EPST : agents et cadres rendent les derniers hommages au journaliste Blaise Mazanza

La famille du sous-secteur de l’EPST a rendu les derniers hommages au journaliste Blaise Mazanza, cadre à la RTEDUC.

La pluie de ce lundi 08 avril n’a pas eu raison sur l’amour que les collègues et amis de l’EPST témoignaient à l’illustre disparu. Un moment empreint d’émotions où l’on pouvait lire sur les visages en sanglots combien Blaise Mazanza va manquer à ses amis.

Le ministère de l’EPST a été valablement représenté. Outre Mme le Secrétaire général à l’EPST, Christine Nepa Nepa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a été représenté par son Directeur de Cabinet, le professeur Robert Tshilombo.

Dans son oraison funèbre, le Directeur chef de service de la Direction de Gestion de Communication de l’EPST, M. Jean-Jeff Mwanza a souligné, à l’aide de la citation de Jacques Attali que le désormais feu Blaise Mazanza a été aimé de son vivant.

« Si tu a été aimé, si tu as donné du bonheur et de l’espérance, il se trouvera forcement quelqu’un, au jour de ta mort pour te fermer les yeux, quelqu’un pour rassembler tes amis, organiser une veillée et t’entourer de tes souvenirs les plus chers. »

Pour lui, autant que les morts ne reviennent plus, autant que certains d’entre eux ne partent pas non plus, notamment Blaise Mazanza.

Il a conclu son oraison par l’interpellation de ses collaborateurs.

“Chers collaborateurs, exacerbés par la disparition de votre collègue, je vous conjure de prendre chaque minute au sérieux afin de léguer aux générations futures tout ce qu’il y a de meilleur que vous aurez souhaité. Et je sais que Blaise Mazanza restera présent dans le cœur de tous mes collaborateurs ici présents”, a-t-il conclu.

Décédé le premier avril 2024, Blaise Mazanza fut Chef de Division à la RTEDUC. Par le passé, il a travaillé pour Télé 50 et a même été dans la cellule de communication de l’ex- président Joseph Kabila.

 

 




Lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique à Kinshasa: André Sukadi salue les résultats satisfaisants du « Projet IHAP/ Kinshasa » de l’USAID

Le Coordonnateur national du Réseau national des organisations d’assises communautaires des groupes de supports des personnes vivantes avec le VIH/SIDA (RNOAC) a salué les résultats satisfaisants auxquels est arrivé le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) /Kinshasa de l’Agence du gouvernement des Etats unis pour le développement (USAID) mis en œuvre par la Fondation Elisabeth Glaser pour la lutte contre le SIDA pédiatrique.

Selon André Sukadi , ce projet a contribué à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa plus précisément dans les zones de santé de Bandalungwaa, Binza Météo, Kikimi, Kingasani et Masina 2, en offrant des services de prévention, de traitement, de soins et soutien aux personnes infectées, affectées et exposées au VIH.

Au total, sur 779 663 personnes, 41 886 ont été testées positives au VIH et ont suivi le traitement dans les 5 zones de santé de Kinshasa citées haut. Parmi lesquelles, 41 886 de moins de 15 ans et 1 723 enfants de plus de 15 ans.

«  (…) en 2017, lorsque le projet IHAP/Kinshasa de l’USAID a commencé, 17.465 enfant VIH étaient sous traitement antirétroviral en République démocratique du Congo, selon le rapport du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), en décembre 2021, ce chiffre est passé à 24.135 enfants sous traitement antirétroviral », s’est réjoui le coordonnateur national de RNOAC, André Sukadi, le vendredi dernier lors de la clôture officielle dudit projet. C’était en présence de plusieurs partenaires nationaux et internationaux œuvrant dans la lutte contre cette pandémie.

En dépit de quelques cas de décès enregistrés, le coordonnateur national de RNOAC a donné une mention spéciale à ce projet, qui à en croire ses dires, a grandement contribué à sauver des vies humaines à Kinshasa.

« (…) ce qui est sûr, c’est que ce projet a beaucoup contribué dans l’atteinte de ce résultats. C’est pour nous aussi l’occasion de saluer avec ferveur ce partenariat fructueux entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’Agence américaine pour le développement (USAID) qui sous le financement de Pepfar et par le canal de la Fondation Elisabeth Glaser (EGPAF) et le RNOAC, a contribué efficacement de 2017 à 2023 à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa », est revenu le coordonnateur national de RNOAC visiblement reconnaissant envers l’USAID.

Le Projet IHAP/Kinshasa de l’USAID est bouclé certes. Cependant, il va continuer sous un autre label, à savoir : « Espoir Kinshasa ». Ce nouveau projet va bénéficier des acquis du Projet IHAP Kinshasa, et est financé par le gouvernement des Etats unis par son agence de développement, USAID. Le projet «  Espoir Kinshasa » va intervenir dans les mêmes zones de santé que le projet IHAP Kinshasa, mais sous le leadership de l’Ong nationale Association de santé familiale (Asf).

Prince Yassa




Au Palais du peuple, un journaliste se fait « couper » par un faux billet de 100 dollars par un député

Dans les couloirs du Palais du peuple, pris d’assaut chaque jour par un harem de journalistes, il se raconte qu’un député, non autrement identifié, aurait remis un faux billet de 100 dollars à un journaliste en guise de « coupage », terme en vogue dans les milieux des médias congolais. Le malheureux l’aurait constaté que quelques heures plus tard, lorsqu’il est allé faire la monnaie sur l’avenue Assossa.

Selon des témoins qui relatent l’affaire dans un taxi, à la suite d’une interview qu’il avait accordée à un candidat député peu avant les élections, ce journaliste faisait le pied de grue devant la salle des conférences du Palais du peuple chaque jour. En cette fin de semaine, il voit le député, finalement élu, débarquer au Palais du peuple. Il l’interpelle et rappelle qu’il « lui doit ». Le député ne se fait pas prier deux fois et plonge la main dans son petit sac à main, y sort un billet vert qu’il tend au journaliste. Celui-ci le glisse, à son tour, dans son porte-monnaie et file comme un éclair, au risque de faire « treizer » par ses confrères…

C’est finalement dans la soirée qu’il se rendra compte que ce billet de 100 dollars était un faux. Et depuis ce jour, il sillonne les allées du Palais du peuple, racontant aux hôtesses qui y travaillent que ce député qu’il a roulé dans la farine. Et, qu’il aura sa peau « au moment opportun ».




A Ngaba, un homme offre son sexe en spectacle e se brossant les dents dans la rue

Un incident drôl mais riche en couleurs s’est produit le week-end dernier dans la commune de Ngaba. Un homme s’est retrouvé nu comme un ver de terre devant les passants alors qu’il brossait ses dents.

Ayant l’habitude de se brosser les dents devant la parcelle, portant souvent un essuie-mains enroulé aux hanches, D. L. a commis ce jour-là l’imprudence de ne l’avoir pas bien noué. L’homme s’adonnait à cur joie à son exercice habituel en distribuant, de temps en temps, des bonjours aux passants.

Du coup, un vent violent souffle. L’essuie-mains tombe par terre et est emporté à quelques mètres de là par ce vent, comme il en souffle violement ces derniers temps à Kinshasa. D. L. se retrouve nu. Son anatomie masculine est à découvert. Comme c’est d’habitude à Kinshasa, les avertis et autres badauds qui avaient vu la scène accourent pour « bien voir ». Dans l’entre-temps, le jeune perd le contrôle de lui-même et n’arrive même plus à ramasser le linge.

Par instinct de conservation, son épouse, qui était à quelques mètres de là, au robinet en train de puiser de l’eau, accourt et le couvre d’un pagne. Mais c’était déjà trop tard car les passants avaient suivi la scène, les badauds s’étaient déjà rincé l’il bien avant. Devant se raconte que depuis ce feuilleton en direct, l’homme est devenu invisible sur la rue et escalade le mur derrière la parcelle pour se rendre au boulot ou pour autre sortie.

Selon des potins croustillants de l’avenue Lobo, à Ngaba, il se susurre aussi qu’une fille qui passait par là, a dû lâcher quelle était « prête à accepter d’être une seconde épouse de ce monsieur » doté d’une « virilité aux dimensions olympiques ».




Lutte contre la polio: Des enseignantes et inspectrices formées à la sensibilisation

A l’issue de trois jours de formations sur la lutte contre le polio, organisée par le Programme élargi de vaccination (Pev) en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), les éducatrices parmi lesquelles des enseignantes et des inspectrices ont reçu des informations capitales sur la lutte contre cette maladie afin qu’à leur tour elles soient capables de les transmettre à leurs pairs, aux parents et aux élèves.

Les participantes à la formation sont à présent capables de former d’autres personnes dans la riposte contre la poliomyélite, une maladie invalidante de l’enfance. A en croire la représentante du directeur provincial de l’Enseignement primaire secondaire et technique du Mont Amba, Neville Ntaladja Kadima, l’objectif principal de cette formation est atteint.

” Il était question de pouvoir former les enseignants sur l’importance de la vaccination. Les attentes par rapport à cette activité, c’est de pouvoir renforcer la communication interpersonnelle en rassurant les parents d’enfants sur la qualité des vaccins et d’insister beaucoup plus sur l’importance de la vaccination. Nous voudrions que nos enfants de 0 à 5 ans soient vaccinés pour qu’en fin nous puissions atteindre le but commun qui est la République démocratique du Congo (RDC) sans la polio”.

Neville Ntaladja a indiqué que cet atelier a été très riche en informations. ” Nous avons exploré les différents aspects qui étaient dans notre programme et je pense que ce qui a été donné est vraiment suffisant pour que sur le terrain, il y ait un travail de qualité et qu’enfin nous puissions avoir la RDC sans polio’’, a-t-elle poursuivi.

Pour ce qui est des prochaines étapes, elle a fait savoir qu’il s’agira tout simplement pour les participants “de faire une restitution des enseignements reçus durant trois jours de formation. On a eu un échantillon, il y a quelques éducatrices, enseignantes, inspectrices qui ont été formées et à leur tour, elles iront former les autres pour que les messages de la vaccination parviennent dans nos communautés”.

Le choix porté sur les éducatrices pour renforcer la lutte contre la polio, a -t-elle laissé entendre, est très capital, parce que l’enseignante est plus écoutée par les enfants et cela est une force qu’il faut capitaliser dans la riposte contre la maladie. “Il a été constaté que parmi les causes de la non vaccination des enfants, c’est le fait qu’ils soient allés à l’école lors du passage des vaccinateurs à la maison”, a-t-elle expliqué.

« On a compris qu’on doit aller vers les écoles pour que nos enfants soient vaccinés et aussi lorsque les enfants sont à l’école, l’enseignant devient un demi Dieu. Tout ce que l’enseignant dit c’est ce que l’enfant va devoir exécuter et plus souvent, nous remarquons qu’à un certain moment, ce que l’enseignant dit dans la salle de classe prime même sur le mot des parents. Raison pour laquelle nous avons choisi ces personnes qui sont les mieux placées pour la sensibilisation », a-t-elle insisté.

Cette formation a plus ciblé les éducatrices car, selon Neville Ntaladja, les femmes enseignantes sont des personnes qui sont les plus proches des enfants. A la maison, elles sont plus dispensatrices des traitements et d’éducation. Les femmes sont aussi porteuses d’avenir et génitrices. “Ce sont les femmes qui conduisent nos enfants au centre, à la maternité. Alors, ce sont ces personnes qui sont beaucoup plus impliquées dans la vaccination”, a-t-elle martelé.

Le satisfecit des participantes

Au terme de cette formation, les participantes ont indiqué avoir reçu des informations nécessaires pour arrêter la propagation de la polio et se sont engagées à être les apôtres du bon évangile de la riposte contre cette pathologie.

“Grâce à cette formation, nous sommes devenues des formatrices. Notre rôle, c’est d’aller restituer tout ce que nous avons eu comme enseignement auprès des parents, enseignants et élèves pour montrer les méfaits de cette maladie dans notre pays en général et en particulier à Kinshasa”, a déclaré la préfète des études à l’Institut techniques agricole de Mombele, Odile Puludisu.

Quant à la conseillère principale de la sous division de Lemba 1, Riphine Lusakumu Basilua, elle sort de cette formation engagée pour contrer la polio.” Je sors avec une détermination formidable. Nous devons lutter contre la polio en RDC car en 2017, nous avons eu 1066 enfants atteints et 918 sont paralysés toute la vie et d’autres sont morts. Nous sommes obligés d’éradiquer cette maladie parce qu’on risque d’avoir des problèmes sérieux si nous ne luttons pas et si nous ne sommes pas éveillés. Nous sommes obligés d’aller éveiller les parents et les élèves à tout moment. Nous devons les sensibiliser. On doit toujours parler de cette maladie”, a-t-elle conclu.

Prince Yassa




Tshikapa: un sac de braise se négocie actuellement à 35000 FC

Depuis plus d’une semaine, les prix des braises ont connu une augmentation spectaculaire à Tshikapa, le chef-lieu de la Province du Kasaï. Un sac de braises qui autrefois se négociait à 10000 FC ou même 15 000 FC se vend actuellement à 35 000 FC.

Selon certains vendeurs interrogés par notre rédaction, cette situation découle de la période festive de Noël et du Nouvel An. Les producteurs de certains villages de la Province du Kasaï ont temporairement abandonné la production de braises pour célébrer les fêtes. Cependant, il est important de noter que nous ne sommes pas en janvier, ce qui rend cette hausse de prix encore plus préoccupante.

D’autres accusent la société chinoise CJC comme étant à l’origine de cette tragédie. En effet, 6 750 bénéficiaires/travailleurs ont été recrutés par cette société, soit 250 par village parmi les 27 villages du territoire de Tshikapa Kamonia, considéré comme une cité de production. Leur tâche consiste à entretenir les artères de la voirie urbaine pendant 100 jours, et ils touchent chacun 5$ par jour, payables après 20 jours de travail.

Certains mettent en cause les chaînes de radios locales qui seraient en partie responsables de cette situation. Selon eux, lorsque les journalistes annoncent à la radio que la ville de Tshikapa dispose d’une abondance de braises, les vendeurs des villages augmentent leurs prix, ce qui affecte les transporteurs qui ne parviennent pas à réaliser des bénéfices lorsque les prix sont élevés au village.

Cette situation préoccupe grandement les habitants du Kasaï, qui peinent à trouver des solutions pour préparer leurs repas à domicile. Elle soulève également des questions importantes sur la situation économique dans la région.

JL makoyi




Congo : Un prêtre parcourt des kilomètres pour distribuer de la nourriture 

Le P. Patrick Lonkoy Bolengu, curé adjoint de la paroisse Saint-François-de-Paola, située à l’est de Kinshasa en République Démocratique du Congo, a organisé pendant le Carême une vaste opération d’aide aux plus démunis de sa paroisse. Cette région est connue pour son insécurité et sa grande pauvreté, même si elle est dotée de gisements de minerai de manganèse. L’endroit est décrit comme « un lieu où beaucoup de gens n’aimeraient pas vivre », rapporte Aciafrique.

Le plateau de Bakete subit depuis 2022 les attaques meurtrières de la milice « Mobondo » qui se livre à une véritable folie meurtrière, suite à des conflits avec les « Mfumu ». De nombreux enfants ont abandonné l’école à cause de la faim et de l’insécurité, et beaucoup sont devenus orphelins. Soutenu par la communauté internationale de missionnaires catholiques Saint-Joseph de Mill Hill, dont il est le responsable au Congo, le prêtre n’a pas hésité à parcourir des kilomètres à moto et à pied pour distribuer des sacs de riz aux populations isolées du plateau.

Les 10 000 habitants de cette région n’ont ni l’électricité ni une bonne source d’eau potable, et plus aucune source de revenus. « Dans certains de ces endroits, j’ai vu la profonde souffrance des gens. Certains d’entre eux ont du mal à se payer un seul repas par jour », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Les besoins étaient énormes ».

 




La langue indienne Kannada est désormais utilisée par les médias du Vatican 

La langue indienne kannada, appelée également « kannara » est devenue, ce mardi 2 avril 2024, la 53e langue de Radio Vatican et de Vatican News. Désormais, le Vatican utilisera aussi cette langue régionale parlée par 35 millions de personnes dans l’État du Karnataka, au sud de l’Inde. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le Dicastère pour la communication et l’archidiocèse de Bangalore, dans l’État indien de Karnataka.

Elle permettra à l’Église de mieux communiquer avec ses fidèles sur un continent où le catholicisme est en pleine expansion. « Les nouvelles concernant le pape, le Vatican, l’Église universelle et le monde seront d’un grand intérêt et d’une grande importance pour l’Église locale du Karnataka » a confié Mgr Peter Machado, archevêque de Bangalore, qui a remercié le pape François pour ses efforts visant à « amener l’Église aux périphéries ».

Parmi les autres langues non européennes utilisées par le Vatican, figurent le mongol, le malayalam, le swahili et l’amharique. Pour Massimiliano Menichetti, responsable de Radio Vatican et de Vatican News, l’ajout de la langue kannada « est un autre exemple de vitalité et de fraternité, et notre souhait est de continuer à tisser ces liens dans la responsabilité et l’unité ».




Au quartier Pakadjuma, le burin se fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout »

Des potins les plus fous, croustillants et extravagants alimentent désormais lactualité au quartier Pakadjuma, situé dans la commune de Limete, le long du rail où passe le train urbain de lOnatra. Le burin sy fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout ».

En effet, confrontés à la crise financière qui leur colle à la peau, des Dons Juans ne trouvent désormais aucun inconvénient à assouvir leur bas instinct dans des Kikosso, ces salles de bain de fortune construites en rameaux ou en brindilles. Là au moins, avec 1.000 ou 2.000 fc, on règle laffaire à la va-vite. Très vite même.

Selon des témoins, si pas des habitués de cette affaire qui défraie la chronique dans ce quartier, « opération débout-débout » paie mieux que dans des maisons de passe. Des marchands et autres badauds de Ndolo Libongo racontent que cette manière particulière de faire le burin dans le Kikosso, à la dare-dare est dénommée « Opération débout-débout ». Vous voulez en savoir plus ? Suivez mon regard…

La pratique, très adulée par les chargeurs, les badauds et autres vendeurs ambulants paie désormais bien. Plus besoin de la nuit opaque qui enveloppe souvent ce quartier pour sadonner à cœur joie dans cet exercice toute particulière en pleine journée. Les tenanciers de Kikosso, argue-t-on, font de petites recettes, en attendant la nuit où les clients se comptent par vingtaine dans ces endroits.

Mais alors, pour bien happer des friands du burin, les fanatiques de grands travaux, pour ceux qui préfèrent la nuit opaque, la gente féminine a trouvé une particularité : brandir des impedimenta, des seins agressifs de manière rocambolesque. Aux atouts très attrayants, elles attendent « leurs clients » nues. Un topo payant et « plus rapide », précise-t-on.




Un malheureux candidat Premier Ministre a failli se donner la mort !

Sur la place Royale, à quelques mètres du bâtiment abritant les services du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la Cour Constitutionnelle, des rumeurs font état dun suicide qui allait se produire dans la famille dun candidat aspirant aux fonctions de premier Ministre de la RDC.

Neût été les conseils de son chauffeur, lhomme se serait suicidé, après la publication du nom de Judith Suminwa Tuluka en qualité du chef du gouvernement, selon des potins qui ont alimenté le petit marché dartistes et de malewa jouxtant la Direction générale de la DGDA.

 

Ce malheureux candidat de la Majorité au pouvoir, se faisait pronostiquer par son protecteur que tout est dans le meilleur du monde quil soit nommé Premier Ministre. Un poste quil enviait depuis des années. Fort despèces sonnantes et trébuchantes quil alimentait au « protecteur », un du clan présidentiel, semble-t-il, il ne pouvait sattendre à plus rien, sauf à son occupation comme locataire de lavenue des 3 Z. « Félix a déjà marqué son accord. Tu vas remplacer Sama Lukonde », disait-il au candidat.

 

Malheureusement, en cette soirée du 1er avril, alors quil arpentait les allées de son domicile situé à Macampagne, dans sa grosse cylindrée, lhomme apprend à travers une radio locale et les réseaux sociaux que le président de la République vient de nommer Judith Tuluka comme Premier Ministre. Il pique une sainte colère, prend son téléphone et appelle son protecteur. Malheureusement pour lui, le téléphone ne passe pas. Il fulmine de rage. « Il me doit mon argent. Quil me le remette avant que le pire narrive. Je ne peux plus vivre dans ces conditions. Le mieux serait de meffacer sur terre. Il ma roulé. Pourtant, on signait des documents. Je lui ai déjà remis plus de 50.000, en sus dune parcelle à Lemba », dit-il à son conducteur alors quil se démolissait déjà sur le siège arrière de la cylindré.

 

Droit au volant, après réflexion, poussé par le dieu qui intervient en pareilles circonstances, le conducteur lance à son patron sans broncher : « Patron, aujourdhui cest le 1er avril. Cette nouvelle est un poisson davril. Ne vous inquiéter pas, surtout que ça sort des réseaux sociaux et de cette radio qui commence aussi à mentir ».

 

On susurre que lhomme nest pas encore sorti de ses émotions. Car, une fois arrivé à la maison, ses enfants et son épouse lui ont confirmé que lordonnance sanctionnant cette nomination est passée en direct sur la RTNC. Eberlué, il aurait revu ses ambitions à la baisse, maudissant le clan détenteur du pouvoir, selon des potins croustillants qui ont circulé mardi à cet endroit, en face de lImmeuble intelligent, en plein midi.

Willy K.