Les enseignants impliqués dans la lutte contre la Polio

Le Programme élargi de vaccination (PEV) a organisé une session de formation qui se tient depuis mardi 2 avril à Kinshasa, à l’intention des enseignants de l’EPST sur les stratégies à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la poliomyélite dans le milieu scolaire, étant donné que les premières victimes de ce fléau sont principalement les enfants.

Pendant trois jours, soit du 2 au 4 avril, les participants à cette formation organisée par le PEV échangeront autour des meilleures stratégies pour sensibiliser les parents sur l’importance de la vaccination, comme seul moyen de protéger les enfants contre cette maladie, tueuse d’avenir. Car à ce jour, il n’existe pas de remède contre le poliovirus en dehors de vaccins sûrs et efficaces.

Les mesures d’hygiène comme le lavage des mains à l’eau propre constituent aussi une bonne pratique pour lutter contre la polio. Pour le coordonnateur de l’initiative mondiale d’éradication de la polio, Lusamba Kabamba, la lutte contre cette épidémie nécessite l’engagement de tous, surtout des éducateurs des enfants.

Nous sommes aujourd’hui dans le secteur de l’éducation parce que nous avons besoin de vacciner les enfants qui sont dans des crèches, des écoles maternelles. Pour l’accessibilité, la personne doit d’abord comprendre ce qu’elle fait. Elle aura ensuite la facilité de transmettre l’information aux enfants et aux parents des enfants sur la nécessité de la vaccination.

Nous voulons que les éducateurs fassent partie de la préparation des campagnes de vaccination, a fait savoir le coordonnateur de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite.

Les participants en formation seront déployés dans les provinces en qualité de formateurs pour porter le même message sur l’importance de la vaccination. L’objectif étant de réduire à zéro le nombre d’enfants non vaccinés, car un enfant non vacciné peut contaminer des centaines d’autres autour de lui, selon Lusamba Kabamba.

A la tribune, le conseiller principal à la direction provinciale de l’EPST Mont Amba, Jean Prince Nyangwe, a loué cette initiative de former les éducateurs sur un sujet aussi vital pour l’avenir des enfants.

Nous devons tous nous impliquer dans la lutte contre la polio non seulement à Kinshasa mais à travers l’ensemble du pays. Cet atelier nous a permis de développer des stratégies pour convaincre les parents à ce que les enfants soient vaccinés. Nous avons aussi compris l’efficacité du vaccin. Le parent qui a des réticences, il faut d’abord l’écouter et par la suite lui démontrer l’importance de faire vacciner son enfant. Il y a aussi l’implication des écoles dans cette campagne. Je pense que l’école est incontournable parce que l’enfant passe plus de temps à l’école qu’à la maison, a développé Jean Prince Nyangwe.

La RDC fait face à l’épidémie de polio depuis 2017. À ce jour, plus de 1 000 cas ont été signalés dont 800 enfants déjà paralysés.

Prince Yassa




Le Japon fournit un financement critique pour l’alimentation scolaire et aides d’urgence à l’est de la Rdc

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) accueille deux généreuses contributions à son programmes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), totalisant environ 10,4 millions de dollars le gouvernement du Japon à une époque de pénurie de financement sans précédent.

Avec plus de 6 millions de personnes déracinées de leurs foyers et de leurs moyens de subsistance, et 4,6 millions de cas de enfants nécessitant un traitement contre la malnutrition dans tout le pays, ce don arrive à un moment critique. Il apportera une aide immédiate aux communautés les plus vulnérables du pays à travers deux contributions : environ 9,7 millions de dollars pour une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence aux familles déplacées par le conflit et des services aériens humanitaires par le biais du Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS), et en dollars américains 712 481 pour les programmes d’alimentation scolaire dans les provinces du centre-sud du Kasaï et du Kasaï Oriental.

“Ce financement contribuera grandement à aider le PAM à étendre son action vers les personnes les plus à risque, en particulier dans l’est du pays où le conflit a déplacé près d’un million de personnes en quelques mois seulement », a déclaré Peter Musoko, Représentant et Directeur Pays du PAM en RDC. Et d’ajouter : « Nous devons répondre aux besoins immédiats tout en Je jette les bases d’un développement à long terme, afin que les familles aient un meilleur accès à une alimentation saine ».

Soulignons qu’en Rdc, le PAM nourrit 148 000 enfants dans 4 provinces et prévoit d’en atteindre 600 000 en 2024. « Près d’un quart de la population congolaise est toujours confrontée à une insécurité alimentaire aiguë, les besoins humanitaires sont atteignant des niveaux records, notamment en raison du manque d’infrastructures de transport et de communication, de la pauvreté accès aux marchés et, même lorsque la nourriture est disponible, les prix élevés et le manque de revenus signifient que de nombreux les gens, même ceux qui fréquentent les écoles, n’ont pas les moyens de manger correctement. Le soutien du Japon vise à renforcer l’alimentation sécurité et résilience dans les situations d’urgence, et contribuer à l’élimination de la faim dans les écoles et l’amélioration de la scolarisation des enfants”, a souligné S.E. M. Hidetoshi Ogawa, l’Ambassadeur du Japon en RDC.

Au cours des six prochains mois, le PAM aura besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations globales en RDC y compris des opérations dans l’est de la RDC, où la violence a entraîné des déplacements massifs.

Prince Yassa




Le pouvoir d’achat des Kinois est très menace par la hausse des prix

Il y a dix ans, le prix du transport en commun dans la ville province de Kinshasa était de 500 francs congolais. L’Hôtel de ville y veillait. Aujourd’hui, la course par moto par exemple, se négocie autour de 5000 fc sur des longues distances et de 2000 fc ou 1500 sur des courtes distances. Le billet de 500 fc n’est plus accepté dans le transporteur urbain, sauf dans les bus transco qui du reste sont très rares.

Le prix de transport en commun à Kinshasa, dépend des humeurs des chauffeurs et des receveurs qui font la loi. Visiblement, ce sont des ratés de la vie sans éducation qui manquent du respect aux responsables des familles. La population kinoise est abandonnée à son propre compte et n’a pas de choix.

 

Chaque jour aux heures de pointe, on observe à travers la capitale, des colonnes de personnes, figures anxieuses, très pressées, qui longent les artères principales de la ville, à la recherche d’un moyen de locomotion pour atteindre le lieu de travail ou retourner à domicile. Un véritable calvaire.

Dans le ville de Kinshasa, on estime à 90 pourcent le nombre des véhicules de transport en commun appartiennent aux privés. Le bus transco ne suffit pas pour faire face à la demande d’une population urbaine en progression géométrique. Environ 12 millions d’habitants.

Selon les démographes, cette population pourrait atteindre 15 millions d’ici à l’an 2034. Et la question de transport en commun se posera avec plus d’acuité. Plus la population de Kinshasa augmentera, plus le prix de transport en commun augmentera de plus en plus en vertu de la loi de l’offre et de la demande de transport.

 

 

L’épineuse question de l’érosion monétaire et la perte du pouvoir d’achat du franc congolais

 

Depuis son lancement le 30 juin 1998 sous le régime de l’AFDL, Le taux de change est passé de 1.43 fc pour un dollar américain à 43 FC en 2001 lors de l’assassinat de MZEE, puis à 560 FC en 2006 sous gizenga antoine. Quand Adolphe Muzito avait remplacé Antoine Gizenga en 2006 ce taux était à 912 francs congolais pour un billet vert, il avait atteint 980 fc en 2012. Le taux de change est resté stationnaire sous le gouvernement Matata jusqu’en 2016 pour franchir la barre de 1000 FC sous le gouvernement Samy Badibanga. Ce taux avait approché 1900FC sous le gouvernement Bruno Tshibala jusqu’en 2018.

Depuis lors, le taux de change n’a cessé d’augmenter sous le gouvernement Michel Sama Lokonde au cours du premier quinquennat du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Depuis le 20 Janvier 2024, le président Félix Tshisekedi a entamé son deuxième quinquennat sous la barre de 2200 fc pour un dollar américain.

Selon les experts en théorie monétaire, si les politiques monétaires demeurent inchangées « ceteri paribus » le taux de change pourrait franchir la barre de 5000 francs congolais d’ici fin juin 2024.

 

 

Effet de substitution et effet de revenu

Lors que les prix augmentent sur le marché des biens et des services, cette augmentation produit deux effets en économie, à savoir l’effet de substitution et l’effet de revenu.

Effet de substitution. Un consommateur habitué à acheter de la viande de porc ou autres charcuteries, sera obligé de choisir un bien qui coûte moins cher. Ce choix va le situer sur une courbe d’indifférence ou d’utilité inférieure, parce qu’il va tirer une satisfaction de loin inférieure

Comme les prix augmentent continuellement, un gagne petit va se contenter de consommer des biens giffen ou biens inférieurs comme les matembele ou ngayingayi, il va entrer la classe sociale des pauvres.

Effet de revenu. Chaque consommateur ou ménage dispose d’un budget mensuel, pour un nombre déterminé des personnes. A supposer qu’il vive dans une tranche de revenu nominal de 100 dollars américains de salaire mensuel. Si les prix venaient à augmenter dans une certaine proportion, et que son revenu nominal demeure constant, il y a effet de revenu dans ce sens que son pouvoir d’achat va diminuer proportionnellement à la hausse des prix sur les marchés. IL va devenir pauvre parce que, une partie de son revenu lui est amputé par la hausse des prix.

D’une façon générale, la hausse de prix diminue le pouvoir d’achat du franc congolais rimé au dollar. Tu ne peux plus acquérir la même quantité de fufu. Parce que le bien que tu as acquis avant la hausse des prix coûte trois fois plus cher, il faut réunir plusieurs billets de banque pour en avoir. En 1998, à Kinshasa, chaque ménage kinois pouvait se procurer quatre bols de fufu de manioc avec 1 fc Aujourd’hui, pour acquérir la même quantité de fufu, il faut avoir quatre mille francs congolais. Le taux de dépréciation monétaire est très élevé.

Si les dirigeants politiques ne protègent pas le pouvoir d’achat de la population, beaucoup de congolais vont connaitre la pauvreté. Comme les dirigeants politiques accèdent facilement à toutes les commodités de la vie et que, leur niveau des dépenses dépasserait 500 dollars par jour, ils ne peuvent pas sentir la hausse des prix. Selon nos sources généralement quelconques, un député congolais toucherait un revenu mensuel de 15000 dollars américains, soit un niveau de dépenses de 500 dollars par jour peu importe le nombre des personnes à sa charge.

On peut dire qu’en réalité, c’est un petit nombre de personnes qui ont accès à toutes les commodités de la vie, notamment les dirigeants politiques et les hommes d’affaires. L’expression avoir accès à toutes les commodités de la vie concerne toute personne qui est à l’abri des besoins. Cette classe aisée, ne dépasse pas 20 pourcent de la population, dans la ville de Kinshasa.

On peut estimer à 90 pourcent la population de Kinshasa qui vit dans la pauvreté alimentaire et monétaire et qui doit faire face à la hausse des prix. Leurs plans de dépenses sont perturbés chaque jour par les transporteurs privés sans oublier une autre peste de la société, les chauffeurs motos qui font beaucoup d’accidents mortels.

Une autre notion est celle de l’utilité. L’utilité marginale d’un billet de cent dollar pourrait être de un pourcent pour un DG d’entreprise ou encore pour un député congolais, alors qu’un citoyen lambda payerait son loyer avec cent dollar américain à Kasavubu ou à Masina. Un billet de cent dollars c’est le carburant du député ou du kamundele avec de la shikwange pour quatre personnes. Les dirigeants politiques sont appelés à revoir la clef de répartition du revenu national afin de donner un certain pouvoir d’achat à la population et, Contrôler périodiquement le tarif de transport en commun et sanctionner publiquement les transporteurs véreux qui exploitent honteusement la population kinoise.

 

Alex Tutukala Kibambe

Journaliste Economique.




Kinshasa lance la semaine de sensibilisation à l’autisme

La République Démocratique du Congo a lancé ce mardi 02 avril 2024 la semaine de sensibilisation à l’autisme, sous le thème national “Gouvernance de la multisectorialité de l’autisme : Rôle du Gouvernement et des Parties prenantes”.

C’est le Premier Ministre sortant, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a présidé la cérémonie de lancement en présence de la ministre déléguée nationale en charge des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables, Irène Esambo, et de la directrice adjointe du BCNUDH.

Dans son discours, Irène Esambo a loué le président de la République pour son engagement en faveur de l’inclusion sociale des personnes vivant avec handicap, notamment en nommant une femme à la tête du gouvernement. Pour ce faire, elle a appelé à une gouvernance du secteur de l’autisme qui s’inscrit dans une démarche globale de la problématique du handicap et qui tient compte de l’interdisciplinarité des interventions.

La directrice adjointe du BCNUDH a quant à elle, rappelé le message des Nations Unies pour le respect des droits et libertés fondamentales de l’homme, et a insisté sur l’importance de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

La semaine de sensibilisation à l’autisme sera ponctuée par plusieurs activités, dont des conférences, des ateliers de formation et des manifestations culturelles. L’objectif est de sensibiliser le public à l’autisme et de promouvoir l’inclusion sociale des personnes autistes.

L’autisme est un trouble du développement neurologique qui affecte la communication et les interactions sociales. Il touche environ 1 personne sur 100 dans le monde.

 

Orchidée




Sous le parrainage du Dr Berthier Nsadi, président national de l’ONM : Dr Chantal Nzey KItenge relance le bureau provincial de l’AFEMOCO

La section provinciale Kinshasa de l’Association des femmes médecins œuvrant au Congo (AFEMOCO), est en passe de reprendre du poil de la bête comme le témoigne, en effet, la forte mobilisation à l’ouverture, samedi, de son Assemblée générale, AG. Le Dr Berthier Nsadi a procédé au lancement des travaux, en sa qualité de président national de l’Ordre national des Médecins (ONM). Le président du Conseil urbain de l’Ordre national des Médecins, Dr Elvis Bula a également, de sa présence, honoré le rendez de la salle de spectacle du Palais du Peuple. La présidente provinciale, Dr Chantal Nzey Kitenge a conduit les assises, sous la modération de la secrétaire exécutive, Dr Edwige Bivandi. Cette résurgence survient dans un contexte où, comme l’a relevé la présidente provinciale, ‘’les premières Dames africaines s’engagent à booster, plus qu’avant, les initiatives communautaires féminines à travers le continent’’.

L’AG a été honorée d’une forte présence de  femmes médecins, médecins-directeurs, médecins-chefs de zones de santé, venues de différents établissements publics : centres hospitaliers, hôpitaux de référence, Zones de Santé… D’autres aussi œuvrant dans des organismes internationaux. Deux temps forts ont marqué la journée : d’abord la partie officielle du lancement suivie de la présentation des membres, en fonction de leurs cellules de provenance. Sur ces entrefaites, la modératrice a eu des mots encourageants à l’endroit de ‘’la forte représentation de l’Hôpital de référence de Kintambo. Ce sont des femmes très dynamiques et organisées qui aiment l’Afemoco‘’, a-t-elle lancé, clignotant aussi la Dr Mbala qui a conduit la délégation de l’Hôpital de référence de Kinkole.

Après la pause, l’assemblée s’est consacrée aux travaux, avec deux points à l’ordre du jour : débat et amendement des textes (R.I) et le vote du plan d’action 2024. Les discussions assistées de trois scrutatrices (observatrices). Celles-ci ont été tirées de l’assemblée selon les critères de bureau d’âge : la doyenne et les deux plus jeunes.

Témoin de la journée, la délégation de l’Union des journalistes et communicateurs en matière de santé, UJCSA. Les membres se sont mobilisés à la suite du président de cette structure, Michel Kiapa Men de la chaîne nationale.

Le président national de l’ONM exhorte les membres de l’AFEMOCO/Kin à prendre à bras-le-corps leur responsabilité

Nous voulons vraiment voir fonctionner l’AFEMOCO/Kin, fleurir et rayonner. Pourquoi votre association doit-elle fonctionner ? Nous sommes en 2024, l’humanité veut voir se réduire le retard qu’a la femme par rapport à l’homme. Aujourd’hui, c’est l’Assemblée générale, AG de l’AFEMOCO. C’est la première AG formelle de votre association. Depuis un peu plus d’une année, nous avons été approché pour faire renaître cette association. Pour notre corporation, en effet, cette structure est importante. Vous avez la garantie de notre accompagnement. Le processus électoral fera asseoir toutes les structures à travers les provinces. Nous disons que cette AG convoquée avec une présidente provinciale est une première. Dans la mesure où, votre structure fonctionne avec une présidente nationale. Dans d’autres provinces, cette structure chemine et évolue. Il était plus qu’impérieux que la représentation de Kinshasa commence à fonctionner, pour booster le processus électoral parce que (vous), la ville-province de Kinshasa doit savoir où vous en êtes pour la réceptivité du Bureau national. Qu’il me plaise de vous rappeler que la femme médecin est au premier rang des femmes intellectuelles. Dès lors que vous en avez l’opportunité, il est souhaitable que vous la saisissiez.

Quid de votre engagement

‘’ Le temps c’est de l’argent’’, dit-on. Surtout pour nous, médecins. Nous ne devons pas avoir d’associations de nom. Dès lors, il est souhaitable que vous participiez aux discussions de manière effective et efficace. Le Bureau (de l’AFEMOCO/Kin) en est le poumon, comme l’est le Conseil urbain de l’Ordre national des Médecins. Ce faisant, je souhaite à votre Bureau de prendre conscience de votre responsabilité. Car en effet, il vous faut de la hauteur.

La présidente invite à observer pensée pieuse pour femmes meurtries en RDC 

L’AG s’est tenue le dernier jour du mois dédié aux femmes. La présidente donnant sens à cette coïncidence, au moment de prendre la parole, a convié l’assistance à observer une minute de silence, en mémoire des femmes meurtries en différents coins de la République.

D’entrée de jeu, elle a exprimé sa gratitude envers le numéro un de l’Ordre national des Médecins. ‘’Je prends la parole pour dire d’abord merci au président de l’ONM, qui se trouve être notre parrain’’, a-t-elle dit. Et de renchérir : ‘’Les bonnes œuvres, il faut les reconnaitre’’, a-t-elle témoigné : Il nous a toujours encouragées, nous a  motivées. Le président nous a exhortées à aller de l’avant, allant jusqu’à financer les élections du bureau provincial. ”Merci président, car chaque fois que nous sommes en détresse, nous venons vers vous et vous nous encouragez. Nous disons aussi merci au président provincial de l’Ordre national des Médecins. Et de fil en aiguille, la Commission électorale nationale indépendante, (CENI) qui nous a accompagnées, pour que nous ayons à ce jour, un bureau provincial dûment mis en place. Merci à l’assistance de nous honorer de votre présence.

Quid des instruments juridiques

En effet, une année s’est écoulée depuis l’installation de notre Bureau, le 31 mars 2023.            La vie associative demande beaucoup de patience. Il faut faire tout avec tact. Nous sommes avant tout agents de l’Etat. La loi 004 qui régit les Asbl parle d’elle-même. Quel était l’état de santé de notre Association à notre avènement ? Est-ce que nous avons tous les documents juridiques pour que nous prenions notre bâton de pèlerin ?

 

L’AFEMOCO/Kin a un bureau dans le bâtiment de l’ONM. La présidente provinciale a exhorté les cellules à prendre conscience de leur rôle-pilier. ‘’On nous appelle femmes de valeur. Si nous visons l’excellence, faisons un sacrifice pour que notre association aille de l’avant. Car tout a un prix’’, a mobilisé une intervenante.

L’Assemblée a voté pour l’adhésion libre (membre effectif), moyennant achat de la carte de membre. Pour la cotisation mensuelle, le caractère obligatoire a été reconnu, à hauteur de trois dollars américains. ‘’Vous allez contribuer dans vos cellules respectives. Et ces dernières vont, à leur tour reverser les quotes-parts des bureaux  respectivement national et provincial’’, a éclairé la présidente. Et de mobiliser : ‘’Les textes que nous sommes en train de poser aujourd’hui seront jugés par d’autres qui viendront après nous. Gardons-nous de sortir des principes reconnus et même admis par la 004 sur les Asbl’’. L’Assemblée a voté à 75 % le taux de cotisation acceptable pour garder l’éligibilité dans les AG.

Payne




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) Kinshasa a pris fin 

Le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) Kinshasa de la Fondation Elisabeth Glaser Kinshasa (EGPAF) financé par le Gouvernement américain à travers l’USAID/ Pepfar, a pris fin. La cérémonie marquant sa clôture a eu lieu le vendredi dernier à l’hôtel Memling en présence de plusieurs autorités nationales, partenaires et société civile.

Démarré au mois de mars 2017 avec un budget de 31 000 000 $ du gouvernement américain, le Projet IHAP Kinshasa, visait à contribuer à la lutte contre le VIH-SIDA dans la ville province de Kinshasa. Et donc pendant, 7 ans, ce projet a pris en charge 779 663 personnes dont 41 886 qui ont été testés positifs au VIH et ont suivi le traitement dans 5 zones de santé de Kinshasa, à savoir : Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi. Parmi lesquels 41 886 de moins de 15 ans et 1 723 enfants de plus de 15 ans

S’exprimant à cet effet, le Directeur-Pays de la Fondation Elisabeth Glaser Rdc, le Docteur Aimé Loando Mboyo, a remercié l’agence américaine pour le développement (USAID) pour le financement de ce projet mais aussi pour la qualité de l’accompagnement technique de ses experts.

«  Il ne s’agissait pas seulement de nous donner l’argent mais aussi de nous accompagner. Merci beaucoup pour ça. Et les résultats que nous avons obtenus sont très divers et des hautes qualités (…). Nous avons bénéficié de l’expertise de l’USAID/Pepfar dans toutes les phases de la mise en œuvre depuis la planification, la mise en œuvre de suivi et l’évaluation. Nos remerciements vont aussi gouvernement de la Rdc et plus spécialement au ministère de la Santé pour la collaboration à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Sans cette collaboration, la mise en œuvre serait difficile. Nous remercions aussi les associations communautaires, principalement le Rnoac et l’Ucop +. Pendant 7 ans nous avons travaillé ensemble et vous avez permis à ce projet de bénéficier de votre expertise communautaire pour innover », avait déclaré le Directeur-Pays d’EGPAF lors de cette cérémonie de clôture de ce noble projet, qui a redonné le sourire et l’espoir à plusieurs Congolais malades.

Le Projet IHAP Kinshasa de USAID est bouclé certes. Cependant, un autre voit le jour à la grande satisfaction des Congolais. Il s’agit du Projet « Espoir Kinshasa », qui va bénéficier des acquis du Projet IHAP Kinshasa. C’est ce qu’a affirmé le Dr Aimé Loando Mboyo. Il l’avait dit en ces termes : «  Les acquis seront consolidés pour un nouveau projet qui vient de démarrer avec le financement de l’USAID. Il s’agit du projet Espoir Kinshasa qui va intervenir dans les mêmes zones de santé sous le leadership de l’Ong nationale Association de santé familiale (Asf). Donc, il y a la continuité dans les acquis… Les choses ne s’arrêtent pas aujourd’hui. Nous sommes là avec Asf et nous allons jouer le rôle secondaire d’assistance technique. A tous les intervenants de ce projet, nous souhaitons que les acquis soient consolidés, soient protégés pour que les 7 années d’efforts que nous avons réalisés ne soient pas perdus ».

Se réjouissant de l’appui financier considérable du Gouvernement américain et aussi des résultats escompté du Projet IHAP KInshasa, le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID, Madame Mieko McKAY, a fait savoir que ce projet a permis de diagnostiquer 60% de personnes vivants avec le VIH, et cela grâce aux tests organisés au niveau communautaire.

En plus des services de conseils et de dépistage en matière du VIH, le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID a dit que le Programme du Gouvernement des Etats unis à travers USAID a apporté des service essentiels tels que le test des charges virales et le dépistage des maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension aux cliniques et au sein des communautés

« Avec le soutien du gouvernement des Etats unis, ce projet a démontré l’efficacité des approches communautaires qui ont permis de prendre les personnes ayant besoin des services de santé. Je voudrai également signaler l’approche innovante de l’IHAP Kinshasa de l’USAIS, dénommée «  Yika Mpiko », soit courageux, vise à soutenir les enfants de moins de 15 ans qui vivent avec le VIH et qui ont des difficultés à suivre le traitement. Bien que la majorité d’enfants ont été diagnostiqués par IHAP Kinshasa de l’USAID, ont ensuite suivi un traitement, nous n’avons pas toujours été à 100% de la suppression de la charge virale parmi ces enfants. Cependant, grâce à Yika Mpiko, cette activité a mobilisé les précepteurs de soins de santé, les membres de communautés, les parents et les enfants pour échanger autour des défis liés à l’observance de traitement contre le VIH chez les enfants et surtout pour trouver des solutions à ce défi. La charge virale a été supprimée au bout de 3 mois seulement pour 95 % d’enfants qui ont participé à ce programme », a indiqué le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID. Et d’ajouter ceci : « Le Gouvernement des Etats unis se félicite des progrès considérables réalisés par le Projet IHAP Kinshasa de l’USAID en terme de gestions de dossier médical des patients ».

Soulignons que grâce à la collaboration avec les autorités sanitaires congolaises, l’USAID a pu tirer des leçons utiles sur la mise en place du système des dossiers médicaux électroniques des patients (….). La digitalisation des données des patients. Une expérience déjà en œuvre dans le centre de Santé «  la Borne » et à l’hôpital de référence de Kikimi. C’est une vraie révolution.

« Le Gouvernement des Etats unis à travers l’USAID et le Pepfar restent engagés à soutenir ces efforts (…) pour faire avancer le Plan national de numérisation. Nous savons tous que l’engagement local est essentiel pour le progrès à long terme. L’USAID est associé de plus en plus avec les organisations locales », a-t-elle ajouté avant de souligner ceci : « J’apprécie énormément la façon avec laquelle le projet IHAP Kinshasa a géré la transition transparente vers le nouveau projet et je suis ravie que la Fondation Elisabeth Glaser pédiatrique continue de servir des ressources vitales à Asf dans le cadre de ce nouvel projet « Espoir ».

Pour le coordonnateur national du Réseau national des Organisations d’assises communautaires des groupes de support des personnes vivant avec le VIH/SIDA (Rnoac), Monsieur André Sukdadi, l’occasion a été propice. Celle de saluer avec ferveur ce partenariat fructueux entre le Gouvernement de la Rdc et l’USAID, qui sous le financement de Pepfar a contribué efficacement de 2017 2023 à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa.

Même son de cloche pour le Docteur Jacob Mukala, qui au nom de la ministre provinciale de la Santé publique, Hygiène et Prévention empêchée, a encouragé le gouvernement congolais et américain à travers l’USAID/Pepfar, les organisations impliquées dans ce projet à continuer dans cet élan pour booster la lutte contre le VIH SIDA en RDC en générale et dans ville de Kinshasa en particulier.

Prince Yassa




EPST : Intenses activités pour les autorités éducationnelles du Haut-Katanga1

Le Proved Joseph Mwinkeu Tshiend et l’IPP Nicolas Nyange Bizy ont eu trois grandes activités importantes sur le terrain, en ce mercredi 27 mars 2024, jour consacré à l’itinérance par le ministre de l’Epst, le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Il s’agit tout d’abord, du lancement officiel au complexe scolaire Bellevue de la sous-division Lubumbashi 1, du testing sur l’utilisation du logiciel Banana dans le cadre de la situation d’intégration pratique, à l’intention élèves de la filière commerciale et gestion.

Selon l’IPP Nicolas Nyange Bizy, dans le souci d’assurer l’adéquation entre la formation et l’emploi, une réforme avait été initiée dans l’enseignement technique et commercial avec ses deux filières, Commerciale et gestion, et secrétariat d’administration. Il explique que cette réforme avait porté sur la réécriture des nouveaux curriculums des options précitées en rapport avec l’organisation pour l’harmonisation en Afrique des droits des affaires (OHADA) dont la RDC est membre depuis 2014.

Poursuivant son mot à l’occasion de cette activité scientifique, monsieur l’inspecteur principal provincial rappelle que les enseignants qui forment les enfants sur l’usage de l’outil informatique avec l’utilisation du logiciel Banana ont été formés sur cette réforme. Selon toujours lui, l’outil d’apprentissage et d’évaluation des situations d’intégration pratique de compatibilité dans toutes les écoles de la RDC, demeure le logiciel Banana.

“Ce testing est organisé pour jauger le niveau de la maîtrise des compétences des élèves que vous êtes et permettre d’orienter les rédacteurs des évaluations certificatives d’intégration des situations pratiques. Ceci permettra de tirer des leçons avant l’organisation proprement dite de ces épreuves d’intégration des situations pratiques”, a-t-il fait savoir.

Aussitôt après, les autorités éducationnelles du Haut-Katanga1 ont participé à la cérémonie de vernissage du livre “à la recherche de l’inconnu”, écrit par un jeune élève, de la quatrième des humanités, du CS Almodad, dans la sous-division de Lubumbashi 4.

Prenant la parole pour dérouler son mot à cette cérémonie, le Proved Joseph Mwinkeu Tshiend a salué la rédaction de ce livre et s’est dit être encore plus motivé par la production de cette œuvre scientifique, d’un élève de la quatrième littéraire, à poursuivre sa lutte de faire de l’enseignement de sa province, un enseignement de qualité et cela, de manière pratique.

En sa qualité de directeur provincial de l’Epst Haut-Katanga1, monsieur Joseph Mwinkeu Tshiend a encouragé et félicité vivement l’élève Nedi Mukeka Mpoyo, l’auteur du livre “à la recherche de l’inconnu” et a promis de revenir dans cette école pour participer aux autres activités scolaires, notamment les expositions d’arts, la démonstration des inventions et innovations avec d’autres auteurs, avant de rappeler à l’assistance que la seule meilleure voie sur laquelle il faut espérer développer notre société, est celle d’investir efficacement dans son éducation.

De l’école BilingueAlmodad du quartier Plateau Karavia, au lycée Tuendelee du centre-ville de Lubumbashi, les autorités éducationnelles ont visité le centre de vérification des macarons des finalistes de 2024, déjà disponibles en province. Cette vérification consiste à s’assurer que tous les macarons sont arrivés avec photo des candidats, avant leur retrait gratuit. Signalons par ailleurs que ces macarons, à la différence des années antérieures, sont sécurisés avec un code QR, à partir duquel on trouve l’identifiant spécifique de chaque candidat et ceci, pour lutter contre le piratage des macarons et combattre la fraude. À la fin de leur visite, les autorités éducationnelles ont annoncé à la presse que le retrait de ces macarons commence ce jeudi 28 mars 2024.

Il sied de souligner que les préparatifs des hors-sessions et de la session ordinaire sont suffisamment avancés. Pour éviter les désagréments des dernières minutes, les responsables de l’Epst Haut-Katanga1 invitent les écoles à tout mettre en œuvre pour être prêtes avec leurs candidats.




Lutte contre le cancer pédiatrique: L’OMS préconise un diagnostic précoce 

Au cours d’un wébinaire, organisé le mercredi par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), la responsable de la lutte contre le cancer au bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a préconisé un diagnostic précoce pour les enfants afin d’éviter le pire. Car, le cancer tue et continue de tuer.

«  Le Cancer se développe à partir de tissus embryonnaires et peuvent causer des dégâts énormes pour le futur bébé (…) alors pour éviter le pire, il est préférable d’effectuer un diagnostic précoce. La survie des enfants dépend du diagnostic précoce mais notamment en grande partie l’accès à des soins possibles et la prise en charges des victimes », a préconisé le docteur Issimouha Dille au cours de cet échange sur le thème : «  La cancer de l’enfant en Afrique ».

Selon le bureau régional de l’OMS, l’Afrique subaérienne est plus touchée par cette malade sur les quatre cent mille nouveaux cas diagnostiqués à 90%, soulignant qu’au moins un enfant sur cinq cent est susceptible de souffrir du cancer au cours de sa vie.

S’exprimant à son tour, le chef du service d’Oncologie pédiatrique à l’hôpital « Mère et enfant » de Bingerville en Côte d’Ivoire, le professeur Atteby Jean Jacques Yao, a affirmé que les 80% des cancers pédiatrique peuvent être guéris si les cas ont été diagnostiqués à l’avance.

A l’en croire, il existe plusieurs type de cancer chez les enfants. Il s’agit  de cancer du sang, de ganglions, de rétinoblastome ou du rein. Ce sont ces types qui sont les plus fréquents chez l’enfant en Afrique.

« Même si les causes restent méconnues, il existe des facteurs favorisant comme l’environnement et autres (…) Environ 300 cas sont diagnostiqués avec des chiffres similaires dans la plupart des pays subsahariens, soit autour de 250 à 300 cas. Environ 40% des enfants atteints sont en rémission en Côte d’Ivoire (…) le manque de moyens qui est un véritable problème pour certaines familles empêche les familles de découvrir l’origine du mal dont souffrent les enfants et de faire recours à d’autre types de médecine causant ainsi des conséquences mortelles sur l’enfant en particulier pendant la grossesse », a fait savoir le chef du service d’Oncologie pédiatrique à l’hôpital « Mère et enfant » de Bingerville.

Louant l’apport des médias dans la lutte contre cette maladie, les deux intervenants ont préconisé une franche collaboration entre les professionnels des médias, les acteurs de la santé et les gouvernements afin de sensibiliser les populations sur cette problématique.

Message bien capté par une trentaine de journalistes, présente à ce wébinaire, qui est une des stratégies mises en place par le REMAPSEN pour sensibiliser les populations, les partenaires ainsi que les gouvernements sur des différents sujets de santé et d’environnement.

Dirigé par l’Ivoirien Bamba Youssouf, rappelons que le REMAPSEN a vu le jour le 13 Juin 2020, et a pour missions d’accompagner les décideurs, les partenaires au développement, la société civile dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies innovantes de communication dans les domaines de la santé et de l’environnement. Aussi d’assurer une mise à jour régulière des connaissances des journalistes dans les domaines de la santé et de l’environnement et pour les secteurs des NTIC et des médias sociaux. Enfin, d’assurer la veille médiatique face aux cas de violations des droits de l’homme dans les secteurs de la santé et de l’environnement.

Prince Yassa




Rdc : Plus de 44.000 personnes reçoivent une aide alimentaire d’urgence alors que les violences s’intensifient dans les provinces de l’Est

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo, a fourni une aide alimentaire à plus 44 000 personnes récemment installées dans des camps de déplacés autour de Goma dans la province du Nord-Kivu. Plus de 18 000 autres personnes ont reçu des articles essentiels dans le camp de Nzulo.

Alors que les besoins humanitaires augmentent à un rythme alarmant, les ressources disponibles pour faire face à cette crise humanitaire risquent de manquer très rapidement.

L’intensification des combats des Forces armées de la RDC (FARDC) contre le Mouvement du 23 mars (M23) dans la partie sud de la province du Nord-Kivu contraint un nombre croissant de civils à abandonner leurs foyers de manière répétitive. Si la majorité des déplacés trouve refuge au sein de familles d’accueil, les sites de déplacement continuent également à accueillir de nombreuses personnes.

Les affrontements armés forcent également des milliers d’autres personnes à se déplacer de manière répétitive vers des zones de plus en plus éloignées des combats. Actuellement, plus de 39 000 familles ont trouvé refuge à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, dans le nord de la province du Nord-Kivu.

« Ces gens risquent de se retrouver dans des zones isolées, exposées à davantage de violence et privées de l’aide humanitaire dont ils ont tant besoin », explique Francois Moreillon.

Au cours des derniers mois, le niveau de violence contre la population civile, y compris les violences sexuelles, a considérablement augmenté dans les zones touchées par le conflit au Nord-Kivu. Selon le cluster VBG (violences basées sur le genre), le nombre de cas de violences sexuelles au cours des deux premiers mois de l’année a connu une augmentation de 80 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière. Entre janvier et la mi-mars 2024, 230 survivant(e)s de violences sexuelles ont été adressé(e)s au CICR pour des soins médicaux et un soutien psychosocial.

Le CICR poursuit son dialogue avec les parties au conflit pour leur rappeler leur obligation en vertu du droit international humanitaire de respecter et de protéger tous les civils, les malades et les blessés, et de garantir que les personnes qui ont fui la violence puissent recevoir une aide vitale.

 




Pendant que les violences s’intensifient dans les provinces de l’Est de la Rdc: Le CICR renseigne que plus de 44 000 personnes reçoivent une aide alimentaire d’urgence 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo, a fourni une aide alimentaire à plus 44 000 personnes récemment installées dans des camps de déplacés autour de Goma dans la province du Nord-Kivu. C’est ce que renseigne un communiqué de presse de cette Ong internationale parvenue ce jeudi à la rédaction du journal ; «  Le Quotidien », soulignant par ailleurs que plus de 18 000 autres personnes ont reçu des articles essentiels dans le camp de Nzulo.

L’intensification des combats des Forces armées de la RDC (FARDC) contre le Mouvement du 23 mars (M23) dans la partie sud de la province du Nord-Kivu, indique la source, contraint un nombre croissant de civils à abandonner leurs foyers de manière répétitive. Si la majorité des déplacés trouve refuge au sein de familles d’accueil, les sites de déplacement continuent également à accueillir de nombreuses personnes, peut-on lire dans ce communiqué de presse, qui souligne que faute de capacité d’accueil suffisante dans les camps autour de Goma, les familles s’installent sur des sites de fortune où elles sont exposées à des maladies d’origine hydrique comme le choléra. Elles peinent aussi à se procurer un repas par jour.

Les affrontements armés forcent également des milliers d’autres personnes à se déplacer de manière répétitive vers des zones de plus en plus éloignées des combats. Actuellement, plus de 39 000 familles ont trouvé refuge à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, dans le nord de la province du Nord-Kivu.

« Ces gens risquent de se retrouver dans des zones isolées, exposées à davantage de violence et privées de l’aide humanitaire dont ils ont tant besoin », explique Francois Moreillon.

Au cours des derniers mois, le niveau de violence contre la population civile, y compris les violences sexuelles, a considérablement augmenté dans les zones touchées par le conflit au Nord-Kivu. Selon le cluster VBG (violences basées sur le genre), le nombre de cas de violences sexuelles au cours des deux premiers mois de l’année a connu une augmentation de 80 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière. Entre janvier et la mi-mars 2024, 230 survivant(e)s de violences sexuelles ont été adressé(e)s au CICR pour des soins médicaux et un soutien psychosocial.

Le CICR poursuit son dialogue avec les parties au conflit pour leur rappeler leur obligation en vertu du droit international humanitaire de respecter et de protéger tous les civils, les malades et les blessés, et de garantir que les personnes qui ont fui la violence puissent recevoir une aide vitale.

Prince Yassa