Rdc : avec des civils dans la ligne de mire, l’utilisation d’armes lourdes marque une nouvelle phase alarmante du conflit armé dans l’Est du pays

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les forces armées constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre. »




Mon hommage à l’apôtre Roland Dalo pour ses 60 ans d’âge (Alain Kiuka)  

Je vois l’Apôtre Roland Dalo pour la 1ère fois en 1994 lors d’une convention de la Jeunesse de l’église Cef La Borne et des églises sœurs des Assemblées de Dieu. Je suis alors un jeune chrétien né de nouveau évoluant dans le Département des jeunes de l’église CE LA Trinite Profil fondée par le Pasteur Garry Dickenson et dirigée par notre patriarche Pasteur Barthelemy Masuaku. Je découvre à l’époque un prédicateur et orateur hors pair qui, non seulement sait manier la langue de Voltaire, mais plus sait agencer les versets bibliques et l’actualité socio-politique et économique du monde contemporain. Bref un homme avec un grand bagage à la fois culturel et spirituel.

J’aurai après cette convention plusieurs occasions de suivre ses prédications en présentiel et à la télévision. Et puis vint mes débuts en 1996 comme étudiant à l’ISTI (Institut des Sciences et Techniques de l’Information) devenu aujourd’hui IFASIC (Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication). Par la grâce de Dieu, nous serons parmi les dirigeants du GBU/ISTI (Groupe Biblique Universitaire) aux côtés de mes frères Pellet Kipela et Alain-Claude Christian Djate sans oublier mes sœurs Madeleine Amisi et Bijou Bamenga, Servante Tina A Bumba Lessie, la liste n’est pas exhaustive. Nous organiserons un premier grand événement où nous inviterons le Pasteur Roland Dalo comme orateur principal. Dieu sera au rendez-vous et sauvera à l’occasion plusieurs âmes sur ce site universitaire. J’aurais alors l’opportunité de tisser une relation personnelle avec cet homme de Dieu qui par sa locution discursive pouvait bluffer bon nombre des auditeurs à la radio le prenant pour un prédicateur blanc.

Je vous épargne d’autres étapes de la construction d’une relation franche et sincère empreinte de respect, de fraternité et même d’amitié.

Je serai incomplet si je n’évoque pas l’épisode de notre intégration, moi et mon épouse Jolly Sassa La Restaurée au Centre Missionnaire Philadelphie à Gombé peu après l’implantation de cette nouvelle communauté chrétienne. C’est par une révélation expresse du Seigneur Jésus-Christ que nous déciderons en 2010 de devenir membres du CMP dont l’Apôtre Dalo est le visionnaire et patriarche. Là encore nous allons vivre de moments inoubliables avec celui que j’appelle affectueusement Ya Dalo et sa très chère épouse, la servante de Dieu maman jusqu’à notre installation en dehors du pays en 2020. Le temps manquerait de parler du dédoublement du CMP qui nous a conduit d’évoluer au sein de Phila – Cité d’Exaucement avec comme Pasteur responsable Athom’s Mbuma, toujours sous la supervision de l’Apôtre Roland Dalo. Même nos rencontres à l’étranger revêtent d’un cachet particulier et sont marquées d’un sceau divin.

A l’occasion ce 60ème anniversaire de naissance, m’a prière est que l’Éternel continue à inspirer, guider, orienter, diriger, soutenir, protéger et bénir Son serviteur et toute sa famille. Ceci afin qu’il soit toujours une grande bénédiction pour l’Église Corps du Christ et pour notre pays, la République Démocratique du Congo et ses dirigeants.

Heureux et flamboyant anniversaire à toi Ya Dalo Ministries.

Mbutukulu kia mbote !

Mbotama elamu !

Happy Birthday




Kinshasa : Incendie à l’usine GFCO, dégâts matériels importants

Un incendie s’est déclaré ce mercredi 6 mars à 11 h 00 dans l’usine de fabrication des chaises en plastique GFCO, située sur la 12ème rue Limete à Kinshasa. Le feu serait parti d’étincelles produites par des ajusteurs qui réparaient un dispositif dans l’usine.
Fort heureusement, l’incendie n’a fait aucune victime. Cependant, les dégâts matériels sont importants. L’usine a été en grande partie détruite par les flammes et le matériel de production a été sérieusement endommagé. Les sapeurs-pompiers ont été rapidement alertés et sont intervenus sur place pour circonscrire le feu.
L’incendie a provoqué l’arrêt de la production de l’usine GFCO. La direction de l’entreprise n’a pas encore communiqué sur l’impact de l’incendie sur l’activité de l’entreprise et sur les emplois des salariés.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie, qui met en lumière les risques dans les usines industrielles. Il est important que les entreprises mettent en place des mesures de sécurité adéquates pour prévenir de tels accidents.

Gracia Kaboza




Le personnel du Cercle de Kinshasa en formation sur les soins d’urgence sur les terrains de sports

Pendant deux jours, soit de mardi 05 au 06 mars 2024, le personnel du Golf Club de Kinshasa, est en formation en rapport avec les soins d’urgence sur un terrain des sports.

Selon le vice-président de l’Association des médecins urgentistes (Amu), le docteur Charles Kitenge, il y a des risques partout. La vie d’ailleurs en est faite. Et donc, pour ce premier jour dont toute les séances ont été théoriques, dit-il ; «  nous avons fait des différentes analyses des risques. Les risques commencent par ceux de la route, il y a les risques liés aux sports et les risques liés aux bâtiments. En regardant tous ces risques, on se dit qu’il faut donner la possibilité de pouvoir les contrer ou encore les réduire si un jour il y a un problème (…) ».

Il était aussi question au cours de ce premier jour, de faire comprendre à tout le monde ce quoi une urgence vitale, qu’est-ce qu’il faut faire en matière de risque vital.

«  Ensemble, nous avons examiné quelle est la procédure pour s’occuper d’une victime d’un malaise, d’un accident , comment est-ce qu’on peut gérer les hémorragies et comment on peut voir tous les malaises en commençant par les crises cardiaques en passant par des Avc, crise d’asphme ou les hypoglycémie », a souligné le vice-président de l’Amu.

L’ambiance était bon enfant pour ce premier jour pour le personnel du Golf Club de Kinshasa, qui fait maintes fois, face à de nombreux cas d’accidents, de blessures mais aussi des crises de la part des partenaires qui fréquentent ce bel site sportif.

Et donc, cette formation tombe à pic. C’est ce qu’a dit Mme Odette Batabula, secrétaire du Gck. Elle s’était exprimée en ces termes : «  Cette formation est vraiment très importante pour nous, parce que depuis que je suis au Cercle, il y a eu jamais ce genre de formation (…) alors que nous connaissons beaucoup de cas d’accident que l’on devrait secourir mais malheureusement on ne savait pas comment faire. Nous avons commis beaucoup d’erreurs dans le passé en tentant de soigner avec l’alcool les enfants comme les adultes qui se blessent alors que ça ne devrait pas être le cas. Donc, aujourd’hui, je viens d’apprendre que lorsque quelqu’un se blesse le premier réflexe doit être celui de laver d’abord la plaie avec de l’eau simple avant de l’amener à l’hôpital ou appliquer un produit. Je ne le savais pas pendant tout ce temps. Voilà que je le sais maintenant (…) Nous faisons face à des cas des gens qui en plein exercice tombe. Il faut l’évacuer d’urgence. Ou encore un cas d’Avc qu’il faut évacuer avant 3heures du temps et pas plus».

Revenant cette première journée, le Docteur Charles Kitenge a précisé que seuls les risques liés aux évènements sportifs uniquement sur le terrain de golf et de tennis ont été traités à la grande satisfaction des participants, qui sont attendus encore demain afin de lier la théorie à la pratique.

Prince Yassa




Tony Mwaba donne le go de la 4ième réunion de Pilotage du PERSE

Il s’est tenu ce lundi 04 Mars, la quatrième réunion du pilotage du Projet d’équité d’urgence du renforcement du système éducatif (PERSE) à la Salle Ntumba de pullman Hôtel.

Le Projet a vu le Jour en 2020 pour une mission principale la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire, en raison de 10 provinces pilotes et ledit projet aurait comme échéance 2024.

Cette 4ieme réunion de pilotage a comme objectif évaluer le projet dans son entièreté, c’est-à-dire évaluer l’état d’avancement de l’atteinte des résultats à la fin 2023.

De ce fait, ces assises auront pour objet la réussite du Projet en l’élargissant le champs en 26 provinces contrairement aux 10 provinces initialement ciblées par le projet outre les résultats attendus du décaissement direct en faveur du Trésor Public relativement aux résultats.

Précisons que la 4ième réunion de pilotage aura comme mobile aussi l’examen d’une prolongation d’un an du projet vu le retard causé à l’atteinte des résultats et le décaissement, lequel projet qui initialement devrait s’achever en fin 2024.




Commune de Ndjili : Gérard Mulumba au secours des maraichers du Quartier 08

Le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo a effectué une descente ce Lundi 04 mars 2024, au Quartier 08 dans la commune de Ndjili.

Sur instruction du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, Gérard Mulumba est allé au secours des maraîchers   opérant  sur un terrain situé le long de la rivière Ndjili, au Quartier 08. Terrain spolié par des personnes non autrement identifiées.

Alerté par la population riveraine, le  Vice-Gouverneur est descendu pour défendre les intérêts des maraichers et maraîchères établis sur les lieux depuis plusieurs années déjà.

A en croire ces maraîchers, ce site agricole qui nourri une bonne partie de Kinshasa est le théâtre de spoliation depuis plusieurs années maintenant.

Le Vice-Gouverneur a pris l’engagement, au nom du VPM de l’Intérieur de déjouer cette spoliation.

“Ce site nous a été légué par Patrice Emery Lumumba, Le Feu Maréchal Mobutu,  Mzee Laurent Désiré Kabila et Monsieur Joseph Kabila. Alors, le régime de Félix Antoine Tshisekedi en fera autant”, a  rassuré Gérard Mulumba à la foule venue en liesse pour lui présenter leur doléances.

 




Élections des gouverneurs et vice-gouverneurs : Le dévolu est tombé sur Onésime Tshibumba de l’UDPS et Cyril Ngoyi du CNC

Après plusieurs jours des tractations pour savoir qui, des cinq territoires de Lomami, sortira le candidat gouverneur et vice-gouverneur pour cette troisième législature dans la province de Lomami, après plusieurs négociations initiées par les leaders de la province sur la gestion de la province de Lomami, désormais, on connaît déjà les candidats gouverneurs et vice-gouverneurs qui pourront concourir aux élections prévues le 07 avril prochain.

C’est le ticket composé par : Onésime Tshibumba Tanyanga du territoire de Ngandajika, issu de l’Udps et de Cyril Ngoyi Sul, élu du territoire de Luilu, issu du CNC de Pius Muabilu Mbayu Mukala. Ayant reçu la bénédiction de l’Union sacré de la nation, ces derniers, ont par le biais de leurs mandataires, déposés les dossiers aux postes de gouverneur et vice-gouverneur au BRTC Kabinda dans la province de Lomami.

Signalons que c’est la première liste des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs à être enregistrée dans cette province un jour après la prolongation de 7 jours par la CENI. Retenez que, deux territoires dont : Lubao et Ngandajika se disputaient le poste du gouverneur selon les accords qui ont été signés par les leaders de Lomami lors du démembrement de la province en 2015.

Ces accords stipulaient que la Lomami sera dirigée d’une manière rotative, c’est-à-dire territoire après territoire. Depuis ce démembrement, la province a été dirigée respectivement par Patrice Kamanda du territoire de Luilu, avec comme vice, Gabriel Kazadi du territoire de Lubao.

Pour le deuxième tour, elle a été dirigée par le territoire de Kabinda par l’entremise des gouverneurs Sylvain Lubamba qui a été remplacé par Nathan Ilunga et le poste du vice, était occupé par le territoire de Ngandajika qui a été occupé tour à tour par Edouard Mulumba, puis Jean-Claude Lubamba Mutombo.

 




Ituri : une centaine de cas de paludisme recensée dans 17 aires de santé de Mahagi

Une centaine de malades du paludisme sont répertoriés depuis le début de cette année dans 17 aires de santé que compose la zone de santé du territoire de Mahagi, situé à 180 kilomètres au nord de Bunia, (Ituri).

Selon le médecin chef de zone de cette entité, Docteur Daniel Upar qui a tiré la sonnette d’alarme, lundi 4 mars à Radio Okapi, ce nombre de cas de paludisme est en nette augmentation depuis le début de cette année. La maladie touche 50 % des femmes et des enfants.

La plupart des cas sont enregistrés dans les milieux où il y a une grande concentration des personnes déplacées, précise-t-il.

Dr Daniel Upar a rassuré qu’un système de surveillance a été mis en place par les autorités sanitaires pour la lutte préventive contre cette maladie.

« On arrive à faire la distribution des moustiquaires et des sensibilisations dans des lieux publics où on utilise les relais communautaires, en fin d’éduquer les habitants. Comment est-ce qu’ils peuvent faire des assainissements au niveau des ménages pour éviter des tas d’eau et pour qu’il n’y ait pas des moustiques au niveau des ménages », a-t-il fait savoir.

Le médecin chef de zone de cette entité révèle, en outre, que le manque des personnels sanitaires qualifiés dans plusieurs aires de santé, reste un grand défi pour la prise en charge des malades.

Docteur Daniel Upar appelle les autorités sanitaires et d’autres partenaires à continuer à appuyer la zone de santé de Mahagi qui compte un grand nombre des personnes déplacées en raison de multiples attaques des groupes armés.

 

 




Lancement à partir du 6 mars de la campagne de traitement de l’ulcère de Buruli (Mbasu)

La deuxième phase de la campagne de traitement de l’ulcère de Buruli, communément appelée Mbasu, se tiendra à Kinshasa, à la polyclinique Cahris, du 6 au 20 mars. C’est ce qu’a annoncé samedi 2 mars, dans une déclaration à la presse, le docteur Jean-Paul Lembe Lembe, expert des plaies, évoluant en France.

Selon lui, l’objectif pour cette deuxième campagne est d’apporter des nouvelles techniques de prise en charge, en faisant recours à la greffe, notamment le remplacement de la peau.

« Cette deuxième phase vise aussi à sensibiliser les patients, porteur de cette pathologie difficile qui est le Mbasu, et de sensibiliser aussi les professionnels de santé. Les résultats obtenus lors de la première phase sont encourageants et donc dans cette deuxième campagne, nous allons continuer avec des innovations, en proposant de nouvelles techniques de prise en charge, notamment la formation au greffe, pour les médecins qui suivent les patients », a expliqué le Dr Jean-Paul Lembe Lembe.

La campagne se chargera aussi de sensibiliser le personnel soignant à la détection de la pathologie phare de cette maladie en encourageant les patients à se faire diagnostiquer le plus précocement possible.

« Nous proposerons également d’autres techniques, comme la thérapie à pression négative dont nous souhaitions faire bénéficier les patients du pays », a ajouté Dr Jean-Paul Lembe Lembe.

Prince Yassa/Radio okapi




RDC: Une bailleresse escroque les garanties locatives de plus de 100 personnes pour 2 appartements à Kinshasa 

Incroyable mais vrai. Ce scénario s’est passé à Kinshasa, capitale de la RDC.

Une bailleresse avide d’argent a reçu les garanties locatives de plus de 100 personnes en mettant en service deux appartements en location. Chaque locataire lui a versé 6 mois de garantie locative, équivalent à 700 dollars américains.

Les faits se sont déroulés à la 2e rue N°18 au quartier Debonhomme dans la commune de Matete.

L’infortunée répondant au nom de “Méta Jeannette”, femme d’un ancien magistrat est prise dans son propre piège.

“J’ai remis ma garantie locative depuis le 23 janvier, d’un montant de 700$ soit 6 mois +1 mois de commission. Nous avons tous des décharges, qu’elle a eu à faire. Donc toutes ses victimes là, ont les mêmes décharges, le même papier. Elle a réussi à se faire un réseau de commissionnaire et jusqu’à présent aucun d’eux ne se présente” explique Kennedy, l’une des victimes.

Alors qu’il ne restait que les portes de deux appartements et d’un studio dont les travaux étaient presqu’à terme, “Méta Jeannette” ne manquait pas de faire recours à la ruse pour calmer ses “proies”.

“Ce qui restait, c’était juste la porte. Si vous partez, sa raison a toujours été “ce sont les ajusteurs qui sont en train de ralentir le travail par manque de courant ” disait-elle.

Comment a-t-elle été arrêtée ?

Le 27 février, à 17 heures, une victime ayant été mise à la porte là où il louait, avait décidé de s’amener avec tous ses biens chez “Méta Jeannette” pour prendre possession de l’un des appartements. Malheureusement ou heureusement, la dame aux garanties locatives de plus de 100 personnes avait donné rendez-vous à une victime pour venir voir l’exécution des travaux restants.

Frustrée, celle qui avait cru créer une banque Lambert grâce aux efforts des autres, commença à proférer des menaces à ses deux locataires sur le lieu du crime.

Les brouhaha, les chamailleries :”bino bo yebi nga? Zongisela biso mbongo. Ehh muyibi eee” ne faisaient qu’attirer d’autres victimes sur les lieux.

99 jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire !

Malgré les promesses tenues pour rembourser les garanties, “Méta Jeannette” se croyant intouchable, refusa de se laisser faire. Une attitude qui poussa le “club d’escroqués” à saisir le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete.

Arrêtée, elle a été conduite dans les locaux de la cour d’appel de Kinshasa-Matete située à la 4e rue Limeté.

“Nous sommes très en colère. Cette maman nous a escroqué beaucoup d’argents de nombreux foyers. Les gens vivent dans les Églises, d’autres passent nuit à la belle étoile à cause de leur argent déjà versé” lance une victime rencontrée à la cour d’appel de Kinshasa-Matete.

Celle qui pensait de la couler douce avec les 700$ dollars de plus de 100 personnes, a été finalement acheminée à la prison centrale de Makala en attendant l’aboutissement du dossier.

Les victimes, elles, n’exigent que le remboursement de leurs garanties locatives dûment versées.

 

Loup Solitaire