Journée « Zéro discrimination » Ange Mavula : « Nous ne vaincrons jamais le SIDA en mettant de côté les autres (…) »

« Nous ne vaincrons jamais le SIDA en mettant de côté les autres ; le SIDA s’attrape à deux, mais se combat en groupe (…) Soyons solidaires et engagés pour un monde/une RDC sans discrimination, où chaque individu peut s’épanouir dans la dignité », a déclaré le secrétaire exécutif national de l’Ong UCOP +, Ange Mavula, à l’occasion de la célébration ce vendredi 1er mars, de la journée internationale « Zéro discrimination », liée au VIH/SIDA, sous le thème : «  Protéger la santé de tous, c’est protéger les droits de chacun ».

 

Selon le secrétaire exécutif national de l’Ucop +, la journée « Zéro Discrimination », instituée par le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), vise à mettre en avant les problèmes liés aux discriminations et à les combattre. Et donc, elle est importante pour sensibiliser la population et lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et à d’autres formes d’exclusion sociale.

 

« Cette journée appelle chaque individu, partout dans le monde, à promouvoir et à célébrer les droits de chacun à vivre dans la dignité, indépendamment de son orientation sexuelle, de son appartenance ethnique, de son origine, etc. Même si elle est plus célébrée par les acteurs de lutte contre le VIH, cette journée ne se limite pas exclusivement à la lutte contre la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH ; elle touche toutes les formes de stigmatisation et discrimination possibles. Je salue les efforts de la RDC pour questionner son cadre juridique et éliminer les lois discriminatoires. Je crois que la protection des Droits Humains est essentielle pour protéger la santé de tous. Le papillon a été choisi comme symbole de cette journée, car il représente la métamorphose que nous sommes invités à accomplir pour changer la donne », a exhorté le secrétaire exécutif national de l’Ucop + ce vendredi, 1er mars 2024.

Instituée le 1er mars 2014, la journée «  Zéro discrimination » totalise aujourd’hui dix ans. Ainsi, pense l’Ucop +, structure regroupant plusieurs associations des Personnes vivant avec le VIH, le monde a déjà accompli des progrès significatifs vers l’objectif de mettre fin au SIDA comme menace pour la santé publique d’ici 2030. Et ici, souligne Ange Mavula, il faut saluer ; «  le fait que la République démocratique du Congo soit classée parmi les pays ayant des lois non discriminatoires, mais beaucoup reste à faire dans la communauté et dans les formations sanitaires, malheureusement ».

 

Selon l’enquête Index stigma, réalisée en 2020 en République démocratique du Congo, 4,45% des PvVIH interviewées ont connu un refus de services de santé à cause de leur statut sérologique. Tandis que 12,75 % ont été exclus, dans les 12 mois précédant l’enquête, lors des activités sociales (mariages, funérailles, fêtes, etc.). 15,81% sont victimes de rejet sexuel alors que 14,66% ont subi la pression psychologique ou la manipulation de la part du conjoint à cause du statut sérologique, et 25,67% des personnes vivant avec le VIH ont déclaré avoir perdu leur emploi en raison des plages de discrimination.

 

« Tout ceci montre qu’il y a encore du travail dans ce domaine », a fait remarquer Ange Mavula, préconisant d’une part, la sensibilisation, l’éducation, la formation des communautés, des décideurs, des hommes de droits (hommes en uniformes, magistrats, OPJ), prestataires de soins, et d’autre part, assurer le suivi des mesures d’application des lois afin de mettre fin à la discrimination et stigmatisation, ces fléaux qui tuent à petit feu.

 

Prince Yassa




Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH : L’ONUSIDA et Expertise France signent un partenariat stratégique

Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA)  ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. C’est ce qu’iindique un communiqué de presse publié hier.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève, peut-on lire dans ce communiqué.

Par ce partenariat, a dit Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires.

Dans l’ensemble de ces pays, les populations clés sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. À titre d’exemple en 2022, au Bénin et au Cameroun la prévalence du VIH était respectivement de 7,2 % et 24,3% chez les travailleurs et travailleuses du sexe, de 8,3 % et 20,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de 21,9 % chez les personnes transgenres et de 1,2 % et 4% chez les détenus et détenues alors que le taux de prévalence est de 0,8 % et 2,6% parmi la population générale.

La France et l’ONUSIDA ont ainsi l’ambition d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme, ainsi qu’à faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Bénin, au Cameroun et en République centrafricaine.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du SIDA d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies.  Avant d’ajouetr ceci : « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes».

Cette contribution française à ONUSIDA vient en complément des efforts déployés dans le cadre du 7e cycle de financement du Fonds mondial, soulignant l’importance d’une action coordonnée pour éliminer les obstacles, liés aux droits de l’Homme, qui entravent l’accès aux services de santé. « Ce partenariat avec ONUSIDA incarne notre engagement à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives », a ajouté Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Piloté par le bureau régional Afrique de l’Ouest et du centre de l’ONUSIDA, basé à Dakar, le projet sera mis en œuvre avec l’appui de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en AOC, d’Alliance Côte d’Ivoire et de Coalition PLUS.

Prince Yassa




Kinshasa : le gouvernement provincial réceptionne les nouveaux bâtiments du Centre Mère et Enfant de Bumbu

Représentant le gouverneur de la ville empêché, la ministre provinciale de la Santé publique, hygiène et prévention, Liza Nembalemba, a inauguré, mercredi 28 février 2024, les nouveaux bâtiments du Centre Mère et Enfant de Bumbu, construits et réhabilités grâce au partenariat entre le gouvernement provincial de Kinshasa et le projet Accès aux soins de santé à Kinshasa (ASSK) par l’entremise de l’Ambassade du Canada en RD-Congo.

Dans son mot de circonstance, la ministre provinciale de Santé publique, hygiène et prévention a  d’abord exprimé sa satisfaction de voir son vœu accompli, celui émis l’an passé lors de la réunion de CPP de ce projet, de voir ASSK accompagner la ville de Kinshasa dans la construction des infrastructures de qualité pouvant résoudre tant soit peu les problèmes de prise en charge des Kinoises et kinois. À l’en croire, ces bâtiments construits et rénovés abritent beaucoup de services comme la maternité sur laquelle est basée la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avec son projet de la couverture santé universelle qui offre la prise en charge gratuite des femmes enceintes et de nouveaux nés.

Dans cette optique, la ministre provinciale Liza Nembalemba a rappelé l’importance, pour cette institution sanitaire, du renforcement des capacités techniques et institutionnelles des cadres ainsi que du personnel médical et paramédical dans le but de limiter la mortalité maternelle qui reste encore un grand défis pour le secteur de santé publique à Kinshasa. La patronne de la santé publique à Kinshasa a aussi évoqué d’autres grandes réalisations du gouvernement provincial de Kinshasa sous le leadership du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka dans le secteur de santé avec les mêmes partenaires financiers, notamment dans la commune urbano-rurale de Maluku, à Mbankana ainsi qu’à l’hôpital général de référence de Makala, ex- sanatorium.

Tout en remerciant le gouverneur de la ville de Kinshasa pour sa vision de développer les infrastructures sanitaires dans la capitale, et le projet ASSK ainsi que l’Ambassade du Canada, la ministre Loza Nembalemba a invité tout le personnel du Centre Mère et Enfant de Bumbu à faire bon usage non seulement de ces bâtiments, mais également des équipements médicaux fournis, des infrastructures de gestion des déchets biomédicaux et des mobiliers des bureaux.

JMNK

 

 




L’Ong Speak up of Africa et la Fondation Ecobank, en partenariat pour l’initiative « zéro palu ! Je m’engage»

L’Ong internationale Speak up of Africa et le Fondation Ecobank décident de travailler en partenariat au tour de l’initiative : «  Zéro Palu ! Je m’engage », afin de mieux de lutter contre cette maladie au sein des entreprises. Les représentants de deux structures l’ont fait savoir hier lors d’un wébinaire, organisé par le Réseau des Médias pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : «  Rôle du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique ».

Selon le responsable de l’équipe Paludisme de Speak up of Africa, James Wallen, par ce partenariat, son Ong veut atteindre trois axes prioritaires, à savoir : la mobilisation des entreprises via l’identification des entreprises clientes d’Ecobank et l’organisation d’événements pour rassembler ces entreprises. Ce deuxième axe porte sur l’engagement des champions, c’est-à-dire des individus et leaders du secteur privé pouvant utiliser les réseaux ou leurs voix pour mobiliser des personnes et entreprises dans la lutte contre le paludisme. Le troisième et dernier axe vise la mise en place du  fonds : zéro palu dans chaque pays.

« Ce fonds vise à encourager d’autres entreprises à se mobiliser pour la même cause. Il est impératif de trouver de nouvelles sources de financement et de créer des mécanismes de financement innovant dans la lutte contre le paludisme. L’idée de ce partenariat avec Ecobank vise à construire une stratégie conjointe de mobilisation de ressources dans la lutte contre le paludisme (…) Nous attendons des entreprise la volonté de contribuer durablement. Les entreprises peuvent faire un apport financier au fonds zéro palu. Nous sommes flexibles avec les entreprises pour voir comment elles pourront contribuer»,  a déclaré James Wallen de Speak up of Africa, visiblement  très content de ce webinaire, qui va certainement contribuer à remettre le paludisme, qualifié de maladie banale au centre des discussions. C’est ce qu’il a souhaité.

S’exprimant à son tour, la Directrice des opérations de la Fondation Ecobank, Madame  Elisa Debordes, a fait savoir que sa structure évolue sur les piliers de la santé, l’éducation et l’éducation financière. Sur le pilier santé, la Fondation travaille déjà  depuis plusieurs années dans la lutte contre le paludisme à travers des dons. Alors que sur le pilier éducation ; « celui-ci est focalisé sur les jeunes filles et jeunes  femmes. Pour le moment, nous travaillons  avec les écoles et les centres de formations », a indiqué Madame Elisa Debordes, saluant ce partenariat qui va sans doute contribuer à la réduction de la prévalence du paludisme en Afrique.

Soulignons que selon le rapport 2022 sur la situation du paludisme dans le monde, les statistiques renseignent que 94 % des cas de paludisme, soit 233 millions, et 95 % des décès dus à la maladie (580 000) ont été enregistrés dans la région africaine. Les enfants de moins de cinq ans représentaient 80 % des décès.

Prince Yassa




EPST : Tony Mwaba remet les bâtiments de l’EP Matonge 1, 2, 3 et 4

La pluie qui s’est abattue l’après-midi de ce jeudi 29 février n’a pas eu raison sur la détermination du Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi qui s’est acquitté de ses responsabilités régaliennes.

Sous une fine pluie, le primat du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique a remis les bâtiments des écoles primaires Matonge 1, 2, 3 et 4 situés dans la commune de Kalamu à Kinshasa.

Devant plusieurs autorités éducationnelles, les enseignants et élèves de ces écoles, le professeur Tony Mwaba a d’entrée de jeu indiqué que la réhabilitation de ces établissements scolaires fait partie des acquis du premier mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi.

“La réhabilitation de ces écoles fait partie des acquis du premier mandat du Chef de l’Etat qui a instauré la gratuité de l’enseignement primaire public. Et cette gratuité, qui au-delà de ses bienfaits, nous a laissé les effets induits notamment le surpeuplement des élèves dans les salles de classe face aux infrastructures soit inexistantes ou délabrées. Cela nous a poussé à mettre en place un petit projet d’urgence, initié par le ministère de l’EPST à travers la DINAC qui exécute. Le projet qui consiste à la réhabilitation de toutes nos grandes écoles officielles qui ont formé autrefois beaucoup d’entre nous, mais qu’on a abandonnées aujourd’hui, comme c’est le cas avec les bâtiments des écoles que nous allons remettre officiellement aujourd’hui”, a-t-il dit avant d’ajouter : “Nous n’avons pas reçu un financement extérieur ou d’un partenaire extérieur.

Mais c’est grâce aux frais de fonctionnement que nous mettons à la disposition de la Direction Nationale de Construction, d’Entretien et de Gestion des Infrastructures Scolaires (DINAC) que ces bâtiments viennent d’être réhabilités. Nous avons décidé que sur toute l’étendue du territoire, toutes nos grandes écoles officielles soient réhabilitées afin de les rendre compétitives pour qu’elles offrent à nos enfants un enseignement de qualité. Nous avons commencé par Kinshasa avec six grandes écoles officielles qui ont été ciblées. Il y a quelques semaines, nous avons inauguré l’EP Mama Sifa à Kinkole”, a-t-il ajouté.

Aux responsables de ces écoles, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a demandé une gestion responsable comme de bons pères de famille.

“Nous allons demander à tous les gestionnaires de ces bâtiments de les gérer en bons pères de famille parce que dorénavant, ces écoles feront partie des écoles de référence. Ça ne sera pas que de référence de nom, mais aussi en termes des frais de fonctionnement. Ces écoles recevront les frais de fonctionnement qui correspondent à leur catégorie de manière à ce que ces bâtiments soient bien gérés, et que nos enfants aient une bonne formation sans envier les écoles qui sont au centre-ville”, a-t-il conclu.

Intervenant avant le Ministre, le Sous-Proved de la juridiction a dans son mot de bienvenue souligné que ces établissements construits en 1957 ont été choisis par le Gouvernement comme écoles pilotes depuis le mois d’août 2023. La réhabilitation de ces écoles, dit-il, vient de redorer l’image du sous-secteur de l’éducation dans cette contrée ; car, sujettes des moqueries dans un passé très récent.

Pour le Directeur de la DINAC, la réhabilitation de ces bâtiments est une réponse appropriée aux effets induits de la gratuité de l’enseignement primaire public. Il a par ailleurs souligné que c’est en partenariat avec la FPEN que ces travaux se sont réalisés.

Il sied de noter que suite à cette réhabilitation, ces écoles ont inscrit, cette année, plus de 1300 élèves, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année dernière.

 Le professeur Tony Mwaba scandalisé

Après la remise de ces bâtiments, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a été scandaleusement surpris de constater que l’Hôtel de Ville n’a trouvé l’endroit pour décharger les immondices que derrière ces écoles dégageant une odeur nauséabonde, perturbant ainsi le bon déroulement des apprentissages de nos enfants.

Le n°1 de l’EPST n’a pas hésité de fouler ses belles chaussures dans la boue de ces immondices pour palper du doigt la réalité

Face au Ministre, le Préfet de l’Institut de Matonge a indiqué : ‘’L’école est parmi les écoles pilotés choisies par le Gouvernement congolais. Il y a les travaux de sabotage. Une décharge de transit d’immondices qui a été installée ici par l’Hôtel de Ville. Et cette décharge ne permet pas à ce que les enseignements se déroulent convenablement. Il y a des odeurs insupportables.

Les enfants tombent fréquemment malades. Et ce mur qui s’est écroulé, ce sont les camions du gageur de l’Hôtel de ville. Et ce mur, c’est grâce aux efforts de Son Excellence, Monsieur le Ministre Tony Mwaba Kazadi fournis grâce aux frais de fonctionnement qui sont alloués dans des écoles. Nous avons construit ce mur, il n’y a pas un mois. Ils l’ont endommagé, ils l’ont détruit et ils ne savent pas le réparer. Nous avons perdu beaucoup d’élèves et les parents se plaignent du fait que les conditions d’études, ne sont pas bonnes’’.

A son tour, le Ministre Tony Mwaba a condamné cet acte, tout en promettant de saisir son collègue de l’Intérieur pour entrer en contact avec les autorités provinciales en vue de délocaliser cette décharge des immondices.

JMNK




Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH: L’ONUSIDA et Expertise France signent un partenariat stratégique

Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. C’est ce qu’iindique un communiqué de presse publié hier.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève, peut-on lire dans ce communiqué.

Par ce partenariat, a dit Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires.

Dans l’ensemble de ces pays, les populations clés sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. À titre d’exemple en 2022, au Bénin et au Cameroun la prévalence du VIH était respectivement de 7,2 % et 24,3% chez les travailleurs et travailleuses du sexe, de 8,3 % et 20,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de 21,9 % chez les personnes transgenres et de 1,2 % et 4% chez les détenus et détenues alors que le taux de prévalence est de 0,8 % et 2,6% parmi la population générale.

La France et l’ONUSIDA ont ainsi l’ambition d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme, ainsi qu’à faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Bénin, au Cameroun et en République centrafricaine.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du SIDA d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies. Avant d’ajouetr ceci : « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes».

Cette contribution française à ONUSIDA vient en complément des efforts déployés dans le cadre du 7e cycle de financement du Fonds mondial, soulignant l’importance d’une action coordonnée pour éliminer les obstacles, liés aux droits de l’Homme, qui entravent l’accès aux services de santé. « Ce partenariat avec ONUSIDA incarne notre engagement à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives », a ajouté Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Piloté par le bureau régional Afrique de l’Ouest et du centre de l’ONUSIDA, basé à Dakar, le projet sera mis en œuvre avec l’appui de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en AOC, d’Alliance Côte d’Ivoire et de Coalition PLUS.

Prince Yassa




Industrie gazière : le Congo se positionne dans le carré des pays producteurs et exportateurs du gaz naturel

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a lancé, ce mardi 27 février 2024, à Pointe-Noire, le démarrage du Gaz naturel liquéfié (GNL). La cérémonie s’est déroulée à Côte-Matève en présence de Monsieur Claudio Descalzi du président directeur général d’ENI.

Par un tour de de manivelle, le président de la République a envoyé le gaz dans les pipelines, marquant de fait, le démarrage de la production du gaz naturel liquéfié par ENI Congo. Ce projet qui constitue un tournant dans l’histoire énergétique du Congo marque aussi le début d’une ère nouvelle dans l’industrie gazière du pays. La production est estimée à trois millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, à compter de l’année prochaine.

Le projet met en place des nouvelles infrastructures et optimise celles existantes en vue de l’exploitation d’importantes ressources gazières. Il répond aux besoins énergétiques locaux, tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe. A travers sa première cargaison, la République du Congo entre dans le groupe des pays exportateurs du Gaz naturel liquéfié, ouvrant des opportunités de croissance économique tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial.

Selon Claudio Descalzi, le Président directeur général d’ENI, « la première cargaison de GNL en provenance de la République du Congo est le résultat de l’engagement fort d’ENI et de ses partenaires et du soutien indéfectible du gouvernement de la République du Congo ». Pour lui, « ENI et ses partenaires locaux ont associé leurs forces de travail, leur savoir-faire et leurs technologies, assurant ainsi des revenus supplémentaires au pays tout en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe ». Claudio Descalzi a soutenu que le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso « a eu une vision claire » sur le gaz qui « représentait l’avenir et le développement du pays, avec un impact particulièrement important sur le tissu social ». C’est pour cela qu’il « a suivi avec beaucoup d’attention et enthousiasme, dès le début, tous les projets relatifs au gaz, qu’il s’agisse d’exploration et de production ou de projets cruciaux liés au développement des centrales et du réseau électriques », a déclaré M. Descalzi.

Les bienfaits du projet

Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a, à son tour, rappelé les différentes étapes de la gestation de ce projet gazier au Congo. Le démarrage du projet GNL est « un voyage gazier du Congo, dont le pays célèbre une nouvelle étape ». Ce voyage est « synonyme non seulement d’augmentation de puissance électrique mais aussi et surtout et désormais de production nouvelle d’hydrocarbures, à savoir le gaz naturel liquéfié », a déclaré le ministre congolais des hydrocarbures.

Il est évident que le projet GNL est source de création de richesses, de croissance économique additionnelle, de diversification du tissu économique congolais, donc de rebond économique, l’ambition première du programme de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso, a affirmé le ministre Jean Richard Bruno Itoua.

Ce projet est bénéfique et important pour le Congo, parce qu’il participe à la fois à la création d’emplois directs et indirects et à la l’amélioration des conditions de vie des populations. Il est un accélérateur de la marche vers un mieux-être des Congolais.

L’engagement de Denis Sassou-N’Guesso dans la matérialisation du Projet

La vision et le leadership du président de la République ont rendu possible la célébration du premier méthanier de la République du Congo, a déclaré Bruno Jean Richard Itoua, rendant ainsi hommage à Denis Sassou-N’Guesso qui, a-t-il dit, a joué un rôle prépondérant dans le processus de lancement de cette première cargaison. Face au phénomène de torchage du gaz par les sociétés pétrolières, a expliqué le ministre des hydrocarbures, le président Denis Sassou-N’Guesso s’était illustré à partir de 1997 à faire que le gaz soit utilisé à d’autres fins au Congo.

Ainsi, le projet GNL a commencé par la décision de construire à Pointe-Noire, une centrale à gaz au sortir des évènements douloureux que connut notre pays en 1997 et 1998. C’est le résultat de la recherche constante du président de la République d’un mieux-être pour son peuple, a renchéri Bruno Jean Richard Itoua.

Approuvé en décembre 2022, le projet Congo GNL est entré en production après un an, conformément au calendrier initial. Il est situé dans le permis Marine XII et atteindra une capacité de liquéfaction du gaz en plateau d’environ 4,5 milliards de mètres cubes par an tout en assurant un zéro torchage dans les activités exploitées dans le pays. Les volumes seront commercialisés par Eni, ce qui renforcera et élargira le portefeuille de GNL de la société et soutiendra les efforts en faveur de la sécurité et de la transition énergétiques au Congo.

Par Roch BOUKA./ Correspondant de la RTGA World au Congo.




Cahier des charges de TFM en marche : le Comité local de suivi en mission d’évaluation et suivi de l’avancement des projets

Du 13 au 15 février 2024, le Comité local de suivi (CLS) a effectué une tournée dans la concession de TFM en vue de se rendre compte de l’état d’avancement de différents projets retenus au cahier des charges de TFM pour la période 2021-2025.

Après un briefing lui accordé au camp Base de TFM sur les projets du cahier des charges, l’équipe de CLS a été conduite sur différents chantiers où sont exécutés les projets du cahier des charges. Ceux-ci touchent quatre secteurs de développement : infrastructure, santé, éducation et agriculture.

Cette mission d’inspection et d’évaluation a commencé par la visite du secteur des infrastructures. Ici l’équipe a vu les travaux d’asphaltage de routes dans la commune rurale de Fungurume, soit un total de 4,3 km. Une réplique de ce projet est exécutée sur 8,3 km de routes dans la cité de Tenke par la stabilisation mécanique.

Un autre projet visité dans le même secteur est le pont jeté sur la rivière Kelangile à Fungurume. Ici, le chef de mission, Christian Msiri, a émis le vœu de voir la commune de Fungurume finaliser sa portion de travaux de reprofilage sur la portion de route en terre battue que relie le pont en vue de permettre à TFM de procéder à la remise dudit pont.

Une bonne partie de cette mission d’inspection et d’évaluation a été consacrée à la visite du projet de desserte en eau potable de qualité. Ce projet consiste à accroître la capacité d’approvisionnement à Fungurume, grâce au forage industriel réalisée au quartier Kilo-ville, une profondeur de 207 m, alors que les villages de la concession sont bénéficiaires du forage de puits à pompe manuelle dont la profondeur est de plus ou moins 60 m pour chaque puits. Pour ce premier cahier des charges, un total de 71 puits seront forés et installés. À ce jour, 28 puits ont déjà été forés.

Outre le passage sur différents chantiers de construction – écoles, marchés, foyers sociaux, routes de desserte agricole et autres –, l’équipe de CLS a été émerveillée par le projet d’appui à l’agriculture.

Ici, deux des agriculteurs, inscrits respectivement aux pools de Lukotola et de Kibobo, témoignent sur les retombées positives du projet. « Je pratiquais la culture du maïs sur 3 ha. Aujourd’hui, grâce à l’encadrement de TFM, dont je bénéficie depuis 7 ans et les tracteurs mis à contribution à travers le cahier des charges de TFM, je cultive désormais sur 13 hectares. Je suis fier d’avouer que je suis prêt à passer au stade de sevrage vis-à-vis du projet. Je compte à mon actif plusieurs réalisations, dont plusieurs diplômes universitaires parmi mes enfants et l’achat d’une maison à Lubumbashi », a témoigné le cultivateur Pierre Kilundu.

« Je suis inscrit au pool agricole de Lukotola. Pour le cahier des charges, à chaque campagne agricole, nous recevons des intrants dans le délai et nous faisons un remboursement de 200 seaux de maïs par hectare, équivalent de 0,5 tonne par hectare. Je confirme que pour cette campagne agricole, avec des tracteurs achetés dans le cadre du cahier des charges de TFM, nous avons bénéficié du labour et du hersage mécanisé des champs conformément au calendrier agricole », a fait remarquer Vambiron Baruani, président du pool agricole de Kiboko.

Notons par ailleurs que pour la campagne agricole 2022-2023, les planteurs du CLD chefferie des Bayeke ont remboursé 518,6 tonnes de maïs sur 556,8 prévues, soit 93,1 %. Les membres du CLD facilitent actuellement la vente de cette récolte au coût de 500 USD la tonne dans l’espoir d’engranger un revenu local de l’ordre de 259 300 USD. Ce revenu aide à organiser et structurer des coopératives agricoles durables.

Il sied de rappeler que TFM a l’obligation de mettre à la disposition des communautés via le Comité local de suivi toutes les informations pertinentes sur les projets que l’entreprise réalise. Ceci permet au CLS d’assurer le contrôle et le suivi de la réalisation des projets suivant le chronogramme du cahier des charges. Ce contrôle s’effectue tous les six mois.




Ça n’arrive pas tous les jours : 6 élèves foudroyés à Kabare au Sud-Kivu sont morts.

Ils sont au total, 6 morts et plusieurs blessés, tous, élèves d’une même classe tel est le bilan d’une scène d’un coup de tonnerre survenu ce mardi dans l’Ecole Primaire Kalangane de Mumosho dans le territoire de Kabare dans la province du Sud-Kivu, suite à une forte pluie torrentielle qui s’est abattue dans cette partie du pays.

 

Selon un membre de la société civile locale , ‹‹ une forte pluie a surpris les élèves en plein cours dans leur classe alors que survient ce drame qui nous étonne tous , nous venons de compter 6 élèves morts et plusieurs blessés surplace ›› a t-il souligné.

 

L’Administrateur du territoire de Kabare qui confirme la nouvelle précise pour sa part que les blessés sont transférés dans un hôpital de la place.

 

‹‹ 9 élèves ont été touchés par ce drame. 6 sont morts sur place et 3 autres blessés , les rescapés ont été admis dans une structure sanitaire de la place ››.

 

A noter que la même scène s’était produite dans l’école primaire Bukiringi, en chefferie de Walendu-Bindi dans le territoire d’Irumu. Cette fois-ci dans la province de l’Ituri, causant ainsi la mort de 5 élèves foudroyés, un certain mardi 12 décembre 2023.

 

 

Osk




Opération Kin Bopeto: Gentiny Ngobila à Luanda pour réceptionner des engins d’assainissement en provenance de la Turquie

Dans le cadre de renforcer l’assainissement de la ville de Kinshasa, le Gouverneur Gentiny Ngobila accompagné de la commissaire générale chargée de l’environnement Bena Kabamba, a réceptionné, depuis le port de Loanda en Angola, des matériels en provenance de Turquie, dans l’objectif de lancer, avec son partenaire turque “Albarayk”, des grands travaux d’assainissement dans la capitale congolaise. Ceci rentre dans la droite ligne de son programme “Kinshasa-Bopeto”.

Composés notamment de Balayeuses électriques, de gros camions poubelles pour l’évacuation des déchets, de camions bennes et de compacteurs, tous ces engins ont été réceptionnés ce mardi 27 février 2024.

Il ya lieu de rappeler que le gouverneur Gentiny Ngobila faisait également partie de la délégation qui a accompagné le président Félix Tshisekedi en Angola pour répondre à l’invitation de son homologue Angolais, le président Joâo Lourenço, pour poursuivre des négociations en vue de pacifier la partie Est de la RDC.

Jomik