Evêque d’Idiofa : Mgr José Moko rappelle que le prêtre appartient à l’Eglise plus qu’à sa famille (Père Malenge)

Un prêtre appartient à l’Eglise beaucoup plus qu’à sa famille biologique. L’Evêque d’Idiofa, dans les provinces du Kwilu et du Kasaï, Mgr José Moko, a fait la mise au point le dimanche 17 mars à Mangai à l’occasion de la célébration des 100 ans d’âge et des 75 ans de sacerdoce du tout premier prêtre d’Idiofa, Monsieur l’Abbé Valère Banga-Banga.

Le prêtre a fondé en 1981 l’institut séculier diocésain dénommé Société de Marie Immaculée. Après le fondateur, d’autres viendront s’en occuper, a souligné l’évêque.

« Et je voudrais que la famille de l’Abbé Valère Banga-Banga comprenne cela très bien. Il faut savoir faire la part des choses. Pas de confusion. Il y a ce qui appartient à la congrégation, et Dieu a utilisé son serviteur pour fonder cette congrégation. Et ce qui appartient à la famille, et d’ailleurs la famille doit savoir que l’Abbé Banga-Banga appartient au corps des prêtres, au presbyterium d’Idiofa, il n’appartient pas à la famille, il a un évêque.

Si la famille ne comprend pas bien cela, ça peut amener à des confusions qui peuvent devenir regrettables. Et après cette messe, j’aimerais bien rencontrer la famille pour mettre la famille à sa place. Ce qui est à Dieu est à Dieu. Et ce qui est à César, à César. »




Invitation




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Les familles Olela et Bwana annoncent aux amis et connaissances le décès inopiné de leur frère et père François Olela, professeur à l’Institut Lumumba.

Le programme des funérailles se présente comme suit:

-Vendredi veillée mortuaire sur l’Avenue Mfumu Saka, numéro 5, quartier Righini (réf. Eglise Baruti Tabernacle),

-Samedi culte et levée du corps à l’hôpital du cinquantenaire à 09 heures et lieu de départ pour l’enterrement cimetière Kimberly.

Pour tout contact :

Ce communiqué tient lieu de faire-part.




« Notre planète ne saurait être vivable si les espèces sauvages ne sont pas préservées »

En 2014, lorsque le Groupe de la Banque mondiale a pris part à une réunion sur le commerce illégal d’espèces sauvages organisée sous l’égide du prince Charles, un éléphant était victime de braconnage toutes les 20 minutes. Dix ans plus tard, le braconnage recule dans une grande partie de l’Afrique, et ce résultat est le fruit des efforts acharnés déployés par les pays, les communautés et la société civile. Quelles sont les avancées que nous avons obtenues cours de la dernière décennie ?

La criminalité environnementale opère souvent à l’échelle transnationale, et le combat doit être mené au même niveau. Il y a dix ans, 46 pays ont signé la déclaration de Londres sur le commerce illégal des espèces sauvages, une étape importante dans la coopération mondiale pour la conservation de la faune sauvage. Ces pays se sont engagés à renforcer les lois contre le braconnage et à faire reculer la demande de produits issus d’espèces sauvages en modifiant les comportements et en adoptant une législation qui criminalise l’importation ou l’utilisation d’espèces vendues illégalement. Consciente des risques de surexploitation, la déclaration appelait également à une utilisation durable, licite et traçable des espèces sauvages. Elle est venue compléter les dispositions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), qui avait ouvert la voie à une riposte coordonnée — depuis l’offre jusqu’à la demande — grâce à de solides partenariats entre les organismes chargés de l’application de la loi, le secteur privé et les populations concernées.

Ce cadre favorable a encouragé l’adoption par les pays de politiques et de mesures coercitives visant tous les maillons de la chaîne du trafic, ces actions s’accompagnant de la mise en place d’institutions publiques mieux dotées en ressources et soutenues par la société civile et les organisations communautaires. La création du Programme mondial pour la vie sauvage illustre les bienfaits de cette coopération. Doté de 365 millions de dollars et financé par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), ce programme est mis en œuvre dans 38 pays. Il a pour objectif d’aider les pouvoirs publics à renforcer un développement économique fondé sur la vie sauvage, à éliminer la criminalité liée aux espèces sauvages et à favoriser la coexistence entre l’être humain et la faune sauvage. Grâce à ce programme, les mesures anti-braconnage ont été renforcées dans près d’une centaine de sites essentiels pour la biodiversité mondiale. Des éléphants du désert au Mali aux tigres et rhinocéros de l’écosystème du Leuser sur l’île indonésienne de Sumatra, on observe déjà une réduction du braconnage dans 20 de ces sites. Ainsi, en Éthiopie, grâce à l’amélioration des capacités de contrôle et de répression, 90 % des affaires de commerce illégal d’espèces sauvages portées devant les tribunaux du pays aboutissent désormais à des condamnations assorties de peines appropriées. En Thaïlande, des initiatives visant à modifier les comportements ont permis de réduire de 30 % l’intention des consommateurs d’acheter de l’ivoire et des amulettes à base de peau de tigre.

La lutte contre la criminalité liée à la faune sauvage passe aussi par l’utilisation de techniques nouvelles et anciennes. Par exemple, au Viet Nam, les technologies numériques permettent aux responsables de zones protégées de mieux surveiller, patrouiller et signaler les cas de braconnage et les autres menaces directes qui pèsent sur la biodiversité. En République du Congo, des chiens renifleurs spécialisés peuvent désormais détecter les produits illégaux issus de la faune sauvage, tandis qu’au Gabon, le Groupe de la Banque mondiale a contribué à financer le premier centre d’analyse génétique de la faune sauvage en Afrique centrale qui permet d’identifier la provenance de l’ivoire. Les gardes forestiers, lorsqu’ils sont dotés de protections adéquates, d’équipements adaptés et d’un encadrement coopératif, restent le principal moyen de prendre les criminels sur le fait et, mieux encore, de les dissuader de passer à l’acte.

Ces succès s’accompagnent toutefois de nouveaux défis. La résurgence des populations d’animaux sauvages a des conséquences pour les humains. Selon 73 % des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête menée par le Programme mondial pour la vie sauvage, les conflits entre l’homme et l’animal sont en hausse dans leur pays et, dans les pays à faible revenu, ils menacent la sécurité alimentaire et, souvent, la vie des habitants. Dans le sud du Panama, par exemple, l’augmentation de la population de jaguars met en danger le bétail. Ici aussi, des technologies anciennes et nouvelles sont mises à contribution. Elles permettent de protéger le bétail en suivant les habitudes migratoires des jaguars et en établissant les habitudes de pâturage. L’installation de clôtures et d’alarmes est également utile, comme on l’a observé dans la région de l’Himalaya, en Inde, où des systèmes d’alarme dissuasifs ont permis de réduire de 50 à 75 % les pertes agricoles dues aux moutons bleus. La mise en place de systèmes d’assurance, qui servent de filets de sécurité pour compenser les pertes de récoltes ou de bétail, peut également être une option de dernier recours, mais elle joue un rôle de plus en plus important car nous partageons les mêmes espaces que les espèces sauvages.

En fin de compte, rien ne saurait mieux faire reculer la criminalité liée aux espèces sauvages et éviter le risque d’une hausse des conflits entre l’homme et l’animal qu’une économie légale et florissante. En Zambie, où 40 % des terres bénéficient d’une protection, les voyages et le tourisme procurent 7,2 % des emplois et 7 % des revenus de la population. Deux parcs nationaux fournissent à eux seuls plus de 35 000 emplois. Lorsque la faune sauvage crée des emplois et contribue aux revenus, cela incite les communautés locales et les pouvoirs publics à en améliorer la gestion et la conservation, au profit de tous.

Notre mission est de mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable. Rien n’illustre mieux cette mission que la présence d’animaux sauvages en bonne santé, à la fois porteuse d’emplois et incarnation d’une nature préservée.




Kinshasa: Des fortes chaleurs de jour comme de nuit, quelques astuces pour éviter la déshydratation 

La République Démocratique du Congo en général et la ville de Kinshasa en particulier, connait ces derniers temps, des fortes chaleurs insupportables des jours comme des nuits. Selon des experts du climat, celà est causé par des vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre. En collaboration avec l’organisation mondiale de la santé, l’agence météorologique averti cependant la population à observer des pratiques résilientes pour faire face aux dommages causés par cette chaleur.

Ainsi, quelques astuces ont été recommandées, notamment, boire plus d’eau pour rester hydraté, éviter les boissons alcoolisées et les cafeines pendant cette période. Également, réduire la consommation exagérée d’alimentes riches en protéines, tels que la viande rouge qui risque d’augmenter la chaleur métabolique.

 

l’OMS renforce ces mesures en conseillant notamment la consommation excessive des fruits frais, qui apportent un supplément d’eau, mais aussi prendre des bains d’eau froide avant d’aller au lit.

A en croire des services techniques compétents en cette matière, les effets courants des vagues de chaleur sur l’homme sont là déshydratation qui peut facilement conduire à l’inconscience ou à la mort, à la varicelle, à l’éruption cutanée et au stresse psychologique.

Toujours pour faire face aux conditions climatiques actuelles, les experts conseillent également de surveiller la tension artérielle et ne pas rester sous le soleil entre midi et 15 heures pendant cette période caractérisée par des fortes chaleurs dans l’ensemble du pays.

 

Mboshi




RDC : la tribu Teke Babali, originaires de la ville de Kinshasa réclament leur quota dans les institutions de la République

Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, plaident pour la prise en compte de leurs membres dans les institutions de la République Démocratique du Congo au prochain gouvernement.

Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois avaient rappellé aux autorités du pays, de la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.

Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par le biais de leur leader politique, figure emblématique de l’époque, notamment, Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.

Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.

Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.

Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.

Elle estime par ailleurs être oubliée par la volonté malhonnête des certaines personnes sur leur propre province qui héberge l’ensemble des institutions du pays.

“Nous dénonçons la discrimination qui se caractérise par quelques cas de flagrances pendant cette période où notre tribu a même été privée et écartée pour ne pas participer aux élections afin de ne pas avoir des représentants à tous les niveaux des scrutins 2023”, dénonce la tribu Teke Babali.

La communauté Bateke Babali a toujours été valorisée et honorée à travers plusieurs participations au sein des différents gouvernements de la république, notamment à l’époque de Joseph Kasa-vubu et du maréchal Mobutu “sans discrimination”.

Tout a changé aujourd’hui, voilà la raison pour laquelle elle formule cette demande au président de la république.

Il ya lieu de signaler que c’est lors du changement du régime Mobutu, en 1997 et après la mort en 2002 de son leader politique Pierre Mombelele Sem N’kira que cette tribu a totalement sombrée dans les oubliettes.

 

Pour rappel, la communauté Teke Babali a comme ancêtres : les chefs coutumiers Makolo Ilo, roi historique du royaume Tio, Ngaliema Intshi, chef traditionnel Tio qui avait signé le traité historique avec Henry Morton Stanley, Mfumu Mvula, chef contemporain Tio de la chefferie trouvé par les colons en 1914 et

Ngobila, grand chef Tio chargé des eaux du pool et les embarcations royales.

 

 

Lequotidien




Voici ma recette pour sauver la Rdc (Jacques Yves Molima)

La RDC a juste besoin de fouet. Il faut fouetter les gens et les choses changeront. Ceux qui déversent des immondices partout dans les villes par exemple, quelques coups de fouet mettront un terme à ça. Ceux qui dilapident l’argent destiné à la construction des bonnes routes, beaucoup de coups de fouets en prison et soumis aux travaux forcés d’intérêt public.

Ceux qui se comportent comme des gangs, une bonne cure de fouet dans les geôles matin, midi et soir pendant quelques semaines, ils ne le feront plus. Ceux qui détournent tout à leur profit au lieu de mettre au service de la nation, des centaines de coups de fouet matin, midi et soir couplé des travaux forcés d’intérêt public du genre curer les caniveaux et autres…

Je pense qu’ils ne détourneront plus l’argent de l’Etat. Donc, il faut un homme avec une férule à la main, comme l’avait fait Mzee, je pense que beaucoup de choses changeront.




Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention: L’UNICEF dote la « Cellule Genre » d’un bureau équipé

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a doté la Cellule Genre du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention d’un bureau équipé mais aussi d’un groupe électrogène.

Outre le bureau réhabilité, les kits complets d’informatique, l’UNICEF a mis à la disposition de cette Cellule un groupe électrogène. Ce qui lui permettra de fonctionner en toute autonomie électrique.
« C’est une joie pour nous, parce que cette coordination était dans les couloirs, dans des conditions difficiles. Aujourd’hui UNICEF nous a honorés en dotant cette Cellule d’un beau bureau afin d’assurer un bon suivi de la question du Genre et Exploitation et abus sexuel au sein de ce ministère (…) Une mention spéciale à l’UNICEF car sa contribution est trop précieuse permettant à ce que cette structure puisse avoir un beau cadre meublé et équipé en matériels informatique. Nous allons désormais travailler dans des bonnes conditions (…) », s’est réjoui la Coordinatrice de cette Cellule, Madame Emelia Ntumba, lors de la petite cérémonie, qui a eu lieu ce mercredi 13 mars au 2è niveau du bâtiment du secrétariat général de la Santé publique où est installée cette Cellule.
Heureux d’accomplir cet acte, qui rentre dans le cadre de la mission de cette agence des Nations unies, le Docteur Amédée Prosper Djiguimde, chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF, s’est exprimée ces termes : « Au nom de toute la représentation de l’UNICEF en RDC, je voudrai saluer tout le travail qui est abattu par vos services et avec votre leadership, nous nous retrouvons dans un beau cadre comme celui-ci. Je pense que c’est une grande décision malgré toute modestie du cadre dans lequel vous évoluez, vous avez bien voulu faire en sort que la Cellule du Genre du Ministère soit véritablement dans un environnement décent. Et nous entant qu’UNICEF, nous ne pouvions restés les bras croisés sinon d’accompagner et de louer cette initiative ». C’était avant d’assurer la disponibilité de son agence à accompagner ce ministère afin de permettre à la Cellule de fonctionner de manière optimale.
« (…) Ca ce n’est qu’un premier pas, parce que cela annonce encore véritablement d’autres éléments que nous allons apporter plus tard si Dieu le veut en tenant compte aussi de tout ce qui aura comme expressions et en tenant compte de nos capacités. Nous allons travailler et faire en sorte que cette Cellule soit en même de se déployer, de pouvoir intégrer et faire en sorte qu’il y ait une appropriation de la question au niveau du système de santé … », a renchéri le chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF.
Prenant à son tour la parole, le secrétaire général du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur Sylvain Yuma Ramazani, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit de tous les partenaires et particulièrement l’UNICEF.
«  La cérémonie de ce jour revêt une importance capitale, parce qu’elle établit encore une fois la hauteur de nos ambitions vis-à-vis de nos engagements par rapport à la question du Genre, qui est une question de développement. Cette Cellule est d’une importance capitale et devra-nous aider à nous guider comme responsables sectoriels à pouvoir mettre au centre de nos politiques la question du Genre », a-t-il indiqué avant de faire remarquer à l’assistance que 25% du personnel au niveau du bureau du secrétariat général, sont de femmes. Ce qui prouve que le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention avance vers les exigences de la Constitution.
Rappelons que c’était au mois d’avril 2022 que le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention avait procédé à l’installation de la Cellule sectorielle Genre en son sein en vue d’intégrer l’égalité et l’équité du Genre dans toutes les politiques et programmes nationaux dudit ministère.
Prince Yassa




Lutte contre le terrorisme en Afrique: Clôture du séminaire de formation des parlementaires sur le danger de l’approche de « mercenarisation » et « milicianisation »

Ouvert le lundi 06 mars, sous le haut patronage du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, le séminaire de sensibilisation des Présidents des Commissions Défense et Sécurité africaines sur le danger de l’approche de mercenarisation et de milicianisation dans la lutte contre le terrorisme en Afrique dans l’objectif d’accroître leur capacité à mieux cerner les enjeux géopolitiques qui affectent l’équilibre du rapport entre États et aussi entre les populations, s’est clôturé le mercredi 09 mars 2024 à Jacqueville au site de l’Académie Internationale de la Lutte contre le Terrorisme, AILCT en sigle.

Comme au lancement, c’est l’honorable Konaté, vice-président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, qui a clos ces assises par la remise des brevets aux participants, au terme d’une longue journée faite essentiellement d’exposés, de débats et travaux en ateliers.

« (…) les Parlements africains ont la lourde responsabilité de prendre des dispositions législatives idoines pour mieux guider l’action gouvernementale contre le danger de mercenarisation et milicianisation du terrorisme en Afrique, les guerres conventionnelles sont contournées aujourd’hui au profit de ce phénomène ; et le premier responsable de ce fléau, c’est avant tout l’africain », a déclaré le Directeur de l’AILCT, le général de brigade Joseph Kouamé, avant d’inviter les participants: « à capitaliser les acquis et recommandations du séminaire et en faire le suivi au niveau des États ».

Pour cette troisième et dernière journée, les différents intervenants parmi lesquels des chercheurs, hauts fonctionnaires, officiers, journaliste, magistrat et diplomate ; issus de différentes nationalités ont clôturé les différents modules restants.

Durant la formation, les experts et les participants ont eu une liberté de parole dans les limites fixées par les législations nationales et internationales de débattre sous format Chatham House.

À travers ce cadre d’échanges, quelques indicateurs qui marchent avec les concepts gouvernance axée sur les résultats et auto-gouvernance, à savoir l’obligation morale de redevabilité, la transparence, la réceptivité, la prospective, la primauté du droit, la participation consciente et responsable ont été énumérées, acquis qui a permis aux participants à développer les valeurs, les comportements et attitudes indispensables à la lutte contre la corruption le Terrorisme afin d’aider les Gouvernements, des Chef des États à mieux lutter contre le phénomène de la mercenarisation et milicianisation en Afrique.

Après le récapitulatif de la première, deuxième et dernière journée, c’était l’heure de la remise des brevets aux participants. En ce qui concerne la RDC, un présent particulier a été remis au Président sortant de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale.

Tard dans la soirée, un dîner de gala fut organisé à l’honneur des Présidents des Commissions Défense et Sécurité africains ayant participé à ce séminaire. L’Honorable MUBONZI en a profité pour remercier les membres du REPAM-CDS pour leur disponibilité et détermination autour de lui de faire de ce Réseau un lieu par excellence d’échange d’expérience et de diplomatie parlementaire.




Journée internationale de la femme et salutations diverses (Paroles du pape François après l’Angélus) 

Chers frères et sœurs ! Il y a deux jours, nous avons célébré la Journée internationale de la femme. Je voudrais adresser une pensée et exprimer ma sympathie à toutes les femmes, en particulier à celles dont la dignité n’est pas respectée. Il reste encore beaucoup de travail à faire par chacun d’entre nous pour que l’égale dignité des femmes soit concrètement reconnue. Ce sont les institutions, sociales et politiques, qui ont le devoir fondamental de protéger et de promouvoir la dignité de chaque être humain, en offrant aux femmes, porteuses de vie, les conditions nécessaires pour pouvoir accepter le don de la vie et assurer à leurs enfants une existence digne. Je suis avec préoccupation et tristesse la grave crise qui affecte Haïti et les épisodes violents qui se sont produits ces derniers jours.

Je suis proche de l’Église et du cher peuple haïtien, qui souffre depuis des années. Je vous invite à prier, par l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours, pour que cesse toute violence et que chacun apporte sa contribution à la croissance de la paix et de la réconciliation dans le pays, avec le soutien renouvelé de la communauté internationale. Ce soir, nos frères et sœurs musulmans commenceront le Ramadan : je leur exprime ma proximité. Je salue tous ceux qui sont venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les étudiants du Collège Irabia Izaga de Pampelune, les pèlerins de Madrid, Murcie, Malaga et ceux de St Mary’s Plainfield – New Jersey.

Je salue les enfants de la première communion et de la confirmation de la paroisse de Notre-Dame de Guadalupe et de San Filippo Martire à Rome ; les fidèles de Reggio Calabria, de Quartu Sant’Elena et de Castellamonte.

J’accueille avec affection la communauté catholique de la République démocratique du Congo à Rome. Prions pour la paix dans ce pays, ainsi que dans l’Ukraine tourmentée et en Terre Sainte. Que les hostilités qui causent d’immenses souffrances parmi la population civile cessent le plus tôt possible.

Je souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au re

voir !