détruisons notre cœur et notre patrie. S’il vous plaît, ne prenez pas goût à ce sucre qui s’appelle corruption. Comme en toute chose, il faut commencer : si tu ne veux pas la corruption, commence toi-même, maintenant ! Si tu ne commences pas toi-même, ton voisin non plus ne commencera pas !”.
Il y a 17 ans passés, un jeune chrétien congolais avait commencé, justement, en personne. En résistant jusqu’au sang, en affrontant la torture et la mort. Il y a 17 ans exactement, il avait dit non à la corruption, il avait voulu éviter que le sucre de l’argent facile le détruisît de l’intérieur et continuât à corrompre la vie de son pays, il avait privilégié la vie et la santé des gens au détriment de sa tranquillité personnelle.
Ce jeune s’appelait Floribert Bwana Chui bin Kositi. Né en 1981 à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, à la frontière avec le Rwanda, il est mort à Goma, tué entre le 8 et le 9 juillet 2007 pour avoir refusé le passage de denrées alimentaires avariées, nocives pour la santé de la population.
Il faisait partie de la Communauté de Sant’Egidio de Goma, et était un des jeunes les plus fidèles, généreux et intelligents dans le service aux enfants des rues. Il travaillait à la douane comme “Commissaire aux produits avariés”, chargé d’intervenir au cas où les denrées alimentaires qui entraient au Congo par le Rwanda n’avaient pas obtenu les autorisations nécessaires pour leur commercialisation et leur consommation. Père Dominique Karamba, doyen au Saint-Esprit de Goma, aujourd’hui décédé, commentait : “Bwana Chui a refusé de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes. Alors on a organisé ce mauvais coup. L’argent a été la cause de sa mort. C’est la raison pour laquelle sa figure peut être un modèle pour ceux qui luttent contre la corruption, pour ceux qui ne veulent pas se laisser contaminer”.
Aujourd’hui à Goma est ouverte la phase diocésaine du procès en béatification de Floribert. Procès pour martyre, car ce jeune homme a sacrifié sa vie pour une intégrité à laquelle l’appelaient non seulement les lois de l’Etat, mais aussi celles de l’Evangile. Une de ses amies les plus chères, Sœur Jeanne-Cécile, évoque en ces termes sa dernière rencontre avec Floribert : “Il m’a dit qu’on avait cherché à le corrompre pour qu’il ne détruise pas de la nourriture avariée, qu’on lui avait offert d’abord 1000 dollars, puis davantage, jusqu’à arriver à 3000. Mais lui avait refusé : en tant que chrétien, il ne pouvait pas accepter de mettre en danger la vie de tant de personnes. Je lui ai dit qu’il avait bien fait et qu’en agissant ainsi il ne s’était pas rendu complice du mal. Lui a ajouté : ‘L’argent disparaîtra vite. Quant à ces personnes qui auraient consommé ces produits, que serait-il advenu d’elles ?’. Il a poursuivi : ‘Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Est-ce que je vis pour le Christ ou non ? Voilà pourquoi je ne puis accepter. Mieux vaut mourir que d’accepter cet argent’. C’est sur ces mots qu’il a conclu. Nous avions convenu de nous revoir le samedi suivant pour en parler encore. Je me suis libérée avant 15 heures ce samedi-là ; quand je l’ai appelé sur son portable et qu’il ne répondait pas, il avait déjà été enlevé”.
Mgr Faustin Ngabu, évêque à Goma en ces années-là, a déclaré : “Floribert est mort en raison de son honnêteté. Au Congo il y a tant de misère malheureusement. On dit : ‘Cela, tout le monde le fait’. Mais en Floribert je vois quelqu’un qui a su conserver sa liberté dans une situation extrêmement difficile. Ce qu’il a vécu a été une manière forte de vivre la vie chrétienne. Il a vécu comme un homme fort”.
La foi, l’écoute de l’Evangile, l’amour pour la justice, se sont traduits en force, dans l’histoire dramatique de Floribert. Une force qui se communique, qui encourage à résister, qui ouvre à la confiance en un monde meilleur, moins esclave de l’argent, plus libre, plus juste, plus humain.
Prof Lokongo




Des féticheurs déguisés en souris du marché de Matete venues maudire l’autorité municipale

Selon les potins qui circulent dans la commune de Matete, on raconte, sans le prouver, que la semaine dernière, après la pluie qui a provoqué des dégâts importants à Kinshasa, des badauds et des couche-tard auraient aperçu une meute de grosses souris à l’entrée de la maison communale pour « faire on ne sait quoi ». Ces souris faisaient des va et vient en signe de protestation.

La chronique qui a fait le tour du marché de Matete, la semaine dernière, parle des féticheurs déguisés en souris. Elles sont venues maudire nuitamment le bourgmestre de la commune de Matete qui ne penserait pas à l’assainissement de cet espace commercial. Information difficilement vérifiable parce que les vendeurs de ce marché sont, pour la plupart, connus pour leurs chroniques qu’ils ne distillent pas sous mantelet, c’est-à-dire sous cape mais au grand jour, à grosse et grande gueule.

Mais une chose est vraie : le marché de Matete abrite des milliers de souris. Voisin de la maison communale qui l’enveloppe, ce marché doit sa notoriété à des milliers de souris qui y squattent sous les étalages, dans les dépôts et sous les conduits ou caniveaux.

Dépositaires à leurs heures perdues, elles défraient la chronique en prenant d’assaut des sacs de certains produits vivriers dont le maïs, le manioc, le soja, le haricot et bien d’autres vendus dans ce marché. Elles ne se gênent pas de les grignoter parce que contenus dans des sacs qu’elles s’arrangent malignement à trouer à des endroits difficiles à détecter, tant les sacs sont souvent et généralement superposés.

Comme à Matete et à Simba Zigida, d’autres marchés voient leurs marchandises souvent rongées par des meutes de souris. Au marché de Matadi Kibala et surtout au rond rond-point Ngaba, ces rongeurs rivalisent avec des chats, eux aussi venus se régaler dans des échoppes de vivres frais qui ont pris d’assaut ce rond-point crasseux de la capitale.

 

Des souris dépositaires d’haricot et du poisson fumé à Simba Zigida

 

Des grosses souris assurent désormais la vente d’haricot, du poisson fumé et bien d’autres produits entreposés dans des centaines de dépôts du marché Simba Zigida situé dans la commune de Kinshasa, en face de l’aéroport militaire de Ndolo ; affirment des témoins.

Ces « voisins perpétuels » du camp militaire Mbaki, vecteurs de certaines maladies endémiques, devenus subitement sociétaires de la centaine de dépôts disséminés dans ce marché, profitent de jour comme de nuit, à « vendre » des sacs entiers d’haricot, de riz, du poisson fumé entreposés à cet endroit.

Selon des témoins friands de commérages, des souris dont la taille rappelle celle d’un lièvre se plaisent à ronger calmement ces produits contenus dans des sacs. Et, comme généralement, c’est vers les 18 heures que les femmes-commerçantes ferment, c’est en ces moments que ces rongeurs pesticides ne trouvent pas ce travail déplaisant qui comporte beaucoup davantage parmi lequel se servir de ces produits pour se nourrir.

Ainsi, les potentiels clients n’ont pas droit à acheter des pans entiers de leurs marchandises déjà vendues, estiment ces souris qui se comptent en millier dans ce marché.

« L’autorité de la ville, si pas municipale, ne trouve aucun inconvénient que ces souris cohabitent avec les vendeurs, tous devenus partenaires. Elles nous vident parfois quelques centigrammes du contenu des sacs sans qu’on ne s’en rende compte. Que voulez-vous ! Il semble que quelques vendeurs se transforment aussi en souris pour voler la marchandise de leurs concurrents », ironisent certains marchands de ce marché qui passent des journées entières à chroniquer des sujets d’actualité.




Examen d’Etat : Le caucus des Députés et la ministre provinciale du Nord-Kivu en plaidoyer chez Tony Mwaba 

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a reçu en audience dans son Cabinet de travail, le Caucus des Députés nationaux du Nord-Kivu, ce lundi 15 avril 2024 qui étaient accompagnée de l’Emissaire du Gouverneur de Province, la Ministre provinciale ayant en charge l’Education, Mme Prisca Luanda Kamala.

Au menu de leur entretien, la question relative à l’organisation de l’Examen d’Etat et d’autres épreuves certificatives dans cette province où sévit l’insécurité provoquée par l’agression de la RDC par le Rwanda avec le supplétif terroriste de M23.

A l’issue de cette audience, les élus du peuple se sont montrés confiants et rassurés par le Ministre Tony Mwaba qui a été très attentif à leur plaidoyer et a promis de faire le suivi de ce dossier.

A son tour, Mme le Ministre provincial a confié à la presse : ‘’Nous avons été envoyée par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-major Pierre Cirimwami Kuba pour venir mener le plaidoyer auprès de Son Excellence Monsieur le Ministre national de l’EPST, le professeur Tony Mwaba. Parce que comme vous le savez, notre Province du Nord-Kivu est en état de siège. Et nous sommes en guerre. Les parents sont venus auprès de Son Excellence Monsieur le Gouverneur pour demander que le Gouvernement central, puisse prendre en charge les frais de participation à l’Examen d’Etat. Alors le plaidoyer a été fait.

Alors, M. le ministre de l’EPST nous a rassurés. D’ailleurs, dans le Conseil des Ministres, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris à cœur ce dossier. Il a promis que le dossier sera traité. Raison pour laquelle nous sommes venus. Parce que déjà à partir du 06 mai, l’Examen hors-session va commencer. Les parents du Nord-Kivu ne savent pas à quel saint se vouer. Raison pour laquelle, nous sommes ici pour ce plaidoyer. La rencontre a été fructueuse. Parce que le Ministre suit à cœur ce dossier. Et nous a rassurés que le dossier évolue bon train et nous pensons que dans si peu, nous aurons une solution’’, a-t-elle déclaré.




ERC : Ejiba Yamapia annonce des manifestations de rue pour dénoncer l’agression rwandaise 

L’archevêque président et représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC), Ejiba Yamapia Evariste a annoncé samedi à Kinshasa que son institution qui compte des millions de fidèles à travers la République, envisage dans le tout prochain jour organiser des actions de grande envergure pour ainsi dénoncer l’agression de la RDC par le Rwanda et le double langage de la communauté Internationale.

Au cours d’une rencontre à Kinshasa où il a réuni plus d’une centaine de leaders religieux, le numéro un de l’ERC a appelé la communauté chrétienne à se tenir prête pour des manifestations de terrain dont il n’a pas précisé la date.

« Les pères fondateurs, les grands leaders de l’église du réveil du Congo, nous nous sommes réunis à la rencontre de restauration. La restauration concerne d’abord nous-mêmes comme institution pour revenir à nos valeurs, son unité aussi être en mesure de se présenter comme un partenaire crédible aux yeux de l’état. Au cours de cette rencontre sur la restauration, nous avons priés pour les institutions de la République. C’est aussi notre contribution et aussi mobiliser le peuple de Dieu, les leaders de manière qu’ils puissent être prêts car dès la semaine prochaine, il y a des actions que nous allons lancées pour faire entendre notre voix car nous comme église, nous disons Trop c’est Trop ! Nous ne voulons pas de la guerre. Nous avons dit à la communauté internationale de cesser avec le double langage. La restauration de l’unité du pays », a déclaré Ejiba Yamapia Evariste.

Le numéro 1 de l’église du réveil du Congo a invité les Congolais en général et les chrétiens en particulier à privilégier la cohésion nationale afin de barrer la route à toute infiltration qui fragilise encore davantage le vivre-ensemble.

« Nous avons fait appel aux fils et filles de notre grand Congo d’être en communion donc la cohésion nationale, c’est par là que nous avions dit restauration signifie aussi que la paix revienne dans la partie orientale de notre pays. Nous avons parlés autour de ces idées pour donner un message et le peuple a répondu présent. L’unité du pasteur, les évêques, les apôtres ont été tous unanimes. Nous avons eu même la participation de trois provinces ecclésiastiques, c’est pour dire effectivement que nous voulons faire entendre notre voix pour que la paix revienne en République Démocratique du Congo. Faire la refondation de notre institution », a renchéri le numéro un de l’ERC.

Lors de ce rassemblement dénommé “ rencontre de restauration ”, les leaders religieux de Kinshasa et certains des provinces membres de l’ERC, ont imploré la paix divine dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, en proie aux conflits armés persistants. Ils ont aussi adressé quelques prières au créateur pour le bon fonctionnement des institutions de la république.

Osk