La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi inaugure le nouveau Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS)

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a célébré une étape décisive dans son engagement continu contre la drépanocytose avec la cérémonie officielle de remise des clés du Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS).

La Première Dame et Présidente de la Fondation, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, a officiellement inauguré ce nouvel édifice moderne, marquant une nouvelle ère dans la prise en charge médicale.

Depuis sa création, la Fondation a mis la lutte contre la drépanocytose au cœur de ses préoccupations. Le CMMASS MABANGA, qui était déjà le seul centre public dédié à cette maladie en République démocratique du Congo, s’est transformé en un établissement médical dernier cri, prêt à répondre aux besoins complexes de la communauté.

Joël MAKUBIKUA, coordinateur de la FDNT, a souligné l’ampleur de cette réalisation lors de la cérémonie de remise des clés. “Après 12 mois de travaux, nous voici aujourd’hui devant un hôpital entièrement reconstruit avec un bâtiment moderne adapté à la prise en charge des drépanocytaires”, a-t-il déclaré.

La rénovation du CMMASS MABANGA a permis d’accroître sa capacité d’accueil, passant de 59 à 120 lits. Les patients et le personnel soignant découvriront des installations entièrement rénovées, conformes aux normes les plus strictes en matière de santé. De nouveaux services, tels que l’ophtalmologie, la dentisterie, le scanner, EEG (Électroencéphalographie), la radiologie et la mammographie ont été intégrés pour mieux répondre aux besoins variés de la communauté.

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI s’est engagée à sensibiliser et à soutenir les patients drépanocytaires, avec un accent particulier sur le dépistage précoce et les soins de qualité. Aujourd’hui, grâce aux précieux partenaires de la Fondation, le CMMASS MABANGA “New-Look” est équipé de technologies médicales de pointe pour une prise en charge diversifiée.

La cérémonie officielle de remise des clés n’est que le début d’une nouvelle phase cruciale. La Fondation continuera à collaborer avec le CMMASS MABANGA pour garantir son rôle central dans la ville de Kinshasa et au-delà. La prochaine étape consistera en la formation du personnel sur les nouveaux équipements, assurant ainsi un entretien continu et une gestion hospitalière efficace.

« Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude envers tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux : Nos partenaires financiers : le ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique, AFRIFOOD; Roche. Nos partenaires d’exécution : OVD, SNEL, REGIDESO, HJ Foundation, SOGEAC. Nos partenaires techniques : le ministère de la Santé, Hygiène et prévention, notre mission de contrôle RADEON ».

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI réitère son engagement envers la santé communautaire et promet de continuer à soutenir le CMMASS MABANGA dans sa mission vitale.

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi œuvre pour améliorer la qualité de vie des communautés congolaises en mettant l’accent sur la santé, l’éducation et le bien-être social. Engagée dans la lutte contre la drépanocytose, la Fondation travaille sans relâche pour offrir des solutions durables et des soins de qualité aux personnes touchées par cette maladie génétique.

Prince Yassa




Le REMAPSEN a fait la restitution à Kinshasa du 1er Forum des médias sur la santé infantile

La RDC a été présente au Forum de Lomé au Togo sur » Le Rôle et les responsabilités des médias dans la promotion de la santé infantile, la vaccination et la nutrition des enfants en Afrique ». Forum organisé par le Réseau des Médias Africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) grâce à l’appui des partenaires dont l’UNICEF.

A cette rencontre régionale, ont pris part deux journalistes à savoir, le vice -président du REMAPSEN, Prince Yassa, et la coordinatrice du REMAPSEN-RDC, Constance Mananga, aussi membres du Réseau des journalistes amis de l’enfant, (RJAE).

Au cours d’une séance de restitution de ce forum, organisée par le RJAE avec l’appui de l’Unicef, à l’intention de ses membres, sa coordonnatrice nationale, Bibiche Mwika a rappelé les objectifs de ce 1er forum qui visait notamment d’impliquer les médias dans la promotion de la santé infantile, la vaccination et la nutrition en Afrique de l’Ouest et du Centre et au-delà.

A en croire Prince Yassa, les médias sont des partenaires importants dans le changement de comportement des populations, face aux nouveaux défis en Afrique. Ce forum, a-t-il poursuivi, a apporté » une plus-value dans notre façon de travailler en tant que journaliste pour sauver des vies des enfants ». « Je suis sorti de ce forum armé. J’ai suffisamment des matières. Cette formation a renforcé mes capacités dans la rédaction des articles à caractère humain… », a-t-il confié.

Aux dires du vice-président du REMAPSEN, cette rencontre a accouché d’importantes recommandations pour améliorer la santé de l’enfant. Il s’agit entre autres aux gouvernements d’impliquer les coordinations nationales de REMAPSEN dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies nationales et des plans d’actions opérationnelles de lutte contre les maladies infantiles et de promotion de la vaccination ainsi que de la nutrition. Occasion également d’appuyer les coordinations nationales du REMAPSEN à élaborer des plans de communication pour assurer une meilleure promotion de la vaccination et de la prévention des maladies infantiles.

A l’UNICEF, de faciliter la mise en place des mécanismes de collaboration; de faciliter la recherche de partenariat avec d’autres organisations impliquées dans les questions de santé infantile, de vaccination et de nutrition. Aussi d’appuyer le comité exécutif du REMAPSEN dans sa mission de coordination et de promotion de la vaccination et de la prévention des maladies infantiles en Afrique de l’Ouest et du Centre, par des sessions de formation et de renforcement des capacités des journalistes des pays membres du réseau.

Au comité exécutif de REMAPSEN, il lui a été recommandé d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces recommandations; de veiller à ce que les participants fassent régulièrement des productions médiatiques sur les trois thématiques exploitées, à savoir la santé infantile, la vaccination et la nutrition.

Quant aux coordinations nationales, elles ont été appelées à appuyer les programmes de santé infantile de chaque pays dans leurs activités de communication; d’assurer la coordination et la documentation des productions médiatiques des membres du réseau.

Plusieurs thématiques ont été abordées par des éminents orateurs. Il s’agit de la communication inaugurale animée par le Dr Boo du bureau régional de l’Unicef à Dakar, au Sénégal, sur l’Etat des lieux de la santé infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a expliqué les principales maladies infantiles en Afrique, les causes de ces maladies, leurs conséquences sur la vie et le développement des enfants et les actions à mener.

La clôture de cette rencontre était marquée par la remise des différents prix aux journalistes et autres personnalités qui se sont distingués dans la promotion de la santé de l’enfant. Il s’agit notamment de prix Brigitte Mopané des meilleurs journalistes en Santé, prix Thibault Adjibodin des meilleurs Journalistes en Environnement; ainsi que le prix spécial Faure Gnassingbé.

 




A la 68e session de la Commission de la condition de la femme: L’ONUSIDA lance un appel à l’action pour parvenir à l’égalité entre les sexes et mettre fin au sida

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est préparé pour la 68e session de la Commission de la condition de la femme (#CSW68) qui a commencé le lundi et se poursuivra jusqu’au 22 mars 2024, renseigne un communiqué de presse publié ce lundi 11 mars 2024.

La #CSW68 est le plus grand rassemblement annuel des Nations Unies sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, se tient cette année sous le thème prioritaire : ” Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective sexospécifique “.

Malgré les progrès réalisés, aucun pays n’a atteint l’égalité des sexes à ce jour, et les violations des droits humains des femmes et les violences fondées sur le genre continuent d’alimenter la pandémie de sida. Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de genre fixés dans les Objectifs de développement durable (ODD) et, dans de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde, la crise de la dette réduit les investissements dans l’éducation, la santé et la protection sociale, ce qui nuit particulièrement aux femmes et aux filles.

Aujourd’hui dans le monde, 129 millions de filles ne sont pas scolarisées, ce qui les prive d’informations vitales sur la manière de se protéger du VIH. Toutes les trois minutes, une adolescente ou une jeune femme (15-24 ans) a contracté le VIH en 2022 en Afrique subsaharienne, et dans toute l’Afrique, le sida reste la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer.

“Il n’y a plus d’excuses. Mettre fin au sida chez les femmes et les filles n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une priorité stratégique pour atteindre les objectifs de développement durable”, a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. “Ce n’est qu’en protégeant les droits des femmes et des filles et en investissant dans ces droits que nous pourrons protéger leur santé, et ce n’est qu’en protégeant la santé des femmes que nous pourrons mettre fin à la pandémie de sida. Nous devons saisir cette occasion pour accélérer les progrès vers un monde où chaque femme et chaque fille pourra non seulement survivre, mais aussi s’épanouir.”

Pendant la #CSW68, l’ONUSIDA co-organisera plusieurs événements clés, notamment une réunion de haut niveau co-organisée par le Grand-Duché du Luxembourg et Education Plus (une initiative conjointe de l’ONUSIDA, de l’UNESCO, de l’UNFPA, de l’UNICEF et d’ONU Femmes) qui mobilisera les gouvernements, les partenaires et les parties prenantes pour accélérer les actions à plus grande échelle sur les droits des femmes et tirer parti de l’éducation des filles pour l’égalité entre les sexes et la prévention du VIH dans toute l’Afrique.

L’ONUSIDA appelle à un regain d’action et s’attend à ce que la #CSW68 débouche sur des résultats solides. L’ONUSIDA attend avec impatience les partenariats qui seront forgés pour accélérer les progrès vers l’égalité des sexes et mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique mondiale.

L’ONUSIDA reste fidèle à son engagement de travailler en collaboration avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires pour créer un monde où les droits et la dignité de toutes les femmes et de toutes les filles sont respectés et protégés, y compris les femmes et les filles qui vivent avec le VIH, qui sont exposées au risque d’infection et qui sont affectées par le virus.

La #CSW68, organisée par les Nations unies, réunira des dirigeants, des défenseurs, des gouvernements, des organisations de la société civile, des activistes et des experts pour discuter, convenir d’actions et d’investissements susceptibles de mettre fin à la pauvreté des femmes et de faire progresser l’égalité entre les hommes et les femmes.

Suivez l’événement Education Plus en direct le mardi 12 mars de 08:00 à 09:30 EST – Making Education Investment Cases Work for Gender Equality and HIV Prevention (Faire en sorte que les cas d’investissement dans l’éducation fonctionnent pour l’égalité des sexes et la prévention du VIH).

Prince Yassa




Haut Katanga : 18 fidèles de l’Eglise Kimbanguiste morts dans un accident de circulation 

Incroyable mais vrai, 18 fidèles de l’église Kimbanguiste de Lubumbashi en provenance de Mokambo dans le territoire de Sakania, ce dimanche 10 mars 2024, pour une cérémonie de l’église, sont tombés arme à la main suite à un accident de circulation survenu sur la route Kasumbalesa-Mokambo.

En effet, un mini-bus de marque Hiace de transport en commun, est entré en collision avec un Truck et a causé du tort à ces personnes en pleine ouevre de Dieu.

Selon la société civile locale, il s’agit d’un truck des minerais qui roulaient à vive allure qui a fini sa course dans le mini-bus ( Hiace) au niveau du village Kikwata.

Signalons que tous les décès ont été ramenés à la morgue de Mokambo, en attendant la procédure de leur enterrement.




8 Mars : Les étudiantes de la Haute Ecole de Commerce édifiées sur l’entrepreneuriat et le bien fondé de PDL-145.

‹‹ Filles étudiantes , innovation compétitive et développement des 145 territoires de la RDC›› c’est le thème qui était au centre d’une conférence organisée dans la salle père beaugard de la haute école de commerce de Kinshasa ex ISC à l’occasion du mois de mars dédié aux droits de la Femme. Une initiative de l’hebdomadaire Grand Journal, la coordination estudiantine de la haute École de commerce de Kinshasa ( ex ISC), Global shapers hub Kinshasa et l’ONG Marthe Malewa Muvaro.

Cette conférence qui s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la deuxième Conférence internationale sur le programme de développement local de 145 territoires en RDC prévue à Bruxelles du 26 au 28 octobre 2024, avait pour but d’éveiller la jeune fille sur ses responsabilité, partager l’expérience sur l’entrepreneuriat mais aussi tabler sur le bien fondé du PDL 145T lancé par le gouvernement de la République .

 

Éric Mwamba, directeur APPLX basé en Australie et fondateur du grand journal, intervenant principal, a salué l’intérêt manifesté des étudiants et étudiantes de la HEC.

 

‹‹Une journée importante ou nous avons mis à la disposition de la jeune étudiante les clés pour l’entrepreneuriat et les tierces secteurs dans le cadre du programme 145 territoires et aussi de ne pas considérer que les opportunités d’emplois ne sont pas seulement à Kinshasa ou bien en RDC. Cette conférence avait aussi un autre but de créer un cadre de concertation pour fournir d’informations aux étudiants et faire de la haute école de commerce un incubateur qui permettra à développer les start-up en RDC›› a résumé Éric Mwamba.

 

Le Professeur Rosalie Sami, enseignante d’Universités à travers le monde, a pour sa part, invité les étudiantes à se lancer dans l’entrepreneuriat même tout en étant encore à l’université.

 

‹‹ toutes les jeunes femmes congolaises à ce que je remarquais, elles n’ont pas été formée à être indépendantes. L’entrepreneuriat est un état d’esprit qui se cultive au fur à mesure que vous avancez avec expérience grandie›› a-t-elle souligné

 

Le professeur Pasi Zapamba élu nouvellement député national qui a d’abord dédié cette journée à toutes les femmes qui vivent les atrocités de la guerre à l’Est de la RDC, s’est étalé plus sur la prise de conscience de jeûne femme qui hésite à se lancer alors qu’elle a des potentialités en elle.

 

‹‹ nous avons invité la femme a plus de responsabilités , à éviter les complexes d’infériorité et à être traité au même titre que l’homme . Et nous avons aussi exhorté la femme à la prise de conscience individuelle et collective . j’appelle aussi le gouvernement de la RDC d’encadrer la femme pour la rendre responsable d’elle même et de toute la communauté ›› a déclaré le professeur

 

Plusieurs autres intervenants ont pris part à ces assises à savoir, le professeur Miré Lwambanga, de la HEC, Marie France kapinga entrepreneure mais aussi le Directeur Général de la HEC, Edson Nyonsaba, qui a avait loué l’initiative et encouragé les étudiants et étudiantes à capitaliser ces assises qui s’inscrivaient dans le cadre de leur formation universitaire.

 

 

Osk




En visite à l’Est de la Rdc: Le Directeur général de CICR déplore l’accroissement de nombre de civils blessés par des armes lourdes

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

« Ce à quoi nous assistons actuellement dans l’est de la RDC est sans précédent et extrêmement préoccupant à bien des égards. Suite à la récente flambée des hostilités début février, des centaines de civils gravement blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont afflué vers les établissements de santé du Nord-Kivu – 40 % avaient été victimes de bombardements ou d’autres armes lourdes utilisées dans des zones urbaines densément peuplées. Cette nouvelle dynamique vient accentuer la profonde souffrance de si nombreux civils déjà accablés par des décennies de conflit », a expliqué Robert Mardini.

Selon le droit international humanitaire, il incombe aux parties à un conflit de protéger les civils et les infrastructures civiles et de prendre toutes les précautions possibles pour les épargner.

« En cas d’utilisation d’armes explosives en zones habitées – y compris à proximité de camps de personnes déplacées – la probabilité d’effets indiscriminés est très forte. En un mot, des civils risquent d’être blessés voire tués. C’est précisément ce que nous observons en ce moment dans le Nord-Kivu – avec les conséquences dévastatrices que cela entraîne », a ajouté M. Mardini.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les groupes armés constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« Le niveau de souffrance subie ici est absolument affligeant – et ce n’est qu’un aperçu de l’ampleur et la complexité des défis humanitaires à relever en RDC », a déclaré M. Mardini à l’hôpital Ndosho. « Nous assistons à une crise de la protection à vaste échelle, qui peut pourtant être évitée ».

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre ».

Prince Yassa




RDC : la journée internationale du droit de la Femme 2024 célébrée sous le signe de la paix et de l’autonomisation

La République Démocratique du Congo a célébré ce vendredi 8 mars 2024 la Journée Internationale de la Femme sous le thème national “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, dans la paix pour un Congo paritaire”. Cette journée a été marquée par une attention particulière aux femmes de l’Est du pays, victimes de violences et qui réclament la restauration de la paix.

Dans son message officiel depuis la ville de Goma, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu, a martelé sur la nécessité de créer des bonnes conditions d’émergence de la femme dont la paix, la sécurité et surtout favoriser son autonomisation.

A cette occasion, un culte œcuménique a été organisé en la cathédrale Centenaire protestant au cours duquel le premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a pris acte des doléances des femmes de différentes couches sociales et a promis de lutter pour que le bruit des bottes des terroristes M23 cesse dans la partie Est du pays.

A Kinshasa, tout comme ailleurs, cette célébration a été marquée par une attention particulière aux femmes de l’Est du pays, victimes de violences. Les femmes toutes habillées en noir, avaient un seul message, “la restauration de la paix”.

Le thème international retenu pour cette année 2024 est “Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme”. Ce thème souligne l’importance d’investir dans l’éducation, la santé, et l’autonomisation économique des femmes pour un développement durable et inclusif.

En RDC, l’autonomisation effective de la femme et de la jeune fille reste un défi majeur. Le pays se classe 179 ème sur 189 pays en matière d’indice de développement humain (IDH) selon le PNUD 2023.

 

Grâce Kaboza




Dans le cadre de sa responsabilité sociétale: Kambove Mining SAS offre une école et un puit au village de Kashengeneke 

Le 1er mars, la cérémonie a été organisée à l’École primaire Kashengeneke, pour célébrer l’achèvement de la construction de l’École primaire et du Puits Kashengeneke, donations de Kambove Mining SAS (KMS). L’École primaire et le Puits se localisent dans le village Kashengeneke, Territoire de Kambove, Ville de Likasi, Province du Haut-Katanga de la République démocratique du Congo.

M. Liu Yi, Directeur du bureau de représentation de CNMC, M. Wang Shougao, Président du Conseil d’Administration de KMS, M. Li Chong, Directeur Général de KMS, et M. Qian Zhaoming, Directeur Général Adjoint de KMS, ont été présents à la cérémonie. En présence des invités suivants : le Représentant du Gouverneur de la Province du Haut-Katanga M. John Muloba Kitonge qui est Ministre provincial des Finances, le Directeur du Cabinet du Ministre provincial des Mines M. Benoît Lukinda, le Vice-Président du Conseil d’Administration de Gécamines M. Simon, l’Administrateur du Territoire de Kambove M. Francis Kalongo Kayembe, le Secrétaire exécutif du Comité de développement de Kambove, de nombreux autres invités, ainsi que les enseignants et les élèves de l’école, KMS a officiellement remis l’École primaire et le puits au village Kashengeneke. La société a également fait les dotations à l’École Kashengeneke de 6 boîtes de cubes de construction, de 6 ballons de football, de 200 crayons, de 200 gommes, de 200 cahiers d’écolier, et de 4 kg de bonbons. Les médias RTNC, KBS, MALAIKA et LOGOS TELEVISION ont suivi l’intégralité de la cérémonie, l’ont enregistrée et rapportée.

KMS est une coentreprise entre CNMC et la Gécamines. En tant qu’une entreprise qui assume sa responsabilité, depuis sa création, KMS met en pratique, dans la construction de « la Ceinture et la Route », le concept de développement et de coopération gagnant-gagnant, et s’acquitte activement de sa responsabilité sociale. En 2023, KMS a réalisé cinq projets de responsabilité sociétale l’un après l’autre. L’éducation est le fondement de la nation et l’eau est la source de la vie. Depuis le jour où les projets de l’École primaire et du Puits public Kashengeneke ont été définis et approuvés, ils font toujours l’objet d’une grande attention de la part de KMS. Ces deux projets ont été lancés le 6 octobre 2023. Au cours de la mise en place des projets, l’équipe de KMS a travaillé avec la société constructrice et le superviseur pour se concentrer ensemble sur la sécurité et la qualité de la construction. Après environ cinq mois d’efforts inlassables, l’équipe de KMS a achevé, avec la société constructrice, la construction de cette école primaire pour les enfants, et le puits public pour les habitants. Le bâtiment principal de l’École primaire compte six salles de classe, et dans le bâtiment administratif, il existe les bureaux et la salle de réunion. Les salles de classe sont équipées des tables, des chaises et d’autres équipements pédagogiques. Il y a aussi les toilettes, le puits d’eau et les clôtures. Le puits est équipé d’un système de filtration d’eau, de deux réservoirs d’eau de 5 mètres cubes, d’un ensemble de panneaux solaires, d’un tour solide en acier et de cinq robinets pour répondre aux besoins des habitants. La construction de l’école primaire et du puits public pour les habitants a non seulement donné aux élèves et aux enseignants les meilleures conditions d’apprentissage et d’enseignement, et elle a aussi résolu le problème quotidien des habitants qui, auparavant, devaient aller chercher de l’eau très loin. Ce nouveau puits est plus pratique pour la vie des habitants et la source d’eau est plus propre et saine.

Lors de la cérémonie, M. Wang Shougao a dit que l’inauguration de l’École primaire et du puit public était une étape importante de la part de KMS afin de soutenir le développement de l’éducation communautaire et de prendre soins de la vie des habitants de la Commune, et que c’était aussi une preuve solide de l’amitié sino-congolaise qui démontre la véritable amitié et l’affection entre le peuple chinois et le peuple congolais. M. Wang Shougao espère que les enseignants, les élèves et les habitants pourront prendre soins de cette école et de ce puits public, et que la vie des habitants s’améliorera progressivement. De plus, il souhaite et que davantage d’enfants puissent venir à l’école pour y recevoir une bonne éducation.

M.John Muloba Kitonge a félicité les donations de l’École primaire et du Puits public de haute qualité par KMS. Il a souligné que le développement de KMS avait fourni d’avantage d’emplois à la Commune de Kambove, et que l’accomplissement de la responsabilité sociétale de KMS avait résolu un certain nombre de problèmes des affaires civiles pour les habitants locaux. L’entreprise a réalisé ainsi une coopération gagnant-gagnant. John Muloba Kitonge souhaite que les relations entre KMS et la Commune soient plus harmonieuses et que l’amitié entre la RDC et la Chine soit éternelle.

M. Benoît Lukinda a remercié l’entreprise d’avoir réalisé quatres projets dans un temps record : l’appui aux Associations agricoles de la Commune, l’offre des matériels audiovisuels à la radio RTJ, le soutien à la formation de 200 jeunes de la Commune et la construction d’un Puits d’eau potable et d’une École primaire dans le village Kashengeneke.

M. Francis Kalongo Kayembe a remercié KMS, son partenaire privilégié. Selon lui, l’École primaire Kashengeneke sera un lieu de développement de la Commune de Kambove et la Cellule Kashengeneke représente l’avenir de et l’espoir de la Commune.

Le secrétaire exécutif du Comité Local de développement et le Sous-Proved de Kambove ont exprimé leur gratitude et rendu hommage à KMS. La représentante des élèves a remercié l’entreprise d’avoir construit une belle école qui leur permet d’avoir un bon environnement d’apprentissage. Tous les élèves ont chanté une chanson pour exprimer leur profonde gratitude.

M. Liu Yi et M. Simon ont dévoilé le panneau de l’École primaire Kashengeneke. M. Li Chong et le Directeur du Cabinet du Ministre provincial des Mines du Haut-Katanga ont dévoilé le panneau du Puits public Kashenganeke. Les applaudissements et acclamations chaleureux ont retenti dans le village Kashengeneke. L’atmosphère a atteint son paroxysme lorsque la clé en cuivre a été transmise de M. Wang Shougao au Directeur de l’École primaire Kashengeneke, en passant par M. John Muloba Kitonge, M. Francis Kalongo Kayembe et le Sous-Proved de Kambove. Cette clé en cuivre ouvre non seulement les portes de l’École, mais aussi l’espoir et l’avenir du village Kashengeneke et de la Commune de Kambove.

Ensuite, M. Wang Shougao, M. John Muloba Kitonge, M. Benoît Lukinda et M. Francis Kalongo Kayembe ont visité ensemble l’École primaire et le Puits public. Les invités ont complimenté les salles de classe spacieuses et lumineuses où les bureaux et les chaises avaient été bien rangés. Devant le Puits Kashengeneke, les invités ont tourné le robinet et l’eau claire s’est écoulée de façon fluide. Les invités ont échangé des opinions et sont parvenus à un consensus sur la gestion et l’utilisation du Puits. M. Liu Yi, M. Simon et M. Li Chong ont distribué les cubes de construction, les ballons de football, les crayons, les gommes ainsi que les cahiers aux élèves, et ils leur ont aussi donné des bonbons.

Avec l’hymne national de la RDC, l’inauguration et la remise de l’École primaire et du Puits public Kashengeneke se sont achevées avec succès. L’entreprise KMS va avancer sans cesse dans la construction de « la Ceinture et la Route » et dans les projets de la responsabilité sociétale dont les nouveaux ont été déjà lancés pour l’année 2024…

L’inauguration et la remise de l’École primaire et du Puits public Kashengeneke

Puits public du Village Kashengeneke

La scène de l’inauguration et de la remise de l’École primaire et du Puits public Kashengeneke

Discours de M. Wang Shougao, Président du Conseil d’Administration de KMS

Discours de M. John Muloba Kitonge, Représentant du Gouverneur de la Province du Haut-Katanga, Ministre provincial des Finances

Discours de M. Benoît Lukinda, Directeur du Cabinet du Ministre provincial des Mines

Discours de M. Francis Kalongo Kayembe, Administrateur du Territoire de Kambove

Le discours de la représentante des élèves

Les élèves chantent une chanson pour exprimer leur gratitude.

M. Liu Yi et M. Simon dévoilent le panneau de l’École primaire Kashengeneke.

M. Li Chong et M. Benoît Lukinda dévoilent le panneau du Puits public Kashengeneke.

La remise de la clé en cuivre

 

Le Directeur de l’École primaire Kashengeneke montre la clé en cuivre

 

Les invités visitent l’École primaire

 

Les invités visitent le Puits public

 

M. Liu Yi distribue les cahiers aux élèves

 

M. Li Chong distribue les crayons et les bonbons aux élèves

M. Simon, M. Liu Yi, et M. Li Chong échangent des opinions dans la salle de classe

La cérémonie s’est achevée avec succès




Nord Kivu : Bonne nouvelle pour les finalistes de secondaire. Le gouvernement prend en charge les frais de passation de l’exetat 2024.  

Le gouvernement congolais a décidé de prendre en charge les différents frais liés à la passation des épreuves nationales. A annoncé ce jeudi à Butembo, deux élus de cette ville à l’occurrence, les députés nationaux Kavira Katasohire Jeanine et Remy Mukweso.

Un ouf de soulagement pour plusieurs parents et élèves du Nord-Kivu surtout ceux vivant dans les camps des déplacés fuyant la guerre dans leurs milieux d’origines.

La question de payement des frais de participation à l’examen d’État avait été au centre de plaidoyer des parents et élèves qui étaient aussi soutenus par la société civile locale estimant que la situation actuelle ne permet pas à tous les parents de la province à répondre positivement à cette obligation .

Après plusieurs démarches accompagnées des quelques actions, la question avait été aussi portée au plus haut niveau par les caucus des élus de cette province. D’après ces élus, le caucus des députés du Nord-Kivu a plaidé pour que les parents ne paient pas ces frais pour cette année, compte tenue de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, secouée par les guerres à répétition.

 

La décision a été prise au cours du conseil des ministres le vendredi dernier afin soulager tant soit peu la souffrance des parents.

 

Osée kalombo




Journée Internationale de la femme 2024: Mme Berthilde G. appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits

En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la Femme, la Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), le Docteur Berthilde Gahongayire, appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits. Dans un monde aux prises avec des défis sans précédent, la Journée internationale de la femme, le 8 mars, dit-elle, est un rappel poignant du courage et de la résilience des femmes et des filles qui sont à l’avant-garde de la lutte pour leurs droits.

« En cette Journée internationale de la femme, alors que nous réfléchissons aux progrès accomplis et aux défis à venir, il est évident que la lutte pour l’égalité des sexes reste plus cruciale que jamais. Face à ces défis, il est impératif que nous nous unissions pour soutenir et amplifier les voix des femmes et des filles, pour éviter de mettre en péril les progrès durement acquis, les engagements énoncés dans les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, mais aussi les principes fondamentaux d’égalité et de justice », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, avant de souligner : « Le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, « Investir dans les femmes : accélérer le progrès », résonne profondément dans un monde aux prises avec des crises multiformes. Qu’il s’agisse des disparités économiques ou de la marginalisation politique, les femmes continuent de faire les frais des inégalités systémiques. Face à ces défis, investir dans les femmes n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité stratégique ».

Ainsi, poursuit-telle : « Posons-nous la question : comment pouvons-nous relever ces défis ? Comment pouvons-nous assurer un avenir meilleur et plus sûr où les droits de nos filles sont respectés et pris en compte ? La réponse réside dans l’approfondissement de notre compréhension des causes sous-jacentes de ce recul et dans la prise de mesures concrètes pour y remédier ».

A cet effet, la Directrice régionale souligne que la menace croissante de l’extrême pauvreté chez les femmes et les filles est l’un des grands problèmes auxquels sont butées les femmes et les jeunes filles.

« Si les tendances actuelles se maintiennent, plus de 342 millions de femmes et de filles pourraient vivre dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Les femmes, en particulier celles issues de communautés marginalisées, sont les premières victimes de ces disparités, confrontées à un accès inégal à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques », a-t-elle fait remarquer.

Le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé en Afrique de l’Ouest et du Centre

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé que celui des hommes dans la même tranche d’âge, renseigne le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA, qui démontre que cette statistique alarmante souligne la nécessité urgente pour les gouvernements de donner la priorité à un financement sensible au genre et d’augmenter les dépenses publiques consacrées aux services essentiels et à la protection sociale.

« En investissant dans des programmes qui améliorent et autonomisent les femmes sur le plan économique, nous pouvons briser le cycle de la pauvreté et créer des voies vers la prospérité pour des communautés entières », a recommandé la Direction régionale de l’ONUSIDA à l’occasion de la célébration de cette journée.

De plus, estime-t-elle, il est essentiel de reconnaître et de valoriser les contributions importantes que les femmes apportent aux économies du monde entier par le biais du travail dans le foyer qu’il soit rémunéré ou pas. Bien qu’elles assument la part du lion des responsabilités familiales, les femmes se retrouvent souvent mises à l’écart du discours économique.

« Ainsi en attribuant une valeur monétaire au travail dans le foyer non rémunéré et en mettant en œuvre des politiques qui favorisent une répartition équitable des responsabilités familiales, nous pouvons nous assurer que les contributions des femmes sont reconnues et rémunérées », a-t-elle fait remarquer.

Investir dans les femmes, ce n’est pas seulement s’attaquer aux disparités économiques ; Il s’agit également de favoriser une société plus inclusive et plus juste pour tous. L’autonomisation des femmes est intimement liée au progrès social plus large, y compris les progrès dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et de la représentation politique. Lorsque les femmes sont autonomisées, les sociétés prospèrent et les opportunités abondent pour tout le monde.

Cependant, la réalisation de l’égalité des sexes nécessite plus qu’un simple investissement financier ; Elle exige un engagement collectif, surtout si l’on veut démanteler les structures patriarcales et à remettre en question les normes de genre bien ancrées. « Cela exige que nous soyons solidaires des communautés marginalisées et que nous amplifiions la voix de ceux qui ont été historiquement réduits au silence », a exhorté le Docteur Berthilde Gahongayire. C’était avant de marteler sur ceci ; «  Aujourd’hui, nous devons remettre en question les discours erronés qui perpétuent la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Nous devons rejeter l’idée que les droits des femmes vont à l’encontre de la culture et la tradition et plaider en faveur de politiques qui favorisent l’inclusion et l’autonomisation de tous ».

La protection des droits de chaque individu, quel que soit son sexe ou son identité, est essentielle pour promouvoir le bien-être et l’égalité pour tous.

« En ce moment critique, nous devons réaffirmer notre engagement à soutenir les femmes et les filles en première ligne de la lutte pour les droits. Nous devons amplifier leurs voix et renforcer les alliances intersectionnelles pour défendre les droits de tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur race ou de leurs origines. Alors que nous commémorons la Journée internationale de la femme, renouvelons notre engagement à l’égard du travail inachevé pour l’égalité des sexes. N’oublions pas que la lutte pour l’égalité des sexes nous appartient à tous. Il s’agit d’un effort collectif qui exige une solidarité sans faille et une action déterminée », a-t-elle conclu, invitant le monde entier à célébrer la résilience et le courage des femmes et des filles du monde entier qui mènent la charge pour le changement. Et de reconnaitre qu’en investissant dans les femmes, l’humanité ne fait pas qu’accélérer les progrès ; « Nous construisons un avenir où chaque individu peut s’épanouir, un monde plus équitable, où chaque femme et chaque fille peut réaliser son plein potentiel. Nous poussons pour l’inclusion ! ».

Prince Yassa