Communique aux usagers de la douane




200.650 $ pour les obsèques de lartiste-musicien et opérateur culturel Tsaka Kongo ?

Décédé depuis le 26 janvier dernier à Kinshasa de suite dune maladie, lartiste musicien et opérateur culturel Edmond Langue Masima dit Tsaka Kongo nest toujours pas inhumé. Et pour cause, les sources proches de la famille de lillustre disparu font état dun problème financier qui se poserait et qui ne permet pas que le président de lOng Artistes en danger ne soit pas mis en terre dans des conditions dues à son rang. En effet, au regard de rôle de Tsaka Kongo a joué dans la culture congolaise notamment dans la défense des droits et intérêts des ses collègues artistes de tous les domaines, il mérite des obsèques dignes comme ont bénéficié certains artistes musiciens de renom décédés et dont leurs obsèques ont été prises totalement par le Gouvernement congolais.

Cest ce qui justifie les contacts pris avec les autorités du pays par le comité dorganisation de ces obsèques à la tête duquel se trouve lartiste musicien Maray Maray et la fille ainée du défunt Margo Langu. Dans son plaidoyer, le comité dorganisation sollicite aussi des autorités du pays, la décoration à titre posthume de lartiste Tsaka Kongo par la chancellerie des ordres nationaux.

Un état de besoin financier qui fait scandale

Alors que linhumation de Tsaka Kongo se fait toujours attendre, un document signé par lartiste musicien Maray Maray et co-signé par la fille ainée de Tsaka Kongo Margot Langu a été balancé ces jours dans les réseaux sociaux faisant état de létat de besoin général de ses obsèques. 200.695$, tel est le montant qui fait froid au dos que le comité dorganisation demande au Gouvernement pour conduire dignement et avec honneur lillustre disparu.

Un montant qui fait scandale dans lopinion publique non seulement parce quil est exorbitant, mais surtout certaines rubriques contenues dans ce document. Tenez, pour la salle de deuil avant linhumation, un montant global de 44.000 $ a été retenu avec les sous rubriques telles que location des instruments musicaux et lumière, transport des artistes, achat pains, café et sucreEt ce pour une période de 10 jours.

Pour la rubrique inhumation, un montant de 29 000 $ a été retenu. Dans cette rubrique il y a achat de double caveau, motivation jeep police nationale congolaise, location cadre pour le bain de consolation, transport artistes, etc Pour lorganisation proprement dite des obsèques au Palais du peuple, il faut débourser 36 550$. Dans cette rubrique, il y a par exemple les frais de lexhibition des sapeurs fixé à 4 000$, frais de décoration de lillustre disparu à titre posthume 8 000$. Ajouté à cela, les frais de lhospitalisation à payer et la pose de la pierre tombale 40 jours après linhumation.

Cet état de besoin a provoqué un tollé général dans lopinion publique si bien que certaines personnes ont vu dans le chef du comité dorganisation où figure aussi la fille ainée du défunt un motif de se faire de largent sur le dos du de lartiste. Dautres langues vont plus loin jusquà dire que lon ne récolte que ce que lon a semé, faisant allusion aux accusations formulées à tord ou à raison contre le défunt lors des obsèques de certains artistes musiciens où on le voyait se déployer pour la mobilisation des fonds. Selon les informations recueillies, le Gouvernement n’aurait débloqué quun montant de 50 000 $ pour linhumation de Tsaka Kongo. Et voilà pourquoi la famille du défunt et le comité dorganisation des obsèques se seraient convenus pour que les obsèques aient lieu ce week-end.

Pour rappel, Edmond Langue Masima dit Tsaka Kongo a commencé sa carrière musicale dans les années 1980. Il a notamment collaboré avec les artistes tels que Lita Bembo et Manu Dibango. En 1990, il a sorti son tube «  Démocratie »  qui a contribué à propulser la musique congolaise et africaine. Il sest illustré par son souci de défendre les droits et intérêts des artistes en difficulté en créant son association « Artistes en Danger « en 1994.

Richard Shako Kanyengele




EPST: Le Ministre Tony Mwaba pose la première pierre de construction de 10 écoles à Nsele

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a procédé ce jeudi 11 avril 2024 à la pose de la première pierre de construction de 10 écoles, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux de direction, 80 latrines et 6 points d’eau dans 11 écoles primaires de la commune de la Nsele à Kinshasa.

Ce projet, dont le financement total est estimé à près de 7,2 millions USD, est financé par l’UNICEF et la COICA. Il vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 & 2.

Plus de 52 000 élèves, dont 49% de filles, 975 enseignants, 108 écoles, 20 inspecteurs et 324 membres de comités des parents bénéficieront directement de ce programme.

Le Ministre Tony Mwaba a réitéré ses remerciements aux partenaires et a souligné que ce projet permettra de régler le problème de la surcharge des classes dans la province du Plateau. Il a également rappelé que l’éducation est le monopole de l’Etat et que le gouvernement est déterminé à améliorer la qualité de l’enseignement en RDC.

En marge de la cérémonie, le Ministre Tony Mwaba a également offert des kits scolaires aux élèves. Ce projet est une nouvelle illustration de l’engagement du gouvernement congolais à améliorer l’accès à l’éducation et la qualité de l’enseignement pour tous les enfants du pays.

 

Orchidée




La société civile environnementale recadre l’Ong Greenpeace  

Dans un point de presse tenu ce mercredi, la société civile environnementale réunie au sein du groupe de travail climat REDD a fustigé le dernier communiqué de presse de Greenpeace qui se distingue par des allégations tendancieuses et non fondées. Elle n’admet pas le fait qu’une Ong étrangère puisse créer la confusion dans la tête des gens là où certains concessionnaires comme ERA Congo Sarl méritent d’être accompagnés parce qu’ils ne détruisent pas l’environnement, mais concerve la forêt. En plus, ils développent des initiatives qui vont de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à la lutte contre la pauvreté.

La dernière sortie médiatique de Greenpeace n’a pas été du goût de la société civile environnementale réunie au sein du groupe de travail climat REDD qui l’a déclaré ce mercredi 10 avril 2024 lors d’un point de presse tenu à Kinshasa. Cette prise de parole à partir d’une capitale occidentale est qualifiée de tendancieuse et non fondée par le groupe de travail climat REDD qui s’est exprimé via son Coordonnateur national, Guy Kajemba.

Dans cette communication, la société civile environnementale a démontré noir sur blanc comment Greenpeace était obligé de recueillir son avis, elle qui est l’interlocutrice du Gouvernement congolais dans le domaine de l’environnement, des forêts et du changement climatique.

Parlant de la violation de la loi dans l’attribution des concessions forestières à la société américaine WWC, Greenpeace devra savoir que le Code forestier et ses mesures d’application ne prévoient pas l’attribution des concessions forestières aux entités étrangères (article 82).

Au sujet de la superficie forestière octroyée, les estimations tendancieuses de Greenpeace Afrique présentées d’une manière globale, en sont ni cohérentes et moins encore objectives. Ainsi, d’où vient le 1 million d’hectares de forêts attribuées à WWC ? Aussi, où sont ces forêts octroyées à une même société WWC illustrant un million d’hectares ?

Concernant les concessions attribuées sous Mme la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, le GTCRR signale que ERA Congo Sarl dispose de 188.135 ha dans le territoire de Basankusu ; SORFA Congo Sarl a 114.000 hectares dans le territoire de Bikoro et 282.950 ha dans le territoire de Basoko ; WWC Congo Sarl quant à lui n’a que 299.995 hectares dans le territoire de Businga.

« Ces 3 entités congolaises évoquées n’ont pas les mêmes actionnaires et ont été enregistrées distinctement au Guichet unique. Il est à noter également qu’aucune de ces trois entités congolaises ne dispose de concessions d’une superficie supérieure à 300.000 hectares d’un seul tenant ou de plus de 500.000 hectares de plusieurs tenants », peut on lire dans ce communiqué de presse de la société civile environnementale. Et d’ajouter : “Qu’en dépit des allégations tendancieuses et olfactives de Greenpeace Africa, le GTCRR estime qu’il n’y a eu aucune violation de la loi au titre de la superficie octroyée. Et ce, surtout que les experts du GTCRR déployés dans les sites confirment l’octroi d’un total de 885.125 hectares pour les trois sociétés, contrairement aux affirmations de Greenpeace Africa.

Quant au cautionnement, le même article 82 du Code forestier sus-évoqué stipule dans son alinéa 2 que le but du cautionnement est de « garantir le paiement de toute indemnité dans le cas où les activités sont susceptibles de causer un dommage ou s’il est à craindre que ses ressources ne soient pas suffisantes pour assurer ses activités. Dans le cas d’espèce, les trois sociétés dont question ont présenté au ministre et à la société civile environnementale, des extraits de compte en banque en Rdc ayant des sommes suffisantes pour la conduite de leurs activités. La non-exigence du cautionnement n’était donc pas un « bonus », contrairement aux affirmations de Greenpeace Africa.

Enfin, la société civile environnementale réunie au sein du Groupe de travail climat REDD rénové regrette qu’à chaque fois que Greenpeace Africa publie un article qui touche aux questions environnementales, elle ne consulte pas la société civile nationale pour émettre ses avis et considérations, alors que c’est elle qui suit de très près chaque domaine d’activités concernant la vie des communautés locales et des peuples autochtones pygmées.




Grâce au Projet IHAP/Kinshasa de l’USAID: 40.000 personnes ont pu être placées sous traitement ARV

Sur les 780.000 clients proposés au dépistage, 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique et ont accédé au traitement antirétroviral grâce au  «  Projet IHAP/Kinshasa » de l’USAID. C’est ce qu’a révélé le Directeur-Pays de la Fondation Elizabeth Glaser pour la Lutte contre le SIDA Pédiatrique (EGPAF) en Rdc lors d’un entretien eu en marge de la clôture officielle dudit projet implémenté dans la ville province de Kinshasa.

Selon le Docteur Aimé Loando Mboyo, le projet IHAP/Kinshasa de l’USAID, a démarré au mois de mars 2017 avec le financement de l’USAID dans 5 zones de santé, à savoir Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi, dans le cadre de la lutte contre le VIH pédiatrique dans la ville de Kinshasa.

«  C’est un projet qui a été mis en place pour implémenter les activités de prévention, du soin et de traitement du VIH/SIDA afin de contribuer au contrôle de l’épidémie du VIH dans la ville de Kinshasa sur cinq sites (…). En termes des résultats principaux, ce projet a permis de proposer de dépister 780.000 clients au cours de 7 années de mise en œuvre, dont environs 40.000 positifs. Ces 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique grâce à ce projet. Des personnes qui auparavant ne connaissaient pas leur statut sérologique et qui ont pu accéder aux services offerts par ce projet. Elles connaissent leur statut et finalement ont été mises sous traitement », a indiqué le Directeur-Pays d’EGPAF en Rdc, et chef du Projet «  IHAP/Kinshasa de l’USAID, visiblement satisfait de ces riches résultats qui doivent être capitalisés. C’était avant d’ajouter ceci : « A la fin du mois de décembre 2023, la corde de ce projet était constitué de 32.000 personnes qui étaient sous traitement à la fin de cette période. C’est une contribution significative dans la lutte contre le VIH/SIDA au Congo en général et à Kinshasa en particulier. Ces 32.000 personnes qui sont sous traitement ont amélioré leur survie, ont amélioré leur état de santé grâce à ce projet. Et ça, je pense pour moi, c’est un grand motif de satisfaction, une contribution significative dans la lutte contre le VIH ici à Kinshasa et principalement dans le chemin que nous sommes en train de travailler ensemble vers le contrôle de l’épidémie en 2030 (…) ».

Outre le financement, le chef du Projet « IHAP/ Kinshasa » de l’USAID a loué l’accompagnement technique de l’Agence du gouvernement des Etats unis pour le développement dans la mise en œuvre de ce projet qui a pu redonner de l’espoir à plusieurs Congolais.

« (…) donc ça fera sept ans que nous avons implémenté ce projet avec l’accompagnement financier et technique de l’USAID. Je tiens à remercier sincèrement le gouvernement américain, qui nous a accompagnés en donnant des ressources à travers l’USAID pour la mise en œuvre de ce projet. Je tiens aussi à remercier le gouvernement de la République à travers les programmes spécialisés qui nous ont aussi accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet. Je pense entre autre au Programme national de lutte contre le SIDA, le Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, le Programme national de lutte contre la Tuberculose, le Programme de la Santé de la Reproduction, santé des Adolescents…. Bref, tous les programmes du ministère de la Santé qui nous ont accompagnés dans la mise en œuvre de ce projet. Je voudrais aussi remercier la société civile, spécialement le RNOAC et UCOP +, les organisations communautaires qui nous ont accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet sans oublier les prestataires des structures de santé qui ont implémenté ce projet », s’est réjoui le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui peut se frotter les mains après avoir conduit au bon port ce projet salvateur qui est arrivé à terme mais, qui va continuer sous un autre label : «  Espoir Kinshasa » toujours avec le financement de l’USAID. Ce nouveau projet sera mis en œuvre par l’Ong nationale «  Association pour le bien être familial » (ASF).

Prince Yassa




Des femmes engagées pour une santé équitable et des solutions novatrices lancent l’initiative WINs

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé, la ville de Yaoundé, capitale politique de la République du Cameroun, a accueilli aujourd’hui la cérémonie officielle de lancement de l’initiative WINS (Women in Neglected Tropical Diseases).

Cette initiative vise à catalyser l’engagement des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN).

« Cette cérémonie marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées. En rassemblant des femmes de divers horizons et en mettant l’accent sur l’inclusion, WINs s’engage à dynamiser les efforts existants et à promouvoir des solutions novatrices pour atteindre les objectifs de santé publique. C’est un appel à l’action pour la communauté internationale, les gouvernements, les organisations de la société civile et les citoyens, de travailler ensemble pour mettre fin à ces maladies qui affectent si durement les populations les plus vulnérables », souligne le Professeur Emilienne Epee, Présidente de l’Initiative WINs et Chef de service des Maladies Tropicales Négligées (MTN) au Ministère de la Santé du Cameroun.

Les maladies tropicales négligées portent cette appellation du fait de l’insuffisance d’attention, de financements et d’efforts de recherche qu’elles reçoivent comparativement à d’autres pathologies bénéficiant d’une plus grande couverture médiatique. Ces maladies constituent un ensemble d’affections infectieuses qui sévissent surtout chez les populations des zones tropicales et subtropicales, où les conditions environnementales sont propices à leur développement. Leur impact est profond, causant d’importants préjudices sociaux, économiques et de santé, et perpétuant ainsi un cycle de pauvreté et de maladie parmi les communautés touchées. Les conséquences sont particulièrement dévastatrices pour les jeunes filles et les femmes.

Comme indiqué par le Dr. Etoundi Mballa, Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies du Ministère de la Santé Publique du Cameroun. « WINs peut améliorer les conditions de vie des populations et jouer un rôle important dans la traduction des déterminants de la santé en valorisant et en implémentant des solutions originales, pratiques et opérationnelles pour lutter contre les maladies tropicales négligées ».

Le Cameroun est l’un des pays africains où l’on retrouve le plus grand nombre de MTN endémiques, avec 16 MTN recensées sur les 21 répertoriées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En réponse à l’ampleur des défis posés par les maladies tropicales négligées (MTN), le Cameroun a initié des programmes variés pour combattre ces maladies qui existent dans 10 régions du pays depuis maintenant 30 ans, à l’exemple de l’Onchocercose, mais elles continuent de sévir. En sus de cela, l’essentiel des politiques de lutte contre les MTN, ne marquent pas clairement l’engagement en faveur d’une inclusion, d’une participation et d’un financement équitable des femmes, notamment en intégrant les conditions liées au sexe au genre à tous les niveaux. C’est dans ce contexte que l’initiative WINs a été créée pour accélérer l’inclusion des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les MTN.

« C’est dans la prise en compte des femmes que l’initiative WINs trouve sa place et peut faire la différence avec les autres intervenants et acteurs de la lutte contre les maladies tropicales négligées » a dit le Représentant de l’OMS au Cameroun.

L’organisation Speak Up Africa s’associe à l’initiative WINS et coordonnera la mise à l’échelle de WINS au niveau continental, avec l’appui de WINS Cameroun.

« Le lancement de WINS est une manifestation de notre engagement collectif à lutter contre les maladies tropicales négligées. En unissant nos voix et nos actions, nous ouvrons la voie à un avenir où la santé est un droit pour tous. Speak Up Africa est fière de s’associer à WINs Cameroun pour le lancement de cette initiative et se réjouit de pouvoir coordonner son expansion à travers le continent africain » affirme Yacine Djibo, Directrice exécutive de Speak Up Africa.

À propos de WINS, Women in Neglected Tropical Diseases.

WINS est une initiative pionnière, visant à capitaliser sur l’expertise multidisciplinaire et transversale de femmes reconnues dans leurs domaines – incluant médecins, chercheurs, anthropologues, éducatrices, spécialistes de la communication, marketing, et gestion. Cette démarche collaborative et inclusive vise à catalyser des solutions innovantes et efficaces pour parvenir à un monde sans MTN d’ici 2030. Portées par l’ambition de développer des alternatives novatrices, ces femmes engagées se rassemblent sous le slogan : “Femmes engagées contre les Maladies Tropicales Négligées : Santé équitable, solutions novatrices.”

Ce quoi Speak Up Africa

Speak Up Africa est une organisation basée au Sénégal qui a, à cœur de construire une Afrique où la croissance et le développement durable sont conduits par les citoyens africains eux-mêmes. En mettant l’accent sur la communication stratégique, les politiques et le plaidoyer, Speak Up Africa s’engage à soutenir les dirigeants, citoyennes et citoyens africains à participer activement à l’identification et à l’élaboration de solutions pour relever les grands défis de notre continent comme le paludisme, les maladies tropicales négligées, la vaccination, l’assainissement et l’égalité des genres.

Dans ces perspectives, Speak Up Africa s’associe au lancement de l’initiative WINs au Cameroun et coordonnera la mise à l’échelle de WINs au niveau continental, avec l’appui de WINs Cameroun.

Prince Yassa




Pendant qu’on se fricote pour la gestion de la capitale: Kinshasa donne des stupeurs et des insomnies au Kinois

La capitale congolaise vit désormais sous la coupe réglée de la pluie et ses corollaires, des difficultés de transport en commun, de la crasse, de l’insécurité, pendant que les « armes politiques lourdes crépitent » pour gérer cette mégalopole. Des prétendants pour sa gestion sont sur le qui-vive. Ne brandissant aucun programme de gestion de la ville au Kinois, ils préfèrent d’abord se livrer à une guerre au couteau à travers les médias ou par leurs partisans interposés. Ils se fricotent sens dessus-dessous. Pendant ce temps, c’est de vies entières qui en souffrent.

 

Tenez, la pluie de lundi 8 avril a fait, selon des sources municipales, une dizaine de morts dans la capitale. Une pluie dont les eaux ont liquéfié des murs de constructions autorisées ou anarchiques ; une pluie qui s’est butée aux multiples immondices jetées sur les lits des rivières qui enveloppent la capitale, laissant des familles entières dans la désolation.

 

Larmes de crocodile

Alors que les familles étaient dans l’émoi, la stupéfaction et la désolation pour pleurer leurs proches surpris par dame la pluie, des autorités étatiques, notamment des Affaires foncières ou de l’Urbanisme versaient des larmes. Des larmes de crocodiles après avoir préalablement empoché leur cash, puisque ce sont elles qui autorisent, moyennant paiement des documents, de construire sur des terrains dangereux.

 

Pourtant, la règlementation en vigueur est claire à ce sujet. L’octroi des documents est conditionné par plusieurs facteurs, notamment l’étude du terrain, le mode de construction ou le type de maisons à construire, la capacité d’accueil des eaux usées, etc.

 

Dans un autre décor, prendre un transport en commun à Kinshasa relève d’un parcours de combattant. A plusieurs reprises, cet épineux problème est évoqué à haute voix, avec pincement, sans qu’une solution définitive ne vienne remettre les pendules à l’heure.

 

Habitué au parcours de combattant, le Kinois fait désormais le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. A moins d’être nanti, se retrouver allègrement friqué et nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial. On le voit à pieds, parcourir des longues distances à pied ; à la recherche de sa survie, de la survie de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore incognito roule carrosse, sous des vitres fumées, prêt à lever sa main, à peine visible à la moindre « base politique » aperçue.

 

Faisait fi des difficultés de transport, le fauché Kinois décide souvent de venir à bout des immondices et de la crasse qui jonchent presque la quasi-totalité des rues de la capitale à pieds. Une ville dont la crasse, les eaux usées et des tas immondices qui y ont élu domicile, rivalisent avec l’Himalaya. Souris, cafards, rats et autres ruminants de seconde zone s’y régalent à cur joie, au grand dam de chiens qui aboient leurs rages, faute d’avoir part au festin.

Une ville à la merci de l’insécurité ?

Après avoir reçu son « onction pécuniaire » d’un quidam, d’un cousin ou d’un pote venu tout fraichement de l’Europe, le Kinois est souvent devant une meute d’inciviques, civils ou chargés de la sécurité des personnes et de leurs biens, qui n’hésitent pas à le détrousser de jour comme de nuit. Téléphone, montre, argent, même son chapelet enfoui dans sa poche sont raflés. Il est le seul à se défendre, devant une meute de bidasses ou d’enfants de la rue. Que voulez-vous ! C’est la norme à Kinshasa : « tu cherches pour les autres », tel est le refrain entonné par des persifleurs badauds.

Une fois arrivé chez soi, dans la nuit tombée, abattu, l’air débonnaire, refreiné, ivre de rage pour s’être fait détrousser qu’il apprend à la télévision que l’élection du Gouverneur de la ville de Kinshasa est projetée sous peu. Et que les candidats se bousculent déjà au portillon.

Malheureusement, ils se fricotent, se renient, se font une guerre de tranchée, sans programme de gestion de ladite ville. Le Kinois l’apprend à la télé. Du moins, si la SNEL a été clémente envers son quartier. Sinon, c’est à travers son téléphone portable qu’il voit défiler tous les balbutiements des candidats qui ne viennent que pour les intérêts. L’histoire récente, pas trop lointaine, est encore fraiche dans la mémoire du Kinois. Il s’en souvient. Amèrement.

 

Willy Kilapi




La ville de Kinshasa menacée par des catastrophes climatiques (Par Alain Botoko)

Les deux pluies diluviennes de la nuit de samedi et dimanche ont été à la base d’énormes dégâts humains et matériels dans plusieurs communes de la ville province de Kinshasa, ajouté à cela les vagues des chaleurs qui battent records depuis plusieurs décennies, avec comme moyennes des températures (ressentie qui va jusqu’à 45 °C et ambiante qui est autour de 34 °C). La ville est victime ces derniers mois des tempêtes et inondations en répétition, que nous avons fait mention dans plusieurs articles dans ce media.

La pluie de la nuit du samedi 06 au petit matin de dimanche 07 Avril 2024, dans la ville province de Kinshasa a causé d’énormes dégâts en vies humaines et en matériels. En titre illustratif, les sources concordantes parlent de 8 personnes d’une même famille mortes suite l’effondrement d’un mur de leur maison sur l’avenue Zamba, au quartier Jolie Parc, dans la commune de Ngaliema.

Et à une moindre distance de cet accident mortel, il y a la commune de Kitambo, c’est dans cette commune que plusieurs riverains de la rivière Makelele ont fait état des pertes énormes de leurs biens à cause du débordement des eaux de cette rivière. C’est ici l’occasion de rappeler une loi très importante pour la gestion durable des écosystèmes aquatiques (sources d’eau, lacs, rivières, fleuves et la côte océanique). A des grands maux, des grands remèdes, toutes les constructions qui fâchent la loi doivent être démolies, car la loi est claire là-dessus.




CAC/VH : Le pasteur François Mutombo satisfait de l’aboutissement du service des 21 jours de jeûnes et prières

A la Communauté des Assemblées chrétiennes « Voici l’homme » (CAC/VH), la clôture des 21 jours d’intenses prières et des jeûnes est intervenue ce dimanche 07 avril 2024 dans une atmosphère de grandes louanges et d’adoration à l’Eternel Dieu. Celui-là même qui a protégé son peuple, lui a donné une énergie exceptionnelle et lui a épargné de tous les dangers.

Ces 21 jours ont été un moment d’écoute de la parole de Dieu, d’énormes sacrifices et des fortes déclarations de l’homme de Dieu, le pasteur François Mutombo « Voici l’homme », le Représentant légal de la CAC/VH.
La fin de ce service spécial de 21 jours de prière et d’enseignement a été marquée par plusieurs témoignages des miracles que le Seigneur a opérés au cœur de cette période des fortes déclarations et prières. Beaucoup de personnes ont témoigné auprès de l’homme de Dieu, ce que le Seigneur a accompli dans leur vie à travers des guérisons, des délivrances y compris des bénédictions dans leurs entreprises.
En ce jour de clôture, l’homme de Dieu a tiré son message dans le livre de Daniel 10 :12-13. Il s’agit d’un récit biblique qui parle de la prière des 21 jours du prophète Daniel dont l’ennemi voulait bloquer la réponse. L’orateur du jour a invité les enfants de Dieu à comprendre un autre mode opératoire de l’ennemi qui est l’opposition. Une manière de s’opposer aux bénédictions, aux destins de chaque enfant de Dieu.


« Dans chaque coin, il y a toujours les esprits qui contrôlent ces lieux-là. Les démons peuvent faire opposition à tes bénédictions et tes prières. Tu peux avoir beaucoup de diplômes ou autres choses, mais le diable est capable de venir s’opposer à ta bénédiction pour que tu n’en réjouisses pas », a-t-il dit, avant de souligner ceci : «  Il est grand temps de promouvoir le message de la délivrance ».
Faisant allusion à la vie de Joseph en prison, le prédicateur a souligné que malgré les songes de celui-ci, son parcours a été perturbé. « Quand l’opposition s’élève, il faut la combattre pour qu’elle soit brisée », a soutenu d’un ton l’homme de Dieu.
Devant la presse après cette grande célébration qui a clôturé ce grand service, le pasteur François Mutombo « Voici l’homme » s’est dit satisfait de l’aboutissement heureux de cette étape et béni grandement son Dieu pour sa main qui était manifeste au milieu de son peuple.
« 21 jours de prière, 21 jours de jeûne, une discipline où on ne prenait que de l’eau depuis 3 semaines et Dieu nous a accompagnés. Je suis très satisfait parce qu’aujourd’hui c’est la clôture. L’objectif a été atteint. Et l’objectif poursuivi était d’abord la prière et la délivrance surtout que nous sommes en train de développer un thème très important qui est le monde des esprits module 3 : sur Le parler de Dieu : les songes, les rêves, les visions, qui sont un signe que Dieu parle à son peuple. Dans les rêves, Dieu soit il nous révèle son plan où il révèle le dessein de l’ennemi, le plan que le diable planifie sur notre vie », a dit l’homme de Dieu.
En outre, le pasteur François Mutombo a béni le Seigneur pour les riches témoignages que le Seigneur a opérés pendant cette grande période des prières. Profitant de la même occasion, le Représentant légal de la CAC/VH a lancé un message d’encouragement et de félicitation à tout le peuple de Dieu pour cette preuve de sacrifice et le respect strict de la discipline dans ce service. «Je prie que Dieu puisse accorder sa grâce et que sa bonté soit le partage de tout le monde », a-t-il conclu.
Soulignons que dans la vie chrétienne, c’est un mauvais signe si Dieu ne vous parle plus. L’homme a toujours besoin d’écouter le parler de Dieu pour savoir ce qui se dessine contre lui dans le monde spirituel. En réalité, si l’homme ne rêve pas, c’est de sa faute. Et le souhait de Satan, c’est d’enlever la vision pour que tu restes sans repères, surtout qu’il n’a jamais voulu que son secret soit dévoilé.




Kinshasa : Des fortes pluies attendues, la METTELSAT appelle à la vigilance

La ville de Kinshasa risque de subir des pluies diluviennes dans les prochains jours, d’après l’alerte lancée par Augustin Tagisabo, chef de division provinciale de l’Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT).

Il annonce des précipitations exceptionnelles, pouvant atteindre 100 millimètres, soit le double d’une pluie normale (50 mm).

Face à ce risque accru d’inondations, glissements de terrain, destruction d’infrastructures et perturbations économiques, la METTELSAT exhorte la population et le gouvernement à prendre des mesures préventives.

Elle invite également les congolais à rester informés des prévisions météorologiques, à éviter de s’engager sur des routes inondées, et à suivre les instructions des autorités locales.

Signalons que cette alerte intervient après la mort de 8 personnes, toutes d’une même famille suite à l’écroulement d’un mur lors des fortes pluies qui s’étaient abattues dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 avril dernier.