L’ONUSIDA salue l’engagement des gouvernements à mettre fin au SIDA et à lutter contre la violence, la discrimination et les inégalités basées sur le genre

Le 22 mars, les gouvernements participant à la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) ont adopté, par consensus, une résolution axée sur la promotion des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles dans le cadre des efforts pour mettre fin au SIDA.

La résolution actualisée 60/2 souligne la nécessité urgente de donner la priorité à la santé et aux droits des adolescentes et des jeunes femmes dans le contexte de la pandémie mondiale actuelle de SIDA. Il reconnaît que les adolescentes et les jeunes femmes sont encore touchées de manière disproportionnée par le VIH en raison de divers facteurs socio-économiques, notamment les inégalités entre les sexes, la pauvreté et le manque d’accès à l’éducation et aux soins de santé.

La résolution souligne l’impératif de faire progresser l’égalité des sexes comme élément central pour mettre fin au SIDA, et réaffirme les engagements pris dans la Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2021 sur le VIH et le SIDA. La résolution appelle tous les gouvernements à adopter et à intensifier la mise en œuvre de lois et de politiques visant à éliminer toutes les formes de violence sexiste, ainsi qu’à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH à l’égard des femmes et des filles. Il appelle également à promouvoir la participation active et significative et le leadership des femmes et des filles vivant avec le VIH dans la riposte au sida.

Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, a exprimé son optimisme et sa profonde appréciation pour l’adoption de la résolution, déclarant : « En s’engageant à donner la priorité à la santé et aux droits des femmes et des filles dans toute leur diversité et à lutter de manière globale contre le VIH, les dirigeants ont contribué à sauvegarder la santé des femmes et des filles, ce qui se traduira par un avenir plus équitable et plus résilient ».

Nyaradzayi Gumbonzvanda, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, une organisation coparrainante de l’ONUSIDA qui a joué un rôle déterminant dans l’organisation et la garantie du succès de la CSW, a déclaré : « L’autonomisation des femmes, la garantie des droits et la réalisation de l’égalité sont un impératif».

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA félicite les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Angola en tant que président actuel pour avoir défendu avec succès la mise à jour de la résolution initialement adoptée en 2016. La résolution mise à jour continuera de servir de cadre directeur pour les gouvernements, les communautés et la société civile. Les groupes sociaux et toutes les parties prenantes dans leur collaboration pour protéger les droits des femmes et des filles vivant avec, à risque et affectées par le VIH.

L’ONUSIDA souligne surtout l’importance de traduire les engagements énoncés dans la résolution en actions concrètes aux niveaux national, régional et mondial. Les efforts doivent se concentrer sur la réduction de l’écart entre les sexes en matière de prévention, de traitement, de soins et de soutien en matière de VIH, tout en s’attaquant aux facteurs sociaux, économiques et structurels sous-jacents qui perpétuent la discrimination, la violence et les inégalités basées sur le genre et augmentent la vulnérabilité des femmes et des filles à VIH.

L’ONUSIDA reste fidèle à son engagement à travailler en collaboration avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires pour créer un monde où les droits et la dignité de toutes les femmes et filles sont respectés, protégés et réalisés, y compris les femmes et les filles vivant avec des enfants à risque et touchés par le VIH.

Prince Yassa




Le musicien Innoss’B et le PAM plaident en faveur de la nutrition et l’éducation

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) accueille le musicien congolais Innoss’B en tant que soutien de haut niveau pour la promotion de repas sains et d’une meilleure nutrition en République démocratique du Congo (RDC). Cette collaboration intervient à un moment crucial où le pays est confronté à une forte insécurité alimentaire et à la malnutrition.

Innoss’B, né Innocent Balume, est un artiste dynamique et innovant originaire de Goma, qui a eu un impact significatif sur la musique africaine. Reconnu pour son mélange unique d’afrobeat, de R&B et de rythmes traditionnels congolais, Innoss’B a acquis une renommée internationale en tant que pionnier de l’industrie musicale.

“Je crois au pouvoir de la musique et de la culture pour apporter des changements positifs. Mon partenariat avec le PAM me permet de contribuer à la résolution des problèmes cruciaux de nutrition et d’éducation dans mon pays. Ensemble, nous pouvons avoir un impact significatif sur la vie des jeunes”, a déclaré Innoss’B.

Grâce à ce partenariat, le PAM entend tirer parti de l’influence d’Innoss’B auprès des jeunes pour les sensibiliser à l’importance d’une alimentation saine, des repas scolaires et des stratégies de lutte contre la malnutrition dans le pays.

Innoss’B partage également un lien personnel avec la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, qu’elle a rencontrée à l’âge de 13 ans, lors de sa tournée humanitaire à Goma en 2011 et 2012. Ils ont également collaboré à diverses initiatives caritatives et de collecte de fonds aux États-Unis pour soutenir la crise humanitaire dans l’est de la RDC.

“Le dévouement d’Innoss’B à la construction d’un avenir meilleur pour les populations de la République démocratique du Congo est une véritable source d’inspiration”, a déclaré la directrice exécutive McCain. “Depuis notre première rencontre il y a 14 ans à Goma, je suis très fier de voir tout ce qu’il a accompli en tant qu’artiste et humanitaire. Je suis ravi de l’accueillir dans l’équipe du PAM. Avec Innoss’B à bord, nous pouvons avoir un impact réel dans la lutte contre la faim et la malnutrition en RDC”.

“Nous sommes ravis de nous associer à Innoss’B et d’exploiter le pouvoir de la musique pour promouvoir le potentiel remarquable de la RDC et de son peuple. En unissant nos forces, nous pouvons inspirer des actions positives et relever les défis urgents de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire”, a déclaré Peter Musoko, directeur pays du PAM en RDC. ”

Alors que le PAM poursuit ses efforts pour améliorer la sécurité alimentaire, la collaboration avec Innoss’B ajoute une voix vibrante et influente à la campagne. Cependant, l’organisation insiste sur le besoin permanent de financement, confronté à un déficit budgétaire de 548,5 millions de dollars au cours des six prochains mois pour répondre aux demandes humanitaires croissantes dans le pays.

Disons que le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence et utilise l’aide alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, d’une catastrophe ou de l’impact du changement climatique.

Le Quotidien




La Fondation Vodacom prendra part au forum de haut niveau des femmes leaders qu’organisent la 1ere Dame et l’UNFPA

La Fondation VODACOM est heureuse d’annoncer sa participation au forum de haut niveau des femmes leaders organisé par la Première Dame de la République Démocratique du Congo en partenariat avec l’UNFPA.

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, le forum vise à sensibiliser à l’autonomie et aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive des femmes. De plus, le forum lance les objectifs suivants : Renforcer le plaidoyer pour la mise en œuvre de politiques, programmes et stratégies visant à réduire la mortalité maternelle et néonatale en donnant la priorité à l’innovation, à la coordination entre toutes les parties prenantes et à l’alignement sur la vision du gouvernement. – Intégrer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles dans les actions visant à améliorer la santé maternelle et néonatale ; Renforcer la responsabilité collective afin qu’aucune femme ne meure en couches et qu’aucun nouveau-né ne meure en venant au monde ; Renforcer la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle à travers des stratégies innovantes visant à améliorer l’accès et la qualité des services et soins de santé maternelle et néonatale dans des zones de santé sélectionnées dans le cadre de l’initiative pour la gratuité des accouchements et des soins néonatals.

La Fondation VODACOM est fière de faire partie de cette initiative importante qui aura un impact significatif sur la santé et le bien-être des femmes et des nouveau-nés en République Démocratique du Congo. En tant qu’organisation engagée en faveur de la responsabilité sociale et du développement durable, nous nous engageons à soutenir les efforts qui promeuvent l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la santé maternelle et néonatale.

« Nous sommes impatients de travailler aux côtés de la Première Dame, du FNUAP et d’autres partenaires pour atteindre ces objectifs importants et faire une différence positive dans la vie des femmes et des nouveau-nés en République démocratique du Congo », indique la même source.

Soulignons qu’à travers sa Fondation, Vodacom Congo s’engage à contribuer au bien-être du peuple congolais par des actions sociales dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation, le transfert des technologies et l’inclusion pour tous. En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire National.

Depuis 2006, la Fondation Vodacom recrute les meilleurs lauréats des Examens d’État, pour leur offrir l’opportunité de poursuivre leurs études supérieures et universitaires ; les plus performants sont éligibles au “Programme Elite” qui leur donne l’opportunité de décrocher leur premier emploi au sein de Vodacom. En 2017, le programme d’enseignement digital gratuit, VodaEduc, est lancé avec succès ! Et grâce à la Bourse Vodacom, qui en est maintenant à sa quatrième édition, Vodacom continue à soutenir les parents qui peinent à envoyer leurs enfants à l’Université. En 2022, la Fondation Vodacom Congo a lancé ses “12 élans de cœur” pour transformer des milliers de vies grâce à la technologie.

Le Quotidien




Le ministère de la Santé et l’Unicef s’engagent à éradiquer la poliomyélite d’ici fin 2025

Le ministère de la Santé, en collaboration avec le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en République démocratique du Congo, se prépare à mener une campagne de vaccination contre la poliomyélite sur toute l’étendue nationale.

Cette campagne se déroulera pendant trois jours soit du 28 au 30 mars 2024 avec pour cibles les enfants âgés de 0 à 5 ans. En rapport justement avec campagne qui commence demain, le vice-ministre de la Santé, Serge Emmanuel Holenn, a tenu le jeudi 21 mars une réunion de haut niveau avec le Comité de pilotage pour l’éradication de la poliomyélite de l’Unicef afin de faire le point sur les actions déjà entreprises et celles restant à réaliser pour l’éradication définitive de cette maladie en République Démocratique du Congo.
« Je constate un engagement assez fort du gouvernement envers l’éradication de la poliomyélite, tant au niveau central qu’au niveau décentralisé, malgré les défis rencontrés dans le pays. Avec le soutien d’autres partenaires, nous nous engageons à mettre fin à la transmission de ce virus », avait déclaré Steven Lauwerier, directeur des programmes à l’Unicef.
De son côté, le vice-ministre de la Santé, Serge Hollen, a rassuré ses interlocuteurs de l’engagement du gouvernement congolais à éradiquer totalement la poliomyélite d’ici la fin de l’année prochaine.
Soulignons que selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 800 cas de variants du poliovirus circulant, dérivés de la souche vaccinale, ont été enregistrés dans 15 provinces de la RDC entre 2022 et 2023. Ce nombre représente plus de 50% des cas de toute la région africaine.
Prince Yassa/Grâce Guka




RDC: les météorologues alertent sur la reprise des fortes pluies pour les mois prochains

Les météorologues congolais alertent sur la reprise imminente des fortes pluies pour les mois d’avril et mai prochains. Ils appellent la population de la République Démocratique du Congo à prendre des dispositions face à cette reprise des intempéries.

Selon eux, les fortes pluies peuvent entraîner des inondations et des glissements de terrain, ce qui peut causer des dommages matériels importants et mettre en danger la vie des habitants.

Ils ajoutent par ailleurs qu’il est recommandé de nettoyer les gouttières et les canalisations pour éviter les engorgements lors des fortes pluies. Il est également conseillé de renforcer les toitures et les structures fragiles pour éviter les dégâts causés par les vents violents.

Réduire les risques liés aux inondations

Les inondations peuvent être dévastatrices pour les populations vivant dans des zones vulnérables. Il est donc important de prendre des mesures pour réduire les risques liés aux inondations.

Augustin Tagisabo recommande de ne pas construire dans les zones inondables et de planter des arbres pour renforcer les sols et limiter l’érosion.

Il est également conseillé de mettre en place des systèmes d’alerte précoce et des plans d’évacuation en cas d’inondation. La population doit être informée des dangers potentiels et des mesures à prendre pour assurer sa sécurité.

Sensibiliser la population aux changements climatiques

Le réchauffement climatique est une réalité qui impacte directement la vie des habitants de la République Démocratique du Congo. Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les fortes pluies et les sécheresses, sont de plus en plus fréquents et intenses.

Les météorologues estiment qu’il est donc nécessaire de sensibiliser la population aux changements climatiques et aux mesures à prendre pour s’adapter à ces nouvelles réalités. Augustin Tagisabo encourage les autorités à mettre en place des programmes de sensibilisation et d’éducation pour informer la population sur les risques liés aux changements climatiques et les moyens de s’en protéger.

Face à la reprise des pluies pour les mois à venir, il est crucial pour la population de la République Démocratique du Congo de prendre des dispositions pour réduire les risques liés aux phénomènes météorologiques extrêmes, a-t-il dit.

JL makoyi




La Rdc appelle à la mobilisation de tous ses partenaires pour l’élimination du choléra

Engagée depuis décembre 2007 à éliminer le choléra, la République démocratique du Congo appelle aujourd’hui tous ses partenaires au financement de son Plan multisectoriel stratégique pour 2023-2027, le quatrième visant l’élimination du choléra et le contrôle des autres maladies diarrhéiques, comme problème de santé publique. C’est ce qu’indique un communiqué publié ce lundi.

Selon ce document, les précédents Plans multisectoriels stratégiques pour l’élimination du choléra (PMSEC) ont souffert d’un faible taux de financement de plusieurs de leurs axes stratégiques ainsi que d’un niveau d’alignement insuffisant des acteurs des secteurs concernés par le choléra. Grâce à ce PMSEC, endossé en Novembre 2023, le gouvernement souhaite mobiliser les opportunités de financement existantes et engager l’ensemble de ses partenaires à travailler à ses côtés pour éliminer le choléra.

« Le choléra est une maladie extrêmement dangereuse qui peut tuer en quelques heures si la personne malade n’est pas prise en charge. Elle touche particulièrement les populations les plus pauvres et reflète les profondes inégalités dans la répartition des ressources nationales. Le choléra est endémique en RDC depuis plus de quatre décennies : chaque jour, 136 personnes contractent le choléra et 3 en meurent. Au cours de ces trois dernières années, le pays a notifié 83 436 cas et 971 décès, soit une létalité de 1,2%. Le 4e PMSEC, dont le coût de mise en œuvre est évalué à 192 millions USD, prévoit de renforcer les activités de surveillance globale, de prise en charge des malades, des interventions d’urgence liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement dans les zones touchées par le choléra, notamment la province du Nord-Kivu qui subit une insécurité chronique et des déplacements de populations très importants ; des vaccinations orales contre le choléra et des investissements durables dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène ainsi que dans la recherche opérationnelle », peut-on lire dans ce communiqué de presse.

Soulignons que la mise en œuvre du PMSEC 2023-2027 sera effective grâce aux contributions des partenaires aux côtés du gouvernement de la République démocratique du Congo.

Prince Yassa




La crise de la fait s’aggrave alors que les familles qui fuient les combats

La crise alimentaire provoquée par le conflit à l’est de République démocratique du Congo s’aggrave à mesure que la violence s’intensifie dans les provinces de l’Est, obligeant les familles à fuir à nouveau.

Alors que de plus en plus de personnes arrivent dans des camps déjà surpeuplés, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies peine à nourrir ceux qui en ont le plus besoin, car le financement humanitaire ne suit pas.

Le conflit a déplacé près d’un million de personnes en RDC depuis le début de l’année, dont la plupart arrivent à Goma ; ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et rendu le prix des denrées alimentaires sur les marchés de Goma hors de portée pour de nombreuses personnes.

En réponse, le PAM a considérablement élargi ses opérations d’urgence dans l’Est, triplant le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire, qui est passé d’une moyenne de 400 000 personnes en mai 2023 à une moyenne de 1,3 million de personnes aujourd’hui. Toutefois, l’agence alimentaire des Nations unies ne dispose pas des fonds nécessaires pour poursuivre cette intervention d’urgence.

Lors d’une récente visite à Goma, la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, a pu constater de visu les horreurs vécues par les millions de personnes touchées par le conflit.

“La ville de Goma est entourée de dizaines de milliers d’abris temporaires, et leur nombre augmente chaque jour. Les personnes déplacées qui s’y entassent ont un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’assainissement. Le PAM a besoin du soutien des donateurs et des partenaires pour intensifier sa réponse à cette crise qui s’aggrave et fournir l’aide dont les personnes vivant dans les camps ont tant besoin avant qu’il ne soit trop tard”, a déclaré la directrice exécutive, McCain.

Environ un quart de la population de la RDC – 23,4 millions de personnes – est confronté à des niveaux de crise de la faim ou pire. Beaucoup vivent dans des conditions de pauvreté et d’exiguïté, avec peu ou pas d’accès à la nourriture, aux services de santé et à l’éducation.

L’aggravation de la crise alimentaire s’accompagne d’une situation catastrophique pour les femmes et les jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans des camps de personnes déplacées internes. Les femmes et les jeunes filles sont constamment menacées de violences sexuelles, notamment lorsqu’elles vont chercher du bois à vendre pour acheter de la nourriture pour leur famille. Il est essentiel de mettre l’aide alimentaire entre les mains des femmes et de leur fournir des moyens de subsistance pour réduire les taux effrayants de violence sexiste en RDC.

Le PAM a besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations en RDC. Au minimum, le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins des personnes les plus démunies dans l’est de la République démocratique du Congo, où la violence a entraîné des déplacements massifs de population.

Prince Yassa




Le Pev et les médias se serrent les coudes contre la poliomyélite

Le Programme élargi de vaccination (Pev) et les Professionnels des médias du Réseau des journalistes Amis de l’Enfants (Rjae) ont échangé le jeudi dernier sur tous les contours de confiances et de crédibilité qu’il faut créer auprès de la population afin d’avoir un grand nombre d’enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la Poliomyélite, prévue du 28 au 30 avril prochain sur toute l’étendue du pays.

Selon le Docteur Elisabeth Mukamba, coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences polio (Coup) en République démocratique du Congo, l’apport des médias est fortement attendu à la prochaine campagne, prévue dans les 26 provinces nationales/

« Nous attendons des médias l’appui à la gestion des cas de refus de la vaccination identifiés afin de réduire la proportion de ces cas de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance en la vaccination en diffusant des informations de qualité », a-t-elle déclaré en marge des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 5 ans, prévues du 28 au 30 mars 2024.

En prévision justement de cette campagne, le Comité pour les opérations des urgences polio estime que les professionnels des médias devraient avoir toutes les informations sur ce qui se passe dans le cadre de l’initiative mondiale de l’éradication de la polio en Rdc et sur l’organisation de la riposte à cette épidémie.

Pour le COUP, au fil des années, le pays a augmenté l’indicateur relatif aux parents informés de la campagne avant qu’elle débute, soit une moyenne de plus de 95% d’une manière globale à travers le pays. « C’est pourquoi la presse doit accompagner le COUP en maintenant le niveau d’information des parents à 95 % au moins et appuyer la gestion des cas de refus de la vaccination », a renchéri Docteur Elisabeth Mukamba,

S’exprimant à son tour, le Docteur Charles Ewa Sama, chargé de la Commission surveillance équipe de riposte polio, a fait savoir que le pays a connu une diminution des cas de polio chez les enfants. Depuis 2022, 2023. Le pays est passé de plus de 500 cas à moins de 250. « Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution (…) on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus. Pour cela, il faut que les efforts et l’attention continuent et soient plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

« On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Il est passé de plus de en Rdc de plus de moitié en 2023 a été réalisée grâce aux efforts de la riposte par le gouvernement avec l’appui des partenaires.

Pour lui, il était important d’échanger avec les professionnels des médias notamment sur le rôle majeur de la communication de masse dans la stratégie de riposte et d’arrêt de la circulation des poliovirus, rappeler que la poliovirus était détecté dans la surveillance des enfants qui présentent la paralysie mais aussi dans la surveillance faite dans l’environnement en prélevant des échantillons sur des eaux usées dans des rivières et cours d’eau. Il y a des sels émis par les populations qui passent par là et ça permet de pouvoir détecter le virus qu’on n’a pas pu détecter chez les enfants paralysés. Donc, en 2024 on avait déjà détecté deux cas de poliovirus à Kinshasa et dans la province de la Tshopo mais chez les enfants atteints de paralysie on n’avait pas encore ces cas-là, mais on est passé chez les enfants paralysées de plus de 500 cas à moins de 250. «  On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

 

 

 

On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Mais comme on l’a dit, il est important que cette sensibilisation de la communauté doit accroitre et que la communauté soit vigilante sur la survenue des paralysie, parce qu’il peut y avoir des cas e poliovirus mais si on est pas assez vigilant, on ne va pas arriver à les détecter. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

Le Dr Ewa a rappelé que la poliomyélite est une urgence de santé publique de portée internationale, affirmant que la RDC a enregistré 238 enfants paralysés en 2023.

Prince Yassa

 




Pour répondre aux besoins des plus démunies : Le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois 

La crise alimentaire provoquée par le conflit en République démocratique du Congo s’aggrave à mesure que la violence s’intensifie dans les provinces de l’Est, obligeant les familles à fuir à nouveau. Alors que de plus en plus de personnes arrivent dans des camps déjà surpeuplés, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies peine à nourrir ceux qui en ont le plus besoin, car le financement humanitaire ne suit pas.

« Le conflit a déplacé près d’un million de personnes en RDC depuis le début de l’année, dont la plupart arrivent à Goma ; ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et rendu le prix des denrées alimentaires sur les marchés de Goma hors de portée pour de nombreuses personnes », indique un communiqué du PAM.

En réponse, le PAM a considérablement élargi ses opérations d’urgence dans l’Est, triplant le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire, qui est passé d’une moyenne de 400 000 personnes en mai 2023 à une moyenne de 1,3 million de personnes aujourd’hui. Toutefois, l’agence alimentaire des Nations unies ne dispose pas des fonds nécessaires pour poursuivre cette intervention d’urgence.

Lors d’une récente visite à Goma, la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, a pu constater de visu les horreurs vécues par les millions de personnes touchées par le conflit.

“La ville de Goma est entourée de dizaines de milliers d’abris temporaires, et leur nombre augmente chaque jour. Les personnes déplacées qui s’y entassent ont un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’assainissement. Le PAM a besoin du soutien des donateurs et des partenaires pour intensifier sa réponse à cette crise qui s’aggrave et fournir l’aide dont les personnes vivant dans les camps ont tant besoin avant qu’il ne soit trop tard”, a déclaré la directrice exécutive, McCain.

Environ un quart de la population de la RDC – 23,4 millions de personnes – est confronté à des niveaux de crise de la faim ou pire. Beaucoup vivent dans des conditions de pauvreté et d’exiguïté, avec peu ou pas d’accès à la nourriture, aux services de santé et à l’éducation.

L’aggravation de la crise alimentaire s’accompagne d’une situation catastrophique pour les femmes et les jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans des camps de personnes déplacées internes. Les femmes et les jeunes filles sont constamment menacées de violences sexuelles, notamment lorsqu’elles vont chercher du bois à vendre pour acheter de la nourriture pour leur famille. Il est essentiel de mettre l’aide alimentaire entre les mains des femmes et de leur fournir des moyens de subsistance pour réduire les taux effrayants de violence sexiste en RDC.

Le PAM a besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations en RDC. Au minimum, le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins des personnes les plus démunies dans l’est de la République démocratique du Congo, où la violence a entraîné des déplacements massifs de population.




En prélude de la prochaine campagne de vaccination: Le Pev et les médias se serrent les coudes contre la poliomyélite

Le Programme élargi de vaccination (Pev) et les Professionnels des médias du Réseau des journalistes Amis de l’Enfants (Rjae) ont échangé le jeudi dernier sur tous les contours de confiances et de crédibilité qu’il faut créer auprès de la population afin qu’il y ait un grand nombre d’enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue du 28 au 30 avril prochain sur toute l’étendue du pays.

Selon le Docteur Elisabeth Mukamba, coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences polio (Coup) en République démocratique du Congo, l’apport des médias est fortement attendu à la prochaine campagne, prévue dans les 26 provinces nationales/
« Nous attendons des médias l’appui à la gestion des cas de refus de la vaccination identifiés afin de réduire la proportion de ces cas de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance en la vaccination en diffusant des informations de qualité », a-t-elle déclaré en marge des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 5 ans, prévues du 28 au 30 mars 2024.
En prévision justement de cette campagne, le Comité pour les opérations des urgences polio estime que les professionnels des médias devraient avoir toutes les informations sur ce qui se passe dans le cadre de l’initiative mondiale de l’éradication de la polio en Rdc et sur l’organisation de la riposte à cette épidémie.
Pour le COUP, au fil des années, le pays a augmenté l’indicateur relatif aux parents informés de la campagne avant qu’elle débute, soit une moyenne de plus de 95% d’une manière globale à travers le pays. « C’est pourquoi la presse doit accompagner le COUP en maintenant le niveau d’information des parents à 95 % au moins et appuyer la gestion des cas de refus de la vaccination », a renchéri Docteur Elisabeth Mukamba,
S’exprimant à son tour, le Docteur Charles Ewa Sama, chargé de la Commission surveillance équipe de riposte polio, a fait savoir que le pays a connu une diminution des cas de polio chez les enfants. Depuis 2022, 2023, la Rdc est passé de plus de 500 cas à moins de 250.
« Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution (…) on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus. Pour cela, il faut que les efforts et l’attention continuent et soient plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile (…) », a-t-il souligné en insistant sur le rôle des médias notamment sur le rôle majeur de la communication de masse dans la stratégie de riposte.
C’était sur cette attente que la chargée de communication du Programme élargi de vaccination, Madame Clarisse Kalala a rappelé le partenariat signé avec le Rjae justement pour promouvoir l’importance de la vaccination dans la lutte contre la polio et dénoncer tout cas de résistance et de refus qui sera constaté.
Prince Yassa