Centre de recherche: Une guerre entre le Maroc et l’Algérie serait un “scénario désastreux” 

Le Centre d’études stratégiques Begin-Sadat, s’est intéressé à la perspective d’une guerre entre l’Algérie et le Maroc qui serait renforcée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, en signalant que ce conflit pourrait affecter les équilibres en Afrique du nord, et pose un risque d’importation de la guerre sur la rive sud de la Méditerranée.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études dans une récente analyse.

Le groupe de réflexion israélien, a exploré les impacts du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie sur le Maroc et l’Algérie, qui ont des positions différentes et des systèmes politiques diamétralement à l’opposé.

« Récemment, une dimension africaine de cette confrontation est devenue perceptible, se transformant en un conflit mondial Est-Ouest », indique le centre d’études en référence à l’Afrique du nord en particulier.

Il explique en ce sens le phénomène d’envois d’armes d’Afrique vers l’Ukraine, comme les vieux véhicules blindés soviétiques qui peuvent être facilement modernisés dans les pays d’Europe de l’Est.

« Depuis mi-2022, les États-Unis recherchent des endroits où acquérir de tels équipements, proposant en retour les leurs – et pas toujours obsolètes », indique la publication. Et d’ajouter comme exemple, le Maroc où des pays comme les États-Unis veulent acheter ou échangent des véhicules blindés, soulignant que les forces armées marocaines disposent de 136 chars T-72B et de 12 chars T-72BK, achetés à la Biélorussie entre 1999 et 2001.

Dans ce contexte, la même source a noté que « l’Etat tchèque a violé les termes de son contrat avec le Maroc, selon lequel Rabat envoyait des chars T-72 de fabrication soviétique pour y être modernisés, avant que ce dernier ne les envoie en Ukraine ».

Cette intention annoncée de la République Tchèque pour l’envoi de ces équipements militaires pour soutenir la guerre en Ukraine a été à l’origine d’une crise entre Rabat et Prague. Le conflit entre les deux pays a pris fin avec l’intervention des États-Unis, Rabat ayant accepté de céder ces chars en échange de l’obtention des dernières versions des chars américains Abrams, a rappelé le groupe de réflexion israélien.

Et de souligner que Rabat obtiendra également des chars israéliens « Merkava » qu’Israël n’a historiquement jamais exporté vers un pays étranger. Selon la publication, avant cette intervention des Etats-Unis, le Maroc avait veillé, comme d’autres pays africains, à maintenir une neutralité en ce qui concerne les livraisons d’armes à l’Ukraine.

La publication a souligné que ce changement contraire à la volonté du Maroc, trouve également une motivation dans l’amplification de la situation tendue avec l’Algérie sur la question du Sahara et la course d’Alger vers l’armement massif, devenant ainsi, l’un des plus grands acheteurs d’armes d’Afrique, en y consacrant une large partie de son PIB qui a connu également une hausse substantielle grâce aux revenus des hydrocarbures des Occidentaux qui se sont détournés de l’offre russe.

Le Centre Begin-Sadat a relevé dans ce contexte que l’Algérie, alliée de longue date de la Russie sur le plan militaire, continue de lui fournir du matériel militaire. « Naturellement, le Maroc recherche le soutien d’autres grands États exportateurs d’armes et est prêt à un accord qui, en principe, permettrait une modernisation significative de son arsenal tout en se positionnant du +bon côté de l’histoire+ ».

La même source rappelle que l’Algérie possède la deuxième plus grande force militaire active en Afrique, dépassée seulement par l’Égypte. Avec un budget de défense de 16,7 milliards de dollars en 2023, l’Algérie détient la plus grande dépense de défense du continent.

De plus, en réponse aux efforts de modernisation militaire du Maroc en collaboration avec les États-Unis, l’Algérie a conclu en 2022 un contrat important avec la Russie. Cet accord prévoyait l’acquisition de sous-marins, d’avions furtifs Su-57 (Sukhoi), de bombardiers Su-34 et de Su- 30 combattants. En outre, l’Algérie vise à renforcer ses capacités de défense aérienne avec des systèmes tels que le S-400, le Viking et l’Antey-4000.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études israélien, rappelant que l’Égypte est aux prises avec des défis économiques, la Libye reste embourbée dans des problèmes de gouvernance et la Tunisie bascule vers l’autoritarisme et l’effondrement économique.

De même, le Soudan est confronté à des conflits internes, tandis que le Tchad, le Mali et le Niger ont connu des transitions politiques mouvementées. « Une guerre entre l’Algérie et le Maroc briserait la fragile stabilité du nord-ouest, exacerbant ainsi l’arc général d’instabilité dans la région », alerte le centre Begin-Sadat, ajoutant que « si la guerre éclate, les États-Unis, qui considèrent le Maroc comme un partenaire vital sur un large éventail de questions de sécurité régionale, sont intéressés par sa victoire rapide, afin qu’elle ne se transforme pas en une nouvelle guerre en Ukraine ».




Chimioprévention du paludisme pérenne chez les moins de 5 ans : le Kongo Central en première ligne

En novembre 2023, une initiative révolutionnaire a été lancée par les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo (RDC) dans huit zones de santé du Kongo Central, dont quatre zones pilotes d’intervention – Boko Kivulu, Kisantu, Mbanza-Ngungu et Kwilu Ngongo – visant à fournir une chimioprévention du paludisme pérenne (CPP) aux enfants âgés de 10 semaines à 23 mois, dans le but de lutter contre l’impact dévastateur du paludisme et réduire les inégalités d’accès aux services de santé pour les enfants de cette province du sud-ouest du pays. La CPP consiste à administrer 6 doses de la Sulfadoxine-pyriméthamine (SP) aux enfants de 10 semaines, 14 semaines, 6 mois, 9 mois, 12 mois et 15 mois, conjointement avec les vaccins du programme élargi de vaccination (PEV), ou l’administration de routine de la vitamine A lors de la consultation préscolaire (CPS).

Pour déployer largement les médicaments antipaludiques dans les zones de santé pilotes, les autorités sanitaires ont, selon les directives de l’OMS, fourni la SP aux établissements de santé de ces zones pilotes visant à atteindre le plus d’enfants de moins de 24 mois en 2024.

Séance de pèse bébé au centre de santé d’Etat de Loma, dans la zone de santé de Mbanza-Ngungu, avant la prise de la Sulfadoxine ­ pyriméthamine – Crédit, OMS_Eugene Kabambi 

“En tant qu’infirmière titulaire, je dois dire que j’apprécie beaucoup le bien-fondé de l’introduction de la chimioprévention du paludisme pérenne chez les enfants éligibles arrivant dans notre centre de santé, car cette intervention s’est révélée comme l’une des plus protectrices et plus efficaces possibles”, a déclaré Matondo Lutekayindulanga, qui gère le centre de santé d’Etat de Loma, à Mbanza-Ngungu.

Matondo Lutekayindulanga, infirmière titulaire du centre de santé d’Etat de Loma, expliquant l’importance de la chimioprévention du paludisme pérenne aux jeunes mamans venues avec leurs bébés pour la consultation préscolaire. OMS/Eugene Kabambi.   

“En comparant les données de décembre 2023 avec celles de janvier et de février 2024, nous avons vite remarqué une nette réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans éligibles à l’administration de la CPP”, a-t-elle précisé, se basant sur le dossier de chaque enfant enregistré dans son centre depuis la mise en œuvre de ce programme dans les zones pilotes.

Grâce à l’important soutien de l’OMS, PATH, USAID, SANRU et des autres partenaires, l’infirmière Matondo a suivi en novembre 2023, avec plus de 78 autres personnels de santé, la formation sur l’introduction de la CPP. Elle en a aussi appris davantage sur la façon de prendre en charge les enfants éligibles à cette chimioprévention, et de la manière de faire des rapports détaillés à ce sujet.

Les personnels médicaux des différentes zones de santé pilotes choisies pour la CPP lors d’une séance de travail avec les différents partenaires venus dans la province pour la supervision des activités. OMS/Eugene Kabambi

Pour relever les défis qui pouvaient être posés par la réticence dans les communautés à la l’introduction de la CPP, Matondo loue le travail de sensibilisation réalisé par les équipes des comités de santé (CODESA) et des relais communautaires locaux qui ont pu partager des informations utiles avec les parents et les soignants sur les avantages de la Sulfadoxine­-pyriméthamine. “Il n’y a pas eu de problème de résistance communautaire liée à la CPP. L’information a été communiquée par les CODESA, expliquant aux familles, essentiellement aux mamans comment elles allaient désormais trouver dans les centres de santé, un médicament pour renforcer la prévention contre le paludisme”, a-t-elle dit, ajoutant qu’il y avait une synergie plus forte dans l’adhésion de la communauté à la CPP.

Au cœur du projet se trouve l’objectif de protéger efficacement les nourrissons et les enfants qui sont très vulnérables à la transmission du paludisme, du fait qu’ils n’ont pas encore développé l’immunité protectrice contre le parasite de cette maladie, afin de leur éviter le risque élevé d’hospitalisation et de mortalité au cours de deux premières années de leur vie.

Pour l’instant, alors que la mise en œuvre de la CPP gagne progressivement du terrain, des jeunes mamans comme Mantweli Nzau, reconnaissent la valeur ajoutée de ce médicament nouvellement introduit. “Mon premier enfant qui a actuellement plus de deux ans n’avait pas bénéficié de la CPP, mais Fastina, mon deuxième garçon qui vient tout juste d’avoir ses 10 semaines, est le tout premier à recevoir ce médicament antipaludique. Le personnel médical du centre de santé de Loma m’a expliqué les avantages de la SP. Je me sens vraiment rassurée”, a raconté la jeune femme de 26 ans.

Fastina, un bébé de 10 semaines, est porté par sa maman Mantweli, pour recevoir sa première dose de la SP, administrée par l’infirmière Matondo, au centre de santé d’Etat de Loma, Mbanza-Ngungu, province du Kongo Central. OMS/Eugene Kabambi

“Ce que nous faisons ici, c’est de créer un sentiment de confiance dans les communautés et les familles sur la base de besoins réels de protéger les tout petits du paludisme”, a déclaré Matondo, forte de ses onze années de carrière dans ce centre de santé dont la majorité du personnel soignant et administratif est féminine (30 femmes et quatre hommes). “Ce n’est pas une imposition à la mode, mais cela est généré par les réalités du terrain”, a-t-elle ajouté, en souriant.

En raison de l’augmentation de l’intérêt croissant depuis le lancement de la CPP, “il était nécessaire que nous venions sur le terrain, ensemble avec l’OMS, PATH et les autres partenaires, pour évaluer et superviser conjointement les activités et la capacité des acteurs sur le terrain sur la mise en œuvre de la CPP au cours du premier trimestre de l’année 2024, et voir aussi comment améliorer les choses sur la base des leçons apprises”, a expliqué la Dre Nana Mangaba, cheffe de division en charge de la prévention multiple au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

Les données les plus récentes issues du système de surveillance épidémiologique du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention et du rapport annuel du PLNP de 2022 montrent que les enfants de moins de 5 ans représentent pratiquement 50% des cas de paludisme et plus ou moins 70% des décès dus à cette endémie en RDC. Selon ces données, la RDC a enregistré 27 296 419 cas de paludisme dont 13 300 804 chez les enfants âgés de moins de 5 ans (48,7%), dont 11 766 48 cas de paludisme grave, incluant 24 880 décès dus au paludisme, parmi lesquels 16 921 chez les enfants de moins de cinq ans (68%).

“Ces sombres données soulignent la nécessité pour le gouvernement de la RDC et ses partenaires de travailler ensemble et d’intensifier la lutte contre le paludisme à travers le programme de l’introduction de la chimioprévention pérenne du paludisme, et très prochainement, du vaccin antipaludique, afin d’améliorer la santé des enfants de moins de 5 ans, en particulier dans un contexte de défis sanitaires complexes et émergents que connaît la RDC”, a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS.

C’est pourquoi, “il était très vital pour nous de venir sur le terrain pour évaluer le niveau d’intégration de la CPP dans ces zones de santé, examiner de près la gestion des intrants et la manière dont les activités de la communication et de l’engagement communautaire sont menées, ainsi que la qualité des données collectées auprès des établissements des soins de santé”, a souligné Mangaba.

“Les autorités de santé publique encouragent ces approches pertinentes qui permettent aux communautés et aux parents ayant des enfants de 10 semaines à 23 mois de commencer la CPP, et nous pensons que cette initiative sera à la fois efficace et un espace pour partager les expériences”, a indiqué le Dr Patrick Bahizi, point focal de paludisme au Bureau de Pays de l’OMS en RDC.

A la fin du mois de février 2024, le programme de la chimioprévention du paludisme pérenne dans les quatre zones de santé pilotes avait atteint un total de 7 963 enfants éligibles depuis décembre 2023 (CPP1, CPP2 et CPP3). Le succès de cette initiative a renforcé l’engagement des autorités sanitaires de la RDC à poursuivre leurs efforts pour son intégration graduelle dans les activités de routine, avant son extension dans d’autres zones de santé, ce qui aidera à “augmenter davantage l’immunité protectrice des enfants”, contribuant ainsi à ce qu’ils grandissent en meilleure santé.

Signalons qu’en RDC, en dehors de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), de la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticides à effet rémanent dans la lutte antivectorielle et de l’accès aux tests rapides de diagnostic en cas de suspicion du paludisme, la CPP a été également adoptée par le pays comme un des moyens de prévention additionnels contre le paludisme.




Journée nationale de l’enseignement : Tony Mwaba adresse un message d’encouragement aux opérateurs du secteur

Tout en consolidant les acquis du premier mandat du Président de la République en matière d’éducation, les efforts du Gouvernement au cours de son deuxième mandat devront converger vers la revalorisation de la fonction enseignante à travers des actions devant la redresser progressivement, notamment la réforme des humanités pédagogiques, la création des Instituts de formation aux métiers d’enseignants, le recrutement et la promotion des enseignants sur base d’un concours, l’amélioration régulière des conditions de travail, sociales et salariales sans oublier la couverture santé universelle.

 

Chaque le 30 avril, la Rdc célèbre la journée nationale de l’Enseignement, instituée pour que chacun des Congolais, parent, enseignant et élève puissent s’engager en faveur de l’enseignement, canal par lequel nous acquérons les compétences de base : lire, écrire et calculer en vue d’être utiles à la société et participer efficacement au développement de notre nation.

Dans son message adressé aux opérateurs du secteur de l’enseignement, le ministre Tony Mwaba affirme que c’est par l’enseignement que nous arrivons également à transmettre à nos enfants les valeurs de notre culture. Voilà pourquoi cette journée constitue le moment où nous devons nous arrêter pour jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru et de projeter les balises d’une meilleure prise en charge des défis qui demeurent.

« Nul n’ignore que depuis quelques décennies notre système éducatif a traversé des périodes très difficiles caractérisées par des guerres et des crises économiques à répétition qui ont impacté négativement la qualité de notre enseignement qui fut parmi les meilleurs. Il faut ajouter à cela, la marchandisation de notre sous-secteur qui a davantage détérioré la qualité de cet enseignement », indique-t-il.

Qu’à cela ne tienne, ajoute-t-il, le Gouvernement congolais n’a pas baissé les bras étant donné l’attention qu’il accorde à l’enfant congolais. Ainsi, a-t-il tenu à matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, de créer, au cœur de l’Afrique, un système éducatif inclusif et de qualité, bâti selon les standards internationaux et susceptible de générer le développement de la RDC et partant, de l’Afrique.

Dans cette optique, plusieurs réformes visant à accroître l’accès, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la gouvernance sont en train d’être menées.

Au-delà des réformes du système éducatif, le focus est sur l’enseignant. Raison pour laquelle le thème de cette année est : « La valorisation de la fonction enseignante, gage d’une éducation de qualité en RDC. »

 

Enseignant, un acteur incontournable

 

Dans son message, le ministre de l’EPST Tony Mwaba pense que l’enseignant, cet acteur incontournable sans lequel l’instruction, l’encadrement de l’enfant ne peuvent réussir, mérite toute notre attention afin qu’il soit classé à la place qui lui convient le mieux, en cette période, où par sa seule volonté politique, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rendu possible la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

Le ministre de l’EPST exprime aux enseignants sa profonde gratitude pour leur engagement sans faille envers l’éducation des enfants. « Votre dévouement et votre passion sont la pierre angulaire de notre système éducatif, et je vous remercie pour votre travail acharné, votre détermination et votre créativité dans l’enseignement et l’encadrement de nos élèves », dit-il.

 

Aux élèves, Me Tony Mwaba a félicité leur engagement envers les études et leur désir de s’épanouir dans le savoir et la connaissance. « Vous êtes l’avenir de notre nation, et je vous encourage à poursuivre vos rêves avec détermination et à saisir chaque opportunité d’apprentissage qui se présente à vous », souligne-t-il.

 

Il n’a pas manqué de remercier les parents pour leur soutien continu à l’éducation de leurs enfants. « Votre implication et votre encouragement sont essentiels pour garantir leur succès académique et personnel. Continuez à être des partenaires actifs dans le parcours éducatif de vos enfants », note-t-il.

 

Les partenaires techniques et financiers ne sont pas oubliés, pour leur précieux soutien et la collaboration dans le développement de notre système éducatif. « Votre engagement à améliorer l’accès à l’éducation, à renforcer les capacités des enseignants et à moderniser les infrastructures scolaires est d’une importance capitale pour le progrès de notre pays », dit-il.

 

Aux autres acteurs pédagogiques, je vous adresse également mes remerciements pour votre contribution significative à l’éducation en République démocratique du Congo.

Ensemble, nous formons une communauté dédiée à l’excellence éducative et à l’épanouissement de nos enfants.

 

« Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et construire un avenir meilleur pour notre pays à travers l’éducation. Je m’engage à continuer à travailler avec vous tous pour renforcer notre système éducatif et garantir que chaque enfant en RDC ait accès à une éducation de qualité », pense le ministre Tony Mwaba.

 

Soulignons qu’en cette période où notre pays est agressé dans sa partie Est par le Rwanda et ses supplétifs du M23, le ministre de l’EPST a pensé à des milliers d’élèves de la Province du Nord-Kivu qui sont contraints de quitter leurs milieux naturels de vie pour être confinés dans des abris de fortune à la merci de toutes les intempéries et dont un bon nombre est privé de l’école.




Journée nationale de l’enseignement : Le Syndicat libre des administratifs de l’EPST félicite ses membres pour d’énormes sacrifices consentis

En marge de la commémoration de la Journée nationale de l’Enseignement, ce mardi 30 Avril 2024, le SYLAD/EPST tient à féliciter ses milliers des membres répartis dans toutes les provinces éducationnelles qui ont su consentir d’énormes sacrifices pour assurer avec bravoure et compétence leurs tâches professionnelles dans le seul intérêt de la formation de la Jeunesse congolaise l’élite de l’avenir de notre chère patrie la Rdc.

Certes, le défi à relever demeure énormes et le résultat escompté au terme des travaux de la Commission Paritaire (Gouvernement-Banc Syndical de L’EPST) de Bibwa tarde à être rendu palpable par les milliers des enseignants et administratifs de l’EPST.

« Je Vous demande d’en demeurer rassurants que nous veillerons sans relâche à l’application et la concrétisation des engagements du Gouvernement de la République conformément au Procès-Verbal sanctionnant les Assises de Bibwa », indique José Gongbaka Lawa, président national du SYLAD/EPST.

Il promeut un Syndical de professionnalisme sans insulte, critique et colportage en évitant de nous glisser dans les enjeux et ruses des politiques.

« Remercions sincèrement l’Eternel Dieu pour nous avoir protégés durant cette scolaire 2023-2024. Pardons nous mutuellement en dépit des attaques, menaces de tout genre car selon la Bible (le Diable te combattra mais ne te vaincra Jamais) », conseille-t-il, avant de souhaiter, au nom du Syndicat SYLAD/EPST et en son nom propre, une bonne fête dans la méditation et demande de prier pour ses camarades sous les affres de la guerre nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs.




La baisse des cours mondiaux des produits de base se tasse, compromettant les perspectives de réduction de l’inflation

L’intensification du conflit au Moyen-Orient pourrait raviver les pressions inflationnistes dans le monde.

Alors que les cours mondiaux des produits de base se stabilisent après la forte chute qui avait été enregistrée en 2023 et qui a joué un rôle clé dans le recul de l’inflation globale, les banques centrales pourraient avoir plus de mal à baisser rapidement leurs taux directeurs. Tel est le message principal du dernier rapport Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale, qui souligne aussi la menace que fait peser un embrasement du conflit au Moyen-Orient sur la poursuite de la tendance désinflationniste observée au cours des deux dernières années.

Entre la mi-2022 et la mi-2023, les cours mondiaux des produits de base avaient en effet chuté de près de 40 %, cette décrue des prix contribuant fortement à la réduction d’environ 2 points de pourcentage de l’inflation mondiale entre 2022 et 2023. En revanche, depuis le deuxième semestre de l’année dernière, l’indice des prix des produits de base de la Banque mondiale est resté globalement inchangé. Sans une recrudescence des tensions géopolitiques, les prévisions de la Banque tablent sur une baisse de 3 % des prix mondiaux des produits de base en 2024 et de 4 % en 2025. Ces baisses ne seront guère suffisantes pour juguler une inflation qui, dans la plupart des pays, reste supérieure aux cibles des banques centrales, les prix des produits de base se maintenant à un niveau environ 38 % plus élevé que celui enregistré en moyenne au cours des cinq années précédant la pandémie de COVID-19.

« La bataille de l’inflation n’est pas encore gagnée, explique Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale. L’un des principaux moteurs de la désinflation, à savoir la chute des cours des produits de base, a atteint ses limites. Cela signifie que les taux d’intérêt pourraient rester plus élevés que prévu cette année et l’année prochaine. Le monde se trouve dans une situation de vulnérabilité : un choc énergétique majeur pourrait saper une grande partie des progrès réalisés ces deux dernières années dans la réduction de l’inflation. »

Les fortes tensions géopolitiques des deux dernières années ont favorisé la tenue des prix du pétrole et d’un grand nombre d’autres matières premières, alors même que la croissance mondiale a ralenti. Dans le cas du pétrole Brent, par exemple, les prix ont grimpé à 91 dollars le baril au début du mois d’avril, soit près de 34 dollars de plus que la moyenne sur la période 2015-2019. Et, selon les prévisions de la Banque, ils devraient s’établir en moyenne à 84 dollars en 2024, puis à 79 dollars l’année suivante, en supposant que le conflit n’entraîne pas de perturbations de l’offre de pétrole. En revanche, en cas d’intensification du conflit au Moyen-Orient, ces perturbations pourraient raviver l’inflation mondiale. Le prix moyen du Brent pourrait ainsi remonter cette année à 92 dollars le baril en cas de perturbation modérée de l’offre de pétrole, voire dépasser les 100 dollars en cas de perturbation plus grave, ce qui conduirait à une hausse de près d’un point de pourcentage de l’inflation mondiale en 2024.

« On voit émerger une divergence frappante entre croissance et prix des produits de base : malgré une croissance mondiale relativement plus faible, les prix des produits de base resteront très probablement plus élevés en 2024-25 qu’au cours des cinq années précédant la pandémie de COVID-19, souligne Ayhan Kose, économiste en chef adjoint de la Banque mondiale et directeur de la cellule Perspectives. Cette divergence s’explique en grande partie par des tensions géopolitiques exacerbées qui tirent vers le haut les prix des principales matières premières et contribuent à alimenter des risques de fortes fluctuations des cours. Les banques centrales doivent rester vigilantes quant aux répercussions inflationnistes induites par de possibles flambées des prix des produits de base dans un contexte de tensions géopolitiques élevées. »

Le prix moyen de l’or, placement de choix pour les investisseurs en quête d’une « valeur refuge », devrait atteindre un niveau record en 2024, avant de se tasser légèrement l’année prochaine. L’or est un actif qui a la particularité de souvent se renchérir pendant les périodes d’incertitude géopolitique ou politique, comme les conflits. La forte demande émanant de plusieurs banques centrales de pays en développement, ainsi que la montée des difficultés géopolitiques, devraient soutenir les prix de l’or tout au long de l’année 2024.

Une escalade du conflit au Moyen-Orient pourrait également faire grimper les prix du gaz naturel, des engrais et des denrées alimentaires, note le rapport. La région joue en effet un rôle crucial dans l’approvisionnement en gaz naturel : 20 % du commerce mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) transite par le détroit d’Ormuz. Dans l’hypothèse d’une interruption de l’approvisionnement en GNL, les prix des engrais augmenteraient considérablement, ce qui entraînerait probablement une hausse des prix alimentaires. Toutefois, le scénario de référence de la Banque mondiale table plutôt sur un léger fléchissement des prix des denrées pour 2024 (-6 %) et 2025 (-4 %). Quant aux prix des engrais, ils devraient baisser de 22 % en 2024 et 6 % en 2025.

L’accélération des investissements dans les technologies vertes alimente une hausse des prix des métaux indispensables à la transition énergétique. Les cours du cuivre, métal nécessaire au développement des infrastructures électriques et à la production de véhicules électriques, ont atteint en avril leur plus haut niveau depuis deux ans. Ils devraient baisser de 5 % en 2024, avant de se stabiliser en 2025. Les prix de l’aluminium devraient progresser de 2 % en 2024 et de 4 % en 2025, tirés par la production de véhicules électriques, de panneaux solaires et d’autres infrastructures d’énergie renouvelable.

Dans un dossier spécial, le rapport évalue cinq méthodes communément utilisées pour prévoir les prix de trois produits de base essentiels : le pétrole brut, le cuivre et l’aluminium. Il en ressort que chacune d’entre elles présente un certain nombre de faiblesses, mais aussi des points forts importants. Par conséquent, cette analyse préconise de recourir à diverses approches analytiques pour améliorer la qualité des prévisions, tout en faisant preuve de jugement.




Insalubrité, embouteillages, insécurité…  Héritage de Gentiny Ngobila et Godé Mpoyi aux Kinois

Cette route d’intérêt capital donne l’image d’une ville abandonnée

La population kinoise s’impatiente pour connaître les noms de leur futur gouverneur et vice-gouverneur qui seront élus au terme de scrutin prévu le lundi 29 avril prochain à l’Assemblée provinciale. Il s’agit d’une élection couplée avec celle des sénateurs dont la campagne électorale a été lancée depuis hier dans les Assemblées provinciales.

Au total, 31 candidats retenus par la Commission électorale nationale indépendante et la Cour d’Appel se disputent le fauteuil de gouverneur de la ville province de Kinshasa. Bien avant, c’est le bureau de l’Assemblée provinciale qui a été élu à la tête duquel se trouve le pasteur Levi Mbuta Sangupamba, élu président de l’organe délibérant de Kinshasa. Donc les Kinois croisent les doigts pour connaître le successeur de Gentiny Ngobila, celui- là qui a géré la capitale pendant plus de 5 ans.

Cependant, à la veille de l’élection du nouveau gouverneur et au lendemain de l’élection du speaker de l’Assemblée provinciale, il est important de jeter un regard rétrospectif pour savoir dans quel état les anciens animateurs de Kinshasa à savoir Gentiny Ngobila et le pasteur Godé Mpoyi, respectivement gouverneur et président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa laissent-ils la capitale congolaise ?

Kinshasa, une ville non gouvernée et abandonnée

Il suffit simplement de circuler une journée dans la ville de Kinshasa pour se rendre compte de l’image qu’elle présente. Dans les artères principales de la capitale, difficile de circuler avec les moyens de transport. Que des embouteillages à la longueur des journées et voire jusque les heures tardives sous le regard impuissant de la police de circulation routière accusée à tord et à raison d’être à l’origine de ces embouteillages. Des routes quasi-inexistantes à cause de leur état d’impraticabilité très avancé. Le centre ville où les routes étaient encore bonnes n’est pas épargné de cette situation.

Sur les routes, c’est un désordre bien organisé qui s’y vit. Des motos taxi communément appelés « Wewa » dont la conduite est plusieurs fois déplorée par les usagers de la route qui sont à l’origine des accidents de circulation se disputent la route avec les conducteurs de taxi, taxi bus et bus. Des mesures très complaisantes prises par l’autorité publique pour réguler la circulation des véhicules et autres engins roulants à Kinshasa qui n’ont duré que l’espace d’une journée. Même les autorités qui sont censées faire respecter la loi sur la route s’imposent en violant le code de la route pour circuler soit dans le sens inverse ou créer des bandes irrégulières.

Sur le plan de la salubrité, c’est un spectacle très désolant qui se vit à Kinshasa. L’operation « Kin Bopeto » lancée avec fracas par le gouverneur sortant Gentiny Ngobila en présence du chef de l’État, Félix Tshisekedi n’aura été qu’un échec cuisant. Kinshasa est devenu très sale plus qu’avant l’avènement de tandem Ngobila- Mpoyi si bien que Kin la Belle a perdu davantage son prestige et son éclat d’antan.

Il suffit seulement qu’il pleuve pour voir des tas d’immondices et autres dechets que produisent les ménages se déverser dans les quartiers entiers. Des ronds points, des carrefours et des artères présentent une image catastrophique. Des cantonniers que l’on voyait autrefois dans les artères publiques en train de s’adonner aux travaux de nettoyage ont disparu. La soi-disante brigade de la salubrité que disposent les communes n’existent que de nom. Au lieu de lutter effectivement contre l’insalubrité, elle se donne plutôt la mission de rançonner les personnes qui envahissent les espaces publics avec leurs activités commerciales de survie.

L’insécurité, n’en parlons pas. Le phénomène Kuluna ou le banditisme urbain est loin d’être endigué. Au contraire, il prend de plus en plus de l’ampleur en troublant la quiétude des Kinois. Les différentes stratégies mises en place pour neutraliser ces gangs n’ont pas apporté des résultats attendus à cause de manque de suivi permanent. Une autre cause de l’insécurité dans la ville, c’est la faible desserte en eléctricité. Difficile de rouler sur les artères principales non eclairées totalement. Les avenues Boulevard du 30 juin, Poids lourds, Boulevard Lumumba, By pass, route Matadi, etc…pour ne citer que celles là sont presque dans l’obscurité.

Aucun suivi de maintenance de l’éclairage public est assuré par l’autorité urbaine. Certes, il s’agit de la responsabilité de l’exécutif provincial mais l’institution censée contrôler ce dernier, à savoir l’Assemblée provinciale s’est illustrée par une démission caractérisée. Au lieu de jouer son rôle, l’organe délibérant que dirigeait le président Godé s’est montré trop complaisant vis-à-vis de la gestion de Ngobila. Au sein de l’Assemblée provinciale, un groupe de députés provinciaux faisant partie du groupe dénommé « Dynamique Ngobila”, avait été créé dans le but de soutenir les actions du gouverneur.

C’est au regard de ce laxisme constaté dans la gestion de la ville tant du côté du Gouvernement provincial que de l’Assemblée provinciale que Jean-Marc Kabund alors premier vice-président de l’Assemblée nationale avait déclaré : « Kinshasa n’est pas géré », déclaration qui lui a valu le fatwa des députés provinciaux. Ainsi, la population kinoise veut voir cette fois -ci les deux institutions provinciales jouer pleinement leur rôle dans l’amélioration des conditions de sa vie. Plus jamais ça, disent les Kinois.

Richard Shako Kanyengele




L’Unicef joue un rôle important dans la fourniture des vaccins

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) joue un rôle important dans la fourniture des vaccins à travers le monde et particulièrement en Afrique de l’Ouest et du Centre, où malheureusement la couverture vaccinale  avoisine à peine 69% seulement. Une situation qui doit interpeller les décideurs et les communautés. C’est ce qu’avait dit son Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre.

« L’Unicef est une agence des Nations unies spécialisée, et qui a dans son mandat la vaccination en plus des autres interventions dans d’autres secteurs.   Il fournit des vaccins à près de la moitié d’enfants du monde. Il est présent dans près 140 pays où nous travaillons avec les gouvernements et les  organisations, la société civile, les entreprises, les donateurs  pour rendre les vaccins disponibles, à moindre coût et des vaccins de qualité à ces populations », a indiqué le Docteur Célestin Traoré lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème  était :  « 50 ans du Pev,  Succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants en Afrique de l’ouest et du centre ».

Les différents axes d’interventions

Selon le Dr. Célestin Traoré, son agence intervient dans plusieurs axes concernant la vaccination. Le premier axe porte sur la disponibilité. Il s’agit pour l’Unicef de rendre disponible le vaccin aux enfants et aux populations qui en ont le plus besoin.

Le  deuxième axe concerne l’achat et l’approvisionnement.  « Ici, il faut dire que l’Unicef travaille sur tout le circuit d’achat et d’approvisionnement des vaccins jusqu’à la gestion des déchets en passant par le stockage et la distribution. A cet effet, l’Unicef renforce les capacités nationales pour assurer la gestion des vaccins afin qu’ils soient disponibles jusqu’au dernier kilomètre », a fait savoir le Conseiller chargé de  la vaccination des enfants  en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau régional de l’Unicef.

En effet, le troisième axe, c’est l’achat proprement dit,  et le rôle que l’Unicef joue ici est très crucial. Et donc par son expérience, l’Unicef négocie avec les fournisseurs notamment les laboratoires  pour assurer sur le long terme des vaccins à des coûts  les plus abordables.

«  L’Unicef est l’une des organisations qui permet aux pays d’acheter les vaccins à moindre cout (…) et du fait de cette capacité de négociation, il arrive à stabiliser, même à baisser les prix de vaccins », a précisé le Dr. Célestin Traore, avant d’ajouter ceci : « Nous intervenons également dans le domaine de l’innovation en matière de vaccination, notamment dans la production des nouveaux vaccins, la scolarisation des systèmes de gestions de chaines de froid. Actuellement, nous faisons en sorte que tous les réfrigérateurs qui sont mis en place dans le système de vaccination soient des frigos solaires et non des frigos à pétrole ou électrique au regard du coût et de l’impact sur l’environnement.  Ce qui fait qu’on se positionne aussi comme une agence qui intervient  en matière de vaccination dans le cadre de la durabilité environnementale ( …) Nous travaillons sur la gestion des déchets en mettant  en place des technologies appropriées pour que l’on puisse gérer de manière efficace les déchets ».

Un autre axe prioritaire selon  le Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans lequel intervient son agence, c’est l’élimination des maladies, notamment la rougeole, la fièvre jaune, la poliomyélite… .

«  Un des domaines où l’Unicef a un avantage comparatif ou une expérience, c’est la création de la demande en matière de vaccination. L’Unicef est en train de susciter la demande, l’adhésion de la population au service de vaccination en faisant en sorte que nous communiquions les bonnes informations, les bonnes données  à la population sur les avantages de la vaccination.  De la même manière, nous faisons en sorte que  les rumeurs et les mauvaises informations face  à des informations appropriées pour que la population prenne les bonnes décisions sur la base de ces informations. Et pour cela, nous utilisons les écoutes sociales, toutes les plateformes communautaires, nous sommes en contact avec les populations en développant des outils et des mécanismes  pour que sur la base de ces informations au niveau de la communauté, l’on puisse développer des programmes de sensibilisation et d’information  des populations », a-t-il souligné..

Enfin, le dernier pilier sur lequel l’Unicef travaille, c’est la  planification, budgétisation et mobilisation des ressources. Ici, a conclu Dr. Célestin Traoré, l’Unicef apporte un appui aux pays  dans l’élaboration des plans sur plusieurs années, à définir leurs objectifs, leurs stratégies  à mettre en œuvre, et surtout les aider à mobiliser des ressources pour acheter les vaccins et assurer la production.

Soulignons que « La Semaine africaine de Vaccination » célèbre du 24 au 30 avril 2024,  les 50 ans d’existence du Programme élargi de vaccination (Pev).

Prince Yassa




COMMUNIQUÉ- ALERTE

COMMUNIQUÉ- ALERTE

À diffuser immédiatement

Depuis la dernière sortie médiatique de la délégation des femmes membres de la Fédération congolaise des personnes handicapées (FECOPEHA) sur leur mea-culpa présenté au Président de la République, Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par l’entremise de la distinguée Première Ministre Judith Tuluka, la Présidente de notre Ongd reçoit des messages de menaces et d’intimidation de la part de ceux qui seraient vexés par la déclaration de ces femmes en situation de handicap.

En effet, la déclaration de ces femmes est allée dans le même sens que celle faite, en 2021, par la Présidente de Handicap Zéro Ongd prônant l’inclusion des personnes en situation de handicap telle que voulue par la loi fondamentale de notre pays.

D’après les informations nous parvenues des sources sûres, ces ennemis de la loi et de la liberté d’expression (un droit garantit à chaque congolais), préparent une attaque physique contre la Présidente Sergine Rehema qui, selon eux, veut réduire à néant leurs ambitions démesurées. Alors que sa proposition, bonne soit-elle, va dans le sens du souhait de toute la classe politique congolaise qui est d’accord pour la réduction de la taille du gouvernement car on doit réduire le train de vie des institutions pour l’intérêt général.

Nous mettons en garde tous les détracteurs tapis dans l’ombre.

Tout en prenant à témoin la communauté tant nationale qu’internationale, nous alertons sur le danger que court notre Présidente Sergine Rehema pour sa déclaration qui n’est autre qu’une opinion qui peut être contredite démocratiquement par une autre opinion.

N.B: Handicap Zéro Ongd se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes pour que ces ennemis de la loi soient mis hors d’état de nuire.

 

Kinshasa, le 23 avril 2024

HANDICAP ZÉRO ONGD




A Kintambo Magasin, des maçons perchés sur des bâtisses se régalent et se rincent l’il chaque jour

Selon une dame qui raconte l’aventure sur une radio privée captée hier jeudi en début d’après-midi, dans la commune de Kintambo, le boom immobilier aidant, des maçons haut perchés sur des constructions, se rincent au quotidien l’il.

En effet, des constructions sans référence aux normes urbanistiques poussent comme des champignons dans la ville de Kinshasa. A Kintambo-magasin particulièrement, des constructions allant jusqu’à 6 ou 7 étages jouxtent des maisonnettes dont les « Kikosso », douches de fortunes construites en paille ou en briques précaires. Ce qui fait que lorsque des dames y entrent pour leurs soins corporels, des maçons perchés du haut des bâtisses voisines se rincent bien l’il de les voir nues, en train de se laver ; laver leurs parties intimes qui attirent « la joie et le sentiment de satisfaction » des maçons, a regretté cette dame que l’opinion a suivie en direct sur la radio Top Congo, hier jeudi 18 avril 2024 au cours de l’émission Le Débat.

 




Communiqué nécrologique

Voici le programme des obsèques de notre papa Willy Mikanda.

Dimanche 21 Avril veillée mortuaire dans la salle Maison Blanche située sur l’avenue Mopulu numéro 1, commune de Ngaba, référence route Université.

Levée du corps lundi 22 avril à la morgue de Bobila sur l’avenue Bukanga dans la commune de Ngaba voir hôpital de référence de mère et enfant de Ngaba, route Kianza entre commune de Ngaba et Super Lemba, suivi de l’Enterrement à Kinkole nouvelle cité.